Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
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Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Le 26 mai prochain, nous sommes appelés à élire nos députés européens.
Depuis 1957 les gouvernements européens ont oeuvré dans l'ombre pour enfermer les citoyens de chaque pays adhérent dans une Europe ayant pour principes quasi constitutionnels le capitalisme mondialisé : "Libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux", "concurrence ... pas faussée".
Tout le pouvoir a été confié à la commission européenne, véritable gouvernement de l'Union européenne. Politique agricole commune, Traité de Maastricht, Traité de Lisbonne : peu à peu les Etats ont été privés de pans entiers de leur souveraineté au plan monétaire, commercial, économique, extérieur. Pendant ce temps la défense était confiée à l'OTAN.
Toute la politique de la France aujourd'hui est corsetée et inspirée par l'UE : Casse des transports publics, des retraites, du droit du travail, de la sécurité sociale, privatisations ... Tout est dans les directives. Toutes les luttes des dernières années ont eu pour enjeu ces politiques européennes. Même si les salariés, tout comme les gilets jaunes, préfèrent s'adresser à ceux qu'ils ont élus en France, en oubliant l'UE plus lointaine.
Dans cette Europe là, les Français peuvent voter pour un changement politique et social. Mais les traités européens s'y opposent. Juncker l'a bien martelé à propos de la Grèce : "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens".
Sauf à décider d'en sortir.
Alors changer l'Europe en changeant la majorité du Parlement européen ?
Ce dernier n'a aucun pouvoir. Il ne désigne pas la commission. Ni même le président de la commission. C'est un arrangement entre amis européistes et non le résultat de l'application d'un texte institutionnel. Même si le président était, jusqu'alors, le chef du parti victorieux : socialiste ou de droite. Le Parlement ne vote ni les traités, ni les directives, ni même les lois européennes. Chaque fois qu'il vote contre l'avis de la commission - c'est très rare - il doit ensuite discuter avec la commission et faire des "compromis". Il ne décide donc de rien.
Dans cette UE dominée par les lobbys et le capitalisme mondialisé, le citoyen n'a aucun pouvoir. Tous les 5 ans, les institutions européennes lui donnent l'illusion qu'il peut décider. Mais aucune élection au Parlement ne peut faire évoluer quoique ce soit en Europe. Et même si une percée des opposants aux politiques européennes se faisait, la droite européenne bâtirait une alliance très rapide avec les socialistes et les libéraux pour s'opposer au "populisme".
Alors la décision se fera dans chaque pays, mais certainement pas dans les urnes dimanche prochain.
Je ne veux cautionner ni l'illusion sociale, ni l'illusion démocratique. Je m'abstiendrai.
Soutenons, renforçons les luttes partout où elles existent - syndicales, politiques, gilets jaunes - et à faire la clarté sur les politiques européistes du pouvoir Macron-Philippe. Seule solution pour créer le rapport de force nécessaire pour en finir avec ces politiques européennes mortifères. Et pour sortir de cette UE qui les conduit.
Les États membres conduisent leurs politiques économiques en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, et dans le contexte des grandes orientations visées à l’article 121, paragraphe 2. Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l’article 119."
"Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.
Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe (?) le Parlement européen de sa recommandation." [...]
Traité de Maastricht
"4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissementà l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.
Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’Étatmembre concerné."
Les Etats membres : " 3. s’engagent à prendre les mesures budgétaires correctrices qu’ils jugent nécessaires pour atteindre les objectifs de leurs programmes de stabilité ou de convergence lorsqu’ils reçoivent un avertissement sous la forme d’une recommandation adressée par le Conseilconformément à l’article 103 paragraphe 4 du traité; "
Quand vous votez, le Conseil et la Commission vous surveille. Interdit de changer de politique:
" Le Conseil invite les États membres, lors de l’élaboration de la première actualisation de leur programme de stabilité/convergence après l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement, à faire preuve de continuité pour ce qui est des objectifs budgétaires approuvés par le Conseilsur la base de la précédente actualisation du programme de stabilité/convergence et à fournir – avec une prévision pour l’ensemble de la législature – des informations sur les moyens et les instruments qu’ils entendent utiliser pour atteindre ces objectifs dans le cadre de la description de leur stratégie budgétaire. […] "
Le rôle du parlement dans tout cela ? Aucun. Il est seulement informé. Et encore. Rappelons que les négociations commerciales ( TAFTA, CETA) se tiennent et se sont tenues sous le sceau du secret.
Le 13 mars 2019 Jacques Nikonoff était invité par des Gilets jaunes de Clermont-Ferrand à faire une conférence sur le thème "Faut-il sortir de l’Union européenne ?" Dans la vidéo accessible ci-dessous, JN donne une réponse positive à cette question pour deux raisons fondamentales :
Le système actuel de l’Union européenne a pour but d’éliminer la démocratie, c’est-à-dire de faire taire le peuple afin d’imposer définitivement des politiques néolibérales favorables aux intérêts des puissants.
L’euro est une arme de destruction massive des salaires, des emplois et de l’industrie française.
Le débat s'est poursuivi en abordant diverses questions comme le RIC ou le débouché politique de la lutte des Gilets jaunes.
Le 4 mars, le maître de l’Elysée avait pris sa plus belle plume – et mobilisé modestement vingt-huit quotidiens nationaux du Vieux continent – pour s’adresser aux « citoyens d’Europe ». Moins d’une semaine plus tard, la chef des chrétiens-démocrates allemands publiait, en guise de réponse, une tribune qui livrait sa propre vision de l’avenir de l’UE. Annegret Kramp-Karrenbauer (« AKK »), qui vient de succéder à Angela Merkel à la tête de la CDU, n’est certes pas encore chancelière, mais elle a de bonnes chances de le devenir en 2021 – ou même avant.
Naturellement, les deux dirigeants partagent les mêmes fondamentaux. A commencer par l’amour de la langue de bois européenne. Pour Emmanuel Macron, l’UE, « projet inédit de paix, de prospérité et de liberté (est) un succès historique ». Pour Mme Kramp-Karrenbauer, celle-ci est une « réussite incomparable ». Et même un produit à exporter, puisqu’il faut défendre « notre mode de vie européen (…) pour nous-mêmes et pour le monde entier » ; de son côté, le président français affirme sans ciller que « l’Europe entière est une avant-garde, elle a toujours su définir les normes du progrès » dans le monde.
Ce dernier commence cependant sa missive en alertant : « jamais l’Europe n’a été autant en danger ». Sa collègue allemande opine d’emblée : « il a raison, il faut agir de toute urgence ». Une fois asséné que « la civilisation européenne nous unit, nous protège et nous libère », Emmanuel Macron enchaîne une série de propositions dans l’espoir de freiner le délitement de l’intégration européenne et de calmer les inquiétudes populaires. Il faut pro-té-ger martèle le chef de l’Etat. Par exemple en créant une agence de sauvegarde de la démocratie, explicitement conçue contre la malveillance russe… Il faut aussi augmenter les dépenses d’armement, et créer un conseil de sécurité extérieure pour faire progresser l’Europe militaire. Il faut en outre « tourner toutes les institutions » vers l’engagement climatique, et réguler les géants de l’Internet. Sur tous ces points, la nouvelle patronne de la CDU n’a pas d’objection de principe, même si elle reste en retrait sur la création d’institutions nouvelles.[...]
jeudi 11 avril 2019 Paris - Débat public : Contre l’Union Européenne, pour la satisfaction des revendications, pour la paix et le socialisme
lundi 8 avril 2019 par Jean Penichon
Organisé par l’ANC, le PCRF, et KKE avec le soutien du cercle Manouchian.
Jeudi 11 Avril 19h00 - 21h00
Théâtre la Belle étoile 14 rue Saint-Just 93200 Saint-Denis
« Un homme qui se condamne lui-même, on a toujours envie de taper dessus (…) pour briser en mille morceaux le peu de dignité qui lui reste », écrivait Jean-Paul Sartre dans Les Chemins de la liberté. Son observation vaut aussi pour les États. Ceux de l’Union européenne, par exemple.
La parution de l’édition de Ruptures de mars a été décalée de quelques jours du fait des rebondissements au parlement britannique. Elle est désormais arrivée aux abonnés.
Elle propose une analyse de l’état du Brexit.
Egalement au sommaire de Ruptures n°84 :
– l’éditorial qui revient sur le duel feutré entre Paris et Berlin, à travers les lettres publiées par Emmanuel Macron puis la dirigeante de la CDU allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer
– l’état des lieux dans la guerre commerciale lancée par Washington face à la Chine et à l’Union européenne
– un entretien avec Branko Rakic, professeur de droit à l’Université de Belgrade, qui revient sur l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie – origine et conséquences à long terme – à l’occasion du 20ème anniversaire du déclenchement des bombardements
– une analyse des récentes élections en Moldavie, un pays que l’UE voulait récupérer dans son giron, mais qui vient de connaître un retournement politique
– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves…
Pour recevoir cette édition et les suivantes, il n’est pas trop tard pour s’abonner.
L'économiste David Cayla, co-auteur avec Coralie Delaume de "10 +1 questions sur l'Union européenne" (Michalon), revient sur les enjeux des élections européennes.
David Cayla est enseignant-chercheur à l’université d’Angers et membre du collectif des Économistes atterrés. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont L’économie du réel, paru en juin dernier (De Boeck Supérieur). Il vient de publier chez Michalon son deuxième ouvrage avec Coralie Delaume, 10 +1 questions sur l'Union européenne. Ils y décortiquent de manière didactique la construction européenne, en répondant à des questions que doivent se poser énormément de citoyens ordinaires telles que : "Quels sont les enjeux des élections européennes ?" ; "Peut-on sortir de l'euro ? Et si oui, à quoi cela servirait-il ?" ; "Qu'est-ce qui ne va pas avec l'économie grecque ?". L'économiste revient avec nous sur cet ouvrage et sur les enjeux des élections européennes qui approchent à grands pas.
Marianne : Avez-vous écrit ce livre de manière "neutre" ou avec un parti pris eurocritique ?
David Cayla : Il n’y a pas de savoir qui soit "neutre" politiquement, en particulier sur l’Union européenne. L’UE, en effet, ce sont deux traités principaux : le Traité sur l’Union européenne (TUE) et le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), des institutions politiques (la Commission, le Conseil européen, le Parlement européen…) ou administratives (La Banque centrale européenne, la Cour de justice de l’Union européenne…), une monnaie (l’euro et ses règles de fonctionnement) et tout un arsenal de textes et de directives qui sont mis en œuvre dans les États membres et à l’échelle européenne.
Or, il faut bien comprendre que cette architecture n’est absolument pas neutre politiquement. Elle favorise un marché fondé sur la concurrence, sur la circulation des marchandises, de la main d’œuvre et du capital. Elle pousse à la concurrence non seulement les entreprises mais aussi les États et les systèmes sociaux. Elle contraint les pays les moins favorisés à pratiquer des stratégies de dumping social et fiscal pour s’en sortir économiquement face aux pays les plus efficaces sur le plan industriel. Enfin, elle organise la concurrence à l’échelle internationale en négociant des traités de libre-échange avec de nombreux pays sans leur intégrer la moindre harmonisation sociale et environnementale.
Changer le président de la Commission européenne ou la majorité au Parlement européen ne permettra pas de modifier cette architecture institutionnelle car elle ne dépend pas des élections. Elle est inscrite dans les traités qui fondent l’Union européenne. Or, ces traités échappent justement à l’emprise du débat démocratique, comme le soulignait d’ailleurs très justement Jean-Claude Junker au moment de la victoire de Syriza en Grèce : "Il ne peut y avoir de démocratie contre les traités européens".
Dès lors, écrire un livre sur l’Union européenne revient à prendre un point de vue politique. Soit on adhère aux principes du marché concurrentiel comme élément fondateur de notre système économique et dans ce cas, on soutient l’Union européenne et son architecture institutionnelle, soit on croit à un système économique encadré par le pouvoir politique, qui serait mis au service des besoins sociaux plutôt qu’à un impératif de compétitivité et dans ce cas, on ne peut qu’être eurocritique.
"En réalité, la composition du Parlement sera le résultat, non pas d’une élection européenne, mais de 27 élections nationales."
[...]
"La hausse de la fiscalité sur les carburants ou celle de la CSG pour les retraités sont le résultat de contraintes budgétaires induites par l’appartenance de la France à l’Union européenne. "
[...]
"Quoi qu’il advienne des prochaines élections européennes, on peut être certain que cela ne changera pas la nature des politiques européennes qui sont pour l’essentiel déjà inscrites dans les traités, et mises en œuvre par la Commission. Or, ni le contenu des traités ni la composition de la Commission ne peuvent être modifiés par le Parlement."
Communistes fidèles à leur idéal d'égalité entre les hommes et entre les peuples, nous sommes convaincus de la nocivité de l'Union Européenne depuis sa naissance, du fait qu'elle est le visage en Europe du Capitalisme transnational, qu'elle a pour but de réaliser au détriment des travailleurs d'Europe et des Nations de ce continent les objectifs de ce Capitalisme ( déstabilisation des classes ouvrières grâce aux délocalisations, anesthésie des luttes de classe par la xénophobie, destruction des conquêtes sociales et politiques, etc ).
Nous croyons aussi que cette UE ne peut être changée en son contraire, devenir " sociale", " facteur de paix ", " de progrès social" et "respectueuse des droits démocratiques des peuples" par la seule volonté des citoyens: sa nature supranationale est au contraire depuis sa création de mépriser les choix exprimés par les citoyens: elle l'a fait en Grèce, ou le gouvernement Tsipras s'est plié aux ordres de l'UE en oubliant ses engagements électoraux. Elle l'avait fait aussi en France, au mépris du NON exprimé par les électeurs au projet de Constitution Européenne. L'Union Européenne est par nature destinée à bafouer les volontés des Nations qui la composent: c'est le rôle des Traités qui la structurent.
Par ailleurs, le rapport de forces politiques en Europe interdit d'espérer une majorité anticapitaliste au Parlement Européen, puisque les partis d'extrême droite y progressent, et que ceux de "Gauche" sociaux-démocrates font partie depuis 50 ans des " pères " de l'UE.
Dans ces conditions, fixer " une autre Europe" comme objectif politique comme l'a fait depuis des décennies la direction du PCF est une illusion, une escroquerie politique. Il faut dire clairement qu'il n'y aura pas de progrès majeurs pour notre peuple dans le cadre de l'Union Européenne, sans conquérir la souveraineté économique et monétaire qui n'existe pas avec l'Euro, contrôlé par la Banque Européenne de Francfort, sans retrouver une indépendance militaire et diplomatique qui n'existe pas dans l'OTAN, instrument de l'Impérialisme Occidental. Autrement dit, notre objectif ne peut être que de lutter jusqu'à sortir la Nation française de l'Union Européenne, de l'Euro, et de l'OTAN ( et l'Alliance Atlantique son corollaire ).
Mais il ne suffit pas d'affirmer la nécessité de ces ruptures, encore faut il envisager comment le faire, en évitant de tomber dans le piège nationaliste, qui laisse croire qu'il suffirait d'un FREXIT pour assurer le bonheur et le progrès social pour notre peuple. Le feuilleton laborieux du BREXIT britannique doit nous éclairer: La sortie de l'UE décidée à juste titre par les électeurs du Royaume Uni n'a apporté aucun progrès majeur aux salariés britanniques parce qu'elle se fait sous la direction de la bourgeoisie Thatcherienne de ce pays, ou de politiciens travaillistes, attachés autant les uns que les autres aux règles du Capitalisme libéral. Toute rupture de notre pays avec les carcans de l'UE et de l'Euro ne pourra se faire que grâce à des luttes de classe acharnées pour résister aux pressions internationales, et dans l'optique de rompre avec le Capitalisme et l'impérialisme. Les organisations réellement Communistes, convaincues de la nécessité de ces ruptures avec l'UE, l'Euro, l'OTAN, et le Capitalisme, peuvent envisager des tactiques différentes pour y parvenir. " Quatre sorties " pour les uns, dénonciation des Traités Européens qui forment l'ossature de cette construction supranationale néfaste pour d'autres : Peu importe ces nuances en fait. L'essentiel est de ne pas s'en tenir aux formules, d'affirmer que ces ruptures nécessaires ne seront pas un long fleuve tranquille, qu'elles ne pourront être imposées aux 26 autres gouvernements de l'UE que par un niveau de mobilisation fort des travailleurs français, qu'on ne peut les réduire à un simple processus électoral.
A la veille d'un scrutin européen en mai 2019, dont nous ne négligeons pas l'importance, cela doit nous inciter à voir le long chemin à parcourir. Le rôle de notre collectif n'est pas de donner des consignes de vote, mais d'expliquer à nos concitoyens, et surtout aux salariés qui ne vivent que de leur travail, la nocivité irrémédiable de l'UE et de ses Traités, de l'Euro, de l'OTAN, et la nécessité d'une rupture avec le Capitalisme dont ces structures sont l'émanation.
Ils sauront dès lors faire leur choix face aux divers candidats à l'élection du Parlement européen en mai.
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