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Leandro Albani
19 avril 2022
Alors que le monde frémit à cause de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le président turc ne perd pas de temps pour lancer une invasion militaire massive contre le Kurdistan irakien.
Dimanche dernier, le ministre turc de la défense Hulusi Akar a annoncé que la Turquie avait lancé le même jour l'opération "Griffe verrouillée" contre différentes zones de Bashur (Kurdistan irakien), dans le seul but de frapper les forces de guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'insurrection kurde, qui se bat depuis plus de 40 ans, est basée dans les monts Qandil, un vaste territoire libéré qui constitue la frontière naturelle avec l'Iran.
La justification du gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan pour cette attaque massive, en violation des lois internationales sur la souveraineté territoriale, est la même que d'habitude. Le ministre Akar l'a répété pour dissiper les doutes : "Nous sommes déterminés à sauver notre noble nation du déshonneur du terrorisme qui punit notre pays depuis 40 ans. Notre combat se poursuivra jusqu'à ce que le dernier terroriste ait été neutralisé".
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La suite ci-dessous :
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Le lundi 16 septembre, les présidents des trois États garants du « processus d’Astana » de désescalade militaire en Syrie ont tenu leur cinquième sommet tripartite à Ankara. Dans un premier temps, le président turc a fait savoir que la solution à Idleb ne pouvait être que politique et, qu’avant le début de ce sommet, il avait eu avec le président Poutine et le président Rohani des entretiens bilatéraux ayant porté sur divers points ne se limitant pas à la Syrie.
Dans un deuxième temps, les trois présidents ont tenu une conférence de presse commune [1] au cours de laquelle ils ont réaffirmé les constantes des communiqués précédents quant au respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Syrie ; les nouvelles annonces se limitant à la liste du « Comité constitutionnel » quasiment réglée, à la tenue du prochain sommet à Téhéran avec invitation de l’Irak et du Liban en tant qu’observateurs et, soit dit en passant, au conseil malin ou malicieux de M. Poutine aux autorités saoudiennes de protéger leurs familles et leur pays en suivant les préceptes du Coran ou, sinon, en achetant des systèmes antiaériens à la Russie comme l’Iran l’a déjà fait en achetant les systèmes de missiles russes S-300, comme la Turquie l’a déjà fait en achetant les systèmes de missiles russes S-400. [2]
Mais ni les S-400, ni le rappel par M. Poutine des « échanges économiques et commerciaux à hauteur de 25 milliards de dollars en 2018, notamment sur le plan énergétique avec la construction du réseau gazier et de la centrale nucléaire en Turquie » n’ont empêché le président turc d’exposer son projet de colonisation du Nord de la Syrie au nez et à la barbe du président Poutine et du président Rohani, en ouverture et en fermeture de la conférence de presse commune. En effet : [...}
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