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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 22:20
par Sarah Bourdaire,

Pour prendre en compte les réactions de leurs lecteurs, spectateurs et auditeurs, nombre de médias mettent en place divers canaux d’expression, parmi lesquels « le médiateur ». Comme son nom l’indique, celui-ci est censé recueillir en toute impartialité les réactions et critiques du public, solliciter les explications des journalistes et in fine instaurer un (semblant de) dialogue avec les rédactions.

Sur les antennes de Radio France, on compte ainsi pas moins de trois « Rendez-vous » avec le médiateur, Bruno Denaes, qui intervient chaque semaine sur France Info, tous les 15 jours sur France Culture, et une fois par mois sur France Inter. Un médiateur qui semble donc particulièrement sollicité – ce qui se conçoit aisément sur le service public –, mais qui semble parfois avoir une curieuse conception de sa mission.

À de multiples reprises ces derniers mois, et sur les sujets les plus divers (compteurs électriques Linky, mobilisations contre la loi travail, terrorisme, Brexit), Bruno Denaes s’est livré à une critique en règle des auditeurs eux-mêmes, évacuant de ce fait toute critique à l’égard du travail des journalistes [1].

1. Haro sur les auditeurs « irrationnels » et « complotistes »

Sur le site de Radio France, c’est en ces termes que le rôle du médiateur est résumé : « Le poste de médiateur a été créé pour offrir aux auditeurs/internautes de Radio France la possibilité de se référer à une instance impartiale ». [...]

Lire la suite en cliquant ci-dessous.

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:43
, par  lepcf.fr

 

Quelques semaines après le congrès du PCF, la réalité vient percuter des décisions de congrès prises hors sol.

Les frondeurs nous ont joué une nouvelle fois la comédie de la motion de censure tout en s’inscrivant dans la primaire du parti socialiste avec François Hollande. La primaire de gauche que la direction du parti défendait au congrès est morte.

Pourtant, Pierre Laurent continue les appels du pied à des personnalités issues du PS tel Arnaud Montebourg, sans que les communistes ni-même le Conseil national n’aient été consultés sur ces positions. Pendant ce temps, Marie-Georges Buffet soutient Jean-Luc Mélenchon qui signe l’acte de décès du Front de gauche et annonce des candidats aux législatives dans toutes les circonscriptions. Plus que jamais, le PCF est menacé d’effacement et d’implosion. Dans ces conditions, attendre novembre pour mettre sur la table la candidature communiste, c’est décider de ne pas la décider.

Le mouvement social contre la loi El Khomri, le coup de pied dans la fourmilière européenne de la part des classes populaires anglaises, tout nous montre que l’issue politique se construit sur le terrain, dans le monde du travail et les quartiers populaires, loin du secret des alliances électoralistes.

Nous demandons donc la convocation d’une conférence nationale extraordinaire dès la rentrée pour placer les communistes à l’offensive pour la bataille du PCF de 2017 dans la perspective de la reconstruction d’un grand parti communiste. Avec la conférence nationale, il faut ouvrir dès la rentrée un véritable débat débouchant sur un choix collectif, décidé souverainement par les communistes.

Débat au PCF - Les militants communistes de "Faire vivre et renforcer le PCF" lancent un "Appel pour une conférence nationale extraordinaire des communistes dès la rentrée"
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 13:39
Le coût du travail : un contre sens !
dimanche 15 mai 2016 sur l'Humanité.fr
 

« Non Marx n’est pas mort », car c’est bien de cela qu’il s’agit, s’accaparer au profit des capitalistes, le fruit de notre travail, à savoir : que la seule marchandise qui crée de la richesse, c’est notre force de travail.
- Un article du comédien Philippe Torreton.

 

Demander à quelqu’un de travailler pour soi coûte de l’argent, il faut lui payer un salaire et les charges qui vont avec, et c’est grâce et uniquement grâce à la production de richesses qu’engendre ce travail que l’on peut le rétribuer.

Sans ce travail, il n’est point de richesses. Cela paraît évident, mais il est des évidences à rappeler, car à force d’entendre à longueur d’analyses économiques absolument pas du tout orientées vers le libéralisme et distillées savamment par nos médias complètement indépendants du grand capital cette expression toute simple « coût du travail » et de lui coller tout de suite une réputation de frein à main, car il serait donc trop élevé et pénaliserait nos entreprises qui savent tellement mieux ce qui est bon pour nous, certains d’entre nous, finissent par s’y résoudre et se demandent si on ne pourrait pas réduire ce fameux « coût ».

Parfois, et même souvent, je rêve que nos courageux et indépendants journalistes économiques relayent avec la même ardeur le « coût » de l’exil fiscal et le « coût » de l’optimisation fiscale pratiqués par ces mêmes entreprises, ainsi que le « coût » de tous ces trains technologiques qu’elles ont ratés.

Oui, j’aimerais que, tous les jours, dans les matinales des radios, dans les journaux télévisés, ces moralisateurs économistes nous martèlent le « coût » exorbitant de ces pratiques d’évitement qui pénalisent l’État dans ses missions régaliennes.

Dans ces moments-là, je me dis que, pendant qu’ils y sont, ils devraient répéter à l’envi le « coût » des salaires de nos chefs d’entreprise, de ces retraites chapeaux, de ces parachutes dorés ou leurs équivalences du moment, de ces primes en tout genre – à la prise de fonction, au départ –, de ces prises de bénéfices au lieu d’investir dans l’outil de production, de cette manne qui part dans des fonds de pension sans fond qui exigent des taux de rentabilité hallucinants pour les entreprises, cette quête de marge amenant nos si chers chefs d’entreprise à envisager le travail comme une variable d’ajustement.

Mais le travail, justement, n’est pas un produit, une matière première que l’on peut marchander ; parler du coût du travail revient à le mépriser et par là même mépriser l’humain qui en est le cœur palpitant.

Le travail n’est pas une charge de plus pour l’entreprise, il est la condition sine qua non de l’existence même de l’entreprise, il est à l’origine de la valeur ajoutée de cette entreprise. Réduire le travail à un coût au même titre que l’encre des imprimantes, les trombones, le chauffage et la clim, c’est marchander l’humain, le rationaliser, c’est du taylorisme qui n’en finit pas d’abrutir l’homme.

Après avoir réduit son corps à une machine répétitive, on économise à présent sur la maintenance de cette machine. Et ce n’est pas parce que la Communauté européenne vient de marchander des millions de migrants contre quelques milliards d’euros avec la Turquie qu’il faut tout sacrifier à la grande braderie libérale.

Philippe Torreton

Source : l’Humanité.fr

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 15:35
Après le vote des communistes, la primaire sans majorité, le débat s’impose ! Déclaration des initiateurs du texte "Unir les communistes"
, par  Marie-Christine Burricand

 

 

Les résultats du vote des communistes pour choisir le texte qui sera la base commune de discussion sont maintenant connus.

Le résultat indique un nouvel affaiblissement de l’organisation communiste, avec une perte de 11.317 cotisants et 4.535 votants depuis le 36ème congrès. Le délitement du lien entre le parti et ses adhérents est donc confirmé, d’autant que les chiffres doivent être mis en lien avec le nombre total d’adhérents qui n’a pas été indiqué pour cette consultation. C’est la première question sur laquelle notre congrès devra travailler.

Dans ce contexte, notre texte "Unir les communistes" obtient 3.755 voix, soient 12,9 % des suffrages exprimés. Nous progressons de 61 voix et de près de 2 %. Les tentatives de division n’y ont rien changé, nous nous affirmons comme la première base d’opposition à l’effacement du PCF, force d’action et de proposition pour l’avenir du parti communiste. Le combat contre la liquidation du PCF a besoin d’unité et nous porterons la voix de tous ceux qui s’y opposent sans exclusive. Nous appelons au rassemblement de tous ceux qui veulent faire vivre et renforcer le PCF.

Notre texte arrive en tête dans le Pas-De-Calais, le Nord et les Ardennes, confirme son ancrage dans les départements où nous sommes traditionnellement présents, Rhône, Hérault, Bouche-du-Rhône, Gironde, Var, élargit son audience dans de nouveaux départements, Alpes-Maritime, Ain, Ardèche, Bas-Rhin, Savoie, Saône et Loire, Dordogne, Haute-Garonne... C’est un bon résultat obtenu par l’engagement courageux de nombreux camarades malgré l’affaiblissement du parti. 

Le texte proposé par le Conseil National n’a pas convaincu les communistes. Il ne recueille que 14.942 voix (51,2 %) soit une perte de 9.655 voix par rapport à 2012 (-22% des exprimés). Il est minoritaire dans 34 fédérations. C’est un résultat historiquement bas pour un texte proposé par la direction, qui traduit une grande perte de confiance. Même en cumulant les voix des deux textes de la direction ("Ambition communiste" et "France en commun"), le résultat est en dessous de 2012 avec 2.745 voix perdues (-11% de voix), aggravé hors région parisienne où la direction est moins présente avec 2.769 voix perdues (-14% de voix). 

Trois questions importantes ont porté ce refus des communistes de légitimer le texte de la direction : le refus des primaires avec le parti socialiste, la nécessité d’un débat ouvert sur les conditions du refus du diktat européen après l’expérience grecquela crédibilité et le contenu de notre projet de rupture avec le capitalisme.

Avec les conférences de section et départementales, une nouvelle étape du Congrès s’ouvre. Nous attendons du Conseil National qu’il tire les enseignements de ce vote, c’est pourquoi nous demandons qu’il se réunisse sans plus tarder.

La primaire et le soutien obligé à un candidat issu du PS sont de fait caduques, faute de majorité affirmée. Pour autant, la ligne de fuite en avant dans le Front de Gauche aboutissant à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon n’a pas fait recette. Le vote sur les textes envoie un message fort, celui de la nécessité de réexaminer complètement la question de l’élection présidentielle dans toutes ses composantes : stratégie, candidats, programme. Une consultation des communistes sur la stratégie aux élections présidentielles devient une nécessité.

La faiblesse du résultat du texte proposé par le Conseil National, la dispersion des suffrages et la multiplicité des textes, la persistance depuis maintenant près de 20 ans de la contestation de la ligne d’abandon initiée au congrès de Martigues et jamais remise en cause depuis… tout cela oblige au débat stratégique que nous avons demandé au travers du texte 3. 

Nous souhaitons que ce débat s’ouvre dans la fraternité et sans tabou et le Conseil National doit prendre des décisions précises et concrètes dans ce sens. Nous le disons fermement : il faut apprendre à écouter tous les communistes pour construire l’avenir du PCF avec eux. C’est incontournable pour éviter au PCF de s’enfermer dans une impasse mortifère, ouvrir une alternative à notre peuple face au capitalisme, reconstruire l’unité des communistes. Tout passage en force est voué à l’échec et au désaveu de la direction, nous prendrons toute notre place pour que les communistes aient le débat qu’exige leur vote, comme la situation politique et sociale.

Caroline Andreani (93), Paul Barbazange (38), Jean Baus (54), Luc Bazin (26), Floriane Benoit (38), Michelle Bardot (67), Pascal Brula (69), Robert Brun (26), Marie-Christine Burricand (69), Michel Dechamps (04), Herve Fuyet (92), Clara Gimenez (34), Guy Jacquin (01), Jean Jacques Karman (93), Armand Lecoq (34), Jean Pierre Meyer (83), Pierre Alain Millet (69), Sandrine Minerva (34), Hervé Poly (62), Gilbert Remond (69), Eric Ruiz (27), Laurent Santoire (93), Bernard Trannoy (33), Danielle Trannoy (33), Serge Truscello,...

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 17:07

Publié par El Diablo

Pierre Laurent participe à un meeting avec les dirigeants PS lors des élections régionales de 2015... (source: l'express.fr)

Pierre Laurent participe à un meeting avec les dirigeants PS lors des élections régionales de 2015... (source: l'express.fr)

PCF : l'orientation de Pierre Laurent est fortement contestée
Le texte présenté par la direction communiste en vue du 37e congrès était le seul à se prononcer pour une primaire avec le PS. Il n'obtient que 51,2 % dans un scrutin qui révèle une forte chute des effectifs.

Les communistes votaient du 2 au 5 mai 2016 sur le texte qui servira de base de discussion à leur 37e congrès qui se tiendra du 2 au 5 juin à Aubervilliers. Les résultats traduisent une forte contestation de la ligne impulsée par Pierre Laurent depuis quelques mois, si ce n'est depuis les municipales. Le texte initié par le secrétaire national du PCF, mais présenté comme « proposé par le Conseil national » car adopté par près de 80 % de ses membres, n'obtient que 14.910 voix (51,2 %) des 29.183 suffrages exprimés. Dans la fédération de Paris, dont M. Laurent est sénateur, il échoue à rassembler la majorité des suffrages avec 49,62 %.

A titre de comparaison, rappelle l'historien Roger Martelli, lors des deux précédents congrès, « le texte du Conseil national avait obtenu 63,5 % en 2008 et 73 % en 2013 ». La direction sortante obtient la majorité absolue dans 58 départements et elle est minoritaire absolument dans 34. C'est le cas dans cinq des onze fédérations ayant encore plus de 1.000 cotisants (Nord, Pas-de-Calais, Paris, Seine-Maritime, Rhône), la direction restant majoritaire dans les Bouches-du-Rhône, le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine, la Haute-Garonne et la Gironde (voir les résultats détaillés) .

L'avertissement est donc sérieux. Or un point commun rassemble les quatre textes alternatifs présentés concurremment : le refus du processus de « primaire à gauche » dont la direction du PCF a fait son axe stratégique pour 2017. C'est donc bien sur ce point que le secrétaire national et la direction du PCF sont mis en difficulté.

Les vire-voltes de Pierre Laurent

Dans les semaines précédant ce scrutin interne, Pierre Laurent n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour défendre sa ligne. Dans une « adresse aux communistes » publiée le 30 mars dans Communistes, le supplément interne du PCF encarté dans l'Humanité chaque mercredi, il affirmait : 

« Les appels à la primaire à gauche ont rouvert le débat, en contestant à Hollande le statut de « candidat naturel ». C'est pourquoi nous n'avons pas fermé cette porte. C'est pour éliminer Hollande que nous proposons de construire une primaire résolument citoyenne, bâtie sur un socle d'abord discuté au grand jour dans tout le pays. Est-ce possible ? Je le crois, mais j'entends le scepticisme. Débattons-en sans caricatures inutiles. »

 

LIRE LA SUITE SUR LE SITE DE POLITIS (lien ci-dessous) :

LES RÉSULTATS DU VOTE DES MILITANTS PAR DÉPARTEMENTS: 

cliquez sur le lien ci-dessous

Bernard Trannoy (PCF Bassin d'Arcachon)

Bernard Trannoy (PCF Bassin d'Arcachon)

Les commentaires de Bernard Trannoy (sur son site)

Pour ajouter à la complexité je ne suis pas du tout sûr, bien au contraire, que ceux qui ont voté  le texte du CN (Conseil National) soient pour autant des adeptes des primaires. C'est très largement leur faire injure.

Si on prend en compte les blancs et nuls ce texte est en dessous des 50%

Et si vous ajoutez les abstentionnistes bonjour les dégâts. Les communistes comme les électeurs votent eux aussi avec les pieds.

En fait personne ne peut être satisfait des résultats au vue du champ de ruines, notre survit en tant que parti est largement en question. La stratégie à l'italienne est à l'œuvre.

Pour ma part, et vous pouvez ne pas partager, je pense que les 2 textes de la direction (texte CN et texte 1) s'inscrivent dans une démarche d'effacement du PCF. Pour le texte du CN une trajectoire qui conduit à un congrès de Tours à l'envers. Pour le texte 1 une dissolution du PCF dans une structure type Syriza et Podemos où celui-ci serait ramené à une simple différence de nature culturelle. Tout cela rappelle l'Arco Bello italien. Avec en bout de course la disparition de TOUTE la gauche du paysage italien.

La fracture qui nous traverse est aussi une fracture sociologique (voir les résultats du Nord et du Pas de Calais) entre des milieux populaire qui sont massivement pour la sortie de l'Euro et de l'U.E et des couches moyennes ayant le faux sentiment d'en être les grandes gagnantes.

Par ailleurs il convient de signaler que cette consultation est un déni de démocratie.

La démocratie c'est du temps et ce temps est aux abonnés absents.

15 jours entre la réception des textes et le vote pour le choix du texte de base et encore moins de temps pour en débattre pour les conférences de section et de fédération.

Je ne perdrais pas mon temps à amender un texte qui passe de fait à côté des questions essentielles.

La démocratie est-elle possible sans la souveraineté ?

Cette U.E faite par et pour le capital est-elle réformable ?

Les Grecs en grève générale ont répondus à leur manière.

L’Amérique latine nous donne quelques indications.

Ces rassemblements de type front portent en eux-mêmes leurs échecs pour cause d'irresponsabilité.

Au lendemain de la défaite aux législatives du PSUV Vénézuélien. Fidel Castro a déclaré qu'il n'y avait là que la conséquence d'une absence de volonté de s'attaquer à la domination du capital.

Cela a fourni l'aliment de la contre offensive des droites et de l'impérialisme US en Argentine, au Brésil, au Venezuela, en Equateur, en Bolivie, etc…

Quand on dîne avec le diable une longue cuillère est indispensable faute de quoi il vous bouffe.

Chavez peu de temps avant sa mort en était conscient puisque devant le congrès du parti communiste vénézuélien il avait déclaré « ce qu'il nous manque, c'est un véritable parti révolutionnaire » à mettre en parallèle avec les propos de Marie-George Buffet venue sur le bassin d'Arcachon à l’occasion d’une législative partielle et qui face à l'interpellation d'un camarade avait répondu « mais camarade le communisme c'est foutu » opinion respectable, mais qui dans ce cas doit conduire par honnêteté vers la sortie de la maison.

En fait n'avons-nous pas été gangrenés par cet électoralisme de bas étage par glissement successifs et insidieux. ? Et à abandonner les exigences du combat de classes au profit des délices de la lutte des places, avec les marchandages peu ragoutants que cela impose.

Ce qui nous a conduit de fait à abandonner les milieux populaires à la prédation du F.N. et à l'abstentionnisme, faute de réponses à leurs attentes.

Ce n'est pas des questions du type défoncer les portes ouvertes qu'ils attendent, mais l'ouverture d'une véritable perspective. Cette absence de véritables perspectives étant un élément des freins aux développements des luttes. 

Le texte du CN, et le texte 1 sont de fait, dans une stratégie totalement social-démocrate intégrée au système et in fine de soumission au capital.

La société française a glissé à droite et nous avec.

L'urgence au- delà des textes c'est de travailler et de reconstruire une organisation fortement délabré.

Face à un capital hyper organisé il n'y a pas de salut hors de l'organisation d'un parti affichant sa volonté de sortir du capitalisme et ouvrant une perspective socialiste.

Tout le reste n'est qu'amateurisme ou dilettantisme.

 

B.T.

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 13:19

150 militants autour des luttes et du défi communiste...

, par  pam , popularité : 12%

 

C’était un pari un peu fou : une rencontre qui contribue à la convergence des luttes en rassemblant des militants d’entreprises diverses, emblématiques au plan national comme Fralib ou PSA, symboles de luttes récentes autour de Lyon comme Bosch ou Carbone Savoie, et aussi au lien nécessaire entre luttes et issue politique, question délicate et difficile tant la méfiance envers les partis politiques est grande dans le mouvement social.

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  • Rencontre communiste de Vénissieux du 30 avril 2016
  • 150 militants autour des luttes sociales et du communisme

  •  

C’est pourtant un pari largement réussi avec 150 militants attentifs pour un programme dense qui aurait mérité plus de temps, mais qui a permis à chacun de repartir plein d’exemples et d’idées dans la tête, autrement dit, mieux armé pour agir...

La participation imprévue d’une délégation de communiste sud-coréens a donné une dimension internationale nécessaire, même si nous avons l’habitude à Vénissieux des rencontres internationalistes.

L’internationale chantée à l’entrée de l’usine Bosch occupée avec tous les participants après le discours de Michèle Picard, nos camarades coréens chantant dans leur langue a donné la pêche à tout le monde !

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  • les grévistes de Bosch accueillent les rencontres communises

A vrai dire, la discussion avait commencé la veille au cinéma, après ce film choc "Nous sommes des lions" dans une soirée organisée opportunément par l’Union Locale CGT de Vénissieux. Cette coïncidence souligne que les questions que nous voulions poser avec ces rencontres communistes répondent bien à une attente du mouvement social.

Le film nous montre une classe ouvrière debout, qui construit son unité malgré l’adversité, les vigiles et les manœuvres d’un patronat de combat organisé et puissant, et qui trouve le chemin d’un succès, partiel bien sûr, mais symbolique de l’utilité des luttes... Et il nous interroge sur les conditions des luttes en général, et du mouvement contre la loi El Khomri avec ses manifestations agitées... Le comité de grève de PSA discutant des formes de luttes évoque une grève "digne et propre", la discipline nécessaire à la confiance entre ceux qui luttent, et souligne qu’il ne faut rien attendre de médias qui cacheront toujours derrière le spectaculaire les questions de fonds que tente de porter la lutte, ce qui conduit à privilégier les actions non pas leur effet médiatique, mais par leur effet direct sur le rapport de forces, que ce soit par la pression sur les dirigeants en occupant le siège du MEDEF, ou par la construction de la solidarité ouvrière en entrant dans une usine pour parler aux travailleurs...

C’est avec cette discussion de la veille en tête qu’a commencé la rencontre du samedi, après l’accueil par Serge Truscello, avec l’introduction de Charles Hoareau. Puis des interventions ont successivement évoqués Carbone Savoie, Fralib, PSA, Bosch, TSV, Alstom/GE, les hôpitaux... [1] Les interventions ont été enregistrées et seront publiées au fur et à mesure.

Les Bosch en grève avec occupation sont venus saluer les rencontres et bien évidemment, nous avons décidé d’aller les soutenir en improvisant un rassemblement à l’entrée de l’usine occupée, rassemblement devant lequel Michèle Picard, maire de Vénissieux s’est exprimé à partir de sa longue expérience de soutien aux luttes des travailleurs de St-Jean Industrie, Veninov, Bosch...

Après un buffet rapide, l’après-midi a permis d’éclairer autant ce qui nécessite de relever le défi communiste que ce qui le bloque. 4 interventions fortes de Jean Salem, Georges Gastaud, Remi Herrrera et Danielle Bleitrach... avec de multiples thèmes et manières d’aborder l’actualité du communisme, l’exigence du parti, le lien entre les questions politiques qui sont posées au mouvement social et qui étaient abordées le matin, et la perspective de reconstruction d’un grand parti communiste. Hervé Poly fera le lien avec le 37ème congrès du PCF en préparation. Un compte-rendu détaillé se prépare...

Enfin, nous nous sommes retrouvés une centaine au cinéma pour le film "Merci Patron", qui a permis de terminer la journée avec de grandes rigolades devant cette comédie vivifiante qui piège un représentant d’un grand patron symbolique de cette bourgeoise arrogante.

 

[1] Finalement, les camarades de Goodyear n’ont pu intervenir, ils étaient à Limoges la veille au soir et n’ont pu venir... ce n’est que partie remise...

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 08:21
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 08:40
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 22:46
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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 14:57

Georges Gastaud, réflexion sur un article de Frédéric Lordon

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