Par Georges Gastaud, Fadi Kassem, Benoît Foucambert, Vincent Flament, Aymeric Monville, Antoine Manessis.
Au fur et à mesure que le PCF-PGE accélère sa déchéance idéologique et sa liquidation organisationnelle et que, parallèlement, l’oligarchie et ses relais sociopolitiques précipitent la casse de notre pays, la question se pose, pressante et de plus en plus incontournable : comment, concrètement, reconstruire un grand parti communiste, c’est-à-dire un parti d’avant-garde, un parti marxiste-léniniste et de combat lié à la classe ouvrière et au monde du travail, un parti ancré dans la jeunesse populaire et lié à tout ce qui est réellement progressiste et d’avant-garde dans le mouvement de la société. Cette question, que d’aucuns ont dérisoirement traitée par l’auto-proclamation et que d’autres ne pourront éternellement traiter par l’ajournement indéfini, signifie qu’à terme, la reconstruction du vrai parti communiste doit se faire contre et indépendamment des dirigeants actuels du PCF-PGE. Bien évidemment, il n’a échappé à aucun militant du PRCF que nous n’étions plus en 1920. Il n’en reste pas moins que, si les formes de la construction communiste doivent inévitablement varier en fonction des conditions concrètes, leur contenu de classe est inévitablement le même : construire un parti communiste signifie toujours, comme cela s’est fait pour l’essentiel lors du congrès de Tours en 1920, séparer, d’abord dans l’action, puis dans l’organisation, les communistes des réformistes, regrouper les révolutionnaires épars, et du même mouvement, les unir à la classe laborieuse, particulièrement à son avant-garde la plus active, notamment aux militants syndicaux de lutte. Bien évidemment, le volet international de cette construction est tout-à-fait essentiel : combien d’idéologues révisionnistes qui, aujourd’hui, maudissent lâchement Lénine et la Révolution d’Octobre, mais qui prétendent sottement prolonger le PCF actuel, méconnaissent-ils que la création du PCF en 1920 a coïncidé avec le vaste mouvement de ralliement de l’avant-garde ouvrière française, certes héritière de Robespierre, de la Commune et du combat anti-impérialiste de Jaurès, à la Troisième Internationale construite par Lénine, Zetkin etc. dans la foulée du grand Octobre ? [...}
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