Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 22:10
Partager cet article
Repost0
24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 23:23

Mai 68 au Havre n'était pas étudiant, mais ouvrier. La grande majorité des usines étaient occupées par des milliers de grévistes. Dans l'une des plus grandes, la raffinerie de Gonfreville l'Orcher, Marcel Saunier, délégué CGT, menait la lutte. Il raconte ses trois semaines de blocage.

Par Danilo Commodi

Lire l'article et voir la vidéo ici :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/mai-68-au-havre-blocage-raffinerie-raconte-marcel-saunier-leader-cgt-epoque-1477609.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20180518-[info-titre1]&pid=726375-1458206835-639c8bda

Partager cet article
Repost0
20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:51
Olivier CASSIAU

 

Publié 12/05/2018
 
11 mai 1968.  Claude Mazauric s'adresse aux étudiants en 1968 à Rouen. Photo Paris-Normandie

 

Série (3/7). Étudiants, ouvriers, hommes politiques, syndicalistes, ils ont vécu Mai 1968 de l’intérieur. Cinquante ans après, ils se souviennent avec - parfois - le recul nécessaire à l’Histoire. Aujourd’hui, la grève générale des ouvriers vus par ceux qui ont occupé les usines et défilé dans les rues.

 
«Viansson Ponté a écrit pour justifier Mai 68 que la France s’ennuyait, c’est une erreur considérable, juste une impression de mandarin parisien. Entre 1963 et 1968, la France a connu cinq ans de luttes sociales, de tensions politiques extrêmes, comme en 1963 la grève des mineurs. Nous avons organisé à Rouen une campagne de soutien et de solidarité aux mineurs. » Non vraiment non, pour Claude Mazauric, Mai 68 n’est pas arrivé par hasard, pas né d’une envie subite de casser les codes et les carcans. « Non, mai 1968 n’était pas un simple orage dans un ciel serein », assène celui qui est à l’époque professeur d’histoire moderne à l’université de Rouen et l’un des leaders de la contestation à la fac, côté profs cette fois. « Nous sommes encore dans les Trente glorieuses mais le pouvoir d’achat ne suit pas la hausse des prix. Il y a des luttes sociales depuis quatre ou cinq ans, on ne comprend pas Mai 68 si on ne comprend pas cela », martèle celui qui s’imposera comme l’un des spécialistes de la Révolution française et de Robespierre en particulier.

À 36 ans, Claude Mazauric milite depuis plus de quinze ans au Parti communiste, depuis « le 29 mai 1952 » se souvient sans souci le professeur émérite, âgé aujourd’hui de 85 ans. « Au lendemain de la venue du général Ridgway à Paris en pleine guerre de Corée. » Le général est alors accusé par les communistes d’utiliser des armes bactériologiques. Professeur au lycée Corneille avant de rejoindre l’université en 1965, il parvient même à créer une cellule du PCF au lycée Corneille, « j’en ai créé une aussi à l’université. Tous les profs n’étaient pas communistes ou de gauche, mais ceux qui l’étaient habitaient Rouen ou son agglo, étaient implantés, militaient à l’endroit où ils habitaient. » Jusqu’au combat de mai 1968.

« Une véritable marée humaine »

« Le matin du 11 mai, nous apprenons par des étudiants et des professeurs qui étaient sur place ce qui s’est passé la veille sur les barricades à Paris. » Les étudiants comme les professeurs sont effarés de la répression policière et décident d’une manifestation l’après-midi même dans les rues de Rouen. Place Foch, le professeur d’histoire moderne prend la parole au nom du SNES-UP, « l’indignation était forte, notamment chez les étudiants ».

 

13 mai 1968 Place Saint-Marc à Rouen

Manifestation au Havre en 1968.  Arrivée devant l'Hôtel de Ville.Photo Paris-Normandie

La suite de l'article avec le témoignage de Claude Mazauric :http://www.paris-normandie.fr/region/13-mai-68-les-etudiants-laissent-la-rue-aux-ouvriers-JN12979918

 

 

 
 

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:16
Partager cet article
Repost0
18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 15:03
Syndicalisme et politique ont besoin l'un de l'autre - Fédération CGT des industries chimiques [FNIC CGT]
Syndicalisme et politique ont besoin l'un de l'autre - Fédération CGT des industries chimiques [FNIC CGT]
Partager cet article
Repost0
14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 22:53

Mercredi 16 mai,il y aura cinquante ans jour pour jour que débutait l’occupation de l’usine de Renault de Sandouville. Elle lançait une longue série de mouvements de contestation, principalement de travailleurs.

L'article entier en cliquant ci-dessous:

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 14:51

Le 14 mars, à trois heures moins un quart de l’après-midi, le plus grand des penseurs vivants a cessé de penser. Laissé seul deux minutes à peine, nous l’avons retrouvé, en entrant, paisiblement endormi dans son fauteuil, mais pour toujours.

Ce qu’a perdu le prolétariat militant d’Europe et d’Amérique, ce qu’a perdu la science historique en cet homme, on ne saurait le mesurer. Le vide laissé par la mort de ce titan ne tardera pas à se faire sentir.

De même que Darwin a découvert la loi du développement de la nature organique, de même Marx a découvert la loi du développement de l’histoire humaine, c’est-à-dire ce fait élémentaire voilé auparavant sous un fatras idéologique que les hommes, avant de pouvoir s’occuper de politique, de science, d’art, de religion, etc., doivent tout d’abord manger, boire, se loger et se vêtir : que, par suite, la production des moyens matériels élémentaires d’existence et, partant, chaque degré de développement économique d’un peuple ou d’une époque forment la base d’où se sont développés les institutions d’Etat, les conceptions juridiques, l’art et même les idées religieuses des hommes en question et que, par conséquent, c’est en partant de cette base qu’il faut les expliquer et non inversement comme on le faisait jusqu’à présent.

Mais ce n’est pas tout. Marx a également découvert la loi particulière du mouvement du mode de production capitaliste actuel et de la société bourgeoise qui en est issue. La découverte de la plus-value a, du coup, fait ici la lumière, alors que toutes les recherches antérieures aussi bien des économistes bourgeois que des critiques socialistes s’étaient perdues dans les ténèbres.

Deux découvertes de ce genre devraient suffire pour une vie entière. Heureux déjà celui auquel il est donné d’en faire une seule semblable ! Mais dans chaque domaine que Marx a soumis à ses recherches (et ces domaines sont très nombreux et pas un seul ne fut l’objet d’études superficielles), même dans celui des mathématiques, il a fait des découvertes originales.

Tel fut l’homme de science. Mais, ce n’était point là, chez lui, l’essentiel de son activité. La science était pour Marx une force qui actionnait l’histoire, une force révolutionnaire. Si pure que fut la joie qu’il pouvait avoir à une découverte dans une science théorique quelconque dont il est peut-être impossible d’envisager l’application pratique, sa joie était tout autre lorsqu’il s’agissait d’une découverte d’une portée révolutionnaire immédiate pour l’industrie ou, en général, pour le développement historique. Ainsi Marx suivait très attentivement le progrès des découvertes dans le domaine de l’électricité et, tout dernièrement encore, les travaux de Marcel Deprez.

Car Marx était avant tout un révolutionnaire. Contribuer, d’une façon ou d’une autre, au renversement de la société capitaliste et des institutions d’Etat qu’elle a créées, collaborer à l’affranchissement du prolétariat moderne, auquel il avait donné le premier la conscience de sa propre situation et de ses besoins, la conscience des conditions de son émancipation, telle était sa véritable vocation. La lutte était son élément. Et il a lutté avec une passion, une opiniâtreté et un succès rares. Collaboration à la première Gazette rhénane en 1842, au Vorwärts de Paris en 1844-48, à la Deutsche Zeitung de Bruxelles en 1847, à la Nouvelle Gazette rhénane en 1848-1849, à la New York Tribune de 1852 à 1861, en outre, publication d’une foule de brochures de combat, travail à Paris, Bruxelles et Londres jusqu’à la constitution de la grande Association internationale des travailleurs, couronnement de toute son œuvre, voilà des résultats dont l’auteur aurait pu être fier, même s’il n’avait rien fait d’autre.

Voilà pourquoi Marx a été l’homme le plus exécré et le plus calomnié de son temps. Gouvernements, absolus aussi bien que républicains, l’expulsèrent ; bourgeois conservateurs et démocrates extrémistes le couvraient à qui mieux mieux de calomnies et de malédictions. Il écartait tout cela de son chemin comme des toiles d’araignée, sans y faire aucune attention et il ne répondait qu’en cas de nécessité extrême. Il est mort, vénéré, aimé et pleuré par des millions de militants révolutionnaires du monde entier, dispersés à travers l’Europe, et l’Amérique, depuis les mines de la Sibérie jusqu’en Californie.

Et, je puis le dire hardiment : il pouvait avoir encore plus d’un adversaire, mais il n’avait guère d’ennemi personnel.

Son nom vivra à travers les siècles et son œuvre aussi !

Lu sur : https://lepcf.fr/_communistes_

Partager cet article
Repost0
8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 17:12
Partager cet article
Repost0
2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 16:13

"... nous devons continuer de batailler, de convaincre, de porter nos idées, de distribuer nos propositions et revendications, de lire la presse syndicale et progressiste car nous avons en face de nous un rouleau compresseur oligarchique qui s’est offert la quasi-totalité de la presse, télé, radio et écrite, pour diffuser en boucle sa doctrine libérale dictée par le capital et ses vassaux, la commission Européenne, le FMI, la BCE ou encore l’OCDE.

 

Notre force doit passer par l’union du salariat sur des revendications claires et non négociables."

 

Extrait de l'intervention au 1er mai 2018 à Dieppe.

Chers amis, chers Camarades,

 

Je salue la présence de Sébastien Jumel Député, de Nicolas Langlois Maire de Dieppe, de Guy Sénécal, Maire de Arques et un des acteurs de mai 68 à Dieppe dont nous reparlerons, de nombreux élus, des forces syndicales qui luttent à nos côtés et des forces politiques progressistes.

Je salue aussi votre présence à vous tous, anonyme, syndiqués, élus du personnel ou citoyens engagés qui construisez chaque jour les ripostes nécessaires au vivre mieux.

 

Car…

"Les pauvres c'est fait pour être très pauvres et les riches, très riches !!!"

Cette phrase, immortalisée par Louis de Funès dans « La folie des grandeurs », très librement inspiré du « Ruy Blas » de Victor Hugo, sonne comme une maxime pour l’actuel président Macron.

C’est même devenu sa marque de fabrique.

 

Le gouvernement mène depuis le 14 mai 2017, sois presque un an, une bataille sans merci à l’ensemble de la classe ouvrière.

La volonté d’en finir avec le programme du conseil national de la résistance et tous ses conquis sociaux, arrachés de hautes luttes depuis de très nombreuses années, est clairement affichée, assumée, revendiquée mais surtout accélérée depuis le quinquennat de Sarkozy.

Justement, comment ne pas parler, en ce 1er mai, et en évoquant les conquêtes sociales arrachées par la lutte, celles d’il y a cinquante ans, en 1968, après deux mois de grève, de rassemblements, de défilés et d’occupation d’usine dont l’augmentation de 35 % du SMIG et de 10 % en moyenne des salaires, la création de la section syndicale d’entreprise et une quatrième semaine de congés payés entre autres.

1968-2018, cinquante ans après que reste-t-il ? Pour moi au moins une chose, l’espoir d’une vie meilleure qui anime les personnes présentes aujourd’hui mais aussi une preuve, La lutte finit toujours par payer.

Et ce n’est pas celles que nous avons menées ces dernières semaines sur le territoire avec les métallos de Fremach ou Véranda confort ou les personnels de la collecte de Dieppe Maritime. 

Où encore plus récemment, il y a quelques jours, la BELLE VICTOIRE pour les téléconseillers de la CARSAT qui après 4 semaines de lutte, obtiennent des embauches en CDI, des points de compétences, des parcours niveau 4 qui me contrediront. [...]

 

 La suite sur le blog de l'UL-CGT de Dieppe : http://www.cgt-dieppe.fr/2018/05/un-1er-mai-a-dieppe.html

Partager cet article
Repost0
30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 09:33
Mai 68 : Une exposition à dieppe
Parce que « Mai 68, ce n’était pas qu’à Paris », rappelait récemment le député communiste et ancien maire de Dieppe Sébastien Jumel, à l’occasion du vernissage de l’exposition « Mai 1968 - Mai 2018 » organisée dans la ville. Une vingtaine de panneaux abrités dans le hall de la mairie, réalisés avec le concours de l’Institut d’histoire sociale (IHS) CGT seinomarin.
Au-delà des pavés parisiens et des coups d’éclats étudiants célébrés par la mémoire collective, l’exposition revient plutôt sur les mouvements ouvriers qui ont secoué la région et plus particulièrement la ville de Dieppe, qui abritait encore de nombreux cheminots et dockers. Les grèves furent nombreuses dans les entreprises de l’époque : Vendeuvre (tracteurs et chariots élévateurs), huileries Robbe, les chantiers de la Manche, ou encore Rhone-Poulenc, etc.
 
Pratique
« Mai 1968 - Mai 2018 », dans le hall de la mairie de Dieppe à partir du 1er mai. Informations pratiques : www.dieppe.fr.
 
Vu sur le site de Paris-Normandie
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents