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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 15:54

L’UE ne veut pas de nationalisations ? 
L’UE ne veut pas  que nous contrôlions nos échanges? 
Alors sortons en pour ouvrir d’autres choix que le chômage et la régression capitaliste à vie !


Du pouvoir de droite, le gouvernement et le président “socialistes” qui devaient “changer maintenant” n’ont changé que la musique et ont gardé les paroles : euro fort, austérité européenne, pouvoirs renforcés de la Commission de Bruxelles et fédéralisme européen … Les dirigeants du PS s’affolent et critiquent aujourd’hui l’austérité voulue par l’Europe soumise aux diktats d’A.Merkel. Encore une fois ce ne sont que des mots. Car dès l’automne ils ont pris soin de voter le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) qui est en réalité un pacte d’austérité conclu par les gouvernants européens contre les peuples. En mars, les députés « socialistes » du département de Seine-Maritime se sont félicités de l’accord Renault qui aboutit à de vrais reculs pour les salariés.  Puis ils ont voté l’ANI ( loi sur l’accord national interprofessionnel) réclamé par le patronat et supposé garantir l’emploi.  Ces soumissions successives n’ont pas empêché les fermetures d’usines.

En Seine-Maritime, deux exemples industriels illustrent l’incapacité de l’Etat à assumer ses responsabilités. La nécessité impérieuse de nationaliser les secteurs décisifs de l’industrie et d’associer les salariés à la réflexion, aux décisions sur les stratégies des entreprises s'impose donc.  Car aujourd’hui, ce sont les travailleurs, et eux seuls, qui soutiennent l’intérêt national en  se battant pour leur outil de travail. Ces exemples démontrent également que toute politique industrielle doit s’accompagner d’une maîtrise de nos échanges commerciaux afin que ceux-ci soient contrôlés et mutuellement avantageux et non laissés à la libre domination des marchés.


Nationaliser pour maîtriser l’industrie, les emplois

et faire respecter les droits des travailleurs

Premier exemple, Renault et l'automobile: Les députés « socialistes » se félicitent de l’accord Renault. Or ce sont des emplois, de vrais emplois d’avenir qui disparaissent, plus de 8000 emplois auxquels s'ajoutent les emplois induits dans la sous-traitance.
Les salariés s’étaient battus avec la CGT, contre l’accord proposé.  A l’issue du conflit un travailleur de Renault Cléon, actif pendant les grèves contre l'accord compétitivité, s'est suicidé dans son atelier.  Dans une lettre adressée à la direction, il a mis en cause les pressions subies tant au niveau local que national, interpellant directement Carlos Ghosn sur sa responsabilité dans sa décision de mettre fin à ses jours. Il ajoute que le droit de grève n'est pas respecté, que le chantage est utilisé pour inciter les salariés à ne pas faire grève.  Les responsables syndicaux le confirment.  Le climat est détestable dans l'entreprise.  L’Etat français est actionnaire de Renault à hauteur de 15%.  Il est de sa responsabilité d'intervenir pour faire respecter les droits des salariés. 
De même L'Etat  n'a pris aucune initiative contre les délocalisations au Maroc et les suppressions d’emplois dans l’automobile.  Or Renault a reçu plus de subventions depuis la privatisation que du temps de l’entreprise nationale, a promis pour cela de sauvegarder l’emploi mais ne respecte pas ses engagements.    
Renault a  servi de laboratoire pour l'accord national interprofessionnel (ANI), en réalité accord pour une précarité généralisée et des licenciements plus faciles.  C'est aussi un laboratoire pour PSA qui rêve aujourd'hui d'un accord de compétitivité similaire avec encore moins de temps libre pour encore moins de salaire pour les salariés. En pratiquant le chantage à l'emploi et la concurrence entre les salariés.  Tout comme Carlos Ghosn a mis en avant l'accord conclu en Espagne, PSA peut se vanter d'avoir délocalisé dans un pays, la Slovaquie, où le Smic est à 327 euros par mois.  Même pas de quoi s'acheter la 208 qui y est fabriquée.  D'ailleurs celle-ci est destinée essentiellement à l'exportation, notamment vers l'Allemagne.  De quoi faire taire les revendications des salariés de l'automobile en Allemagne et en France. 
Ce sont des pratiques de truands et de maffieux inadmissibles dans un Etat démocratique.  Il faut y mettre fin.  Renault doit être nationalisé, comme l’ensemble de l’industrie automobile.

Deuxième exemple, le raffinage : La Shell s’est débarrassé de Petroplus pour favoriser sa liquidation.   L’entreprise Petroplus doit être nationalisée, tout comme l’ensemble du raffinage et du secteur de l’énergie.  Il en va à la fois de l’emploi, de l’industrie et de l’indépendance nationale. 
Le PCF et le Front de gauche réclament la nationalisation du site de Petit-Couronne.  Nous nous battrons pour tout ce qui va en ce sens, pourvu que la nationalisation soit complète et durable.  Noël Levillain, maire PCF de Tourville la Rivière, réclame la nationalisation de l’ensemble du secteur de l’énergie.  C'est  plus clair que le “pôle public de l’énergie”.  Ce dernier en effet promeut une économie mixte qui ne permet pas une maîtrise publique de l'énergie puisque les intérêts privés y sont encore présents. 
Aujourd'hui, dans l’immédiat, la CGT réclame la réquisition du site en rappelant que c'est possible et que cela a déjà été fait en France.  Pourquoi pas ?  A condition que ce ne soit pas pour revendre ensuite, après avoir investi sur le site, à des  fonds de pension ou à des actionnaires qui ne rêvent que de taux de profits à deux chiffres. A condition que les salariés aient leur mot à dire.  Cela ne sera possible qu'avec une nationalisation ou socialisation de l'entreprise.  Ce sera plus sérieux et plus crédible que la politique industrielle menée aujourd'hui par le patronat en France.

L’UE ne veut pas de nationalisations ?  Alors sortons en pour ouvrir d’autres choix que le chômage et la régression capitaliste à vie !

Contraindre à relocaliser 
Protéger notre industrie

Il faut taxer les produits importés en France: une taxe anti-dumping social et une taxe proportionnelle à la distance parcourue et au mode de transport. Les marchés publics doivent intégrer des critères sociaux et environnementaux favorisant les productions locales et nationales (coût énergétique, impact sur l’emploi…).  Les aides publiques aux entreprises ayant délocalisé tout ou partie de leur production doivent être annulées et remboursées1.

Il faut remplacer le libre-échange capitaliste par la coopération internationale.  Celle-ci doit être basée sur des échanges égaux définis dans des accords bi-latéraux.  En attendant, il faut taxer les produits qui concurrencent ceux qui sont fabriqués en France.  Cela concerne l’automobile.  Cela concerne également les produits pétroliers transformés ailleurs et  réimportés en France.

Le député socialiste G.Bachelay préconise cela … pour l’Europe!  Il sait très bien que Merkel et la commission de Bruxelles n’accepteront jamais.  Que l’on commence par le faire pour la France! Qu'il propose et vote au Parlement une loi allant en ce sens ! 

L’UE ne veut pas que nous contrôlions et protégions notre industrie ?  Alors sortons en pour ouvrir un autre avenir que la concurrence des salariés entre eux  et leur vie saccagée pour les profits des actionnaires !

 

1 Propositions du M'Pep : "Relocaliser et combattre les délocalisations" que nous reprenons ici.  Voir le site du M'Pep: M'pep

 


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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 15:02
Cet article provient du blog de Jacques Sapir  
"RussEurope
Le Carnet de Jacques Sapir sur la Russie et l'Europe"
14 février 2013 Par

 

 

Graeme Allwright - Jusqu'à la ceintureGraeme Allwright : « Jusqu’à la ceinture ».

 

 

Donc c’est dit, c’est fait, le gouvernement vient de reconnaître, par la bouche du Premier Ministre, que nous n’atteindrons pas les objectifs fixés à l’automne dernier, que ce soit dans le domaine des déficits publics ou de la croissance.


Il n’y a là rien d’étonnant. Il a été expliqué sur ce carnet à diverses reprises pourquoi il devait en être ainsi. L’importance du choc fiscal et budgétaire imposé à la France était tel qu’il ne pouvait qu’avoir des conséquences très néfastes sur la croissance. Ce qui est plus intéressant est de comprendre pourquoi le gouvernement s’est-il enfermé dans le déni de réalité depuis septembre dernier. À ce moment, dans la discussion du traité TSCG, les rodomontades et les coups de menton de ceux qui nous gouvernent étaient légions. S’appuyant sur un modèle, « MESANGE » réalisé par l’INSEE (cf Faut-il croire les modèles de prévision?), le gouvernement pouvait même prétendre faire passer ses lubies pour certitudes scientifiques. Sauf que ce modèle, et ceci était connu des économistes, n’avaient pas été substantiellement modifié depuis des lustres. En fait, toute la discussion tournait autour d’un terme barbare, le « multiplicateur des dépenses publiques ». Il mesure la relation qui existe entre la baisse ou l’accroissement des charges fiscales et budgétaires et la croissance. La « doxa » du gouvernement voulait que ce « multiplicateur » soit sensiblement inférieur à 1, de fait égal à 0,6. Ceci permettait de prétendre qu’une politique d’austérité, menée soit par la baisse des dépenses soit par la hausse des impôts (et en France par ces deux moyens combinés) n’aurait qu’un impact réduit sur la croissance. On savait pourtant depuis le printemps 2012 que ce multiplicateur était égal à 1,7 pour l’Espagne, et à 2,1 pour l’Italie. Des travaux circulaient dans divers cénacles. Enfin, début janvier 2013 était publié le document de travail du FMI écrit par Olivier Blanchard et Daniel Leigh (Growth Forecast Errors and Fiscal Multipliers). On s’étonnerait d’une telle résistance intellectuelle devant la réalité si elle n’avait pas des sources bien précises.


Rappelons les faits. François Hollande dit, lors de son élection à la Présidence de la République, qu’il ne signera pas « en l’état » le traité qui deviendra le TSCG. Quelques semaines après, il s’y rallie indiquant qu’il a obtenu qu’un pacte de croissance soit ajouté à ce traité. On a vu qu’il n’en était rien. Non seulement François Hollande n’a obtenu aucun engagement contraignant sur ce point, mais la discussion sur le budget de l’Union Européenne pour 2014-2020 a été marquée par une victoire totale des partisans de l’austérité à outrance, de Cameron à Merkel. Le même François Hollande avait indiqué qu’il ferait voter une loi de séparation bancaire. La loi qui a été votée dans la nuit du 13 au 14 février 2013 est du point de vue de la sécurité bancaire tragiquement insuffisante. C’est une capitulation en rase campagne devant le lobby bancaire en réalité. Pourtant, on sait depuis des années que les banques ne contribuent plus à la croissance, et que la « libre circulation des capitaux », un fétiche devant lequel tout ce beau monde se prosterne, n’a nullement apporté la croissance1.

 

Enfin, François Hollande, à la suite d’Arnaud Montebourg et de Pierre Moscovici, s’était plaint de la surévaluation actuelle de l’Euro. Lors de la réunion de l’Eurogroupe du 12 février 2013, la France s’est tue ; elle s’est couchée devant l’intransigeance allemande. Ce n’est pas faire ici de l’anti-germanisme que de dire que si l’Allemagne peut s’accommoder d’une politique de l’Euro fort, à la fois parce que sa spécialisation industrielle le lui permet et parce que sa structure démographique la contraint à privilégier une vision patrimoniale de la monnaie, une telle politique est contraire aux intérêts de la France qui n’a ni la même structure industrielle ni la même structure démographique. La valeur du taux de change, et ceci est reconnu depuis des années, est un des paramètres clefs pour la croissance2. Dernier point : l’investissement est en berne3. Or, sans investissement, il ne saurait y avoir de croissance. Mais on ne voit pas pourquoi les entreprises investiraient quand la demande française est atone et celle de nos voisins en chute libre.


Graphique 1 

 

 

 

Graphique 2

 

 

Source INSEE

 

La perte de compétitivité de l’économie française ces dernières années est frappante quand on regarde le graphique 2. On voit d’ailleurs qu’il ne s’agit pas d’une tendance générale. Nous avons connu des périodes de déficit et d’excédent commerciaux par le passé. Mais, depuis la création de l’Euro, le problème s’est visiblement aggravé.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont donc pris acte de l’inanité de leurs rêveries. Mais cela ne s’étend pas, hélas, à leur politique. Alors même que les fondements de cette dernière ont été massivement invalidés par les faits, que ceci est, désormais, reconnu par tous, on poursuit dans l’erreur. Alors reviennent en mémoire les paroles de la chanson de Graeme Allwright : « on avait de l’eau jusqu’à la ceinture, et le vieux con a dit d’avancer ». Cela finit mal dans la chanson, mais cela finira encore plus mal dans la réalité.


De reniements en reniement, François Hollande aura de plus en plus de mal à démontrer que sa politique se différencie de celle d’un Nicolas Sarkozy. Il perd sa légitimité électorale rapidement. On s’en émeut dans la gauche du PS et au « Front de Gauche ». Les déclarations se multiplient qui appellent à un changement de politique. Tout cela est bel et bon mais ne répond pas aux deux questions suivantes. 

 

La première porte sur le projet d’une réelle politique de croissance. Il ne suffit pas dire que l’on veut une politique de croissance, il faut dire comment on peut y parvenir dans le cadre contraignant qui est celui de la France aujourd’hui dans la zone Euro. Alors que le Japon dévalue le Yen massivement, que les États-Unis font une politique de relance appuyée sur une monnaie faible, on voit bien qu’il n’est pas possible d’avancer vers l’objectif de croissance avec un Euro fort et qu’il n’est pas non plus possible de faire bouger l’Allemagne sur ce point. Le problème est donc clair.

Soit nous gardons l’Euro, et la politique de Sarkhollande ou de Hollkozy est la seule possible. Soit nous rompons avec l’Euro. 

 

Mais se profile alors une seconde question. À quoi servent donc tant les députés dit « de gauche » du PS que ceux du Front de Gauche ? On a vu, la nuit du 13 au 14 février, lors du débat sur la loi bancaire, que le gouvernement, avec la morgue d’une Karine Berger et la suffisance d’un Pierre Moscovici, rejetait toute modification à sa politique. Il en a le pouvoir. Mais les députés de la « gauche » du PS et du Front de Gauche ont aussi celui de provoquer une crise gouvernementale soit en refusant de voter un texte par trop scandaleux soit en déposant, pour les seconds, une motion de censure sur la politique économique du gouvernement. On dira que c’est « faire le jeu de la droite ». Balivernes ! Ce qui fait le jeu de la droite, c’est la désespérance que produit la politique de ce gouvernement.


Il ne reste plus beaucoup de temps devant nous avant que nous soyons confrontés à une catastrophe économique majeure, par perte de compétitivité, et aux conséquences sociales et politiques de cette dite catastrophe. Il est de la responsabilité de chacun d’arrêter ce gouvernement sur la pente funeste sur laquelle il nous entraîne. Il est donc important que chacun prenne ses responsabilités.

Citation

Jacques Sapir, “on avait de l’eau jusqu’à la ceinture, et le vieux con a dit d’avancer”, billet publié sur le carnet Russeurope le 14/02/2013, URL: http://russeurope.hypotheses.org/864

1  D. Rodrik et A. Subramanian, « Why did Financial Globalization Disapoint », IMF Staff Papers, vol. 56, n°1, 2009, p. 112-136. [↩]

2  D. Rodrik, « The Real Exchange Rate and Economic Growth », in Brookings Paper on Economic Activity, n°2 ; 2008. [↩]

3  Informations Rapides, INSEE, service conjoncture, 14 février 2013. [↩]

 

 

Jacques Sapir

 

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

 

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 16:03



Les militants d’Action Communiste invitaient, le 4 décembre, Pierre Lévy,  rédacteur en chef du mensuel Bastille République Nation.  Pierre Lévy est également l’auteur de l’Insurrection, paru aux Temps des Cerises.


 

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Pierre Lévy rappela comment, au fur à mesure de l’aggravation de la crise provoquée par les responsables européens, ceux-ci, derrière Angela Merkel,  proclament qu’il faut aller plus loin, réclament un budget fédéral, un seul ministre des Finances et entendent dessaisir les peuples de toute souveraineté. 

 

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Une vingtaine de participants,  militants d’Action Communiste et d’autres mouvements, POI, Parti de gauche, NPA, et même Rouges Vifs Paris, ont pu débattre et confronter leurs points de vue après l’introduction de Pierre Lévy.  Dommage qu’aucun militant du PCF n’ait répondu à l’invitation. 

 

Tous sont tombés d’accord sur  la dangerosité pour les travailleurs de la politique européenne et des institutions européennes.  « Sur l’essentiel, je partage ce qui est écrit dans le numéro spécial de BRN, mais nous ne sommes pas d’accord sur la stratégie » expliqua l’un des intervenants.  «  Est-ce que le véritable ennemi c’est l’Europe ? »  dit un autre en évoquant une Europe sociale, presque socialiste à venir.    Mais dans cette Union Européenne qui combat et réduit les souverainetés populaire et nationale, « les peuples peuvent-ils reconquérir la liberté de leur propre choix ? » répond une troisième   L’essentiel était ce soir là de faire tomber les tabous et de débattre sereinement et de manière approfondie des questions européennes, des propositions de sortie de l’euro et de l’Union Européenne. Des réflexions à prolonger et à approfondir, dans les luttes et dans la bataille politique
Car la politique d’austérité mise en place par l’Union Européenne poursuit ses ravages.  Pauvreté, logement, santé, école, salaires, impôts : les plus fragiles, les salariés sont touchés.  Dans le même temps fleurissent les pubs pour les compléments de retraite privée, les complémentaires santé privées alors que nos mutuelles sont soumises aux lois de la concurrence et taxées par l’Etat … et le Cac 40 bondit de 15,23% en 2012.
Pour se débarrasser de la main mise du capitalisme et des financiers sur nos vies, pour construire une société socialiste, il faudra bien combattre pied à pied la politique capitaliste européenne et les institutions qui la servent.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 18:32

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Pierre Lévy, auteur de l’Insurrection, est, depuis 1996, journaliste et essayiste.

Il a publié Bastille République Nations (Michalon, 2000), et Camarades Citoyens (François-Xavier de Guibert / Le Temps des Cerises, 2002).
Spécialiste des questions européennes et internationales, il dirige actuellement la rédaction du mensuel BRN. (Bastille République Nation)

Présentation par l’éditeur

Où en seront la France, l’Europe et le monde d’ici 2022 ? En prolongeant les tendances actuelles, ce premier roman du journaliste et essayiste Pierre Lévy nous propose des pistes de réflexion salutaires et sans tabou. L’auteur combine un réalisme étayé par une solide connaissance de l’actualité économique, sociale et géopolitique ; une redoutable satire de l’air du temps idéologique et de la « novlangue » médiatico-politique ; ainsi qu’un humour particulièrement corrosif.

Tout à la fois roman politique et pamphlet incisif, ce récit d’anticipation est totalement déconseillé à qui serait rétif à l’ironie cruelle et à la drôlerie cynique. Pour les autres, à lire d’urgence pour le plaisir, avant que la réalité ne dépasse la fiction.

 

L’Insurrection – Le fabuleux destin de l’Europe à l’aube de l’an de grâce 2022, par Pierre Lévy, aux éditions Le Temps des Cerises, Paris, septembre 2012, 12 euros.

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 11:14

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L'Insurrection

de Pierre Lévy

Editions Le Temps des Cerises

Postface de Jean Bricmont
Parution septembre 2012

Sous forme romanesque,
le livre, au style enlevé, grinçant et humoristique,
est un pamphlet d'anticipation
social, politique et géopolitique,
dont l'action se situe peu avant 2022.

information et commande ici

 


Pierre Lévy sera ce soir, mardi 4 décembre, à Sotteville-les- Rouen

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 17:36

Communiqué par Combat ( combat.94@wanadoo.fr )
Mercredi 21 novembre, les héritiers de Louis Renault qui depuis des années sont engagés dans une campagne visant à réhabiliter leur grand père, ont été déboutés en appel. La cour d’appel de PARIS s’est déclarée incompétente pour juger de la requête des héritiers Renault qui demandent » réparation indemnisation » pour la nationalisation- sanction des usines Renault en 1945. Ils contestent la validité  de l’ordonnance du 16 janvier 1945 signée par le Général De Gaulle. En première instance, en janvier 2012, la cour d’appel s’était déjà déclarée incompétente. Les avocats des héritiers Renault entendent désormais déposer un recours en cassation. Ils ne renoncent pas, espérant gagner avec leurs énormes moyens financiers, et la complicité des grands moyens d’information. Ainsi le service public de la radio, et de la télévision, à jusqu’à présent ouvert ses micros et ses plateaux aux héritiers Renault, refusant par contre de donner la parole aux femmes et aux hommes, qui au nom du respect de l’histoire, et des martyrs de la Résistance luttent contre la réhabilitation de Louis Renault
Il en était ainsi sous le règne de Sarkozy. En juillet 2010 le tribunal de Limoges donnait raison aux héritiers qui exigeaient que le centre de mémoire d’Oradour-sur-Glane retire la photo de Louis Renault paradant avec Hitler et Gœring au salon de l’auto de Berlin 1935. Cette photo est pourtant inséparable de la collaboration avec le régime nazi avant même l’occupation de la France. Aujourd’hui sous le pouvoir Socialiste le même silence radio prédomine. Ainsi les auditeurs et les téléspectateurs des chaines publiques n’ont pas eu connaissance de la décision de justice du mercredi 21 novembre. La question est posée y a-t-il une interdiction d’évoquer la collaboration du patronat Français avec l’occupant durant les années 1940/1945 ? Faut-il taire les crimes de trahison dont s’est rendu coupable Louis Renault et ses services ? De nombreux rapports de police des années 1940/1944 confirment que la direction Renault a livré à la police de Vichy et à la gestapo de nombreux travailleurs résistants de Billancourt. Certains furent fusillés au Mont-Valérien, d’autres déportés, certains sont morts dans les camps. Ces faits doivent être connus du grand public, des jeunes générations en particulier.  Ces oubliés de l’histoire doivent être honorés
Ce silence radio fait il parti du «  Deal » passé entre le pouvoir socialiste et le MEDEF ? La question est posée. On a rarement vu le PS autant aligné derrière le patronat. Il cède à ses exigences, et reçoit en retour, pour ses choix politiques et économiques, les félicitations du MEDEF, de sa présidente en particulier. Aujourd’hui comment être complaisant avec la direction Renault, et son patron Mr Ghosn (**). L’état, principal actionnaire, détient toujours 15% du capital de l’ancienne Régie ne réagit pas au chantage de la direction qui annonce vouloir conserver ses usines en France à condition- comme en Espagne- d’obtenir des concessions syndicales. Là bas au nom de la flexibilité et de la compétitivité, les travailleurs subiront une baisse générale des salaires de 27,5% et une généralisation de la flexibilité.
Aujourd’hui, fondamentalement, le combat des mêmes contre les mêmes se poursuit. Des batailles peuvent être gagnées, à condition d’occuper l’espace idéologique, et le terrain pour construire un vaste mouvement populaire. Il doit reposer sur les luttes dans les entreprises, sans craindre l’affrontement de classe qui loin de s’estomper est d’une brûlante actualité. La lutte pour faire connaitre la vérité sur l’histoire de la France. Pour honorer la mémoire des fusillés et déportés de Billancourt est partie intégrante de ce vaste combat.
NON LES KOLLABOS REVANCHARDS N’AURONT PAS LE DERNIER MOT

Guy POUSSY  27 novembre 2012
Syndiqué à la CGT


* Manigances : manœuvres secrètes qui ont pour but d’obtenir quelque chose ou de tromper quelqu’un. Comploter.
** Salaire de GHOSN : Ses émoluments frôlaient en 2011 les 3 millions d’euros
324 millions d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires de Renault

 

Une exposition "Louis Renault et la collaboration" est visible au siège de la CGT à Montreuil juqu'au 4 décembre 2012.  Elle sera ensuite mise à la disposition des associations et des syndicats qui désirent l'exposer au public.

 

 

Note d'Action Communiste

Ces actions judiciaires sont accueillies favorablement par les milieux de la bien-pensance européiste et le patronat.  En effet si les héritiers de Renault obtenaient satisfaction, ce serait une opération de blanchiment de l'ensemble du patronat collaborateur.  Cette action vise en outre à faire oublier le soutien d'une bonne partie de la droite au gouvernement de Vichy et à Pétain.  "Plutôt Hitler que le Front Populaire", disaient-ils.  Au moment où les partisans de l'UE, main dans la main, votent l'austérité européenne et les reculs sociaux qui vont avec, cette demande de réhabilitation négationniste est en totale harmonie avec ce que déclarait Denis Kessler en 2007 ( économiste, il fut vice-président du Medef, militant CFDT et collaborateur de Dominique Strauss-Kahn) : il préconisait de "défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !"

L'intégration européenne, c'est aussi cela : l'oubli, l'effacement des combats des peuples et nations européennes contre le nazisme et le fascisme, pour les libertés et pour les progrès sociaux.

 

Se battre contre la réécriture négationniste de l'histoire de la deuxième guerre mondiale, c'est aussi se battre contre l'intégration européenne.  Nous renouvelons donc notre invitation à venir écouter notre ami Pierre Lévy, rédacteur en chef de BRN.

 


 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 14:28

« Choc budgétaire », « choc de compétitivité » : Sarkozy n’a pas pu le faire.  Hollande et les socialistes le font. Laurence Parisot se félicite : « Nous avons été entendus ».  Est-ce cela le « Changement maintenant » ? Les électeurs de Hollande n’ont certainement pas voté pour ça.  Un déni de démocratie supplémentaire.

30 milliards de cadeaux supplémentaires au patronat payés par les contribuables, en majorité les salariés et les retraités, sous forme de hausse de la TVA et de réduction des services publics.  Après les 38 milliards versés aux actionnaires du CAC40 en 2012, ces derniers vont pouvoir spéculer allègrement avec cette nouvelle manne car aucun contrôle ne sera assuré !  Ce n’est pas le travail qui coûte cher car c’est lui qui crée les richesses.  C’est le Capital qui nous coûte de plus en plus cher !  En 2011, Sanofi a reçu 540 millions d’euros de crédits d’impôts recherche mais il a versé 3,48 milliards à ses actionnaires.  Aujourd’hui il licencie tout en continuant à réclamer avec les grands patrons un allègement des cotisations chômage.

Face aux chocs répétés assénés aux salariés, il ne reste plus à ces derniers que la révolte et les luttes. 

Mais ces luttes ont besoin de perspectives politiques car aucune issue n’est possible dans le cadre des institutions européennes.  L’UE menace notre mode de vie, nos acquis sociaux, notre droit de voter et de choisir une autre voie que celle du capitalisme mondialisé. Les projets des politiciens européistes, de la droite aux socialistes, visent à donner encore plus de pouvoirs aux technocrates de Bruxelles, aux institutions financières et politiques européennes.  C’est déjà en partie fait avec le TSCG.

Peut-on changer l’Union Européenne de l’intérieur et réorienter sa politique ?  Quels sont les dangers des projets fédéralistes ? Le peuple français peut-il se faire entendre ? Est-ce condamnable que de préférer sortir de l’UE pour construire des coopérations internationales mutuellement avantageuses pour les peuples et refuser de servir les intérêts capitalistes ?

Les militants d’Action Communiste vous invitent à venir débattre de ces questions européennes.  Débattre pour agir ensemble. 

 

 


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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 19:59

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Les pigeons et le boomerang

 

La stratégie du choc. C’est ainsi que la journaliste canadienne Naomi Klein avait caractérisé la manière dont les classes dominantes s’y prennent depuis trois décennies pour imposer des régressions aux peuples : la brutalité même des politiques mises en œuvre provoque un effet de sidération censé paralyser les résistances. Plus récemment, le Medef n’a pas craint de reprendre le terme à son compte, en exigeant un « choc de compétitivité » – compétitivité signifiant classiquement « reculs sociaux massifs ». Mais il a fallu attendre l’élection du nouveau président français pour voir apparaître le « choc budgétaire », selon l’expression ouvertement assumée par le gouvernement pour caractériser le projet de loi de finances 2013.

  

On a beaucoup évoqué le volet fiscal et ses 20 milliards d’impôts supplémentaires, censément pris dans la poche des plus aisés. La stupéfiante précipitation avec laquelle Matignon a satisfait la revendication exprimée par quelques centaines de patrons « high tech » – et ce, la semaine même où explosaient le désespoir des salariés de Thomson, d’Arcelor-Mittal ou de Petroplus – montre s’il en était besoin de quel côté se trouvent les « pigeons ». Mais c’est en réalité en matière de dépenses publiques que le budget 2013 donne sa véritable mesure : 10 milliards « économisés » (un ordre de grandeur jamais osé par Nicolas Sarkozy), cela signifie des coupes drastiques dans la fonction et les services publics venant s’ajouter à la dégradation imposée à ceux-ci par les gouvernants précédents. Le locataire de Bercy, Pierre Moscovici, proclame par exemple vouloir éliminer 2350 postes rien que parmi les fonctionnaires des finances. Ce qui revient à préparer, pour ce seul ministère, un des plus grands plans sociaux de 2013. Car, qu’on le veuille ou non, chaque emploi supprimé signifie un chômeur de plus à l’échelle collective.

  

Outre la réduction brutale des dépenses publiques, l’agenda de François Hollande comprend deux autres objectifs majeurs : la « flexibilisation » du marché du travail (simplification des licenciements, « adaptation » des horaires …) nommée de manière orwellienne « sécurisation des parcours professionnels » ; et l’exonération du capital en matière de protection sociale (baptisée « allègement du coût du travail »). Louis Gallois – un patron réputé de gauche – devrait remettre le 5 novembre un rapport choc en ce sens. Le chef de l’Etat compte pour sa part sur une méthode jugée prometteuse : le « dialogue social ».

  

Une méthode clairement mais discrètement importée de Bruxelles (qui a entendu parler du « sommet social » européen qui s’est déroulé le 17 octobre ?). En réalité, ce n’est pas seulement la méthode, mais bien les objectifs élyséens qui constituent, quasiment à la virgule près, un copié-collé des orientations européennes. Tel est du reste le sens du Traité (TSCG) que les parlementaires français ont massivement ratifié en octobre : à travers des normes et des sanctions toujours plus redoutables, maintenir une pression permanente et sans fin sur chaque gouvernement national.

 

Mais l’encre du traité était à peine sèche que la chancelière allemande en exigeait déjà un nouveau, d’ampleur bien plus considérable puisque l’objectif serait d’instituer la zone euro en fédération politique intégrée. En d’autres termes, il s’agirait d’étendre à tous les pays le principe de la tutelle politico-économique à laquelle sont soumis, avec le bonheur que l’on sait, les trois cobayes que sont la Grèce, l’Irlande et le Portugal. En arrière-plan se dessine cette triple obsession desdites élites mondialisées : imposer un partage de la valeur toujours plus favorable à la rémunération du capital ; redonner à ce dernier la haute main sur des activités qui lui avaient été arrachées (privatisations) ; et dessaisir les peuples des ultimes leviers de décision.

 

Mais les plus lucides le constatent avec angoisse : l’UE fait désormais l’objet d’un rejet populaire croissant. La stratégie du choc pourrait bien avoir des limites. Et préparer des chocs en retour.

 

PIERRE LÉVY

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 14:33

Le député européen du KKE, Giorgios Toussas, dans son intervention au Conseil de l'Union européenne a dénoncé la politique d'agression d’Israël contre le peuple Palestinien et son entêtement à s'opposer à la lutte légitime pour la fin de l'occupation et pour la création d'un État Palestinien indépendant, viable et souverain, ainsi que les risques de guerre s'étendant à toute la région, sur la base des antagonismes impérialistes.

 

Le député européen du KKE a souligné dans son intervention :


« L'agression de l’État israélien contre le peuple Palestinien et son entêtement à s'opposer à la lutte légitime pour la fin de l'occupation et pour la création d'un État Palestinien indépendant, viable et souverain, ont été révélés au grand jour, une fois de plus, dans le discours du premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu, dans une récent Assemblée générale de l'ONU, avec le soutien des États-Unis et de l'UE.

Les agissements criminels de l'armée d'occupation israélienne s'intensifient avec les attaques meurtrières contre le peuple Palestinien dans la bande de Gaza et dans les autres territoires Palestiniens.

Les rivalités inter-impérialistes accroissent le péril d'une guerre qui aurait des conséquences désastreuses pour les peuples de toute la région.

Sur la base de ces rivalités, l'UE a recherché systématiquement l'approfondissement de ses relations politiques, financières, commerciales et militaires avec Israël, dans le cadre de l'Accord d'association entre l'UE et Israël, aussi bien que l'entrée d’Israël dans le Ciel unique européen.

En vertu d'une décision récente du Conseil de l'UE, un protocole a été annexé à l'Accord d'association euro-méditerranéen entre les Communautés européennes et Israël, qui offre le cadre légal pour que les produits venant des territoires occupés Palestiniens puissent être exportés comme produits israéliens dans les Etats-membres de l'UE.

Cet accord UE-Israel, constitue concrètement une reconnaissance directe et une légitimation de l'occupation Israélienne et des crimes contre le peuple Palestinien.

 Il est posé au Conseil la question :

Va-t-il poursuivre sa politique de soutien à Israël contre le peuple Palestinien et son droit légitime à mettre un terme à l'occupation et à la création d'un État Palestinien indépendant, viable et souverain, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, pour la démolition de ce mur intolérable, la libération des prisonniers politiques Palestiniens en Israël et pour le droit au retour de tous les réfugiés Palestiniens, en accord avec les résolutions de l'ONU correspondantes ?


Traduction JC

Source : http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:31

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