3 novembre 2021
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par Serge Halimi & Pierre Rimbert
Le gouvernement des États-Unis ayant fait appel d’une décision judiciaire britannique qui, en janvier dernier, a refusé l’extradition de Julian Assange vers une prison américaine où il risque plusieurs dizaines d’années de détention, les juges britanniques doivent ces jours-ci confirmer leur décision. S’ils le font, Assange ne pourra plus être extradé… sauf en cas de nouveau mandat d’arrêt américain. Depuis près de dix ans, le lanceur d’alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l’information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s’il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.
Si Assange s’appelait Navalny
En mars 2017, M. Julian Assange achève sa cinquième année de réclusion dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Les dirigeants de la Central Intelligence Agency (CIA) sont résolus à s’emparer de lui et envisagent de le tuer : WikiLeaks, que M. Assange a cofondé, vient de révéler quels outils la CIA utilise pour espionner les appareils électroniques. La fuite est décisive. Les dirigeants de l’agence songent d’abord à l’enlèvement du coupable.
Mais violer l’intégrité de l’ambassade équatorienne pour se saisir d’un citoyen australien réfugié à Londres serait diplomatiquement délicat. Puis ils se persuadent que M. Assange s’apprête à fuir en Russie, avec la complicité de l’Équateur et du Kremlin. Ils élaborent alors des plans encore plus rocambolesques :
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La suite sur le site de l'ANC et celui du Monde diplomatique :
https://www.monde-diplomatique.fr/2...
24 octobre 2021
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Ministère de la Justice des États-Unis
950 Pennsylvania Avenue, NW
Washington, DC 20530-0001
Le 15 octobre 2021
Monsieur le Procureur Général Merrick Garland :
Nous, les organisations soussignées de défense de la liberté de la presse, des libertés civiles et des droits de l’homme internationaux, écrivons à nouveau pour partager notre profonde inquiétude concernant les procédures pénales et d’extradition en cours concernant Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, en vertu de l’Espionage Act et du Computer Fraud and Abuse Act.
En février, les membres de cette coalition ont écrit au procureur général par intérim pour lui demander instamment d’abandonner les poursuites pénales à l’encontre de M. Assange. Nous renouvelons aujourd’hui cette demande avec une urgence encore plus grande, à la lumière d’un [article récent de Yahoo News->https://www.legrandsoir.info/kidnapping-assassinat-et-fusillade-a-lond...] décrivant des discussions alarmantes au sein de la CIA et de l’administration Trump avant que l’acte d’accusation contre Assange ne soit déposé. L’article de Yahoo News ne fait qu’accroître nos inquiétudes quant aux motivations qui sous-tendent ces poursuites et au dangereux précédent qui est créé.
Comme nous l’avons noté dans notre correspondance précédente, les signataires de cette lettre ont des points de vue différents sur M. Assange et son organisation. Nous sommes toutefois unis dans notre opinion que l’affaire pénale contre lui constitue une grave menace pour la liberté de la presse, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Nous avons été déçus que le ministère de la Justice fasse appel de la décision de la juge Vanessa Baraitser du tribunal de première instance de Westminster de rejeter la demande d’extradition de l’administration Trump. En particulier à la lumière du récent rapport de presse, nous vous exhortons à abandonner cet appel et à rejeter l’acte d’accusation sous-jacent. [...]
La suite ci-dessous :
10 octobre 2021
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Je reprends cet article. Mais j'ai des réserves sur la façon expéditive dont Danielle Bleitrach traite la question du "Frexit" et "Brexit" dans son commentaire. C'est une question qui mérite débat.
Ce centre spécial pour affronter la Chine aidera-t-il à fabriquer de nouvelles fioles ?
Docteur Folamour - Un fantasme des USA ?
Les Etats-Unis ou plutôt ceux qui détiennent le pouvoir, en particulier le complexe industrialo-militaire a trouvé après la guerre froide, après la lutte contre le terrorisme, de quoi alimenter les fantasmes du peuple, son arsenal militaire et les fortunes monstrueuses de ceux qui vivent de tout ça. Mais comme le coût est difficilement mesurable, ils nous feront croire qu’ils n’ont plus les moyens d’assurer la santé, l’éducation et les salaires décents ; tant que les candidats à la présidentielle ignoreront ce contexte, j’aurai beaucoup de mal à m’intéresser à leurs débats qui faute de cette vision ne peuvent qu’entretenir la xénophobie qui crée les Zemmour, quitte à prendre Macron-Biden comme l’alternative ou, ce qui est à peine mieux, inventer que tout dépend du Frexit, un faux “souverain” qui vaut le Brexit. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Dans cet article: Central Intelligence Agency (CIA), Chine, États-Unis7 octobre 2021 |
Photo: AP.
Le directeur de la Central Intelligence Agency des États-Unis, William J. Burns, a annoncé aujourd’hui la création du China Mission Center pour « relever le défi mondial posé » à Washington par ce pays asiatique.
Burns a souligné que ce n’est pas le peuple chinois, mais les autorités de ce pays, qui représentent la menace et a indiqué que le nouveau centre « apportera une réponse d’ensemble de l’agence et unifier le travail exceptionnel que la CIA fait déjà contre son rival clé », selon un communiqué.
« CMC [China Mission Center] renforcera davantage notre travail collectif sur la menace géopolitique la plus importante à laquelle nous sommes confrontés au XXIe siècle, le gouvernement chinois, de plus en plus hostile », a-t-il déclaré. [...]
Lire la suite ci-dessous sur le blog d'Histoire et société.
23 janvier 2021
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L'Empire vous divertit
Bien installé dans une salle obscure ou dans son canapé, tout le monde a déjà été exposé à une production hollywoodienne. Mais derrière l’écran se cache parfois l’influence du lobby militaire : Pentagone et CIA.
De fait, ils fournissent du matériel, des véhicules, des lieux de tournage et même des figurants pour de nombreux films comme Top Gun, certains Terminator, Avatar, Hulk et Iron Man. En contrepartie, ils imposent des modifications aux scénarios, du navet au film de qualité. Ils vont parfois jusqu’à tout réécrire !
Matthew Alford et Tom Secker ont enquêté minutieusement sur une trentaine de films célèbres. En invoquant le Freedom of Information Act (qui, depuis le Watergate, oblige les administrations US à dévoiler une partie au moins de leurs archives), ils ont pu analyser plus de 4 000 pages de documents et de mails. Ils ont ainsi déterré toutes les formes de propagande.
Passionnant et richement illustré, L’Empire vous divertit est incontournable pour mieux saisir les rouages de l’industrie cinématographique. Expliquant aussi comment les États-Unis ont utilisé Hollywood pour justifier leur domination. Le cinéma… une puissante arme de guerre !
Pour acheter voyez ci-dessous :
Published by Action communiste
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Impérialisme
6 juillet 2020
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