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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 17:53

Paru le 21 novembre dans Ruptures.

Et 15 jours plus tard :

Ursula Von der Leyen a signé !

L'Union Européenne supranationale se renforce chaque jour ! La Commission de Bruxelles méprise davantage chaque jour les souverainetés nationales et populaires. 

L'UE a de plus en plus de pouvoirs.  Les décisions sont prises dans l'opacité la plus totale et loin des citoyens.  Nous votons et rien ne change.  

Que fait-on ?

 

25 janvier 2024 - La Confédération paysanne était mobilisée ce jeudi 25 janvier à Saint Laurent d'Agny, dans le Rhône. ©Confédération paysanne Auvergne-Rhône Alpes

25 janvier 2024 - La Confédération paysanne était mobilisée ce jeudi 25 janvier à Saint Laurent d'Agny, dans le Rhône. ©Confédération paysanne Auvergne-Rhône Alpes

La colère gronde dans les campagnes françaises. Depuis le 18 novembre, la mobilisation se dessine à l’appel de toutes les organisations d’agriculteurs – une rare unanimité. Elle pourrait bien se durcir dans les prochaines semaines.

Déjà l’hiver dernier, les paysans s’étaient massivement manifestés pour exprimer leurs angoisses et leurs revendications. Du reste, des mouvements s’étaient également développés dans une douzaine de pays de l’Union européenne, avec des exigences analogues.

En France, dix mois plus tard, beaucoup de paysans ont le sentiment que peu des promesses gouvernementales de février dernier ont été tenues. Les raisons de la colère sont donc nombreuses et récurrentes. Par exemple, les normes européennes toujours plus drastiques, et les contrôles correspondants, apparaissent comme des contraintes insupportables. Mais la toile de fond est l’aspiration des agriculteurs à pouvoir vivre décemment de leur travail, une perspective qui apparaît de moins en moins atteignable.

Une revendication, en particulier, focalise la colère : l’opposition au projet d’accord de libre échange entre d’un côté l’Union européenne et de l’autre le Mercosur, une zone qui comprend cinq pays d’Amérique su sud : le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay, auxquels est venue s’ajouter la Bolivie.

Les négociations en vue d’un tel traité avaient été lancées en… 1999. Elles ont été interrompues puis reprises de nombreuses fois, signe que le dossier est sensible et explosif. Finalement, un accord de principe a été signé en 2019. Cependant, l’arrivée au pouvoir à Brasilia de Jair Bolsonaro a de nouveau suspendu le processus en 2020. Mais la Commission européenne, qui détient l’exclusivité du pouvoir de négociation au nom des vingt-sept Etats membres, a poursuivi les pourparlers dans la plus totale opacité.

...

La suite et l'abonnement sur le site de Ruptures

 
 
 
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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 10:31
Pour maintenir l’euro, le Pacte de stabilité, réformé, fait son retour

L’austérité budgétaire est officiellement de retour. La (presque) dernière étape visant à réactiver le « Pacte de stabilité » a été franchie à l’aube du 10 février, quand un accord formel a été trouvé entre représentants du Conseil de l’UE (les vingt-sept Etats membres) et de l’europarlement. Ce dernier devrait se prononcer en séance plénière en avril – une validation qui ne fait aucun doute. Juridiquement, le Pacte réformé entrera en vigueur au 1er janvier 2025. Mais la Commission européenne a annoncé qu’elle s’en inspirerait sans attendre.

Aucune capitale de la zone euro ne remet en cause le principe de la surveillance par Bruxelles des politiques budgétaires nationales. Mais, depuis longtemps, un clivage existe entre les pays qui plaident pour plus de « souplesse » dans cette gouvernance centralisée, et ceux qui jugent que la « rigueur budgétaire » doit primer sur toute autre considération. Dans ce second camp figurent traditionnellement les Pays-Bas, la Finlande, l’Autriche, et bien sûr l’Allemagne. Quant aux partisans de desserrer – un peu – le carcan, on les trouve entre autres du côté de Madrid, de Rome, mais aussi de Paris.

[...]

Voir sur le site de Ruptures et abonnez-vous pour lire la totalité !

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 15:50

Au soir de son arrivée à Alger, le 25 août 2022, Emmanuel Macron a, aux côtés de son homologue algérien, annoncé leur décision de créer une « commission d’historiens » commune à laquelle seraient « ouvertes toutes les archives algériennes et françaises ». Pour Fabrice Riceputi, l’essentiel sur la domination coloniale et la guerre d’Algérie est largement décrit par les historiens et cette annonce n’est autre chose que la dernière manifestation du refus de la France de reconnaître sa responsabilité première et essentielle de puissance colonisatrice. Benjamin Stora appelle à enseigner plus largement cette page d’histoire dans les écoles françaises. L’historien algérien et chercheur au Crasc d’Oran, Amar Mohand-Amer, attend de voir ; il met en garde contre l’instrumentalisation idéologique de l’histoire et plaide pour l’autonomie de l’historien.

Algérie coloniale : les historiens ont déjà travaillé,
messieurs les présidents !

par Fabrice Riceputi, publié par Mediapart le 29 août 2022.
Source

Lors de son récent voyage à Alger, le président de la République française a, aux côtés de son homologue algérien, annoncé la création d’une « commission d’historiens » franco-algérienne à laquelle seraient « ouvertes toutes les archives algériennes et françaises ». Il a aussi indiqué qu’elle serait composée de « douze historiens » des deux nationalités et qu’elle travaillerait « pendant un an ».

A quoi servira cette commission d’historiens, dont, pour l’heure, on ignore la composition et la date d’installation ? Selon le président français, son travail consistera à « regarder l’ensemble de cette période historique (...) du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté (…) d’accès complet à nos archives ». « On va laisser les historiens travailler », a-t-il encore commenté devant la presse.

[...]

La suite ci-dessous :

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26 février 2022 6 26 /02 /février /2022 00:55

Pourquoi ceux qui savent le mal qu'il y a à "réformer" l'Union Européenne, persistent-ils à vouloir "renégocier" les traités ?  D'autant qu'ils évoquent à peine ces "renégociations" y compris dans le temps d'une élection présidentielle, alors que le président élu sera corseté et son gouvernement avec lui, par les décisions européennes.  Ce devrait être, au moins, une bataille politique permanente, accompagnant chaque lutte.  La santé, la politique fiscale, les services publics, les transports, l'industrialisation ... tout dépend de l'UE.  Ses institutions sont si pesantes qu'il est difficile d'y faire respecter les choix des citoyens.  On voit bien que tout processus de décision est opaque, secret, caché ... C'est fait pour. 

Alors puisqu'il s'avère quasi impossible de réformer cette Europe capitaliste qui entrave tout processus de changement démocratique, il faut mener la bataille pour en sortir. 

Et ça commence par la dénoncer inlassablement. 

C'est, au moins, ce que devraient faire les candidats qui ont des propositions contradictoires avec les traités européens.  Ils ne le font pas.  Ni Fabien Roussel, ni Jean-Luc Mélenchon.

YG

 

Par : Manon Aubry

Mais que se passe-t-il à la Commission européenne depuis 8 mois ? La proposition d’une directive pour rendre les multinationales responsables pour les violations des droits humains commises dans leurs chaînes d’approvisionnement a été repoussée plusieurs fois. En toute opacité et sans explications.

Manon Aubry est une eurodéputée (la France insoumise) et la co-présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen. 

La Commission qui devait présenter son projet de “devoir de vigilance” européen en juin 2021 ne le dévoilera finalement que le 23 février 2022 et semble avoir perdu son ambition en chemin.

Pourtant les eurodéputés avaient bien mâché le travail de la Commission dès mars 2021 avec l’adoption au Parlement européen d’une proposition de directive “clé en main” contre les dégâts sociaux et environnementaux des multinationales. Mais depuis, c’est un autre acteur européen qui s’est érigé en co-législateur, illégitime mais puissant pour freiner des quatre fers : les lobbys.

L’enjeu pour les multinationales est colossal. À ce jour, nombre d’entre elles tirent des profits délirants de l’exploitation criminelle des travailleurs et de l’environnement par leurs filiales, leurs sous-traitants et leurs fournisseurs, souvent hors d’Europe. Les violations des droits humains sont l’intolérable corollaire du modèle économique de certains secteurs industriels notamment textile, minier et pétrolier. Or les profits remontent les chaînes d’approvisionnement jusqu’aux sièges sociaux et aux actionnaires, mais pas la responsabilité pour les crimes commis. À travers le monde, des millions de victimes des multinationales sont ainsi privées de justice.

[...]

La suite ci-dessous :

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 12:05
Derrière la contre-réforme des retraites, les recommandations de la Commission de Bruxelles

Cette caricature a été publiée en 2013 ici :https://www.podcastjournal.net/DESSIN-DE-PRESSE-Bruxelles-prepare-nos-retraites_a14323.html. 

Elle est toujours valable.  Bruxelles utilise les petits pas pour mieux endormir les opposants et les fatiguer.  Ne croyez pas que nous en avons fini avec les réformes des retraites.  La présidente de la Commission est allemande. Les Allemands nés à partir de 1964 partiront en retraite à ...67 ans.

Sur le site du Pardem

Extraits des recommandations de la Commission à la France :

"La Commission RECOMMANDE que la France s'attache, en 2019 et 2020 :
1. à veiller à ce que le taux de croissance nominale des dépenses primaires nettes ne dépasse pas 1,2 % en 2020, ce qui correspondrait à un ajustement structurel annuel de 0,6 % du PIB; à utiliser les recettes exceptionnelles pour accélérer la réduction du ratio de la dette publique; à réduire les dépenses et à réaliser des gains d’efficacité́ dans tous les sous-secteurs des administrations publiques, notamment en précisant pleinement les mesures concrètes nécessaires dans le contexte du programme Action publique 2022 et en surveillant étroitement la mise en œuvre de ces mesures; à réformer le système de retraite pour uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite, en vue de renforcer l'équité́ et la soutenabilité́ de ces régimes;
2. à favoriser l’intégration de tous les demandeurs d’emploi sur le marché́ du travail, à garantir l’égalité́ des chances, en mettant particulièrement l’accent sur les groupes vulnérables, notamment les personnes issues de l’immigration, et à remédier aux pénuries et aux inadéquations de compétences; "

Le Pardem a traduit cette novlangue de la Commission et voici ce que ça signifie pour les retraites :

« Réformer le système de retraite pour uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite » signifie harmoniser vers le bas pour diminuer la dépense publique (le préambule des GOPÉ 2018, chiffrait « l’économie » à 5 milliards d’euros pour les dépenses publiques). C’est la raison de la toute prochaine réforme Macron sur les retraites : fusionner tous les régimes en un régime unique, en supprimant les régimes dits «spéciaux », relever l’âge de départ à la retraite, en créant un âge «d’équilibre » (64 ans, alors que l’âge légal est de 62 ans) et diminuer les pensions. Passer à la retraite par points qui induit la baisse des pensions et le recours aux assurances retraites privées en complément, pour ceux qui en ont les moyens bien sûr.

Voir le texte entier des recommandations sur le site du Pardem en, cliquant ci-dessous  :

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