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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
30 septembre 2022 5 30 /09 /septembre /2022 14:00
Devant la Cour pénale Old Bailey à Londres, une femme porte une pancarte « Truth is not a crime » suite à la décision rendue par la justice britannique de la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, Londres, le 4 janvier 2021 / ©Henry Nicholls - Reuters

Devant la Cour pénale Old Bailey à Londres, une femme porte une pancarte « Truth is not a crime » suite à la décision rendue par la justice britannique de la non-extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, Londres, le 4 janvier 2021 / ©Henry Nicholls - Reuters

États-Unis, Grande-Bretagne, Australie et Suède - Nous nous battons depuis 2015 pour accéder à la documentation complète sur l’affaire Assange. Quatre gouvernements nous ont refusé l’accès, et certains ont mystérieusement détruit des documents clés. Maintenant, le tribunal d’appel administratif australien a décidé que le quatrième pouvoir n’y a pas droit. Le public n’a-t-il pas le droit de savoir ce qui s’est passé dans une affaire concernant un journaliste qui risque la prison à vie pour avoir révélé des crimes de guerre et que la CIA prévoyait de tuer ?

La presse n’a pas le droit d’accéder à la documentation sur Julian Assange car, s’ils étaient divulgués, les documents causeraient ou pourraient raisonnablement causer des dommages aux relations internationales de l’Australie et divulgueraient des informations communiquées à titre confidentiel. Telle est la décision récemment rendue par le Tribunal d’appel administratif australien en réponse à notre bataille juridique pour obtenir les documents auprès du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT). Cette décision ne représente que la dernière brique du mur qui empêche le quatrième pouvoir de découvrir ce qui s’est passé dans les coulisses de l’affaire Julian Assange et WikiLeaks. Une affaire qui décidera des limites de la liberté de la presse dans les démocraties occidentales, mais aussi une affaire marquée par des violations flagrantes, comme la révélation qu’en 2017, la CIA, alors dirigée par Mike Pompeo, avait prévu d’enlever ou de tuer Assange.

Julian Assange reste dans la prison la plus dure de Grande-Bretagne, Belmarsh, en attendant que la justice britannique se prononce sur son appel contre son extradition vers les États-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir obtenu et publié des dossiers classifiés du gouvernement américain sur les guerres en Afghanistan et en Irak, des câbles diplomatiques américains et des dossiers sur les détenus de Guantanamo. D’Amnesty International à la Fédération internationale des journalistes (FIJ), toutes les grandes organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse ont demandé l’abandon de la procédure d’extradition et la libération d’Assange.

Assange, qui est citoyen australien, a été détenu arbitrairement, selon le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. Comme l’a documenté le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Nils Melzer, il a été torturé psychologiquement. Il a également été espionné à l’intérieur de l’ambassade d’Équateur, où il est resté confiné jusqu’à son arrestation et son incarcération à Belmarsh. La CIA avait prévu de le tuer.

[...]

La suite sur le site du Grand Soir :

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 14:25
LA CIA ET LES MÉDIAS (6/6) – Le rôle de la Commission Church

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

Après avoir quitté le Washington Post en 1977, Carl Bernstein a passé six mois à analyser les relations entre la CIA et la presse pendant les années de la guerre froide. Son article de 25 000 mots, publié dans Rolling Stone le 20 octobre 1977, est reproduit ci-dessous dans une série de 6 billets.

 

 

EN DÉPIT DE L’ÉVIDENCE DE L’EMPLOI GÉNÉRALISÉ DE journalistes par la CIA, la Commission sénatoriale sur le Renseignement et ses membres ont décidé de ne pas interroger les journalistes, les rédacteurs, les directeurs de publication ou les responsables de la diffusion dont les relations avec l’Agence sont décrites en détail dans les dossiers de la CIA.

Selon des sources au sein du Sénat et de l’Agence, l’utilisation de journalistes était l’un des deux domaines d’enquête que la CIA s’est efforcée de restreindre. Le deuxième était l’utilisation persistante et généralisée d’universitaires à des fins de recrutement et de collecte d’information.

Dans les deux cas, selon les sources, les anciens directeurs Colby et Bush ainsi que le conseiller spécial de la CIA Mitchell Rogovin ont réussi à convaincre des membres clés de la commission qu’une enquête complète ou même une divulgation limitée de l’ampleur des activités causerait des dommages irréparables à l’appareil de collecte de renseignements de la nation, ainsi qu’à la réputation de centaines de personnes. Colby se serait montré particulièrement persuasif en affirmant que la divulgation de ces informations entraînerait une « chasse aux sorcières » moderne, dont les victimes seraient les journalistes, les directeurs de publication et les rédacteurs en chef. [...]

La suite sur le site Les Crises :

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 09:32
LA CIA ET LES MÉDIAS (5/6) – Quand William Colby efface les traces de l’Agence

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

[...]

 

COLBY RETIRE SES BILLES

L’UTILISATION DES JOURNALISTES PAR LA CIA CONTINUE VIRTUELLEMENT sans relâche jusqu’en 1973 lorsque, en réponse à la révélation publique que l’Agence avait secrètement employé des journalistes américains, William Colby commence à minimiser les faits. Dans ses déclarations publiques, Colby donne l’impression que l’utilisation de journalistes a été minime et d’une importance limitée pour l’Agence.

Il a ensuite entrepris une série de manœuvres visant à convaincre la presse, le Congrès et le public que la CIA s’était retirée du secteur de l’information. Mais selon les responsables de l’Agence, Colby avait en fait jeté un filet de protection autour de ses précieux contacts dans la communauté journalistique. Il a ordonné à ses adjoints de maintenir les liens de l’Agence avec ses meilleurs contacts journalistes tout en rompant les relations officielles avec ceux qui étaient considérés comme inactifs, relativement improductifs ou d’une importance marginale.

En examinant les dossiers de l’Agence pour se conformer à la directive de Colby, les responsables ont découvert que de nombreux journalistes n’avaient pas rempli de fonctions utiles pour la CIA depuis des années. Ces relations, peut-être jusqu’à une centaine, ont été interrompues entre 1973 et 1976.

Dans le même temps, d’importants agents de la CIA qui avaient été placés dans le personnel de certains grands journaux et médias audiovisuels ont été priés de démissionner et de devenir des pigistes, ou des journalistes freelance, permettant ainsi à Colby d’affirmer aux rédacteurs en chef concernés que les membres de leur personnel n’étaient pas des employés de la CIA. Colby craignait également que certains agents de terrain de valeur ne soient démasqués si les liens entre l’Agence et les journalistes continuaient à être scrutés.

[...]

Lire la suite sur le site "Les Crises"

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 09:57

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

LES DÉTAILS TROUBLES DES RELATIONS DE LA CIA AVEC DES PERSONNES ET DES ORGANES DE PRESSE ont commencé à être divulgués en 1973, lorsqu’il a été révélé pour la première fois que la CIA avait, à l’occasion, employé des journalistes. Ces révélations, associées à de nouvelles informations, constituent des cas d’école sur l’utilisation de journalistes par l’Agence à des fins de renseignement. Ils concernent :

■ Les magazines Time et Newsweek. Selon des sources de la CIA et du Sénat, les dossiers de l’Agence contiennent des accords écrits avec d’anciens correspondants à l’étranger et des pigistes pour les deux hebdomadaires d’information. Les mêmes sources ont refusé de dire si la CIA a mis fin à toutes ses associations avec les personnes qui travaillent pour les deux publications. Allen Dulles a souvent intercédé auprès de son bon ami, feu Henry Luce, fondateur des magazines Time et Life, qui autorisait volontiers certains membres de son personnel à travailler pour l’Agence et acceptait de fournir des emplois et des accréditations à d’autres agents de la CIA qui n’avaient pas d’expérience journalistique.

Pendant de nombreuses années, l’émissaire personnel de Luce auprès de la CIA a été C.D. Jackson, vice-président de Time Inc. et directeur du magazine Life de 1960 à sa mort en 1964. Alors qu’il était cadre au Time, Jackson a coécrit une étude commanditée par la CIA recommandant la réorganisation des services de renseignement américains au début des années 1950. Jackson, dont la collaboration avec Time Life a été interrompue par un mandat d’un an à la Maison-Blanche en tant qu’assistant du président Dwight Eisenhower, a approuvé des arrangements spécifiques pour fournir aux employés de la CIA une couverture Time Life. [...]

La suite ci-dessous :

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 23:25
LA CIA ET LES MÉDIAS (3/6) – Relations troubles avec des organes de presse

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

Après avoir quitté le Washington Post en 1977, Carl Bernstein a passé six mois à analyser les relations entre la CIA et la presse pendant les années de la guerre froide. Son article de 25 000 mots, publié dans Rolling Stone le 20 octobre 1977, est reproduit ci-dessous dans une série de 6 billets.

Vous avez manqué la 2e partie de cet article ? Cliquez ICI pour la découvrir !

LES DÉTAILS TROUBLES DES RELATIONS DE LA CIA AVEC DES PERSONNES ET DES ORGANES DE PRESSE ont commencé à être divulgués en 1973, lorsqu’il a été révélé pour la première fois que la CIA avait, à l’occasion, employé des journalistes. Ces révélations, associées à de nouvelles informations, constituent des cas d’école sur l’utilisation de journalistes par l’Agence à des fins de renseignement. Ils comprennent :

■ Le New York Times. Les relations de l’Agence avec le Times étaient de loin les plus précieuses entre tous les journaux, selon les responsables de la CIA. De 1950 à 1966, une dizaine d’employés de la CIA ont bénéficié de la couverture du Times dans le cadre d’arrangements approuvés par l’ancien directeur du journal, Arthur Hays Sulzberger. Les accords de couverture faisaient partie d’une politique générale du Times – définie par Sulzberger – consistant à fournir une assistance à la CIA chaque fois que cela était possible.

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 19:41
LA CIA ET LES MÉDIAS (2/6) – Quand l’Agence infiltre la Presse

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

Après avoir quitté le Washington Post en 1977, Carl Bernstein a passé six mois à analyser les relations entre la CIA et la presse pendant les années de la guerre froide. Son article de 25 000 mots, publié dans Rolling Stone le 20 octobre 1977, est reproduit ci-dessous dans une série de 6 billets.

 

LES RELATIONS DE L’AGENCE AVEC LA PRESSE DÉBUTENT dès les premiers stades de la guerre froide. Allen Dulles, qui devient directeur de la CIA en 1953, cherche à développer une capacité de recrutement et de couverture au sein des institutions journalistiques les plus prestigieuses d’Amérique. En opérant sous l’apparence de correspondants accrédités, Dulles pensait que les agents de la CIA à l’étranger bénéficieraient d’un degré d’accès et d’une liberté de mouvement impossibles à obtenir sous n’importe quel autre type de couverture.

Les patrons de presse américains, comme tant d’autres dirigeants d’entreprises et d’institutions à l’époque, étaient prêts à engager les ressources de leurs sociétés dans la lutte contre le « communisme mondial ». En conséquence, la ligne de démarcation traditionnelle entre la presse américaine et le gouvernement était souvent inexistante : il était rare qu’une agence de presse serve de couverture à des agents de la CIA à l’étranger sans que son propriétaire principal, son directeur de publication ou son rédacteur en chef le sache et y consente. Ainsi, contrairement à l’idée que la CIA a insidieusement infiltré la communauté journalistique, il existe de nombreuses preuves que les principaux dirigeants et responsables de l’information américains se sont permis, ainsi que leurs entreprises, de devenir les auxiliaires des services de renseignement. « Ne nous en prenons pas à de pauvres reporters, pour l’amour de Dieu », s’est exclamé William Colby à un moment donné devant les enquêteurs de la commission Church. « Allons voir du côté de la direction. Ils étaient dans le coup. » En tout, environ vingt-cinq organes de presse (y compris ceux énumérés au début de cet article) ont servi de couverture à l’Agence.

[...]

La suite sur le site "Les Crises" :

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27 août 2022 6 27 /08 /août /2022 15:34
LA CIA ET LES MÉDIAS (1/6) – La manipulation de la presse américaine - Les Crises

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

Après avoir quitté le Washington Post en 1977, Carl Bernstein a passé six mois à analyser les relations entre la CIA et la presse pendant les années de la guerre froide. Son article de 25 000 mots, publié dans Rolling Stone le 20 octobre 1977, est reproduit ci-dessous dans une série de 6 billets.

MANIPULATION DE LA PRESSE – LE STYLE DE LA CIA

Pour comprendre le rôle de la plupart des professionnels du journalisme, il est nécessaire d’écarter certains mythes concernant le travail sous couverture pour les services de renseignement américains. Peu de journalistes américains sont des « espions » dans le sens populairement accepté du terme. L’espionnage, c’est-à-dire l’acquisition de secrets auprès d’un gouvernement étranger, est presque toujours le fait de ressortissants étrangers qui ont été recrutés par la CIA et sont sous son contrôle dans leur propre pays. Ainsi, le rôle principal d’un Américain travaillant sous couverture à l’étranger est souvent d’aider au recrutement et à la « manipulation » de ressortissants étrangers qui sont des canaux d’informations secrètes pour les services de renseignements américains.

La CIA a fait appel à de nombreux journalistes pour l’aider dans ce processus et ceux-ci avaient la réputation d’être parmi les meilleurs dans ce domaine. La nature particulière du métier de correspondant à l’étranger est idéale pour ce genre de travail : il bénéficie d’un accès privilégié de la part de son pays d’accueil, est autorisé à voyager dans des zones souvent interdites aux autres Américains, passe une grande partie de son temps à se procurer des sources dans les gouvernements, les institutions universitaires, la hiérarchie militaire et les communautés scientifiques. Il a la possibilité de nouer des relations personnelles à long terme avec ses sources et, peut-être plus que toute autre catégorie d’agents américains, il est en mesure de porter des jugements corrects sur la capacité et la disponibilité des ressortissants étrangers à être recrutés comme espions. [...]

La suite sur le site "Les Crises" :

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 00:22
Si Assange s’appelait Navalny

par Serge Halimi & Pierre Rimbert

 

Le gouvernement des États-Unis ayant fait appel d’une décision judiciaire britannique qui, en janvier dernier, a refusé l’extradition de Julian Assange vers une prison américaine où il risque plusieurs dizaines d’années de détention, les juges britanniques doivent ces jours-ci confirmer leur décision. S’ils le font, Assange ne pourra plus être extradé… sauf en cas de nouveau mandat d’arrêt américain. Depuis près de dix ans, le lanceur d’alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l’information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s’il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.

Si Assange s’appelait Navalny

En mars 2017, M. Julian Assange achève sa cinquième année de réclusion dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Les dirigeants de la Central Intelligence Agency (CIA) sont résolus à s’emparer de lui et envisagent de le tuer : WikiLeaks, que M. Assange a cofondé, vient de révéler quels outils la CIA utilise pour espionner les appareils électroniques. La fuite est décisive. Les dirigeants de l’agence songent d’abord à l’enlèvement du coupable.

Mais violer l’intégrité de l’ambassade équatorienne pour se saisir d’un citoyen australien réfugié à Londres serait diplomatiquement délicat. Puis ils se persuadent que M. Assange s’apprête à fuir en Russie, avec la complicité de l’Équateur et du Kremlin. Ils élaborent alors des plans encore plus rocambolesques :

[...]

La suite sur le site de l'ANC  et celui du Monde diplomatique :

https://www.monde-diplomatique.fr/2...

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 15:33
Une coalition de 24 organisations de défense de la liberté de la presse, des libertés civiles et des droits de l’homme demandent l’arrêt des poursuites à l’encontre d’Assange.

Ministère de la Justice des États-Unis
950 Pennsylvania Avenue, NW
Washington, DC 20530-0001

Le 15 octobre 2021

Monsieur le Procureur Général Merrick Garland :

Nous, les organisations soussignées de défense de la liberté de la presse, des libertés civiles et des droits de l’homme internationaux, écrivons à nouveau pour partager notre profonde inquiétude concernant les procédures pénales et d’extradition en cours concernant Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, en vertu de l’Espionage Act et du Computer Fraud and Abuse Act.

En février, les membres de cette coalition ont écrit au procureur général par intérim pour lui demander instamment d’abandonner les poursuites pénales à l’encontre de M. Assange. Nous renouvelons aujourd’hui cette demande avec une urgence encore plus grande, à la lumière d’un [article récent de Yahoo News->https://www.legrandsoir.info/kidnapping-assassinat-et-fusillade-a-lond...] décrivant des discussions alarmantes au sein de la CIA et de l’administration Trump avant que l’acte d’accusation contre Assange ne soit déposé. L’article de Yahoo News ne fait qu’accroître nos inquiétudes quant aux motivations qui sous-tendent ces poursuites et au dangereux précédent qui est créé.

Comme nous l’avons noté dans notre correspondance précédente, les signataires de cette lettre ont des points de vue différents sur M. Assange et son organisation. Nous sommes toutefois unis dans notre opinion que l’affaire pénale contre lui constitue une grave menace pour la liberté de la presse, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Nous avons été déçus que le ministère de la Justice fasse appel de la décision de la juge Vanessa Baraitser du tribunal de première instance de Westminster de rejeter la demande d’extradition de l’administration Trump. En particulier à la lumière du récent rapport de presse, nous vous exhortons à abandonner cet appel et à rejeter l’acte d’accusation sous-jacent. [...]

La suite ci-dessous :

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10 octobre 2021 7 10 /10 /octobre /2021 17:18

Je reprends cet article.  Mais j'ai des réserves sur la façon expéditive dont Danielle Bleitrach traite la question du "Frexit" et "Brexit" dans son commentaire.  C'est une question qui mérite débat. 

Ce centre spécial pour affronter la Chine aidera-t-il à fabriquer de nouvelles fioles ?Ce centre spécial pour affronter la Chine aidera-t-il à fabriquer de nouvelles fioles ?

Ce centre spécial pour affronter la Chine aidera-t-il à fabriquer de nouvelles fioles ?

Docteur Folamour - Un fantasme des USA ?

Docteur Folamour - Un fantasme des USA ?

Les Etats-Unis ou plutôt ceux qui détiennent le pouvoir, en particulier le complexe industrialo-militaire a trouvé après la guerre froide, après la lutte contre le terrorisme, de quoi alimenter les fantasmes du peuple, son arsenal militaire et les fortunes monstrueuses de ceux qui vivent de tout ça. Mais comme le coût est difficilement mesurable, ils nous feront croire qu’ils n’ont plus les moyens d’assurer la santé, l’éducation et les salaires décents ; tant que les candidats à la présidentielle ignoreront ce contexte, j’aurai beaucoup de mal à m’intéresser à leurs débats qui faute de cette vision ne peuvent qu’entretenir la xénophobie qui crée les Zemmour, quitte à prendre Macron-Biden comme l’alternative ou, ce qui est à peine mieux, inventer que tout dépend du Frexit, un faux “souverain” qui vaut le Brexit. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Dans cet article: Central Intelligence Agency (CIA)ChineÉtats-Unis7 octobre 2021 | 

Photo: AP.

Le directeur de la Central Intelligence Agency des États-Unis, William J. Burns, a annoncé aujourd’hui la création du China Mission Center pour « relever le défi mondial posé » à Washington par ce pays asiatique.

Burns a souligné que ce n’est pas le peuple chinois, mais les autorités de ce pays, qui représentent la menace et a indiqué que le nouveau centre « apportera une réponse d’ensemble de l’agence et unifier le travail exceptionnel que la CIA fait déjà contre son rival clé », selon un communiqué.

« CMC [China Mission Center] renforcera davantage notre travail collectif sur la menace géopolitique la plus importante à laquelle nous sommes confrontés au XXIe siècle, le gouvernement chinois, de plus en plus hostile », a-t-il déclaré. [...]

Lire la suite ci-dessous sur le blog d'Histoire et société.

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