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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 10:03

 

 

Article de Patrik Kobele, président du Parti communiste allemand (DKP)



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



 

 

 

 

Il serait trop superficiel de critiquer le pacte de grande coalition parce qu'il ne « traiterait pas les vrais problèmes », ou parce qu'il ne ferait que gérer les affaires quotidiennes au lieu d'avoir une vision d'avenir, comme l'ont fait certains politiciens de Die Linke après la signature de l'accord.

 

C'est superficiel et c'est faux. Ce pacte a une vision d'avenir : celle de la classe dominante et de l'impérialisme allemand.

 

Pour le peuple allemand, pour le peuple portugais, italien, grec au sein de l'UE, pour ceux qui se trouvent à l'intérieur et hors des frontières de l'UE, tous ont de quoi craindre le pire avec cet accord.

 

Cette menace manifeste, chacun peut la reconnaître à la lecture de l'accord :

 

« La compétition accrue à l'échelle internationale, ainsi que la croissance rapide des pays émergents (…) et la raréfaction des ressources naturelle posent de nouveaux défis » (p 13).

 

« Un pilier primordial de notre succès, c'est la force des entreprises allemandes sur les marchés internationaux. Leur compétitivité internationale occupe une place déterminante dans notre succès et notre prospérité. Ainsi, nous devons faire en sorte de garantir la stabilité des marchés et des systèmes financiers mondiaux, car ce sont une condition préalable à un climat d'investissement favorable à la croissance ». (p 14).

 

A ces objectifs, correspond naturellement le fait que soit accordée une place plus importante à l'OTAN qu'à l'ONU. Les causes de cette position sont clairement formulées :

 

« L'Allemagne a une responsabilité internationale. Nous voulons contribuer à façonner l'ordre mondial. Nous sommes guidés par les intérêts et les valeurs de notre pays ». (p 168)

 

Les « intérêts et valeurs de notre pays » ? On peut s'en référer encore à Marx, sa déclaration reste toujours actuelle : « L’État moderne n'est que le conseil d'administration des affaires communes de l'ensemble de la classe capitaliste ».

 

Cette politique doit aussi trouver une application à l'intérieur du pays. Cela nécessite une forme de militarisme ou, tel que cela est formulé dans le pacte de coalition :

 

« nous prenons l'engagement solennel d'intégrer la Bundeswehr (1)dans la société démocratique. La coalition soutient le dialogue continu de la Bundeswehr dans et avec la société allemande. Nous voulons porter ensemble la responsabilité de nos anciens combattants. Cela vaut aussi pour l'aide aux blessés, aux invalides et à la commémoration dans la dignité du souvenir de nos morts. Les Jugendoffiziere (2)réalisent un travail important en informant le public sur les missions de la Bundeswehr. Nous apprécions que de nombreux établissements scolaires tirent profit de cette offre. Faire entrer la Bundeswehr dans les écoles, les collèges, lycées, universités, salons de l'éducation et pour l'emploi, c'est bien sûr une très bonne chose pour nous » (pp 176-177).

 

Une telle offensive nécessite une collaboration, avant tout des syndicats.C'est aussi le grand avantage d'intégrer le SPD. Cette collaboration ne coûtera pas cher, quelques miettes feront l'affaire. Cela comprend le salaire minimum, qui n'est ni suffisant, ni généralisé, et applicable seulement à partir de 2017. Que valent désormais ces 8,50 euros ? Quelques aumônes pour la retraite, que plus personne n'est susceptible d'atteindre à vrai dire. Et pour en finir avec ces mesures superficielles :

 

« Dans le respect du pluralisme syndical et de l'esprit de concertation sociale, nous voulons inscrire dans la loi le principe de l'unicité de la convention collective (3)dans l'entreprise , avec application de la règle de la représentativité dans l'entreprise, avec les principales organisations de salariés et d'employeurs » (page 70).

 

Va être imposé crûment ici ce que la CDU et le FDP n'avaient pas réussi à imposer : l'unicité de la convention collective dans l'entreprise, donc une restriction massive du droit de grève. Il n'est pas étonnant que les représentants des associations patronales aient du mal à ne pas accompagner leurs larmes de crocodile de sourires goguenards.

 

Non ce pacte n'est pas le « triste résultat » de longues négociations, c'est une attaque massive de la classe dominante.Les adhérents du SPD devraient l'avoir clairement en tête. De social et démocratique, ce pacte n'a décidément plus rien.



Notes :



(1) – Bundeswehr : l'armée allemande

 

(2) – Jugendoffiziere : officiers de l'armée allemande chargés de diffuser la propagande de la Bundeswehr auprès des élèves et des enseignants allemands

 

(3) – Grundsatz der Tarifeinheit : ce qu'on peut traduire par « unicité des conventions collectives ». Concrètement, cela renforce le pouvoir hégémonique de la centrale syndicale DGB liée au SPD, au nom de sa « représentativité » au sein des entreprises allemandes, face à l'émergence de syndicats de base, alternatifs (chrétiens) ou catégoriels, ce qui – selon les syndicats patronaux peut contribuer à l'explosion de conflits sociaux. Le syndicat patronal, DGA, et le syndicat des salariés DGB avaient signé un texte commun pour exiger le retour à cette « unicité conventionnelle », après plusieurs arrêts de la Cour fédérale du travail reconnaissant le pluralisme syndical, pour assurer la paix sociale.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 18:18

Nous publions un communiqué du M'PEP dont nous partageons la teneurNous regrettons cependant que cette initiative ait été prise sans concertation par le seul Jean-Luc Mélenchon.  Pas sûr que ce soit la meilleure façon de mobiliser.  D'autant que la CGT avec d'autres organisations de chômeurs appelle également à une manifestation nationale le samedi 7 décembre,  pour une autre politique de l'emploi et du revenu.

 

POUR L'ANNULATION-RESTRUCTURATION DE LA DETTE

POUR LA SORTIE DE L'UNION EUROPEENNE ET DE L'EURO


Communiqué du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

Le 26 novembre 2013.

Le Front de gauche a décidé d’organiser une manifestation, le 1er décembre 2013 à Paris « pour une véritable justice fiscale » (PCF), et même pour « la révolution fiscale » (PG).

Le M’PEP se joint à cette manifestation. En effet, l’approfondissement de la crise économique, sociale, morale, politique qui frappe notre pays, impose une présence massive dans la rue du monde du travail, de la jeunesse, des forces de progrès. Dans les périodes de désarroi et de perte des repères, il est indispensable d’établir des points fixes auxquels s’arrimer. C’est un rapport de forces physique qui doit s’exprimer, c’est la puissance du nombre qui doit rassurer les uns et décourager les autres.

Les slogans utilisés pour mobiliser le peuple dans ces périodes ont leur importance et il ne saurait être question de les sous-estimer. Ils doivent contribuer à l’occupation de la rue, à la démonstration d’une volonté générale, à susciter un dynamisme capable de renverser la situation.

Si le M’PEP avait eu son mot à dire, il n’aurait pas choisi les slogans proposés par le Front de gauche ni le point d’arrivée de la manifestation. Le M’PEP aurait choisi l’annulation de la dette publique de la France, la sortie de l’Union européenne et de l’euro. Et le M’PEP aurait appelé à manifester près de l’Elysée, car c’est là où se trouve le pouvoir, et non à Bercy.

Les objectifs de la lutte, les revendications, le programme qu’il convient de mettre en œuvre de toute urgence doivent aller à l’essentiel. Les priorités doivent être clairement établies. C’est sur cette base que le rassemblement le plus large du peuple pourra s’opérer. Et l’essentiel, aujourd’hui, c’est l’annulation – restructuration de la dette publique de la France, la sortie de l’Union européenne et de l’euro. Seules ces décisions sont de nature à desserrer l’étau qui étrangle la France et les Français, à redonner au peuple son entière liberté, à lui redonner les instruments décisifs qui permettront de sortir de la crise.

Pour autant, la question fiscale est loin d’être secondaire et méritait bien une manifestation. Pour qu’une réforme fiscale soit efficace, il faudra s’engager dans l’annulation de la dette, la sorte de l’Union européenne et de l’euro.

La hausse de la TVA prévue par le gouvernement PS-EELV, le 1er janvier 2014, est le symbole le plus fort de la politique de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Elle n’est que cynisme, morgue, mépris de la part du gang de Solferino et des écologistes d’opérette à l’égard des classes populaires.

C’est un nouvel affaiblissement du pouvoir d’achat des ménages, particulièrement des plus pauvres, qui va peser sur l’emploi en 2014 réduisant en poussière les promesses du président de la République « d’inverser la courbe du chômage ». La hausse devrait être de 19,6% à 20% pour le taux normal ; de 7% à 10% pour le taux intermédiaire ; une baisse minuscule de 5,5% à 5% serait prévue pour le taux réduit. Au total, la ponction sur le pouvoir d’achat sera de 400 euros par an pour un ménage avec deux enfants, frappant particulièrement les revenus médians qui sont autour de 1 630 euros par mois. C’est particulièrement injuste car ce sont les ménages les plus pauvres qui seront frappés en premier. La TVA est un impôt dégressif : plus on est pauvre et plus on paye, alors qu’il faudrait au contraire développer les impôts progressifs, plus on est riche et plus on paye. La TVA est une taxe sur les pauvres !

C’est le principe des vases communicants : 20 milliards d’euros sont donnés en pure perte aux grandes entreprises via le crédit d’impôt d’un côté, et 10 milliards de diminution des dépenses publiques plus 7 milliards de hausse de la TVA d’un autre côté sont retirés aux classes populaires qui subventionnent ainsi les grandes entreprises.

En outre, cette hausse de la TVA va se répercuter sur les prix. La SNCF annonce déjà + 3%, EDF + 2%...

C’est le mensonge érigé en principe politique. Ainsi, le 2 mai 2012, François Hollande, lors d’un débat entre les deux candidats lors du second lors de l’élection présidentielle, avait lancé à Nicolas Sarkozy : « cette TVA que vous voulez imposer, elle va prélever du pouvoir d’achat. J’ai fait le calcul : 300 euros pour un couple de smicards… voilà ce que va être le prélèvement annuel que vous allez infliger ». La « réforme fiscale » lancée par Jean-Marc Ayrault n’est qu’une diversion.

  • Alors, le 1er décembre, manifestons toutes et tous pour exiger l’annulation – restructuration de la dette publique de la France, la sortie de notre pays de l’Union européenne et de l’euro !
  • En manifestant nous condamnerons la politique gouvernementale néolibérale menée par le gouvernement EELV-PS lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014.
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 23:00

Le projet de « refonder l’Europe » proposé par la commission projet du PCF évite de poser le problème de la reprise de la souveraineté nationale. Il ne prend aucunement conscience du fait que le capitalisme agit maintenant pour la destruction des Etats-Nations pour réorganiser les marchés.  Les peuples, eux en ont parfaitement conscience. La question de la souveraineté (et celle de l’euro) sont des marqueurs de classe, et notre texte, malheureusement, nous place du mauvais coté de la frontière entre les exploités et la bourgeoisie mondialisée.


Cette entreprise de destruction du cadre national, qui fait bon ménage avec l’organisation du rejet de l’autre, est liée aussi à l’Acte 3 de décentralisation qui déstructure le pays de l’intérieur.


Si on laisse se poursuivre la marche à petits pas vers l’Europe supranationale qui se construit inexorablement contre la volonté des peuples, la question de son identité se posera, et la réponse sera vite trouvée : ce sera une Europe chrétienne, blanche, et impérialiste.


Au fond, le texte proposé à la discussion affirme qu’une autre Europe est possible, comme si un autre capitalisme était possible. Car l’Europe économique que l’on veut préserver, ce n’est qu’une figure du capital international.Le texte évite le débat populaire sur la sortie de l’euro. Ce faisant, le parti se coupe des masses.


Sortir de l’euro serait, à n'en pas douter une révolution, et cela ne devrait pas nous faire peur.  Une telle décision bouleverserait les rapports de forces, ouvrirait une nouvelle période historique, et une nouvelle donne mondiale. Le texte semble ignorer qu’il y a quatre autres continents, et des projets de refondation monétaire qui se développent dans le monde, qu’ils proviennent d’Amérique latine ou de Chine.


Pour reconstruire un cadre international de paix et de progrès, il faut non pas améliorer l’Union  européenne et lui donner un vernis  idéologique « de gauche », il faut rompre avec elle pour repartir sur les bases permettant la construction d’une société socialiste.


Je conteste l’efficacité du texte "Refonder l’Europe" car je préfère que nous nous adressions à la majorité du peuple, pour empêcher le Front National et plus encore l’abstentionnisme populaire de continuer leur progression.


L’ Union Européenne est une dictature qui cache son jeu. Sa nature est profondément anti démocratique.

 


Pasquale Noizet

Conseil National du PCF

Le 16 novembre 2013



Source: http://reveilcommuniste.over-blog.fr/

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 22:50
Et si on commençait par la nation ?

par  Marie-Christine Burricand


Intervention de Marie-Christine Burricand à la Convention sur l’Europe du 16 novembre 2013


La première question que je souhaite poser, c’est celle du statut de cette réunion et de ce texte qui n’ont pas fait l’objet d’une véritable discussion démocratique dans le parti , alors que le congrès lui-même n’avait consacré que peu de temps à ce sujet. Cette convention ne peut pas être décisionnelle.


Au-delà, je pense qu’il faut parler pour se faire comprendre du peuple et pour lui être utile parce que si nous n’y parvenons pas le risque est grand que le peuple nous fasse un bras d’honneur et il y a une chose que nous savons, c’est que quand les politiques ne lui servent à rien, le peuple ne fait pas de cadeau.

Je suis une communiste souverainiste et internationaliste décomplexée et je l’assume d’autant que nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas en France et en Europe.

Je pense que nous avons renoncé à une parole communiste sur l’Union européenne puisque nous ne faisons référence dans ce texte ni à la position des partis communistes européens, ni à un quelconque travail avec ces partis.


Je ne me retrouve pas dans ce texte. Je dois être une communiste souverainiste et internationaliste et je le suis sans complexe parce que nous sommes de plus en plus nombreux progressistes en France et en Europe qui considèrent que ce qui est à l’ordre du jour avec l’Union européenne, c’est gagner la désobéissance nationale légitimée par l’expression de la souveraineté populaire dans le cadre de la nation et ce sont des ruptures qui s’imposent pour mener des politiques nationales conformes aux aspirations des peuples.

En somme, quand mon voisin me dit qu’il en a ras le bol de l’Union européenne, je ne lui dis pas qu’il faut transformer l’UE, je lui dis qu’il faut être assez fort pour imposer en France la désobéissance à l’UE et à ses règles iniques pour les peuples.


Remettre la transformation sociale et politique aux convergences européennes sociales et politiques  me paraît infondé et surtout inefficace,.

C’est à partir du cadre national qu’on peut peser sur l’Union européenne qu’il ne faut pas se contenter de refonder, c’est d’un autre cadre de coopérations dont nous avons besoin et pas seulement en Europe mais dans le monde.


Je ne crois pas qu’on puisse changer l’Union européenne à partir d’une convergences de luttes européennes et d’ailleurs je ne veux pas refonder l’Union européenne, je veux construire de nouvelles coopérations européennes et internationales entre nations souveraines qui tournent la page de la construction patronale et capitaliste qu’est l’Union européenne.


Je pense que c’est à partir du cadre national que nous pourrons nous émanciper du cadre de l’Union européenne et construire de nouvelles coopérations et solidarités dont l’horizon ne se limite pas à l’Europe.

Nous devons pousser le débat sur la nation. La nation n’est pas seulement un concept culturel, historique, ce n’est pas seulement un pays, c’est une construction politique. La nation française s’est construite au travers de grands moments populaires (1789 et Révolution, 1945 et le CNR, décolonisation). L’Union européenne est de bout en bout la créature du capital et du patronat.


Les forces du capital ont absolument besoin de faire éclater l’échelon national, ils le font par en haut avec l’UE et par en bas avec l’Acte 3 de la décentralisation qui attaque les communes. Quand le peuple rejette l’Union européenne et défend le cadre national, il fait preuve d’un instinct de survie qu’il faut saluer. Plutôt que de lui dire qu’il n’a pas compris, partons de cet esprit de résistance.


Le texte de cette convention est une fuite en avant : il est obligé de prendre en compte le rejet de l’Union européenne qui grandit et le retour de la nation. Mais il ne veut pas abandonner le concept caduc de l’Europe sociale et aller au bout des ruptures stratégiques qui s’imposent pour le PCF.

Il est donc inutile dans le combat de classe aujourd’hui.

 

Site "Faire vivre le pcf"

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 00:04

Des esclaves pour pas cher

 

Nous reproduisons ci-dessous un document déjà paru sur des blogs amis : ceux de Canaille le Rouge et Roger Colombier.  Merci à eux.

 

 

Voici ce que l'UE, issue de la CEE, voulue et créée par les serviteurs européens des américains  pour mener le combat de la guerre froide anti-communiste sur le sol européen, permet aux patrons français : embaucher ou plutôt acheter à bas prix, sans tenir compte du code du travail français, des travailleurs venus d'autres pays européens.


En 2005, c'est précisément ce qu'avaient rejeté les électeurs français en votant NON au traité constitutionnel : ça s'appelle la souveraineté populaire.  Et selon la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, aucun pouvoir ne saurait lui être supérieur.  Le peuple souverain ne voulait pas de la concurrence libre et non faussée qui permettait cette concurrence entre travailleurs.  Mais, un an plus tard, les parlementaires de droite et socialistes votaient le même traité capitaliste rejeté en 2005 en lui donnant un autre nom: le traité de Lisbonne.  C'est cette forfaiture qui ouvre la voie à ces pratiques esclavagistes.

 

Voici ce document montrant comment une officine vend des travailleurs polonais ou roumains à des patrons français peu scrupuleux.  Et cela grâce au vote anti-constitutionnel et à la trahison de  deux partis de droite.  Le premier, le plus ancien : l'UMP, le second, le deuxième parti de droite européen : le PS.

 

Le vote du Congrès pour le traité de Lisbonne en 2007 a permis cela :

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:41
Pour de nouvelles coopérations entre nations souveraines, Reprenons les droits et pouvoirs que l’Union européenne nous a volés !

 

Contribution collective pour la convention du 16 novembre "Refonder l’ Europe", signée par Caroline Andréani, Paul Barbazange, Floriane Benoit, Robert Brun, Marie-Christine Burricand, Jean-Pierre Djurkic, Guy Jacquin, Jean-Jacques Karman, Jean-Pierre Meyer, Pierre-Alain Millet, Pascale Noizet, Gilles Questiaux, Jean-Louis Rolland, Eric Ruiz, Laurent Santoire, Rémy Thibaud, Fabrice Sélingant, Serge Truscello...

Allons nous laisser le Front National faire main basse sur la Nation et la colère contre l’euro ?

C’est la question que nous nous posons après avoir lu attentivement le texte "Refonder l’Europe" porté à la connaissance des communistes pour l’élaboration d’un nouveau projet européen, texte qui servira de cadre à la campagne des européennes de 2014.

Tout d’abord, nous contestons fortement le cadre fixé pour ce débat par la direction nationale. Alors qu’ils sont déjà fortement investis dans la campagne des municipales, les communistes auront eu à peine un mois pour prendre connaissance et discuter du document. Le nombre de délégués prévus ( 2 par fédération) n’autorise à cette convention (non prévue dans les statuts) aucune représentativité des communistes.

Pierre Laurent, au Conseil National de septembre, avait promis un débat sans tabou. Il est dommage que cette affirmation soit démentie par ce texte qui ferme au moins deux questions essentielles : la reprise de notre souveraineté nationale et populaire ainsi que la sortie de l’euro.

Le capitalisme est à un nouveau stade et a besoin de la destruction des Etats-Nations pour réorganiser les marchés. Confronté au rejet de l’Union européenne et au dépeçage de la nation que constitue l’Acte 3 de décentralisation, le texte "Refonder l’Europe "réaffirme notre opposition au fédéralisme centralisateur et à la politique actuelle de l’Union européenne. C’est la moindre des choses.

Mais, faute de regard critique sur les choix stratégiques du PCF concernant l’UE depuis l’adhésion au PGE, il s’enfonce dans le projet d’un cadre supranational à l’échelle européenne et confirme le renoncement à la Nation comme cadre de la souveraineté nationale et populaire alors que c’est le cadre plus favorable au combat de classe.

Quant à l’euro, le pire est toujours promis aux nations qui décideraient d’en sortir, au mépris des analyses de nombreux économistes communistes et progressistes et surtout de l’évènement politique que constituerait une telle décision, bouleversant les rapports de forces, ouvrant une période historique de transformation pouvant être favorable au peuple, au monde du travail, si les forces progressistes s’en emparent.

Enfin, ce texte confirme l’intégration du PCF dans la gauche réformiste européenne et la rupture historique avec le plus grand nombre des partis communistes européens qui se traduit notamment par l’alignement sur Syriza, dont le principal dirigeant fait acte d’allégeance auprès de la finance internationale.


Mènerons nous aux élections européennes une campagne du PCF ou la campagne du PGE ?


L’Union européenne, l’euro et même le FMI sont présentés comme des institutions et outils qui auraient seulement mal tourné et devraient être réformés alors qu’ils sont depuis leur conception les armes du capital contre les peuples, les armes de la mondialisation capitaliste. Il ne faut ni les transformer, ni les refonder, mais les faire reculer pour ouvrir enfin la possibilité de coopérations mutuellement avantageuses, de coopérations tournées vers le socialisme, en Europe comme avec le reste du monde. L’Amérique Latine ouvre le mécanisme de coopération monétaire de l’ALBA à tous les pays, la chine propose de quitter le système dollar en créant une monnaie mondiale de coopération, voilà des alternatives concrètes à mettre en discussion. D’autant que les Brics créent un nouveau rapport de force dans le monde.

Nous contestons donc l’efficacité du texte "Refonder l’Europe" pour nous faire comprendre de la majorité de peuple aujourd’hui en France, empêcher le Front National de progresser aux élections européennes, ouvrir une issue face à la situation très grave subie par notre peuple.


Nous réaffirmons ce que nous écrivions dans notre texte de congrès "Unir les communistes" :

" L’acharnement du capital au travers de l’Union Européenne contre la souveraineté nationale montre bien que le cadre national reste le plus favorable à l’expression des peuples et au rassemblement.

Le refus de mettre en débat notre position concernant l’Union Européenne et l’euro nous coupe un peu plus des catégories populaires qui identifient l’institution et la monnaie comme directement responsable de la situation de notre pays.

La formule magique de la soi-disant "Europe sociale" a fait son temps, d’autant qu’elle est indifféremment utilisée par la droite et la gauche. Même Laurence Parisot déclare dans un point de presse de juin 2012 : « Nous disons aussi qu’il nous faut une Europe sociale, qu’il ne peut pas y avoir de grande avancée économique, qu’il ne peut pas y avoir de discipline budgétaire s’il n’y a pas en même temps une pensée audacieuse sur la question sociale. Et nous, Medef, nous sommes prêts à aller sur cette voie ».

L’U.E. montre de plus en plus son vrai visage, celui d’un système dictatorial. Nous pensons qu’il faut faire grandir le rassemblement du refus des traités et directives européennes jusqu’à l’exigence de faire éclater ce cadre institutionnel et monétaire. Il a fallu aux peuples d’Amérique du Sud mettre à bas l’accord de libre échange (ALCA) que voulaient imposer les USA pour pouvoir inventer un accord de coopération non marchand (ALBA) basé non sur une monnaie mais sur un outil de compensation entre monnaies nationales.

Une telle bataille du PCF constituerait un événement qui le rendrait identifiable par les catégories populaires, qui, à chaque étape, à chaque consultation, ont exprimé majoritairement leur rejet de cette construction européenne.

Une situation nouvelle serait ainsi créée en France et en Europe, une situation porteuse de ruptures et de bouleversements au profit des peuples, permettant de construire des nouvelles coopérations mutuellement avantageuses entre nations souveraines."

Enfin, nous portons à connaissance dans la discussion l’appel lancé à Géménos à l’occasion des Assises du communisme .


Sortir de l’UE, de l’Euro, de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique

Sortir de la dictature du capitalisme


L’Union Européenne : une construction impérialiste faite par et pour le capital


Notre peuple connaît les dégâts causés par l’Union Européenne : à plus de 60%, il exprime un rejet profond, un sentiment de défiance et de colère à l’égard de cette « Europe » et de son Euro, confirmant le vote populaire contre le traité constitutionnel de 2005.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’UE supranationale est une machine de guerre contre les salaires et les droits des salariés ; elle aggrave la course au profit capitaliste et à l’exploitation par la suppression des barrières douanières en faveur du libre marché, la destruction des services publics, dans le contexte mondial de la multiplication des guerres, de la destruction d’Etats souverains, de nouvelles courses aux armements technologiques, des dominations transnationales sur les enjeux vitaux de la santé, de l’alimentation, de l’environnement, qui marquent la vie des travailleurs sur toute la planète.

L’Euro est son arme pour imposer que la seule variable d’ajustement soit le coût du travail, infliger l’austérité et la déréglementation sociale (salaires, retraites, droits sociaux..). On ne peut agir contre l’austérité et rester dans l’Euro. Il faut donc en sortir, mais par la porte de gauche, refusant tout repli nationaliste, toute aggravation de la guerre de tous contre tous, en inventant de nouvelles coopérations entre les peuples, débarrassées de la domination des marchés, des multinationales.

 


Cette U.E. « prison des peuples » n’est pas réformable.

Un grand débat populaire est nécessaire pour ouvrir une alternative progressiste


- Sortir unilatéralement de l’UE, dénoncer tous les traités européens imposés contre le peuple.
- Sortir de l’Euro, monnaie unique, carcan pour des économies nationales diversifiées.
- Refuser la recentralisation des métropoles et super-régions, qui s’attaquent au socle démocratique des communes et des départements dans la république, au profit d’une Europe fédérale des länder, éloignant les citoyens de la démocratie locale.
- Refuser tout accord commercial transatlantique, qui approfondit la casse de l’Etat-Nation sous la loi des marchés, qui remet en cause même la démocratie, en décidant sans consulter les parlements nationaux, et même contre l’avis des peuples.

 


Nous affirmons l’urgence d’un processus de réappropriation de la souveraineté nationale


L’histoire nous confirme que la Nation est le cadre permettant la souveraineté pour le peuple :
- La nation française doit retrouver son indépendance monétaire, fiscale, douanière pour reconquérir la maîtrise de ses richesses par l’appropriation collective des grands moyens de production et d’échange dans des formes diversifiées.
- Elle doit établir de nouveaux rapports de coopérations et d’échanges, dans la libre administration des hommes sur leurs ressources et le respect absolu de la non-ingérence.
- Elle doit sortir de l’Otan et de l’Alliance atlantique. Nous refusons d’être un des « bras-armés » des États-Unis pour le nouveau (re)-partage du monde.

 


Il y a urgence à ouvrir une réponse populaire au nationalisme, à la fascisation


Marine Le Pen joue de sa place médiatique pour faire croire à une extrême-droite démocratique et sociale. Mais elle est la face polie d’un courant politique de fascisation qui marque tous les pays européens, des identitaires en France, jusqu’aux Nazis de l’Aube Dorée en Grèce. L’extrême droite a toujours été l’arme du capitalisme pour poursuivre la guerre économique derrière l’affrontement des nationalismes. Les travailleurs ont tout à y perdre, alors que l’urgence est de renforcer leurs luttes, au plan national comme international, contre la mondialisation capitaliste. Elle propose une fausse sortie de l’UE par la porte de droite, celle des régressions sociales, des violences, de la concurrence !


L’enjeu des convergences des luttes pour le travail, seul créateur de valeur


C’est la classe ouvrière, les salariés des entreprises en lutte qui ont relancé l’enjeu des nationalisations et de l’appropriation sociale comme condition du développement industriel et de la recherche, de la relocalisation des productions, du maintien des droits sociaux.

C’est dans des luttes longues et dures (Fralib, Sanofi, Psa, Goodyear, Florange, Pilpa, Veninov, Kem One, Gardanne, Ford, M’Real, Doux, Fraisnor, Renault…) que les salariés cherchent des leviers d’interventions à leur portée, et font émerger leurs objectifs politiques, non seulement pour leurs salaires et leurs besoins vitaux, mais pour affirmer le rôle essentiel du travail pour faire reculer la capacité du capital à spéculer et diriger la société.

L’Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée », est renforcée par Hollande, l’UMP et tous les forces politiques gouvernementales (de gauche, de droite et écologistes), comme en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Elle est un obstacle au progrès social.

La CES, le PGE, les directions des confédérations syndicales Françaises, du PCF, les partis socialistes d’Europe prétendent qu’une « autre Europe », « sociale » est possible dans le cadre des lois du marché. Mais le capitalisme n’a plus de « grain à moudre » pour des compromis sociaux. Tous oublient que les aménagements à sa marge sont impossibles. L’accompagnement de sa crise ne corrige plus ses excès, et ne peut encore moins engager un début de rupture pour une autre société.

Leurs contre-réformes (retraites, droit du travail...) de Juppé à Hollande, obéissent aux mêmes objectifs préconisés par l’U.E. et appellent à une confrontation sociale « tous ensemble » urgente.

Face à la réalité de la nocivité de cette Europe supranationale, nous sommes sans illusion. Communistes, nous analysons le caractère mondialisé du capitalisme, sa course vers le marché mondial, sa concurrence permanente qui utilise les Etats et leur ancrage dans le cadre national pour une guerre de classe qui le rend incapable de répondre aux exigences légitimes des peuples.


Arrêtons les dégâts ! Brisons le carcan de l’Union Européenne, de la mondialisation capitaliste En France, cassons un premier maillon de la chaîne !


Syndicalistes, militants politiques, organisés ou non, mais convaincus de la nécessité d’une sortie de l’UE pour pouvoir s’engager dans une politique nationalement souveraine en faveur des travailleurs et du peuple, nous avons décidé de nous exprimer collectivement en direction des salariés afin de mener avec eux un vaste débat. Nous vous appelons à soutenir l’Appel des Assises du communisme.


- Dénonciation des traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne,
- Retour à la monnaie nationale, renationalisation de la Banque de France permettant d’assurer l’indépendance monétaire, économique et douanière,
- Sortie de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique,
- Arrêt des aventures militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient

 

Lu sur Réveil communiste

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:16

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Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Ce 18 octobre, le Parti de la gauche européenne (PGE) a fait un nouveau coup de force : imposer aux communistes et forces de gauche la candidature unique de Alexis Tsipras à la Commission européenne. Une candidature qui pose problème, à plus d’un titre.


Le Parti de la gauche européenne (PGE) est méconnu des communistes français et européens. Parti politique européen, financé par la Commission, il a pour but comme tout parti européen « de favoriser l’intégration européenne et l’émergence d’une conscience européenne ».


Depuis sa création en 2004, il a suscité de nombreuses critiques de partis communistes comme le PC Grec (KKE), portugais (PCP) ou tchèque (KSCM), lui reprochant de vouloir fondre les Partis communistes dans des formations de gauche euro-compatibles et réformistes.


La décision que vient de prendre le Conseil des présidents du PGE, ce 18 octobre à Madrid, va pouvoir alimenter la polémique sur le rôle que joue le PGE dans la canalisation du mouvement communiste vers la constitution d’une social-démocratie de substitution.


Une légitimation d’une institution européenne anti-démocratique


Premier problème, proposer une candidature à la Commission européenne légitime les institutions européennes anti-démocratiques. D’abord la Commission dont la raison d’être est de contourner les peuples pour imposer des politiques au service du capital.


Le PGE a conscience de contradictions intenables, il dénote « que la démocratie est bafouée en Europe, les marchés financiers font la loi » et souligne que cette nouvelle disposition « n’est pas de nature à démocratiser l’UE (…) sinon à masquer son autoritarisme ».


Oui mais … « le PGE ne veut pas laisser le monopole de la parole aux forces responsables de la crise ». Juste au-dessus le PGE prétendait que « c’était aux citoyens, aux peuples, que doit revenir le pouvoir de décider de l'avenir de l'Europe ».


Comment le PGE peut faire croire que présenter une candidature à la Commission, battue d’avance, servant de marche-pied à une candidature social-démocrate, peut donner le pouvoir de décider aux peuples ?


Le PGE est obligé de le reconnaître, cette élection à la Commission est destinée à masquer, derrière un simulacre de démocratie, le renforcement de son autoritarisme qui passe par la consolidation de l’intégration européenne.


Or, le but du PGE avec cette candidature est précisément de renforcer l’intégration fédérale européenne en favorisant l’ « émergence d’une conscience européenne » conformément à ses statuts.


Une OPA du PGE sur le mouvement communiste


Deuxièmement, par cette manœuvre, le PGE réalise une OPA sur le mouvement communiste, et plus largement sur une gauche radicale européenne parfois assez critique envers l’UE.


Cela pose la question : qui le PGE représente ? Il ne faut pas le confondre avec le groupe parlementaire GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique).


Le groupe GUE/NGL, confédéral, réuni tous les partis de gauche radicale, souvent héritier ou encore porteur vivant de l’héritage du mouvement communiste. Il ne tranche pas entre une ligne européiste et euro-critique, réformisme et révolution.


Chaque parti reste libre nationalement de l’élaboration de sa ligne, et le groupe n’est qu’un appareil technique de coordination en vue d’obtenir une meilleure audience au Parlement.


Parmi les partis membres du groupe GUE, quatre partis communistes qui refusent catégoriquement l’entrée dans le PGE : le PC portugais (10,6 %, 2 députés européens), grec (8,3 %, 2 députés européens), chypriote (34,9 %, 2 sièges européens), tchèque (14,2 %, 4 sièges européens).


D’autres partis communistes ont refusé d’entrer dans le PGE : le Parti des communistes italiens (PdCI), le PC allemand, luxembourgeois, hongrois ou encore slovaque. On peut aussi penser au Parti du travail de Belgique (PTB), très proche des Partis communistes.


Enfin, des partis de la « gauche radicale » nordique refusent encore d’adhérer au PGE, pour conserver leur indépendance de pensée critique vis-à-vis de l’UE : l’Alliance de gauche finlandaise, le Parti de gauche suédois, le Parti socialiste néerlandais, le Mouvement populaire contre l’UE danois.


En réalité, qui mène le PGE ?


Des formations anti-communistes comme SYRIZA en Grèce et le Bloc de gauche au Portugal ainsi que des formations en rupture avec l’héritage communiste : PCF-PG-Front de gauche en France, PCE-Izquierda Unida en Espagne, Refondation en Italie, Die Linke en Allemagne.


Sur les 34 députés qui forment le groupe parlementaire GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique), seuls 16 font partie du PGE dont la moitié de Die Linke. 7 autres sont observateurs, et 11 sont extérieurs au PGE.


En ce sens, la décision prise unilatéralement par les dirigeants du PGE, qui sera soumise au Congrès du PGE en décembre à Madrid, est un coup de force difficilement dissimulable.


Le communiqué peut bien conclure par : « d'ici le congrès de décembre, la présidence du PGE est donc chargée de consulter tous les partis membres et observateurs du PGE, les forces qui composent le groupe GUE-NGL au parlement européen » .


En quelle mesure les avis des forces qui composent le groupe GUE/NGL, qui refusent le projet porté par le PGE, compteront dans une décision prise directement par le groupe dirigeant du PGE ?


Il s’agit d’un coup de force symbolique et réel contre les forces communistes en Europe, contre les forces radicales qui portent une ligne anti-capitaliste et critique envers l’UE des grands groupes financiers.


Le choix de Tsipras : vers une gauche euro-compatible, de gestion du système


Troisièmement, le choix de Tsipras. Il marque l’ancrage du PGE et du mouvement héritier de la tradition communiste, de la gauche radicale, vers une solution résolument pro-européenne, de gestion social-démocrate du système.


On se souvient qu’en 2010, pour son 3 ème Congrès le PGE hésitait pour son nouveau secrétaire entre Pierre Laurent (PCF) et Alexis Tsipras, alors secrétaire d’un SYNAPSISMOS-SYRIZA au bord de l’implosion.


Pierre Laurent avait finalement été choisi. Un choix lourd de sens. L’élection du secrétaire du PGE préfigurant en général une attaque massive contre le Parti communiste du pays en question. Ce fut le cas pour l’Italie et l’Allemagne auparavant.


Le choix désormais d’Alexis Tsipras doit donc être analysé comme un signal lancé pour faire de SYRIZA un modèle pour les autres partis en Europe, et des idées de Tsipras le programme commun de la « gauche européenne ».


Comme le note le communiqué, « cette candidature serait un symbole fort pour l’Europe (…) car SYRIZA a su rassembler le peuple grec contre l’austérité, et pour un redressement de la Grèce dans une Europe solidaire ».


On connaît le programme de Tsipras, celui communiqué à Washington, Berlin, Londres, Francfort, Bruxelles, devant les dirigeants du FMI, de la BCE, de la Commission européenne :


« Nous voulons restaurer la stabilité en Grèce (entendre : l’ordre social capitaliste !) pour sauver l’Europe. Nous voulons l’Euro, mais avec moins d’austérité. ».


Répété avec maintes variantes, cette idée fixe suppose pour Tsipras de proposer ses services aux dirigeants européens – comme lors de cette fameuse lettre envoyée à Draghi, van Rompuy, Barroso en mars 2012 – et de négocier une austérité plus modérée.


En échange, Tsipras propose ouvertement de canaliser la colère sociale vers une gestion différente du système capitaliste (« plus humaine », aime-t-il à caractériser), vers l’idéal européen (« à sauver de ces dirigeants mêmes », souligne-t-il).


Cela conduit Tsipras à proposer des mesures de relance à l’échelle européenne, supposant la collaboration avec l’UE, la BCE, la Commission : un « plan Marshall » pour l’Europe, des « Accords de Londres » bis, pour réduire la dette grecque comme celle de la RFA en 1953.


Enfin, la méthode suivie par Tsipras dans son propre parti est très instructive.


En juillet, lors du Congrès fondateur de SYRIZA, c’est un « parti unique » de gauche qu’impose Tsipras, autour de sa personne, éliminant tout débat démocratique, centralisé à l’extrême sur une ligne institutionnelle, pro-européenne et de gestion du système, gonflé des transfuges du PASOK.


Du 13 au 15 décembre prochain, à Madrid, se déroulera le prochain congrès du PGE sous le mot d’ordre révélateur : « Change Europe » (« changeons l’Europe » !). Un congrès qui va marquer l’accélération du coup de force contre les partis communistes.


Car c’est un coup de force dans que tente d’imposer le PGE au sein du mouvement communiste : imposer la mutation vers une gauche euro-compatible, d’aménagement du système.


En ce moment même, la 15 ème Rencontre des partis communistes et ouvriers se tient à Lisbonne, respectueuse de la diversité des Partis communistes : c’est vers cet horizon que nous devons nous tourner, vers une alternative de rupture avec ce système capitaliste, avec l’UE du capital.

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 18:48

BRN-titre

 

 

Naufrage et nomadisme


« Le traité (de Maëstricht) se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité », assurait Michel Sapin – avec tant d’autres – quelques jours avant le référendum de 1992 (1). Deux décennies plus tard, l’homme, qui siège à nouveau au gouvernement, peut être fier de l’œuvre européenne. La prospérité et le progrès sont là. Ou presque.

 

Ainsi, le 10 octobre, la Croix-Rouge internationale publiait un rapport sur la dégradation de la situation sociale en Europe. 43 millions d’individus – on a bien lu : 43 millions – ne peuvent se nourrir suffisamment. 120 millions d’habitants (plus d’un sur cinq) se trouvent au seuil de pauvreté ou en dessous. Dépeignant les conséquences physiques et psychiques, l’institution évoque « la pire crise humanitaire depuis six décennies ».

 

Malgré l’énormité des données citées, ledit rapport n’a pas fait la Une des grands moyens d’information. Il est vrai qu’au même moment, l’émotion médiatico-politique se concentrait sur le sort d’une adolescente kosovare reconduite avec sa famille à Pristina. Au point que, lors d’une séquence surréaliste, le chef de l’Etat annonçait à la télévision qu’il était prêt à annuler sur le champ, pour la jeune fille, trois décisions de justice successives (vive la séparation des pouvoirs…).

 

Une séquence d’émotion chasse l’autre. Quelques jours plus tôt, les torrents de lamentations coulaient sur le sort des réfugiés tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée, dont deux embarcations chavirèrent coup sur coup. Plusieurs centaines de malheureux y laissèrent la vie. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, se rendit à Lampedusa, versa sa larme, et promit que l’Union ne resterait pas sans réagir.

 

Cette dernière, conjointement avec les gouvernements nationaux, porte en réalité une responsabilité majeure dans le flux des migrants du désespoir. Ceux-ci fuient la misère ou la guerre, voire les deux. Or la misère est la conséquence du pillage que nombre de pays africains continuent de subir sous une forme néo-coloniale ; et les guerres résultent de décisions politiques. L’expédition libyenne a ainsi fait s’effondrer les structures étatiques de ce pays, entrainant la floraison des réseaux mafieux d’immigration clandestine. Quant aux réfugiés syriens, ils tentent d’échapper à une guerre que Paris, Londres, Washington et leurs alliés régionaux alimentent délibérément en soutenant, finançant et entrainant continument depuis plus de deux ans des guérillas meurtrières.

 

Il y a donc une parfaite hypocrisie à faire mine de se préoccuper des conséquences, dès lors qu’on est soi-même à l’origine des causes. Une double hypocrisie, même. Car, au-delà du sort funeste des naufragés, l’immigration est de plus en plus ouvertement dépeinte non comme un problème, mais comme une solution. Le président de l’europarlement, le social-démocrate Martin Schulz, appelait récemment à « reconnaître enfin que l’Europe est un continent d’immigration ». L’afflux de migrants palliera notre démographie flageolante, explique-t-on posément à Bruxelles, où l’on rêve de confisquer les dernière prérogatives nationales en matière d’immigration – une « fédéralisation » qui serait l’aboutissement de Schengen.

 

En clair, et le patronat européen ne s’en cache guère, une masse de main d’œuvre immigrée prête à tout pour survivre est un moyen idéal pour tirer les salaires de tous vers le bas. Certains idéologues élèvent même le « nomadisme planétaire » au rang des futurs modes de vie. Quel cynisme ! Personne ne quitte son propre sol sans y être contraint par de tragiques impératifs vitaux.

 

Les milliardaires du village mondial, eux, aiment à jouir de la mobilité « haut de gamme » entre avion privé et yacht de luxe. La situation de ceux-là s’est encore améliorée, révèle le rapport de la Croix-Rouge précité. Bref, entre les naufragés de Lampedusa et les plaisanciers de Cannes, il n’y a pas que la Méditerranée en commun.

 

Il y a, surtout, une relation de cause à effet.

 

 

 

PIERRE LEVY

 

 

(1) Le Figaro, 20/08/1992

 

 

Source: http://www.brn-presse.fr/

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 10:12

grece-carte

barbeles

 

Depuis le jeudi 24 octobre 2013, le Code pénal hellène a introduit l’article 458, qui est une mesure relative à la « violation du droit communautaire », dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions.
 

Deux ans de prison aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l’UE.

 

Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l’UE risque la prison !

 

Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.

 

Source : Wikistrike

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 14:29

   Appel des Assises du communisme, Gémenos, 30 Juin 2013


Pour stopper la régression européenne, il y a urgence !

Sortir de l’UE, de l’Euro,

de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique

Sortir de la dictature du capitalisme



Les communistes (*) dans leur diversité réunis à Gemenos (13), les 28-29-30 juin 2013, dans l’usine occupée des FRALIB, s’adressent au peuple de France et aux salariés en lutte.

L’Union Européenne : une construction impérialiste faite par et pour le capital

Notre peuple connaît les dégâts causés par l’Union Européenne : à plus de 60%, il exprime un rejet profond, un sentiment de défiance et de colère à l’égard de cette « Europe » et de son Euro, confirmant le vote populaire contre le traité constitutionnel de 2005.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’UE supranationale est une machine de guerre contre les salaires et les droits des salariés ; elle aggrave la course au profit capitaliste et à l’exploitation par la suppression des barrières douanières en faveur du libre marché, la destruction des services publics, dans le contexte mondial de la multiplication des guerres, de la destruction d’Etats souverains, de nouvelles courses aux armements technologiques, des dominations transnationales sur les enjeux vitaux de la santé, de l’alimentation, de l’environnement, qui marquent la vie des travailleurs sur toute la planète.

L’Euro est son arme pour imposer que la seule variable d’ajustement soit le coût du travail, infliger l’austérité et la déréglementation sociale (salaires, retraites, droits sociaux..). On ne peut agir contre l’austérité et rester dans l’Euro. Il faut donc en sortir, mais par la porte de gauche, refusant tout repli nationaliste, toute aggravation de la guerre de tous contre tous, en inventant de nouvelles coopérations entre les peuples, débarrassées de la domination des marchés, des multinationales.

Cette U.E. « prison des peuples » n’est pas réformable.

Un grand débat populaire est nécessaire pour ouvrir une alternative progressiste :


- Sortir unilatéralement de l’UE, dénoncer tous les traités européens imposés au le peuple.
- Sortir de l’Euro, monnaie unique, carcan pour des économies nationales diversifiées.
- Refuser la recentralisation des métropoles et super-régions, qui s’attaquent au socle démocratique des communes et des départements dans la république, au profit d’une Europe fédérale des länder, éloignant les citoyens de la démocratie locale.
- Refuser tout accord commercial transatlantique, qui approfondit la casse de l’Etat-Nation sous la loi des marchés, qui remet en cause la démocratie même, en décidant sans consulter les parlements nationaux, et contre l’avis des peuples.

Nous affirmons l’urgence d’un processus de réappropriation de la souveraineté nationale.

L’histoire nous confirme que la Nation est le cadre permettant la souveraineté pour le peuple :


- La nation française doit retrouver son indépendance monétaire, fiscale, douanière pour reconquérir la maîtrise de ses richesses par l’appropriation collective des grands moyens de production et d’échange dans des formes diversifiées.
- Elle doit établir de nouveaux rapports de coopérations et d’échanges, dans la libre administration des hommes sur leurs ressources et le respect absolu de la non-ingérence.
- Elle doit sortir de l’Otan et de l’Alliance atlantique. Nous refusons d’être un des « bras-armés » des États-Unis pour le nouveau (re)-partage du monde.

Il y a urgence à ouvrir une réponse populaire au nationalisme, à la fascisation

Marine Le Pen joue de sa place médiatique pour faire croire à une extrême-droite démocratique et sociale. Mais elle est la face polie d’un courant politique de fascisation qui marque tous les pays européens, des identitaires en France, jusqu’aux Nazis de l’Aube Dorée en Grèce. L’extrême droite a toujours été l’arme du capitalisme pour poursuivre la guerre économique derrière l’affrontement des nationalismes. Les travailleurs ont tout à y perdre, alors que l’urgence est de renforcer leurs luttes, au plan national comme international, contre la mondialisation capitaliste. Elle propose une fausse sortie de l’UE par la porte de droite, celle des régressions sociales, des violences, de la concurrence !

L’enjeu des convergences des luttes pour le travail, seul créateur de valeur

C’est la classe ouvrière, les salariés des entreprises en lutte qui ont relancé l’enjeu des nationalisations et de l’appropriation sociale comme condition du développement industriel et de la recherche, de la relocalisation des productions, du maintien des droits sociaux. C’est dans des luttes longues et dures (Fralib, Sanofi, Psa, Goodyear, Florange, Pilpa, Veninov, Kem One, Gardanne, Ford, M’Real, Doux, Fraisnor, Renault…) que les salariés cherchent des leviers d’interventions à leur portée, et font émerger leurs objectifs politiques, non seulement pour leurs salaires et leurs besoins vitaux, mais pour affirmer le rôle essentiel du travail pour faire reculer la capacité du capital à spéculer et diriger la société.

L’Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée », est renforcée par Hollande, l’UMP et tous les forces politiques gouvernementales (de gauche, de droite et écologistes), comme en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Elle est un obstacle au progrès social.

La CES, le PGE, les directions des confédérations syndicales Françaises, du PCF, les partis socialistes d’Europe prétendent qu’une « autre Europe », « sociale » est possible dans le cadre des lois du marché. Mais le capitalisme n’a plus de « grain à moudre » pour des compromis sociaux. Tous oublient que les aménagements à sa marge sont impossibles. L’accompagnement de sa crise ne corrige plus ses excès, et ne peut encore moins engager un début de rupture pour une autre société.

Leurs contre-réformes (retraites, droit du travail...) de Juppé à Hollande, obéissent aux mêmes objectifs préconisés par l’U.E. et appellent à une confrontation sociale « tous ensemble » urgente.

Face à la réalité de la nocivité de cette Europe supranationale, nous sommes sans illusion. Communistes, nous analysons le caractère mondialisé du capitalisme, sa course vers le marché mondial, sa concurrence permanente qui utilise les Etats et leur ancrage dans le cadre national pour une guerre de classe qui le rend incapable de répondre aux exigences légitimes des peuples.

Arrêtons les dégâts ! Brisons le carcan de l’Union Européenne, de la mondialisation capitaliste.  En France, cassons un premier maillon de la chaîne !

Syndicalistes, militants politiques, organisés ou non, mais convaincus de la nécessité d’une sortie de l’UE pour pouvoir s’engager dans une politique nationalement souveraine en faveur des travailleurs et du peuple, nous avons décidé de nous exprimer collectivement en direction des salariés afin de mener avec eux un vaste débat. Nous vous appelons à soutenir l’Appel des Assises du communisme.

 - Dénonciation des traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne,
- Retour à la monnaie nationale, renationalisation de la Banque de France permettant d’assurer l’indépendance monétaire, économique et douanière,
- Sortie de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique,
- Arrêt des aventures militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient.


Les signataires et participants aux Assises : venus de toute la France, organisés ou inorganisés, animateurs de blog et/ou militant de terrain avec


- Rouge Vif 13,
- Faire Vivre et Renforcer le PCF,
- Le Pôle de Renaissance Communiste en France,
- Le Rassemblement des Cercles Communistes,
- Rouge Vifs Ile de France,
- Action Communiste de Normandie,
- La Gauche Communiste,
- Le collectif communiste polex,
- Colère et Espoir,
- Des jeunes communistes,
- Des communistes des sections PCF de Béziers, Marseille, Aubagne, Vénissieux, Arcachon, La Courneuve, Lyon, des sections de Paris XXème, Aubervilliers, etc...)

 

Près de 100 militants venus de plus de 30 départements appellent à sortir de l'UE, de l'euro, de l'OTAN, du capitalisme.  Rejoignez les.  Contactez-nous à l'adresse suivante pour donner votre accord :action.communiste76@orange.fr

 

Des militants syndicaux et des militants politiques de Seine-Maritime ont déjà signé ce texte

 

Yvette Genestal, Action Communiste, Elbeuf
Pascal Morel, militant syndical, Renault-Cléon
Pascal Acot, chercheur au CNRS, Action Communiste
Hervé Basire, professeur des écoles, Dieppe
Michel Barrière, Action Communiste
Nelly Barrière, Action Communiste
Fernand Dunet, Action Communiste
Gérard Paimparé, militant syndical, retraité SNCF, Petit-Couronne
David Ruis, Action Communiste, Grand-Quevilly
Christian Morin, militant syndical, Elbeuf
Lionel Houck, Cléon, Action Communiste
Laurence Beaufrère, ouvrière, militante syndicale, Aérazur( Caudebec les Elbeuf)
Jean-Marc Joseph, Tourville la Rivière, Action Communiste
Guy Courtois, Elbeuf, Action Communiste
Georges Pacy, retraité EDF, Action Communiste
Annie Genestal, retraitée des collectivités locales, 76 Le Havre 
Denis Morel 76 Tourville la Rivière, retraité de Renault Cléon, Action communiste
Philippe Gosselin, ancien secrétaire de la section du PCF de Grand-Quevilly, 76- Grand-Quevilly
Dominique Guilbert, retraité, Action Communiste, 76 Grand-Couronne
Claudine Guilbert, retraitée, 76 Grand-Couronne, Action Communiste


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