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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 16:51
Hommage - Déportation - Le convoi du 6 juillet 1942, parti de Compiègne vers Auschwitz, placé sous la bannière de la croisade hitlérienne contre le "judéo-bolchevisme" - A l'attention de tous les négationnistes

A la croisée des deux grandes catégories de la Déportation

Le convoi d’otages parti de Compiègne vers Auschwitz le 6 juillet 1942 occupe une place particulière dans les déportations de France. Placé sous la bannière de la croisade hitlérienne contre le "judéo-bolchevisme" et dispositif de "la politique des otages" destinée à dissuader les résistants communistes de poursuivre leurs attaques contre des officiers et des troupes de l'armée d'occupation, il s’apparente par ses origines aux fusillades massives d'otages communistes et juifs de septembre 1941 à juillet 1943 et aux premiers convois de Juifs de France dirigés sur Auschwitz-Birkenau entre mars et juin 1942.

Sur les 1170 hommes (plus de mille "otages communistes" et 50 "otages juifs") qui furent immatriculés le 8 juillet 1942 à Auschwitz entre les numéros 45157 et 46326, seuls 119 restaient en vie au jour de la victoire sur le nazisme

Après les décès d'André Montagne en mai 2017 et de Fernand Devaux en mai 2018, Richard Girardi serait désormais le dernier survivant du convoi.

L’histoire de ce convoi atypique - dont les premières recherches furent entreprises en 1970 par Roger Arnould (résistant déporté à Buchenwald et auteur de plusieurs ouvrages édités par la FNDIRP) - a fait l'objet d'une thèse de doctorat d’Histoire soutenue par Claudine Cardon-Hamet en 1995 et de deux ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » (éd. Graphein, Paris, 1997 et 2000, épuisé) qui publie le contenu de sa thèse avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) - et le livre grand public Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 (éd. Autrement, collection Mémoires, Paris, 2005, mis à jour en 2015) édité avec le soutien de la Direction du Patrimoine et de l'Histoire et de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Source : https://politique-auschwitz.blogspot.com/2011/08/temoignages.html

Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Convoi_des_45_000

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 16:45

Alors que la justice américaine traque des manipulations russes dans l’élection de 2016, Washington s’emploie à renverser le président Nicolás Maduro au Venezuela. Intolérable sur le territoire américain, l’ingérence serait-elle justifiée quand les États-Unis sont à la manœuvre ? C’est ce que suggère l’élection russe de 1996. À l’époque, Washington et ses alliés avaient pesé de tout leur poids pour sauver un président malade et discrédité… au nom de la démocratie.

par Hélène Richard

Extraits

 

"Une ingérence russe s’exercerait désormais dans la vie politique de la plupart des États occidentaux. Pour le président français Emmanuel Macron, le mouvement des « gilets jaunes » s’expliquerait en partie par une tentative de déstabilisation pilotée par une « puissance étrangère ». Chacun a compris : la Russie. L’émergence d’un important mouvement indépendantiste en Catalogne ? La Russie. Le vote des Britanniques en faveur de la sortie de l’Union européenne en 2016 ? La Russie, encore. La défaite de la candidate Hillary Clinton lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 ? La Russie, toujours. Aux États-Unis, l’idée qu’un pays étranger tente de la sorte d’influer sur le cours des événements politiques suscite l’émoi dans les rédactions et les cercles de pouvoir. Elle a même conduit à l’ouverture d’une enquête sur une éventuelle collusion entre le président Donald Trump et Moscou.

« Ne pas assimiler les policiers aux voyous »

Washington ne s’est pourtant pas toujours montré aussi respectueux de la souveraineté des États que le suggère un tel effroi. « La CIA [Central Intelligence Agency] a manipulé des élections dans l’Italie des années 1940 et dans l’Allemagne des années 1950. Au-delà des manigances électorales, elle a aussi secrètement renversé des dirigeants élus en Iran ou au Guatemala dans les années 1950 », concède M. Thomas Melia, un ancien fonctionnaire du département d’État (1). Mais c’était le temps de la guerre froide, s’empresse-t-il d’ajouter. Depuis la chute du mur de Berlin, les ingérences russes et américaines ne seraient pas « moralement équivalentes ». Il y a, du côté de Washington, « des programmes visant à renforcer les processus démocratiques à l’étranger (sans viser un résultat électoral spécifique) ». La Russie, en revanche, « manipule les élections d’un autre pays dans le but de semer le chaos, de saper la confiance du public dans le système politique et d’affecter la stabilité sociale ». Comparer l’un à l’autre reviendrait à « assimiler les policiers aux voyous sous prétexte que les uns comme les autres portent des revolvers », renchérit M. Stephen Hall, ancien responsable des opérations russes au sein de la CIA (2). L’opération visant à renverser le président vénézuélien Nicolás Maduro illustre ce raisonnement : promotion de la « démocratie » côté américain, soutien à un dictateur « illibéral » côté russe (lire « Le retour du “secrétaire d’État aux sales guerres” »). La réélection de Boris Eltsine en 1996 invite pourtant à nuancer cette thèse".

[...]

En février 1996, lorsque Eltsine annonce sa candidature à sa propre succession, ses chances de succès sont maigres. Son mouvement politique, Notre maison la Russie, n’a rassemblé que 10 % des voix aux élections législatives de décembre. Le Parti communiste, mené par M. Guennadi Ziouganov, est devenu la première formation politique du pays en envoyant, avec près d’un quart des voix, 157 députés à la Douma (contre 42 à la précédente législature). Eltsine, qui est apparu en octobre en survêtement bleu et chaussures de ville dans un fauteuil d’hôpital, est crédité d’à peine 3 % d’opinions favorables dans les sondages. Le 3 juillet, pourtant, il bat au second tour son adversaire communiste avec près de 54 % des suffrages. Que s’est-il passé entre-temps ?

 

« Spinning Boris », film réalisé par Roger Spottiswoode, Licht/Mueller Film Corporation, Showtime Networks, 2003

Sortie en 2003, la comédie Spinning Boris, réalisée par Roger Spottiswoode, a immortalisé auprès du grand public le rôle des conseillers américains de l’ombre dans le sauvetage politique du président Eltsine, et, du même coup, attiré l’attention sur ses aspects les plus croustillants. Cette production hollywoodienne met en scène les aventures de trois spin doctors bien réels MM. George Gorton, Joseph Shumate et Richard Dresner — débarquant à Moscou à l’invitation d’un membre de l’équipe Eltsine pour enseigner aux Russes les techniques qui leur ont permis de faire élire en 1991 le sénateur républicain Peter Wilson au poste de gouverneur de Californie comme on vend une berline. Tout au long du film, zigzaguant entre les valises de billets et les gros bras, les trois hommes dépoussièrent la communication du président-candidat à coups de sondages, d’études qualitatives (qui permettent de tester ses discours en temps réel auprès d’un panel d’électeurs) et de negative adds — ces annonces télévisées destinées à discréditer l’adversaire —, en ressortant des cartons les archives filmées de bolcheviks brûlant des églises. « Nous avons réussi à créer un sentiment de panique à l’idée d’un retour du communisme (...)  : les files d’attente, les pénuries d’alcool, de cigarettes, de savon. “Vote, sinon tu perdras !” “Dieu nous en préserve !” “Achète de la nourriture pour la dernière fois !” Ces slogans ont marché », se félicitait un membre de l’équipe de campagne d’Eltsine (BBC en russe, 5 juillet 2016). [...]

 

 

« Les Yankees à la rescousse. Révélations sur la manière dont des conseillers américains ont aidé Eltsine à gagner », « Time », New York, 15 juillet 1996.

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite sur le site du monde diplomatique ci-dessous :

 

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 14:56
 Pieter Brueghel l’Ancien. — « La Parabole des aveugles », 1568. Musée Capodimonte de Naples.

Pieter Brueghel l’Ancien. — « La Parabole des aveugles », 1568. Musée Capodimonte de Naples.

17 mai 2019

Quand un problème est trop embarrassant, il y a toujours la possibilité de regarder ailleurs. Avec une parfaite constance dans l’évitement, un sens du slogan qui fait penser à une publicité de la SNCF des années 80  Changer l’Europe, c’est possible ! »), et une conception de la politique essentiellement empruntée au mouvement scout (« À condition toutefois que l’on s’y mette tous »), le groupe des intellectuels organiques du hamono-glucksmannisme (1) remet le couvert avec ses sautillements d’« Europe démocratique », équivalent fonctionnel de l’ancienne promesse d’« Europe sociale », mais suffisamment ripolinée pour envisager de perdre deux ou trois décennies de plus.

L’honnêteté commande toutefois de souligner le progrès : l’« Europe sociale » façon Guigou-Aubry-Moscovici était à peine mieux que de l’hélium soufflé dans un ballon — en réalité personne n’y a jamais cru et, n’y croyant jamais, personne donc ne feignait même le moindre mouvement : écrire un truc ou deux, au moins faire semblant… mais rien. Ici au contraire, on y croit à fond — c’est presque pire. En tout cas on écrit, on n’arrête pas même. Nous avions déjà eu droit au Pour un traité de démocratisation de l’Europe en 2017, puis au Manifeste pour la démocratisation de l’Europe en 2018, c’est bien la moindre des choses qu’on nous informe que C’est possible ! en 2019. [...]

La suite ici : https://blog.mondediplo.net/apres-l-europe-sociale-l-europe-democratique-ou-l

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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 14:01
IRAN-USA, NE PAS SE TROMPER DE COUPABLE ! - Collectif Communiste PolexIRAN-USA, NE PAS SE TROMPER DE COUPABLE ! - Collectif Communiste Polex
IRAN-USA, NE PAS SE TROMPER DE COUPABLE ! - Collectif Communiste Polex

Les boutefeux étatsuniens et les sanglantes conséquences de leurs actes

1 - Attentat à Kaboul

2 - Colin Powell, alors chef de la diplomatie US, en train de mentir à la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU

3 - Bombardements sur Bagdad à la suite du Grand Mensonge de Colin Powell

Communiqué du Collectif Communiste Polex du 11 mai 2019

 

Depuis un an, Trump, Président des USA, a dénoncé unilatéralement l'accord de non-prolifération nucléaire qu'avait signé en 2015 son prédécesseur Obama, avec l'Iran, et le reste du monde, dont la Chine, la Russie , et les États d'Europe, dont la France. Cet accord longuement négocié impliquait pour l'Iran de ne plus produire de matériaux nécessaires à l'industrie nucléaire, une concession importante de la part de Téhéran. En contrepartie, les sanctions économiques sur les produits importés et exportés devaient être levées.

Même imparfait, cet accord garanti par les grandes puissances était un indéniable progrès pour le maintien de la paix au Moyen-Orient.

Trump, chef actuel de l’Impérialisme nord-américain, a dû constater l'échec de la destruction de l'État national de Syrie que les Etats-Unis, soutenus par les gouvernements successifs de notre pays, ont tentée depuis des années avec l'aide d'insurgés intégristes et pro-occidentaux. Il a donc retiré ses troupes du " front syrien" et tente de détruire l'Iran, de l'asphyxier économiquement, notamment en lui interdisant de vendre son pétrole ( 80/100 de ses ressources d'exportation ). Il utilise la même procédure de déstabilisation qu'à l'encontre du Venezuela, provoquant pénuries, inflation, pour tenter de provoquer une insurrection contre l'État, et un procédé similaire à celui dressé contre Cuba, toujours soumis au blocus.

Sans réussir jusqu'à présent à provoquer un soulèvement contre l'État en Iran. Mais ce blocus aux conséquences dramatiques pour le peuple d'Iran a amené le gouvernement de ce pays, à l'issue d'un an de patience, à décider de reprendre la production de matériaux nécessaires à l'industrie nucléaire, puisque les autres signataires ( USA, Union Européenne ) ne respectent pas l'accord et soutiennent le blocus de Trump.

Les dirigeants iraniens ne sont certes pas des progressistes: ils ont su écraser le Parti communiste ( Toudeh ) et utiliser le fanatisme religieux réactionnaire pour justifier l'inégalité sociale. Mais ce n'est pas pour cela que Trump les attaque.

L'Impérialisme occidental ( USA, Israël, monarchies pétrolières arabes ) ne supporte pas que cet État indépendant soutienne les mouvements de libération nationale de la région: Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthistes du Yémen. C'est pourquoi depuis fin avril, Trump, avec son fidèle chien de guerre, l'Israélien Netanyahou, multiplie les menaces guerrières contre l'Iran, rassemblant le long de ses côtés une armada de porte-avions bardés d'ogives nucléaires. Et son second, Pompeo, celui-là même qui clame sa volonté d'envahir le Venezuela, a annoncé comme probable une confrontation avec l'Iran....

Et la ministre des Armées de Macron n'a rien trouvé de mieux que d'annoncer que la France envisage de durcir les sanctions économiques à l'encontre de Téhéran ! Évidemment, la cohorte de journalistes et "experts" libéraux qui peuplent nos télévisions accusent sans vergogne l'Iran de tous les maux, et de bellicisme !

Face à ce nouveau risque d'embrasement mondial, on ne peut rester sans dénoncer cette distorsion des faits. Nous devons exiger du président de la France ( et de ses collègues de l'Union Européenne ) une condamnation des menées guerrières des USA et d’Israël contre l'Iran, qui doit pouvoir commercer en toute indépendance, comme le prévoyait l'accord de 2015, toujours reconnu par la Chine et la Russie. Les menaces militaires contre l'Iran doivent cesser.

Nous devons aussi contraindre le Pouvoir macronien à stopper l'odieux commerce de matériel de guerre livré à l'Arabie saoudite, qui les utilise dans sa guerre d'invasion au Yémen, au prix d'une crise humanitaire majeure selon l'ONU.

Il n'est pas d'autre chemin pour la paix au Moyen-Orient dans les années qui viennent.

Lu sur le site du Collectif communiste polex : http://www.collectif-communiste-polex.org/polex/communique_11_05_2019.php

 

 

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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 13:52

vendredi 3 mai 2019 par Canaille le Rouge, Alain Chancogne (ANC) et Grossvak Serge

Regardez cette image de La Salpétrière : cela ne vous rapelle pas quelque chose ?(NDLR)
La langue anglaise est suffisamment riche pour ne pas user de ces franglicismes paresseux tels "fakes news" qui pullulent à travers la toile. D’autant que le mot ne traduit pas l’idée que celui qui l’émet est d’abord un menteur.
Par contre parler d’éditeurs de mensonges permet de bien identifier de qui et de quoi il s’agit.
En matière de mensonges, c’est comme pour les produits de consommation, l’important c’est la traçabilité.

Sur cette image une personne visiblement âgée est acculée contre un mur et menacée d’une matraque par les forces de l’ordre mais Le Monde qui la publie légende "face à face entre gilets jaunes et force de l’ordre boulevard de l’hôpital". Quand les régimes de réalité divergent à ce point je ne sais pas bien dans quel monde commun nous allons réussir à vivre. (NDLR)

La suite ici sur le site de l'ANC : http://ancommunistes.org/spip.php?article1303

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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 10:14

 

"Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.

Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression."

Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire. Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.

Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !

La vérité des faits

Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion. Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. Celle de la vérité factuelle.[...]

Lire la suite ici : https://www.vududroit.com/2019/05/attaque-de-la-pitie-internet-et-les-reseaux-armes-de-la-verite/

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 16:15

Le président américain Donald Trump a menacé d’intensifier le blocus imposé à Cuba dans le cadre de l’agressivité de son gouvernement contre l’île pour sa solidarité avec le Venezuela. Trump a répété sur Twitter l’argument utilisé par son gouvernement selon lequel Cuba maintient des troupes dans ce pays, ce que nient les autorités de l’île.

Vu sur : http://cubacoop.org/

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 16:29

Annie Lacroix-Riz, historienne, réagit à la campagne médiatique qui se développe autour de l’incendie tragique de la cathédrale .

Je ne sais pas si le texte https://lundi.am/Sauvons-la-cathedrale-du-coeur est l’œuvre d’un « curé de campagne » mais il est bien sympathique. Il mérite large publicité, alors que M. Aillagon, au service de la désormais dynastie Pinault (https://www.challenges.fr/classements/fortune/francois-pinault-et-sa-famille_480) déclare urbi et orbi (ça s’impose en l’occurrence) que n’octroyer que 60% de cadeau fiscal pour les généreux donateurs ‑‑  cadeau octroyé par « sa » loi de 2003, payé par nous, les contribuables, qui payons aussi les impôts que les grands groupes ne paient plus et qui avons hérité de la dette privée des banques muée en 2008 en « dette publique » ‑‑, c’est vraiment mesquin, et qu’il vaudrait mieux  que nous en réglions d’emblée 90%.

Le contraste entre cette générosité, à nos frais, des plus grands privilégiés et de l’État, et le sort réservé aux « gueux », matraqués et mutilés par ledit État, « gueux » qui paient l’impôt et, souvent, ne peuvent plus vivre, illustre l’obscénité de la conjoncture fiscale et générale. 


Aux milliardaires qui  versent au patrimoine des centaines  de millions d’euros gagnés sur le dos des travailleurs et dont une grande partie, d’ailleurs, sera déduite de leurs impôts, Robespierre a dit en son temps que:

« Nul n’avait le droit de faire don au peuple de ce qui lui appartenait… »

Robespierre. Le 28 avril 1792.
Discours aux Jacobins
Lire la suite et le texte "Sauvons la cathédrale du coeur" sur les site d'Initiative communiste : https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/lincendie-de-notre-dame-et-les-genereux-donateurs-ceux-den-haut-ceux-den-bas-et-limpot-par-annie-lacroix-riz/
 
 
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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 16:41
par Frédéric Lemaire, Henri Maler,

« Ne vous suicidez pas ! Rejoignez-nous ! » : ce slogan adressé aux policiers, entendu lors des manifestations des 13 et 20 avril, était sans doute incompatible avec le prêt-à-condamner dominant… C’est pourquoi les commentateurs professionnels ont préféré l’oublier pour se mobiliser exclusivement contre le pire – « Suicidez-vous ! » – scandé par quelques dizaines de personnes en fin de manifestation sur la place de la République. Indignation générale et escalade verbale.

Image tweetée par lilimoon‏ @ODILEderaies.

Extraits

Dès le samedi à 16h, à peine avait-elle eu lieu, la scène fut diffusée en boucle notamment sur les chaînes d’information en continu.

… prélude à une nouvelle diffusion en boucle de la scène et des condamnations…

… suivie dans la soirée et pendant toute la journée de dimanche des débats pompeusement présentés comme des « décryptages ».

Pour ne pas accabler nos lecteurs, nous reproduisons en annexe seulement quelques indices de ce matraquage.

Entre temps, les éminences de l’éditocratie purent, tout à loisir, condamner ce qui est condamnable en omettant consciencieusement ce qui ne l’est pas !

Condamnations

Jean-Michel Aphatie décréta que la « violence », « l’intolérance », la « haine » étaient depuis le début le cœur de la mobilisation des gilets jaunes : [...]

Omissions

Pourtant, s’ils en avaient pris la peine, les commentateurs patentés (dont certains se font passer pour des journalistes) auraient peut-être entendu un slogan qui s’est répandu dans les manifestations depuis plusieurs semaines. Inaudible dans la quasi-totalité des grands médias, on l’entendit au départ de la manifestation à Paris :

[...]

On l’entendit à Rouen où, les manifestants l’ont scandé avant d’observer une minute de silence en solidarité avec les familles des policiers qui se sont suicidés [6] :

[...]

Lire l'article entier avec les références et les enquêtes sur le terrain : https://www.acrimed.org/Ne-vous-suicidez-pas-Rejoignez-nous-le-slogan

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 22:49

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et Reporters sans frontières (RSF) ont vivement critiqué ce dimanche les atteintes portées à la liberté d’informer après des incidents majeurs entre les forces de l’ordre et les journalistes lors du 23e samedi de mobilisation. « On commence à se poser des questions : est-ce qu’il n’y a pas une volonté déterminée d’intimider notamment les photographes sur le terrain ? On a l’impression que certains sont ciblés », a dénoncé Vincent Lanier du SNJ.

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