Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 11:41
Tandis que le Nouvel Observateur, toute la droite atlantiste de la social démocratie pleurent leur ami Soares, les révolutionnaires du Portugal et de l’Espagne rétablissent les faits.  Le parallélisme avec la dérive du PS en France est d’ailleurs saisissant et on comprend que les complicités nouées à cette époque entre ceux que l’article appelle « les sage-femmes appelées en cas d’accouchement difficile du capitalisme » perdurent. Rétablir là encore la vérité historique pour comprendre la débâcle de « la gauche » (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 15:46
Relaxe pour les communistes polonais !

 

 

 

Couverture

 

En mars 2016, quatre militants du Parti communiste polonais (KPP) étaient, à l'issue d'une procédure sommaire et sans avoir la possibilité de se défendre, condamnés par un tribunal de Silésie à des peines de prison et de fortes amendes... pour avoir fait dans leur journal (Brzask) et sur leur site internet la promotion de la Pologne populaire (1944 – 1989). Appel a été fait de cette décision, mais la date de l'audience n'a toujours pas été définie.

A l'époque, à travers ce procès politique, les autorités cléricalo-conservatrices au pouvoir en Pologne prétendaient franchir un palier suplémentaire du processus de décommunisation qui affecte l'ensemble de la société polonaise (démolition de monuments à la gloire de l'Armée rouge dont plusieurs centaines de milliers de soldats sont tombés pour la libération du pays, débaptisation de noms de rues, etc.). Une maccarthysation qui vise l'ensemble des militants progressistes polonais et en particulier les communistes à l'avant-garde de la lutte contre les reculs sociaux. Un pas aussi vers une tentative future d'illégalisation du KPP ?

Depuis l'arrivée massive, au début des années 1920, de travailleurs polonais dans les mines de la région, le mouvement ouvrier de notre pays a toujours manifesté sa solidarité avec les progressistes polonais persécutés tant en France (dénaturalisation du délégué unitaire Olszanski en 1932, emprisonnement de mineurs polonais suite à la grève de Leforest en août 1934, expulsion des mineurs grévistes de l'automne 1948) qu'en Pologne (interdiction du KPP en 1918, exécution en 1925 des communistes Wladyslas Hibner, Wladyslas Kniewski et Henryk Rutkowski , pratique de la torture dans le sinistre camp de Bereza Kartuska sous la dictature des Colonels…).

Aussi fidèles à leur engagement internationaliste et scandalisés par de telles pratiques liberticides, qui tendent à contaminer toute l’Europe de l’Est dans le silence complice de l’UE et des gouvernements occidentaux, et qui accompagnent la banalisation de l’extrême droite, voire des néonazis de Kiev aux Pays baltes en passant par l’Allemagne, le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), la Fédération du Pas-de-Calais du PCF, le Comité internationaliste pour la solidarité de classe (CICS), la Coordination communiste 59 et les Amis d'Edward Gierek demandaient, dès ce printemps, à être reçus par le Consulat honoraire de la République de Pologne. Consul honoraire,Henri Dudzinski, acceptait de les recevoir le 31 mai dernier dans ses locaux de Lens.

Après avoir écouté leurs exposés, Henri Dudzinski prenait l'engagement:

- de remonter les documents remis à cette occasion et nos exigences que s'arrêtent la persécution anti-communiste qui sévit outre-Oder auprès de l'ambassadeur de Pologne à Paris et du gouvernement polonais.

- de demander une réponse de la part de ces autorités polonaises.

Or, près de six mois après cet entretien, aucune réponse ne nous est encore parvenue. Ni de Paris, ni de Varsovie.

Nous ne pouvons nous satisfaire de cette fin de non-recevoir. Aussi réitérerons-nous auprès des autorités polonaises notre exigence de voir abandonner les poursuites à l'encontre de nos camarades et que soit mis un terme au processus de décommunisation en Pologne.

Un courrier en ce sens sera adressé au consul honoraire à Lens ainsi qu'à l'ambassadeur de Pologne en France. Nous saisirons également sur ce sujet le ministère français des Affaires étrangères.




Comité internationaliste pour la solidarité de classe (CICS),

Coordination communiste 59/62

Les Amis d'Edward Gierek,

Parti Communiste Français, fédération du Pas-de-Calais

Pôle de renaissance communiste en France (PRCF)

 

2 décembre 2016

 

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 15:14

Source : Independent, le 13/11/2016

L’OTAN a annoncé récemment qu’elle allait positionner des milliers de soldats supplémentaires en Europe de l’Est

Joe Watts | Lundi 14 novembre 2016

Jeremy Corbyn lors du Andrew Marr show

Jeremy Corbyn lors du Andrew Marr show

Jeremy Corbyn a attiré l’attention des leaders occidentaux sur la nécessité de démilitariser la frontière entre la Russie et l’Europe de l’Est, pour éviter une nouvelle Guerre froide.

Le leader syndical a précisé qu’il avait des critiques à faire à Vladimir Poutine, mais que l’Ouest devait s’assurer de ne pas amasser des troupes à la frontière russe.

Ceci intervient après que l’OTAN, sur laquelle M. Corbyn a été longtemps critique, ait annoncé un nouveau déploiement en Europe de l’Est à la suite de la tension croissante avec Moscou.

S’adressant au présentateur de la BBC, Andrew Marr, M. Corbyn a affirmé : “J’ai beaucoup, beaucoup de critiques envers Poutine, sur le non-respect des droits de l’Homme en Russie, sur la militarisation de la société. Mais je pense réellement qu’il doit y avoir un processus que nous devons tenter – démilitariser la frontière entre ce que sont les États actuels de l’OTAN et la Russie, afin de séparer ces forces et de les écarter pour ramener une sorte d’apaisement.

“Nous ne pouvons accepter une nouvelle Guerre froide.”

La suite ci-dessous

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 18:34
En Autriche, les inquiétudes économiques pèsent aussi sur l'élection présidentielle

 | 

Les Autrichiens votent à nouveau pour élire leur président fédéral dimanche. L'ancien Vert Alexander van der Bellen et le candidat de l'extrême-droite Norbert Hofer sont toujours au coude-à-coude dans un duel où l'économie ne sera pas absente.

Ce dimanche 4 décembre sera un jour décisif pour l'Union européenne. Outre le référendum constitutionnel italien, l'Autriche vote à nouveau pour élire son président fédéral. La Cour constitutionnelle autrichienne a en effet annulé le 1er juin dernier le deuxième tour de l'élection du 22 mai où l'Indépendant et ancien président des Verts Alexander van der Bellen l'avait emporté contre le candidat du parti d'extrême-droite FPÖ Nobert Hofer avec 50,35% des suffrages. Cet écart de 30.863 voix sur 4.637.046 suffrages exprimés n'avait été obtenu qu'à l'issu du décompte des votes par correspondance, ce qui a donné lieu à une contestation de la FPÖ finalement acceptée par la justice constitutionnelle. Le deuxième tour devait initialement se tenir le 2 octobre, mais en septembre, il a été remarqué que certaines enveloppes de vote ne se fermaient pas. Suite à ce « Uhu-gate » comme l'a appelé le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung en référence à la marque de colle, le gouvernement a alors demandé une vérification et a repoussé le scrutin au 4 décembre.[...]

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 18:25

L’impôt sur les sociétés sera abaissé à 9 % en Hongrie pour toutes les entreprises à partir de 2017, le plus bas taux de l’Union européenne, a annoncé jeudi le Premier ministre Viktor Orban.

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 16:08

Présidentielle en Bulgarie : l’opposant socialiste Roumen Radev en tête du premier tour

07 Nov
Les 6,8 millions d’électeurs bulgares étaient appelés, dimanche, à choisir entre 21 candidats. Le candidat Roumen Radev en tête au premier tour ; la candidate conservatrice pro-européenne battue. Après la Moldavie encore un candidat favorable à la Russie et issu de l’ancienne période socialiste (note de Danielle Bleitrach)

Le Monde.fr avec AFP | 07.11.2016 à 10h01 • Mis à jour le 07.11.2016 à 11h18

Le candidat de l’opposition socialiste, le général Roumen Radev, lors d’une conférence de presse, à Sofia le 6 novembre 2016.

Roumen Radev est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle bulgare, dimanche, selon des résultats officiels partiels publiés lundi.

Le général Radev, ancien commandant des forces aériennes favorable à de meilleures relations avec Moscou, a remporté 25,67% des votes contre 22,02% pour la présidente du parlement Tsetska Tsacheva, a indiqué la commission électorale après dépouillement de plus des deux tiers des voix.

Les projections définitives des instituts de sondage Gallup et Apha Research dimanche soir donnaient 25% pour M. Radev et 22% pour Mme Tsatcheva soutenue par le premier ministre conservateur Boïko Borissov.

Le rôle du chef de l’Etat est essentiellement honorifique, mais le premier ministre Boïko Borissov, dont le gouvernement n’a pas de majorité parlementaire, a promis de démissionner si Tsetska Tsatcheva était devancée au premier tour. Ce qui provoquerait des législatives anticipées avant le terme de son mandat prévu en 2018. [...]

Lire la suite ci-dessous

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:53
Barak Obama s'engage pour le Oui au référendum italien
Barak Obama s'engage pour le Oui au référendum italien
Barack Obama s’engage pour le Oui au référendum italien ( sur le site de Ruptures)

Barack Obama a reçu, le 19 octobre, le chef du gouvernement italien pour le dernier dîner d’Etat avant la fin de son bail à la Maison-Blanche. Le président américain a multiplié les éloges sur son hôte : « regardez-le, il est jeune, il est élégant, et sa vision du progrès n’est pas ancrée dans les peurs des gens, mais dans leurs espoirs ».

Il  lui a surtout apporté son appui dans la perspective du référendum qui se tiendra le 4 décembre dans la Péninsule. Celui-ci porte sur un projet institutionnel (relégation du Sénat, notamment) censé permettre de réformer plus facilement le pays, et de mieux promouvoir les réformes européennes, a insisté M. Renzi.

Le président Obama n’a pas hésité à s’engager fortement pour une victoire du Oui, et ce, afin que le pays puisse promouvoir « une économie plus dynamique, de même qu’un système politique plus réactif ».

Mais pour l’heure, le Non est en tête dans les sondages, et M. Renzi avait imprudemment juré qu’il se retirerait de la vie politique en cas d’échec. Barack Obama lui a suggéré d’oublier cette promesse imprudente, et affirmé : « je pense que Matteo appartient à celle nouvelle génération de chefs, pas seulement pour l’Italie mais aussi pour l’Europe ».

Le président du Conseil italien était aux anges, et s’est fendu de ses propres compliments. Peut-être s’est-il senti réconforté, alors que la bataille politique fait rage dans la Péninsule.

La dernière fois que Barack Obama s’était directement immiscé dans un affrontement à l’intérieur d’un pays européen, c’était pour dissuader les électeurs britanniques de quitter l’UE. Avec le succès que l’on sait.

http://ruptures-presse.fr/renzi-obama-referendum/

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 22:19

«On a besoin de soins médicaux, non pas de ceux du Vatican»

Des milliers de manifestants et manifestantes ont manifesté samedi 1er Octobre en Pologne contre une nouvelle loi  interdisant totalement l'avortement et actuellement en discussion au parlement polonais.  L'Eglise catholique, très intégriste en Pologne, avait fait pression sur le gouvernement conservateur pour obtenir cette loi.

 

Revue de presse

Pologne : des milliers de femmes en noir ont défilé contre l'interdiction totale de l'avortement

Sur le site du  Monde:

http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2016/10/01/manifestation-contre-l-interdiction-de-l-avortement-devant-le-parlement-polonais_5006729_3214.html

"Elles sont venues habillé en noir, pour beaucoup d’entre elles munie d’un cintre - symbole de l’avortement clandestin - crier leur colère et dénoncer les « fanatiques », devant le Parlement polonais, samedi 1er octobre. Depuis que la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et Justice) a décidé de renvoyer en commission parlementaire, le 23 septembre, un projet de loi citoyen visant à l’interdiction totale de l’avortement dans le pays, la mobilisation, notamment via les réseaux sociaux autour du mot-clé  CzarnyProtest (« Protestation noire »), ne faiblit pas."

Manifestation en Pologne contre l'interdiction totale de l'avortement
  • Par ,
  • Mis à jour

EN IMAGES - Des milliers de personnes en noir ont manifesté samedi à Varsovie. Un appel à une «grève des femmes» a été lancé.

Des milliers de personnes en noir ont manifesté samedi devant le Parlement polonais contre une proposition de loi bannissant l'avortement dans ce pays gouverné par la droite conservatrice catholique.

La semaine dernière, la proposition d'initiative citoyenne déposée par le comité «Stop Avortement», interdisant l'IVG à une exception extrême près - lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat - a été admise aux travaux parlementaires par le vote d'une forte majorité des députés.

» La Pologne vote pour interdire l'IVG

Samedi, réunis sous le mot d'ordre «Finies, les blagues!», à l'appel d'un comité «Sauvons les femmes», les manifestants ont brandi des drapeaux noirs et des pancartes: «Stop aux fanatiques au pouvoir», «On a besoin de soins médicaux, non pas de ceux du Vatican» ou «On veut des médecins, non pas des policiers»

Lire la suite ici :http://www.lefigaro.fr/international/2016/10/01/01003-20161001ARTFIG00117-manifestation-en-pologne-contre-l-interdiction-totale-de-l-avortement.php

Sur le site de France 24
Vêtues de noir et prêtes à faire grève, des femmes défendent l’avortement en Pologne

Des photos de femmes habillées en noir ont fleuri sur les réseaux sociaux ces derniers jours, sous les hashtags "Czarny Protest" et "Black Protest" (signifiant tous deux "protestation noire"). Elles protestent contre la proposition de loi étudiée par le Parlement polonais actuellement, qui vise à interdire l’avortement dans la quasi totalité des cas. Des dizaines de milliers d'entre elles ont également indiqué qu'elles feraient grève lundi, répondant à l'appel lancé sur Facebook par des citoyens.

http://observers.france24.com/fr/20160930-pologne-avortement-ivg-legislation-czarny-protest-greve-femmes-droits-mobilisation

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 22:59
Courrier international - Paris

Publié le

Manifestation pour le droit à l’avortement devant la Diète, le 22 septembre à Varsovie. PHOTO : KACPER PEMPEL/REUTERS

Elles sont déjà des dizaines de milliers à avoir répondu en ligne à l’appel à la grève du lundi 3 octobre pour protester contre le projet de loi interdisant l’avortement, sur lequel se penche le Parlement de Varsovie.

Pour manifester leur opposition au projet de loi interdisant l’avortement, les Polonaises feront grève lundi prochain, annonce ce mercredi 28 septembre le grand journal d’opposition Gazeta Wyborcza. Selon ce projet, actuellement étudié par le Parlement polonais, dominé par le parti Droit et Justice (PiS), au pouvoir, toute femme qui avortera, et les personnes qui l’y aideront, sera passible d’une peine de cinq ans de prison.

Actuellement, l’accès à l’IVG est déjà très limité en Pologne. Selon la loi en vigueur, il n’est permis d’y avoir recours qu’en cas de risque pour la vie ou la santé de la mère, d’une grave pathologie irréversible chez l’embryon, et dans les cas de grossesses résultant d’un viol ou d’un inceste. Seuls les médecins qui pratiquent les IVG illégales sont punis. 


C’est pour protester contre ce projet qu’un appel a été lancé sur Facebook.  

Nous annonçons une grève préventive d’une journée. Nous l’avons nommée ‘Grève générale des femmes’. N’allez pas au travail ou à l’université. Prenez une journée libre, prenez une journée pour vous occuper de votre enfant (garantie par la loi sur le travail). Fermez votre commerce”.

L’appel a aussitôt été soutenu par des milliers d’internautes : le 28 septembre, 53 000 personnes avaient déjà indiqué qu’elles participeraient à la mobilisation. Elle a été lancée la semaine dernière par l’actrice Krystyna Janda, notamment connue pour ses rôles dans les films d’Andrzej Wajda. Le 28 septembre, elle a annoncé qu’elle-même ne se produirait pas le 3 octobre, dans son théâtre, et que les tickets seraient remboursés. La maire de Varsovie, Hanna Gronkiewiecz, issue du parti chrétien démocrate Plateforme civique, a pour sa part décrété que les femmes travaillant pour la mairie étaient libres de prendre leur journée. 

Lire la suite ici sur le site du Courrier international :http://www.courrierinternational.com/article/pologne-les-femmes-se-mettent-en-greve-pour-defendre-livg

En complément

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 21:52
Les leçons de la réélection de J. Corbyn

par , sur son blog Russeurope le

La réélection triomphale de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste samedi 24 septembre est une nouvelle importante. Elle montre ce qu’est une véritable démocratie, à mille lieux des « primaires » qui sont organisées en France, tant à droite qu’à « gauche ». Mais, cette réélection met Jeremy Corbyn au pied du mur. Il devra impérativement clarifier sa position sur le « Brexit » sous peine de se voir laminer tant par un parti conservateur qui semble rompre avec l’héritage thatcheriste que par l’UKIP, le parti souverainiste, qui a prouvé à de nombreuses reprises qu’il est en mesure de contester aux travaillistes leur base populaire et ouvrière.

 

La mort du blairisme

La réélection de Jeremy Corbyn a marqué la défaite irréfutable de la tendance « blairiste » au sein du parti travailliste. Corbyn a rassemblé sur son nom 61,8% des suffrages, soit 313 209 voix contre 193 229 voix à son adversaire, M. Owen Smith. Le nombre de participants, plus de 500 000, est en lui-même significatif. Il montre que 77% des adhérents ont voté, un taux de participation qui ferait les choux gras de n’importe quel dirigeant aujourd’hui. Cela montre que Corbyn a été réélu par 45,6% du corps électoral du parti travailliste, ce qui confère à cette élection une très grande légitimité. Owen Smith, son adversaire, avait pourtant le soutien de la majorité des parlementaires et des élus du parti, et il était parfaitement représentatif de ce que l’on a appelé le « neo-Labour » dont Tony Blair fut l’apôtre. C’est ce courant qui semble en voie de liquidation par le vote qui a renouvelé à Jeremy Corbyn la confiance de son parti.

Il est vrai que l’étoile de Tony Blair a bien pâli dans son pays, alors qu’il est encore présenté comme un modèle par certains milieux dits « de gauche » en France. Outre la critique de sa politique économique et sociale, ses responsabilités dans le déclenchement sur la base de mensonge de l’invasion de l’Irak pèse désormais sur lui. Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’il ait à répondre de cet acte devant un tribunal dans les mois qui viennent. Si ce devait être le cas, ce serait un exemple et aussi un signal pour tous ces dirigeants qui ont menti effrontément pour engager leur pays dans des opérations militaires, et l’on pense ici à la Libye. En effet, un rapport parlementaire britannique expose que l’intervention de la Grande-Bretagne et de la France fut déclenchée sur la base d’informations fausses, de mensonges parfaitement connus des dirigeants de l’époque. Que ce soit M. David Cameron ou MM. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé (ce dernier en tant que Ministre des Affaires étrangères), ces personnes ont quelques soucis à se faire.[...]

Lire la suite ici : http://russeurope.hypotheses.org/5291

 

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents