Le conseil des ministres du mercredi 9 mars vient de prononcer la dissolution de deux organisations de soutien à la Palestine. C’est un acte grave par lequel le gouvernement impose des critères de bienséance au-delà desquels l’expression de la solidarité avec le peuple palestinien serait interdite en France. C’est une atteinte intolérable à la liberté d’expression et à la liberté d’association.
Ainsi, le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra, relève que le droit de contester la politique d’Israël est possible, à condition de ne pas « excéder les limites de la liberté d’expression ». Parmi ces limites qui tendent à prouver que ce collectif « appelle régulièrement à la discrimination et à la haine envers l’État d’Israël et les Israéliens », le décret cite ses appels réguliers à boycotter les produits israéliens ou à soutenir le droit au retour des réfugiés palestiniens sur leurs terres !
Le gouvernement, reproche à ces collectifs de se déclarer solidaires de la résistance palestinienne sous toutes ses formes et les accuse de se rendre complices « d’organisations reconnues comme terroristes par l’Union européenne ». Alors même que l’Union européenne a supervisé en 2006 des élections en Palestine avec la participation de ces organisations palestiniennes...
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La suite ci-dessous :
Non à la dissolution de deux organisations de solidarité avec la Palestine
Le conseil des ministres du mercredi 9 mars vient de prononcer la dissolution de deux organisations de soutien à la Palestine. C'est un acte grave (...)
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