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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 19:58
Membres CGT et anciens salariés étaient réunis samedi 11 juin pour fêter la victoire de la reprise du site - Arnaud Dauxerre, Julien Sénécal et Cyril Briffault, les trois leaders syndicaux de Chapelle Darblay - Photos Paris-Normandie
Membres CGT et anciens salariés étaient réunis samedi 11 juin pour fêter la victoire de la reprise du site - Arnaud Dauxerre, Julien Sénécal et Cyril Briffault, les trois leaders syndicaux de Chapelle Darblay - Photos Paris-Normandie

Membres CGT et anciens salariés étaient réunis samedi 11 juin pour fêter la victoire de la reprise du site - Arnaud Dauxerre, Julien Sénécal et Cyril Briffault, les trois leaders syndicaux de Chapelle Darblay - Photos Paris-Normandie

Samedi 11 juin, en compagnie des anciens salariés de l’usine fermée depuis l’été 2020, ils se sont réunis une nouvelle fois. Toujours le même cadre. Sur le parking, près du local du comité d’entreprise. Mais cette fois-ci, les traits crispés sur les visages n’existaient plus. C’était jour de fête, jour de sourires, jour de scène géante et de concert, jour de pyramides de sandwiches, prêts à accueillir « la merguez de la victoire ». « On va enfin se la partager », a lancé au micro Cyril Briffault. Le message était clair. Il s’affichait sur une longue banderole accrochée à la scène : « Chapelle Darblay, l’usine qui ne meurt jamais ». [...]

La suite ci-dessous :

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 23:04
Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Ils ont traversé de lourdes épreuves. À force de lutte, d’entraide et de complicité, ils ont sauvé leur usine. La Chapelle Darblay était la dernière de France à recycler 100 % du papier. Rencontre avec ces trois salariés, trois compères désormais liés.

Grand-Couronne (Seine-Maritime), reportage

« On avait la conviction qu’il fallait la sauver, cette putain d’usine. » L’espoir était infime, mais ils l’ont fait, à la sueur de leur front. Promise à la destruction, l’usine Chapelle Darblay, dernier site français à même de fabriquer du papier journal et d’emballage 100 % recyclé, vient d’être sauvée après 1 000 jours d’une lutte acharnée. Cette victoire, l’économie circulaire « made in France » la doit en grande partie à trois « Pap Chap », trois salariés qui ne voulaient pas voir disparaître les précieuses machines à papier de l’usine de Grand-Couronne : Julien Sénécal, Cyril Briffault et Arnaud Dauxerre.

Reporterre les a rencontrés auprès d’immenses machines, qui permettaient de recycler 480 000 tonnes de déchets papier et carton par an, l’équivalent du tri de 24 millions d’habitants. Ces « bécanes » — comme Julien, Cyril et Arnaud ont coutume de les appeler —, ils en connaissent par cœur la musique et les battements. Mais depuis la fermeture de l’usine en 2020, ces géantes métalliques sont muettes. Les papiers et cartons sont enfouis, brûlés ou envoyés en Belgique et en Allemagne. « Un gâchis », déplore Arnaud Dauxerre.

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3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 14:56
La lutte des livreurs de colis d’Amazon continue ! [UD-CGT 76 - Seine-Maritime]

Vu sur le site de l'UD-CGT 76

Rassemblement de soutien
Mardi 7 Juin 8h30
Devant le Conseil des Prud’hommes de Rouen
1 Place de la Madeleine (près de la préfecture)

Depuis le Jeudi 28 Avril 2022, neuf salariés, livreurs de colis de la société Lumina Services, société sous-traitante d’Amazon, se mobilisent avec l’aide de toutes les organisations de la CGT, pour faire valoir leurs légitimes droits, notamment le paiement de la rémunération qui leur est due (heures supplémentaires, salaire minimal…) et des papiers administratifs en règle.

 

Travailleurs sans-papiers pour 8 d’entre eux, ils ont été embauchés en toute connaissance de cause, en CDI pour économiser la prime de précarité et ont été renvoyés sans formalité quand ils ont voulu faire valoir leurs droits. La société Lumina Services ne leur a pas payé ce qui leur était dû et les a licenciés du jour au lendemain par voie de message vocal et de SMS.

Piquet de grève à proximité de l’entrepôt Amazon de Saint-Etienne du Rouvray, manifestation du 1er Mai et le 5 Mai sur la Zone industrielle, ils multiplient les actions pour demander à Amazon leur salaire et à la préfecture leurs papiers. Le 1er Mai Lumina Services se sabordait en congédiant ses autres salariés par messagerie WhatsApp.


Lundi 9 mai au matin, Amazon nous a communiqué qu’ils avaient terminé leurs « investigations » et décidé de ne plus employer Lumina Services. Mais ils refusent toute responsabilité dans le sort des salariés. C’est pourtant bien Amazon qui sollicite la création de ce genre de sous-traitant « 2.0 » (selon leur terminologie), entreprise zombie sans locaux, sans véhicules, sans compétences RH pour assurer les pointes de livraison de fin d’année et c’est Amazon qui est tenue pour responsable, selon le code du travail, de l’emploi de salariés sans autorisation de travail ou non déclarés. Les livreurs continuent leur combat pour récupérer les salaires dus et obtenir des promesses leur permettant d’obtenir des papiers.

Voir sur le site de la CGT : http://cgt-76.fr/la-lutte-des-livreurs-de-colis-damazon-continue/

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19 mai 2022 4 19 /05 /mai /2022 18:04
Paru en 2016 - https://www.amelioronslaville.com/archives/2016/01/la-fonction-publique-doit-ameliorer-la-protection-du-risque-dexposition-a-lamiante/

Paru en 2016 - https://www.amelioronslaville.com/archives/2016/01/la-fonction-publique-doit-ameliorer-la-protection-du-risque-dexposition-a-lamiante/

Mettre en danger la vie des travailleur.e.s exige une peine d’amende exemplaire !

« L’absence de toute amende pour un employeur public dont le budget approche les trois milliards d’Euros résonne comme la délivrance d’un permis de tuer ! »

Mardi 10 mai 2022, le tribunal correctionnel de Rouen a reconnu coupable le Département de la Seine Maritime du délit de mise en danger d’autrui pour avoir exposé quatre de ses agents à l’amiante lors de travaux réalisés sur un bac maritime en avril 2015.
Cette condamnation n’a été rendue possible que par le combat acharné des agents, du syndicat CGT du département et de l’union départementale CGT de Seine Maritime. Face à l’inaction du parquet suite aux plaintes de 2015, nous avons dû faire une citation directe en correctionnel et se constituer partie civile pour obtenir la tenue d’une audience durant laquelle il a été démontré que l’employeur public avait violé de nombreuses dispositions du code du travail dont il avait parfaitement connaissance.
Si le tribunal reconnait l’existence des infractions, une condamnation sans aucune peine d’amende à l’encontre du département est plus que choquante.
Comme nous l’avons souligné lors de l’audience du 15 mars 2022, l’amiante continue d’être responsable de centaines de morts tous les ans en France. Présente dans les bâtiments, les machines ou encore les moyens de transport, des millions de travailleur.e.s restent à ce jour exposés à la fibre tueuse sans que toutes les entreprises, public comme privé, ne prennent les mesures de prévention qui s’imposent.

« L’absence de toute amende pour un employeur public dont le budget approche les trois milliards d’Euros résonne comme la délivrance d’un permis de tuer ! »

Alors que la peine encourue est de 75 000 € d’amende, le tribunal a décidé de ne pas infliger d’amende au Département ! L’absence de toute amende pour un employeur public dont le budget approche les trois milliards d’Euros résonne comme la délivrance d’un permis de tuer ! Quel est le message donné par le tribunal aux employeurs sinon qu’ils peuvent continuer à jouer avec la vie des travailleurs et travailleuses, qu’ils peuvent violer délibérément les règles de protection du code du travail ! Même dans les rares cas où le parquet donne suite aux plaintes des victimes ou aux procès-verbaux de l’inspection du travail, les employeurs et autres actionnaires peuvent dormir tranquille, la délinquance en col blanc permettant d’éviter le risque d’amende!
Une telle décision est choquante pour l’ensemble du monde du travail. Elle ne peutque favoriser le maintien de comportement délictueux en matière d’exposition à l’amiante comme aux autres produits chimiques, biologique ou cancérogènes !
Alors que chaque semaine, le tribunal correctionnel condamne, parfois sévèrement, des travailleur.e.s et des privés d’emploi à des peines d’amende notamment pour des situations de mise en danger d’autrui liés à des comportements routiers dangereux, cette condamnation sans peine ne peut rester en l’état.
Dans un état qui se dit être un état de droit, la loi est ineffective si les condamnations ne coûtent pas plus cher aux employeurs que de continuer à exposer leurs travailleur.e.s à ces risques évitables, il n’y a pas de place pour une justice de classe, une justice complaisante avec la délinquance patronale mais sans pitié avec la classe ouvrière.
Monsieur le procureur de la République, vous devez faire appel de cette condamnation sans amende.
Pour l’Union Départementale CGT de Seine Maritime,
Le secrétaire Général

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 20:35
Entre 1300 et 1500 personnes ont manifesté dimanche 1er mai 2022 à Rouen (Seine-Maritime). (©MN/76actu)

Entre 1300 et 1500 personnes ont manifesté dimanche 1er mai 2022 à Rouen (Seine-Maritime). (©MN/76actu)

Sur actu.fr par Matthieu Normand
Entre 1300 et 1500 personnes dans les rues de Rouen

Une manifestation a eu lieu à Rouen (Seine-Maritime) ce 1er mai 2022. Les syndicats ont notamment appelé à plus de justice sociale et de redistribution des richesses.

Ce dimanche a été marqué par la traditionnelle mobilisation du 1er-Mai. A Rouen (Seine-Maritime) entre 1300 – selon la police – et 1500 personnes – selon les syndicats et notre comptage – ont manifesté dans les rues sous un beau soleil. Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle 2022, il s’agissait du premier grand rendez-vous revendicatif du deuxième mandat d’Emmanuel Macron.

D’autres manifestations en Seine-Maritime

Avant les prises de paroles, les salariés d’un sous-traitant d’Amazon en grève depuis jeudi ont été mis à l’honneur. Puis ils ont défilé en tête de cortège. [...]

L'intégral ci-dessous :

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24 avril 2022 7 24 /04 /avril /2022 16:36

JUILLET 2021, les directions TER et AXE
NORD prenaient la décision de réduire l’amplitude horaire des guichets de 8 gares (Béthune, Lens, Valenciennes, Calais-ville, Calais-Fréthun, Boulogne, Douai,Dunkerque), réalisant au passage de nom-breuses suppressions de postes.


La CGT avait alors élaboré un processus revendicatif afin de proposer une alternative à cette mesure radicale.
Rassemblements devant les gares concernées, rassemblement devant le conseil régional HDF, audiences et DCI aux directions, pétition (27000 signatures recueillies), interpellations des élus du territoires, ... sont autant de leviers que nous avons activés pour que chacun prenne ses responsabilités afin que le service public ne soit pas péjoré une nouvelle fois.
Les guichets doivent rester ouverts et accessibles du premier au dernier train !
Ni les directions, ni l’exécutif du conseil régional n’ont répondu à ces revendications. Difficile d’en rester là pour les usagers, les cheminots et la CGT.
[...]

Lisez la suite sur le tract de la CGT ci-dessous en fichier joint :

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19 avril 2022 2 19 /04 /avril /2022 20:12
Louis Danais et Bernard Isaac

Louis Danais et Bernard Isaac

Intervention de Pascal Morel, Secrétaire de l’Union Départemental de Rouen


A Mathieu et Jehann, ses enfants, à ses petits enfants, à sa compagne, à toute la famille,
Cher-es Camarades,
Cher-es amis,
Cher Bernard,

Nous sommes tous réunis aujourd’hui pour te rendre un dernier hommage.
Bernard, pendant 27 ans, tu as exercé le mandat de Secrétaire Général de l’Union départementale CGT de Seine- Maritime.
Durant ces 27 années, marquées de résistance, de conflits et de négociations, tu as toujours gardé bon pied, bon oeil.
Mais ta combativité était dans tes tripes bien avant d’être permanent. Preuve on est au début des années 60, lorsque pour combattre l’OAS, tu réclames des armes à la direction de la Compagnie électro-mécanique.
Résumer ton activité de militant serait trop long tant ton engagement syndical, mais aussi politique, ont marqué notre département et notre région Normandie.
Quelques dates qui retrace ta vie et ton engagement riche en évènements.
En 1950, tu rentres à l’école de la Compagnie Electro Mécanique du Havre - la CEM - ou tu obtiens un CAP d’ouvrier-tourneur.
Tu rentres dans la vie active en 1952. Dès 1953, tu commences à exercer tes premiers actes de solidarité avec tes collègues de travail. Je te cite : « j’avais 17 ans, on collectait de la bouffe et des patates ». 1ère grève, 1ère responsabilité !
En 1959, à ton retour, après 28 mois de service militaire en Algérie, tu es élu délégué du personnel.
En 1962, les Métallos CGT du Havre te confie la direction du syndicat CGT des Métaux, fonction que tu occuperas jusqu’en 1966.
Puis en 1962, tu es élu Secrétaire Général de l’UD CGT 76. C’est dans cette responsabilité que tu contribueras à la grande grève de mai–juin 1968, notamment la puissante grève commencée à Cléon avec occupation de l’usine, grève qui s’étend à plus de 100 entreprises dans le département.
A l’issue de ces grèves, la CGT sortira renforcée avec 90.000 syndiqués CGT dans le département et les acquis sociaux arrachés au patronat.
Les années suivantes, ce sont les luttes pour l’emploi dans la construction navale avec l’occupation du paquebot le « France » durant 3 jours pour améliorer les conditions de travail des salariés.
Avec l’arrivée des centrales nucléaires, et les salariés sur le chantier, tu crées les conditions de la mise en place d’une Union locale de chantier à Paluel, pour organiser les travailleurs et faire respecter leurs droits.
Les années 70-80 sont marqués de ton empreinte, riches en terme de luttes dans notre département, telle la lutte emblématique contre la fermeture de la papèterie Chapelle Darblay de 1980 à 1983.
En 1984, à l’occasion des commémorations du débarquement de Normandie, tu organises un rassemble-ment de la CGT pour rappeler la place prise par la CGT dans la résistance.
Puis en 1994, tu réitère la même opération au mémorial de la paix à Caen en la présence de nos camarades Louis Viannet, Georges Séguy et André Duroméa.
Tout au long de ta vie, Camarade, tu t’es battu pour la paix dans le monde.
Cela démontre, Bernard, tes valeurs et ton engagement durant tout ta vie.
Une anecdote que nous ne sommes pas prêts d’oublier et qui restera dans nos mémoires ! J’en témoigne, puisque j’étais présent avec mes camarades de mon syndicat Renault Cléon. Je veux parler de l’initiative en 1989, l’année du bicentenaire de la Révolution Française : la CGT décide d’organiser une curieuse exposition de chevaux à Deauville. Une fois encore, je te cite : « on a proposé de présenter les « Yearlings » de la CGT, il a fallu trouver les chevaux et des gens sachant les monter !
Et on l’a fait !
On a présenté les « Yearlings » dans la rue principale de Deauville pour terminer devant le Casino. On était 1500 en manifestation.
Les chevaux s’appelaient : « emploi précaire, y en a marre » ; « du fric pour l’école, pas pour la guerre » ; « à bas les privilèges ».
Force est de constater, qu’aujourd’hui encore, ces revendications sont, hélas toujours d’actualité.
Bernard, tu étais de tous les combats face au patronat et au pouvoir politique.
En 1975, la confédération CGT t’a demandé d’aider les organisations de la CGT de l’Orne et de La Manche.
Dès 1980, tu occuperas les fonctions de Secrétaire Régional de la CGT de Normandie et ce jusqu’en 1995.
C’est cette année-là que l’heure de la retraite sonne pour toi ! Et ton engagement continu de plus belle, tu créé l’Institut de l’Histoire Sociale CGT de Normandie.
Bien entendu, impossible d’évoquer ton engagement syndical sans parler de ton engagement politique au Parti Communiste Français auquel tu adhères en 1960, et les responsabilités que tu y prendras, dont celle de membre du bureau Fédéral du PCF de Seine-Maritime.
Tu cherchais des fossiles et tu faisais partager tes connaissances. D’ailleurs, tu avais organisé une exposition à la médiathèque de Brionne sur ce sujet.
Bernard, nous sommes nombreux à avoir suivi tes conseils, tes valeurs pour construire un monde meilleur et la conquête de droits sociaux pour tous.
Ton engagement exemplaire de militant syndical et politique, porteur du combat pour la paix dans le monde reste et restera une force, et le grand homme que tu as été tout au long de ta vie marquera à tout jamais l’histoire sociale de la CGT et de notre Département.
Pour terminer cet hommage, je retiendrai, pour les luttes à venir, et elles s’annoncent nombreuses dans cette sombre période, où la bête immonde n’a de cesse de grappiller notre république, cette phrase de toi :
« Les gars on se serre les coudes, et on se bat ».
Alors oui Camarade « on continue, on ne lâche rien » !
Pascal Morel

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6 avril 2022 3 06 /04 /avril /2022 17:23
Photographies de Bernard Isaac, récoltées sur Facebook
Photographies de Bernard Isaac, récoltées sur Facebook
Photographies de Bernard Isaac, récoltées sur Facebook

Photographies de Bernard Isaac, récoltées sur Facebook

Lu sur le site de l'IHS-CGT de Seine-Maritime
Bernard ISAAC, secrétaire général de l'UD-CGT de Seine-Maritime de 1966 à 1993

Nous venons d’apprendre le décès de Bernard Isaac, ancien secrétaire général de l’UD-CGT de Seine-Maritime de 1966 à 1993. Né au Havre le 17 juillet 1936, tourneur, secrétaire général de la CGT en Seine-Maritime, militant communiste.

Fils d’un père ébéniste, dessinateur projeteur, et d’une mère ouvrière dans l’habillement au Havre, après avoir fait l’école d’apprentissage de la Compagnie Electro Mécanique (C.E.M.) de 1950 à 1952, il passe un CAP de tourneur.

Il adhère à la CGT en 1952 en rentrant à la C.E.M. et devient délégué du personnel en 1959, quelques mois après son retour de la Guerre d’Algérie.

En 1962, Bernard devient secrétaire du syndicat des métaux CGT du Havre.

En 1966, il remplace Jean Malvasio, comme secrétaire général de l’Union départemental CGT de Seine-Maritime, jusqu’en 1993.

Dès 1975, il fut mandaté par la Confédération pour s’occuper des unions départementales CGT de l’Orne et de la Manche.

En 1980, il devient secrétaire régional de la CGT de Normandie jusqu’en 1995.

En 1995 jusqu’en 2004 : il préside aux destinées de l’Institut régional CGT d’Histoire Sociale.

Il adhère au PCF en 1960, membre du Comité fédéral, il entre au Bureau fédéral en 1968, il suivra le cursus de nombreux cadres communiste, école fédérale en 1961 et école centrale de 4 mois en 1964.

Bernard Isaac a été marié et père de 4 enfants.

Son inhumation aura lieu le 11 avril à 11h30 au funérarium de Petit Quevilly.

Louis Danais, militant de la CGT de Renault Cléon, élu communiste d'Elbeuf, et Bernard Isaac, devant la préfecture de Seine-Maritime

Louis Danais, militant de la CGT de Renault Cléon, élu communiste d'Elbeuf, et Bernard Isaac, devant la préfecture de Seine-Maritime

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 23:42

RASSEMBLEMENTS LE 8 MARS :

à ROUEN à 18h devant le Palais de Justice
Au HAVRE à 18h espace Coty (côté printemps) suivi de la diffusion du film « debout les femmes » à 19 h 30 à l’UL du Havre avec un temps d’échanges.

Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes sera une fois de plus l’occasion de descendre dans la rue pour manifester en faveur de l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.
Le calcul des inégalités professionnelles montre que l’écart salarial entre les hommes et les femmes est de l’ordre de 25 % en faveur de ces premiers. Précarité, bas salaires, temps partiel subi restent encore et toujours l’apanage des femmes.
Pour que cesse cette situation inique, la CGT lance un préavis de grève le 8 mars. Tout au long de la journée, des actions seront organisées sur tout le territoire pour exiger une réelle égalité salariale et professionnelle.
A 15h40 c’est l’heure ou, pour un travail de valeur égale, les hommes continuent à être payés alors que les femmes commencent à travailler gratuitement.
De même, les femmes sont plus soumises que les hommes au temps partiel subi, leur déroulé de carrière est moins rapide, elles ont des emplois plus précaires.
Leur retraite est le reflet de leur carrière hachée, et souvent subie : les inégalités de pension sont encore plus importantes que celles des salaires parce que les carrières féminines cumulent plusieurs handicaps, comme les salaires plus bas et les carrières moins importantes.
Si en France, l’arsenal législatif n’a cessé de s’étoffer depuis 1983 et la loi Yvette Roudy, (lois en 2001, 2006, 2011, 2015, 2021), la réalité prouve que l’objectif d’égalité « travail de valeur égale, salaire égal » n’est pas encore atteint aujourd’hui.
Pour l’atteindre, la CGT propose notamment de revaloriser les métiers à prédominance féminine (…en particulier ceux du lien et du soin), de supprimer les écarts de rémunération sur l’ensemble des éléments de négociation, d’établir une obligation de résultat et non pas de moyens en sanctionnant les employeurs qui discriminent, de renforcer la présence des femmes dans les institutions représentatives du personnel…

RASSEMBLEMENTS LE 8 MARS :

à ROUEN à 18h devant le Palais de Justice
Au HAVRE à 18h espace Coty (côté printemps) suivi de la diffusion du film « debout les femmes » à 19 h 30 à l’UL du Havre avec un temps d’échanges.
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28 janvier 2022 5 28 /01 /janvier /2022 15:43
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...
"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...

"Le travail rend libre" : accueil des déportés - Les fours crématoires - Libération du camp par l'armée soviétique ...

28 janvier 2022 par Guy Hervy

Lu sur le site de l'ANC

 

Une date qui dans ma famille à une résonance particulière. Mes grands parents y ont été assassinés en février 43, la sœur de ma mère sera arrêtée à 19 ans comme Résistante en mai 1944. Toute petite bonne femme, elle en paraît 14.

Transférée à Drancy alors que les alliés de l’ouest se battent sur les plages de Normandie elle est déportée à Auschwitz en juin 44.

A son arrivée elle est prise en charge par l’organisation clandestine comme un petit nombre de jeunes femmes pour vivre et survivre afin de témoigner.

Elle a survécu, elle aura 98 ans en fin d’année. Ma Tante fait aujourd’hui partie du dernier carré des survivants. Elle aura tenu l’engagement pris dans les camps. Elle témoignera jusqu’à il y encore peu. Elle continuera son combat de militante active tant politique comme communiste que syndicale à la CGT, comme au sein de la FNDIRP.

Elle ne sera pas libérée par l’Armée Rouge, elle fait partie des évacué-e-s servant de matelas d’otages des SS devant la progression des armées alliées sur les deux fronts, la peur panique des nazis devant les avancées de l’armée Rouge en fuyant vers l’ouest de l’Allemagne. La sauvagerie de la soldatesque mais aussi des complicités actives de la population nazifiée pour assister et au besoin dénoncer les déportés qui tentent de s’évader.

Elle fera et survivra aux marches de la mort jusqu’à sa libération par les anglais (ou les canadiens) à Bergen Belsen, après un passage par Ravensbrück avec toujours cette organisation clandestine qui dans les pires moments arrive à les soutenir, les pousser à tenir pour qu’on sache qui ils (elles) étaient et ce que la Barbarie leur à fait subir.

Héroïsme des survivant-e-s, oui ; incontestable. Mais aussi celui des actrices et acteurs de ces structures informelles de l’ombre dont le plus grand nombre mourront avant la capitulation des armées nazies ( Ne dite jamais armistice c’est faire affront à tous les combattants antifascistes dont ces Résistant-e-s dans les camps, nier leur victoire, celle de l’humanité de leur combat elle est toute entière dans ces trois mots qui écrivent l’Histoire : "capitulation sans condition").

Voilà depuis environ 60 ans j’ai conscience de l’importance de ce 27 janvier : le signal fort que la barbarie dont je faisait la découverte dans le débuts des années 60 allait 15 ans plus tôt être vaincue au prix encore de combien de sacrifice, d’assassinat d’hommes de femmes d’enfants mais serait vaincu.

Au prix du traumatisme toujours présent des enfants voire ensuite souvent des petits enfants de survivants, ces moments durs des sinistres anniversaires des arrestations ou celui des absents, l’écoute des visites au Lutétia ou à la gare de l’Est, ces discussions sur le moments des retrouvailles … pour ceux qui ont eu la chance de se retrouver.

Mais aussi le rappel des effondrements dans l’apprentissage de la vérité des morts, les conditions d’arrestation parfois des trahisons de déportations les assassinats.

Il ne faut pas s’étonner si ces poids ont été tels que certains ont évacué ces parts de mémoire tant elle leur pesait – peut-on leur en vouloir ? – quand d’autres se sont mobilisés pour continuer la transmission.

Cela explique pourquoi aujourd’hui j’affirme l’exigence de sanction et d’interdiction de vie publique les négationnistes ou réhabilitateurs des idéologies de la mort, du massacre, du racisme de l’antisémitisme.

En disant cela, contrairement à ceux qui cherchent à réhabiliter permettent de laisser réhabiliter ceux qui ont arrêté mes grand parents, ma tante, ont traqué ma mère pendant près de deux ans je m’appuie sur une décision de justice, celle du tribunal international de Nuremberg et les jugements des procès de la collaboration en France pour exiger qu’on les fasse taire, définitivement qu’ils soient interdit de tout mandat public, électif ou associatif.

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