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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 16:18

"Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas de prendre la défense particulière de l’auteur.  Qu’elle se débrouille. Mais de déplorer cette tendance à l’utilisation directement politique, d’une « police des arrière-pensées », qui n’a rien à faire dans les processus judiciaires.

Le refus de l’arbitraire n’est pas à géométrie variable."

Manifs anti-passe : considérations sur une pancarte

L’affaire de la pancarte brandie par une manifestante lors des défilés du 7 août appelle quand même quelques observations sur la façon dont l’actualité s’en est emparée. Trois sujets se détachent et méritent que l’on se penche sur les enjeux politiques de cette utilisation de ce qui apparaissait dans un premier temps comme une imbécillité isolée, ce que manifestement elle n’est pas. Le premier sujet est celui relatif à l’expression décomplexée du vieil antisémitisme éliminateur européen. Il y a ensuite l’instrumentalisation par le pouvoir et ceux qui le soutiennent d’un phénomène très minoritaire pour disqualifier le mouvement d’opposition politique que rencontre la stratégie anti-Covid d’Emmanuel Macron. Enfin, la question juridique n’est pas non plus absente, puisque l’on peut se poser la question de savoir si ces expressions par des pancartes dans les manifestations et par des interventions sur les réseaux relèvent effectivement de l’application de la loi pénale. En effet si les arrière-pensées peuvent sauter aux yeux, le juge ne peut sanctionner que les infractions prévues par le code pénal lorsqu’elles sont établies. [...]

Lire la suite ci-dessous :

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 23:16

L’Association France Palestine Solidarité salue l’initiative de plus de 200 universitaires de différents pays, dont les États-Unis, Israël, l’Angleterre, la France, qui ont publié ce jeudi 25 mars la « Déclaration de Jérusalem sur l’Antisémitisme » (JDA). Issue de plus de 6 mois de travaux d’universitaires engagés dans les études sur l’histoire de l’Holocauste, les études juives et les études sur le Moyen-Orient, signée par 200 personnalités dont l’audience est incontestable, cette déclaration JDA vient s’opposer aux dérives les plus graves de la définition de l’IHRA. Elle relève notamment que la critique, même radicale, du projet sioniste, est une opinion que l’on partage ou non, mais ce n’est pas en soi de l’antisémitisme. S’inscrivant dans les principes des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, elle relève aussi, en cohérence avec l’arrêt de la CEDH que le boycott, le désinvestissement et les sanctions sont des formes courantes et non-violentes de protestation politique, et ne sont pas, en soi, antisémites lorsqu’elles s’appliquent à Israël.

[...]

Lire la suite et le texte des 200 universitaires sur le site de l'AFPS :

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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 15:18
Pour en savoir davantage

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Lundi, 27 Janvier, 2020

L’État polonais entend garder son récit national. Aucune collaboration n’a été commise, les crimes de la Shoah ne sont l’œuvre que des forces nazies. Celui qui dit le contraire peut faire l’objet de poursuites.

Des survivants de l’Holocauste et une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement seront ce lundi à Auschwitz pour célébrer le 75e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination nazi. À la veille de ces célébrations, le président polonais s’est fendu d’une pleine page dans le Figaro du 23 janvier au nom d’« une mémoire qui ne doit pas mourir ». Il ose affirmer qu’il est « défendu de dénaturer » et « d’instrumentaliser » la mémoire de la Shoah pour quelque motif que ce soit. Des déclarations surprenantes de la part d’Andrzej Duda, candidat à un second mandat pour le parti Droit et Justice (PiS, extrême droite), et fervent défenseur d’une loi négationniste adoptée en 2018. Ce texte condamne l’usage du terme « camps de la mort polonais » et tout propos accusant « publiquement et contrairement aux faits, la nation ou l’État polonais de responsabilité ou de complicité dans les crimes nazis commis par le IIIe Reich, ou de tout autre crime de guerre, crime contre l’humanité ou crime contre la paix ». [...]

Pour les abonnés, la suite sur le site de l'Humanité :

https://www.humanite.fr/en-pologne-parler-de-collaboration-est-passible-de-poursuites-683733

Un "blanchiment de l’histoire" pour les historiens

"Pour le dire plus explicitement, le sauvetage des Juifs en Pologne par la population ne fût pas inexistant, mais il représente l'exception et non la règle. "

Lire l'article entier sur le site de France Culture : https://www.franceculture.fr/histoire/interdire-les-camps-de-la-mort-polonais-comprendre-la-controverse

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19 février 2019 2 19 /02 /février /2019 17:13

  

Derrière les histoires de définitions, se cache une bataille idéologique intense dans laquelle le pouvoir de faire la loi et de condamner juridiquement est même convoqué. La clarification de Rony Brauman est bienvenu

Par Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur associé à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris

Selon Manuel Valls, l’antisionisme est « tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ». Prononcée le 7 mars lors du dernier dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des juifs de France), organisme principalement dédié à la défense des gouvernements israéliens successifs auprès des autorités françaises, cette accusation vise à faire peser un soupçon indistinct d’infamie sur les mouvements de solidarité avec les Palestiniens. Voire à les criminaliser, comme on le constate avec la pénalisation des appels au boycott des produits israéliens en provenance des territoires occupés.

Passons sur le fait qu’il est permis – et même valorisé – dans notre pays d’appeler à la guerre (en Irak, au Darfour, en Syrie, en Libye) mais illicite de protester par un boycott de consommation contre une politique coloniale. Intéressons-nous plutôt aux rapports entre sionisme et antisémitisme, en nous souvenant en premier lieu que la majorité des juifs du monde, et notamment les Français, furent opposés au sionisme jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale et que même alors, la majorité des juifs d’Europe ne choisit pas la Palestine après la shoah. Pas plus que les juifs russes fuyant les pogroms à la fin du XIXe siècle, dont seul 1 % se rendit en « Terre promise ».[...]

Lire la suite ci-dessous :

 

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