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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 03:28
Papeterie UPM ex Chapelle d'Arblay à Grand Couronne en Seine-Maritime © Radio France - Yves René Tapon

Papeterie UPM ex Chapelle d'Arblay à Grand Couronne en Seine-Maritime © Radio France - Yves René Tapon

Seule usine en France à produire du papier journal 100% recyclé et pionnière dans l'économie circulaire, Chapelle-Darblay est un fleuron de l'industrie de demain. Pourtant, dans le seul but d'accroître ses profits, le groupe finlandais UPM a décidé de fermer l’usine, sans la mettre en vente, afin de pouvoir la démanteler...

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Parce que s’il n’y a pas de repreneur avant le 15 juin pour l’ensemble de l’activité de Chapelle-Darblay, l’usine fermera définitivement ses portes. Ce sera la perte d’un savoir-faire unique et d’une activité qui ont fait prospérer la région depuis près de 100 ans. Il y a quelques mois encore, ce sont plus de 200 personnes qui travaillaient sur le site et 567 emplois indirects qui en dépendaient !

Parce que Chapelle-Darblay a déjà les deux pieds dans le monde d'après. Avec son raccordement au rail et son accès à la Seine, l’usine récupérait annuellement 350 000 tonnes de papiers, soit l’équivalent du geste de tri de 24 millions de personnes. Elle produisait 240 000 tonnes de papiers recyclés par an, soit l’équivalent de 50% de la consommation française de papier journal. L’usine possède également une chaufferie biomasse capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20 000 habitants, ainsi qu’une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400 000 habitants. Elle est la démonstration qu’on peut concilier industrie et préservation de l’environnement.

Suite ci-dessous et signez la pétition :

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 11:44
Après les accidents industriels dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), les inspecteurs de la Dreal sont pointés du doigt par des élus et des citoyens. (©Illustration/Adobe Stock)Après les accidents industriels dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), les inspecteurs de la Dreal sont pointés du doigt par des élus et des citoyens. (©Illustration/Adobe Stock)

Après les accidents industriels dans l’agglo de Rouen (Seine-Maritime), les inspecteurs de la Dreal sont pointés du doigt par des élus et des citoyens. (©Illustration/Adobe Stock)

Après Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime) puis l’incident industriel de Multisol à Sotteville-lès-Rouen, des élus et des citoyens ont élevé la voix et ont pointé du doigt le travail des inspecteurs des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Normandie.

Élus et citoyens ne comprennent pas comment un incident comme celui de Multisol peut encore arriver dans l’agglo de Rouen, territoire marqué au fer rouge par la catastrophe industrielle de Lubrizol. Que font les services de l’État ? Sont-ils assez nombreux pour inspecter les sites industriels ? Et comment se déroulent ces visites ? Sont-elles inopinées ?

[...]

La suite ci-dessous :

Rappel :

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 00:14

Encore une fois une entreprise de l'agglomération rouennaise cache ses responsabilités dans un accident industriel majeur.

Encore une fois le représentant de l'Etat prend d'abord en compte uniquement le récit de la direction de l'entreprise et n'écoute ni la CGT, qui dénonce l'accident, ni les salariés. 

Encore une fois ce sont les profits des entreprises que le préfet protège en premier lieu et non l'intérêt des salariés et des Rouennais.

La directrice d'Atmo Normandie tente d'expliquer (deuxième article ci-dessous).  Ce qui ressort de la lecture de l'article c'est qu'elle n'a écouté ni la CGT, ni les salariés.  Les solutions qu'elle préconise ne s'appuient pas sur les premiers concernés, les premiers exposés : les salariés.

En conclusion, les salariés doivent avoir un rôle renforcé dans la sécurité.  Il faut rétablir les CHSCT dans toutes leurs prérogatives et moyens et veiller à ce qu'ils puissent librement effectuer leurs tâches.  Ce qui s'est passé à Lubrizol, Normandie Logistique, puis Multisol, démontre à quel point la destruction du code du travail ordonnée par E. Macron et votée par la majorité est nocive.  Elle aboutit à réduire le pouvoir de contrôle et de représentation des salariés et salariées. Or les entreprises ne sont pas uniquement des propriétés privées.  Ce sont aussi, des biens communs.  Les élus des collectivités locales et territoriales, doivent avoir, avec les salariés, droit de regard effectif sur les contrôles sanitaires et environnementaux effectués et les autorisations données.

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 18:09

Cerise sur le gâteau : Multisol et Lubrizol affirment n'y être pour rien.  Ces odeurs ne proviendraient pas de leurs usines.  Expérience oblige, les Rouennais peuvent douter de ces affirmations ...

Fortes odeurs à Rouen : selon un syndicat, les explications de la préfecture seraient erronées

Les premiers jours de l'année 2021 ont été marqués par de fortes odeurs à Rouen. La CGT assure que ces odeurs feraient suite à un incident dans une usine de Sotteville, Multisol.

Depuis le 1er janvier 2021, de fortes odeurs sont ressenties à Rouen (Seine-Maritime). La préfecture de Seine-Maritime indiquait, dans un communiqué du 2 janvier, que ces dernières « proviennent essentiellement […] [du] chauffage au bois et des chaudières qui sont fortement sollicitées en ce moment au regard des températures basses ».

Mais mercredi 6 janvier 2021, la CGT a fait parvenir un communiqué à la presse, assurant que ces odeurs proviendraient d’une toute autre source. Selon le syndicat, il y aurait eu un incident dans l’usine Multisol, à Sotteville-lès-Rouen. [...]

L'intégralité ci-dessous

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 09:47
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5 septembre 2019 4 05 /09 /septembre /2019 15:26
Progression des cultures industrielles au détriment de la forêt amazonienne au Brésil

Progression des cultures industrielles au détriment de la forêt amazonienne au Brésil

A lire sur Bastamag

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Plusieurs incendies qui consument une partie de l’Amazonie ont été revendiqués par de gros propriétaires terriens brésiliens, en soutien à Bolsonaro et à leur « droit » à détruire la forêt. Une situation facilitée par les attaques contre les défenseurs de l’environnement, encouragées depuis la prise de pouvoir du dirigeant d’extrême-droite. Mais aussi par les clients achetant viandes et soja brésilien, dont la France. Décryptage.

[...]

La suite ci-dessous :

 

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25 août 2019 7 25 /08 /août /2019 22:31
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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 15:22
Des membres de la marine chilienne travaillent pour contenir un déversement de pétrole sur le quai de l'île de Guarello, à environ 250 km de la ville de Puerto Natales, dans la région de Magallanes. | HANDOUT / REUTERS

Des membres de la marine chilienne travaillent pour contenir un déversement de pétrole sur le quai de l'île de Guarello, à environ 250 km de la ville de Puerto Natales, dans la région de Magallanes. | HANDOUT / REUTERS

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 09:58
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 11:33

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Ce que les lobbies veulent, la Commission européenne de Bruxelles veut! Et que désirent actuellement les lobbies? Les barrages. Tous les barrages, notamment les français et les suisses.

Dans le cas de la France, les barrages appartiennent à 100% à l’Etat et seules les concessions hydrauliques sont confiées à EDF/GDF dans un rapport de 80% pour EDF et 20% pour GDF Suez

Cet état de fait français ne convient pas à Bruxelles et ses bataillons de lobbies. Bruxelles a mis récemment la France en demeure. Un article du Figaro est très clair à ce sujet:

« La Commission européenne somme Paris de libéraliser les concessions hydroélectriques. »

Le journal ajoute un peu plus loin:

« Selon une source proche du dossier, la Commission européenne serait même encline à demander à EDF de ne pas se porter candidat dans le cadre des appels d’offres qui seraient lancés.»

EDF doit faire  place notamment à l’italien Enel, l’allemand E.ON  ou le norvégien Statkraft. EDF a donc un besoin urgent d’avaler à son tour plus faible que lui pour consolider son assise renouvelée suite à une amputation programmée. Les barrages et concessions hydrauliques suisses rachetés à bon compte feraient si bien l’affaire!

Ça tombe bien Alpiq va mal. Il se trouve par ailleurs qu’Alpiq est aussi copropriétaire de la plupart des barrages valaisans. Et selon sa directrice générale, citoyenne allemande, il serait bon d’en vendre la moitié pour réduire les dettes.

Des barrages suisses sont à vendre au moment même de la mise sous pression de Bruxelles sur la France. Un timing parfait!

L’affaire pourrait être excellente pour EDF, deuxième actionnaire d’Alpiq (25%) derrière EOS qui a toute latitude pour surveiller tout ceci de l’intérieur grâce à une importante délégation franco-allemande au sein du conseil d’administration de l’entreprise.

Déjà en avril 2013, le journaliste Willy Boder relevait dans le Temps dans un article intitulé « Alpiq sous la pression du français EDF » la « présence d’un actionnaire très remuant » en parlant de EDF. Il y relatait aussi les propos d’un proche du dossier:

«EDF ne poursuit pas les mêmes buts que les propriétaires suisses d’Alpiq, confie une source proche du dossier. Le groupe français a créé de fortes tensions internes l’an dernier en exigeant la vente massive d’actifs, y compris des biens suisses, comme des barrages valaisans, au cœur même de l’activité de production d’Alpiq.»

Dans une logique de « eat or be eaten » (manger ou être mangé) d’une part et d’une faiblesse voire déliquescence impressionnante de L’État suisse, ce serait le soulagement à Bruxelles. Des européens investiraient dans les barrages français et les français reprendraient les ouvrages suisses. Tout irait bien dans le meilleur des mondes.

Le peuple suisse est selon toute vraisemblance en train de se faire rouler dans la farine une fois de plus. Le citoyen dont les impôts ont financé ces grands ouvrages hydrauliques découvre qu’ils sont devenus entre-temps propriété privée de sociétés anonymes en passe d’être vendus à de potentiels acquéreurs étrangers. Tout cela pour éponger des dettes dues à une stratégie mimétique et aveugle.

Mais au-delà de la partie financière pure et dure, des questions de fonds doivent être posées. Quid de l’indépendance énergétique? Quid aussi de l’eau potable retenue par ces mêmes barrages? Quid des conséquences au niveau de la répercussion sur les prix de vente de l’électricité mais peut-être aussi de l’eau? L’ampleur des conséquences de ce pillage est inconnue à l’heure actuelle.

Tout Suisse doit penser au fait que le pays détient 8% de l’eau potable de l’Europe et que cela représente un enjeu de taille dans un contexte de sécheresse persistante dans bon nombre de pays. Il faut se battre pour ne pas perdre la maîtrise de la gestion de l’eau!

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