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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 00:11

Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale et chef de l'opposition vénézuélienne, qui s'est autoproclamé "président par intérim" du Venezuela le 23 janvier.

 

Le journaliste Romain Migus analyse l'autoproclamation de Juan Guaido comme «président par interim» du Venezuela et sa reconnaissance comme président «légitime» par certains pays comme les Etats-Unis.

 

Posons d’emblée une question à nos lecteurs.  

Imaginez que les plus hautes autorités chinoises appellent les Gilets jaunes à prendre les rues de Paris et des grandes villes françaises.

Imaginez que la Russie décide de ne plus reconnaître le président Macron et déclare que le nouveau président français légitime est Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

Imaginez que l’Iran finance et arme des groupes paramilitaires pour mettre le pays à feu et à sang.

Comment appelleriez vous cela ? Peu importe l’opinion que vous ayez de M. Macron, seriez-vous prêts à accepter pareille ingérence étrangère dans les affaires de notre République ?

Situation incongrue ? Et pourtant c’est exactement ce qui est en train de se dérouler au Venezuela.

On ne pourra pas dire que le scénario n’avait pas été annoncé. Dès le 8 janvier, deux jours avant la prestation de serment de Nicolas Maduro, l’Assemblée nationale du Venezuela avait voté illégalement une Loi sur la transition dans le but de s’emparer du pouvoir exécutif. Les USA et leurs alliés du groupe de Lima s’étaient alors empressés de soutenir cette initiative putschiste.

[...]

Le 22 janvier 2018, alors que se préparaient plusieurs manifestations à Caracas, le vice-président américain, Mike Pence, a appelé les Vénézuéliens à se soulever contre le gouvernement légitime. Ceci montre bien que les organisations politiques d’opposition sont tellement délégitimées que Washington doit désormais se passer d’intermédiaire pour appeler directement les citoyens vénézuéliens et l’armée à renverser Nicolas Maduro, et in fine à défendre ses intérêts.

Le jour suivant, comme il fallait s’y attendre, dès que Juan Guaido s’est arrogé illégalement le pouvoir exécutif, la Maison Blanche «reconnaissait officiellement le président de l’Assemblée nationale comme président intérimaire du Venezuela». Une poignée de pays latino-américains, inféodés à Washington, suivront l’ordre de Trump de reconnaître son gauleiter vénézuélien.

[...]

La suite ci-dessous :

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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 00:01

Romain Migus, écrivain et journaliste, commente la situation politique et géopolitique au Venezuela. Il affirme notamment que l'armée reste fidèle à Nicolas Maduro, et que la majorité des états du monde reconnaissent sa légitimité.

L'écrivain et journaliste Romain Migus analyse la situation au Venezuela, où l'opposant Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim», avec le soutien des Etats-Unis. Il revient notamment sur le rôle joué par l'armée dans ce pays qui est également le premier exportateur de pétrole d'Amérique du Sud.

Pour voir la vidéo, cliquez ci-dessous :

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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 16:35

Dans un communiqué, la diplomatie chinoise accuse les Etats-Unis de se livrer eux-mêmes à l'espionnage informatique du reste du monde. © BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Par Mike Head sur le site wsws.org
22 décembre 2018

Poursuivant son offensive économique et stratégique pour empêcher la Chine de contester son hégémonie établie depuis la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain a dévoilé hier sa cinquième série d’accusations d’espionnage économique contre des Chinois depuis septembre.

Dans le cadre d’une opération coordonnée à l’échelle internationale, le ministère américain de la Justice a publié jeudi des actes d’accusation contre deux Chinois qui auraient accédé à des données commerciales confidentielles provenant d’organismes gouvernementaux américains et d’ordinateurs d’entreprise dans 12 pays pendant plus d’une décennie. [...]

La suite ici : https://www.wsws.org/

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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 15:00

Les autorités nicaraguayennes ont fait preuve d’une retenue remarquable face à l’assaut permanent des médias et ONG locaux, ce qui contraste nettement avec des cas aux États-Unis, tels que les attaques notoires perpétrées dans les années 1980 contre des organisations noires et autochtones, ou plus récentes contre Wikileaks et Julian Assange.

 

Pendant trois mois à compter du 18 avril de cette année, l’opposition politique nicaraguayenne et ses alliés ont terrorisé la population à travers le pays. Lors d’attaques bien coordonnées, utilisant des armes à feu et des incendies criminels, ils ont détruit ou gravement endommagé les bureaux du gouvernement central et des autorités locales dans plus d’une douzaine de villes. Ils ont attaqué des ambulances, envahi des hôpitaux et des écoles et détruit des centaines d’entreprises et de maisons privées. Ils ont tué au moins deux cents personnes. Leurs militants armés et leurs délinquants rémunérés ont extorqué ou intimidé quiconque tentait de franchir les centaines de barrages routiers et barricades qu’ils avaient érigés. Ils ont abusé et torturé des centaines de personnes identifiées comme des partisans du gouvernement.[...]

La suite sur Investig'action :

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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 15:19
Lu sur le site de l'ANC
Les violences

Helder Camara, évêque de Recife (Brésil)

"Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Dom Helder était un archevêque brésilien, né en 1909 et mort en 1999. Grands défenseur des droits de l’homme et l’un des idéologues de la théologie de la libération, il s’est opposé à la dictature dans son pays et s’est engagé corps et âme pour la cause des pauvres.

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Helder Camara a été l'un des personnages les plus influents de l'Eglise brésilienne au cours de ce siècle.  Partisan et inspirateur de la "théologie de la libération", il a combattu et la misère et la dictature de son pays. Il fut surnommé l'"évêque rouge rouge".  Après son départ à la retraite, Jean-Paul II reprend en main l'Eglise brésilienne.  H. Camara est mort en 1999.

Mgr Dom Helder était un archevêque brésilien, né en 1909 et mort en 1999. Grands défenseur des droits de l’homme et l’un des idéologues de la théologie de la libération, il s’est opposé à la dictature dans son pays et s’est engagé corps et âme pour la cause des pauvres. C’est l’une des figures dont ceux qui se battent pour la dignité et les libertés devraient s’inspirer.

Make Google view image button visible again: https://goo.gl/DYGbubpremière, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Mgr Dom Helder était un archevêque brésilien, né en 1909 et mort en 1999. Grands défenseur des droits de l’homme et l’un des idéologues de la théologie de la libération, il s’est opposé à la dictature dans son pays et s’est engagé corps et âme pour la cause des pauvres. C’est l’une des figures dont ceux qui se battent pour la dignité et les libertés devraient s’inspirer.

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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 14:58

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 16:48

Quoi que l’on pense de la perspective offerte aujourd’hui par Bernie Sanders, ce qui est clair c’est qu’une partie grandissante des américains et les jeunes en particulier ne voient plus dans le socialisme le diable incarné, ils s’intéressent au contraire à ce système alternatif du capitalisme, qu’ils dénoncent (note de Danielle Bleitrach).

 

Nous reproduisons ici, pour la première fois en France, le discours intégralement traduit de Bernie Sanders, principal opposant à Donald Trump prononçait le 9 octobre à la Johns Hopkins University school of Advanced International Studies. L’appel lancé par Bernie Sanders en faveur de la construction « d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme » met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ?
Bernie Sanders : Lancer un mouvement démocratique mondial pour faire front contre les régimes autoritaires.

Le Sénateur Sanders parle ici en direct à la Johns Hopkins University school of Advanced International Studies des problèmes que le nationalisme autoritaire pose aux sociétés démocratiques, et de la nécessité de lancer un mouvement progressiste mondial basé sur des principes de démocratie, d’égalité et de justice économique et environnementale.

Aux USA, nous faisons grand cas de tout ce qui a des effets sur l’économie, les services médicaux, l’éducation, l’environnement, la justice pénale, l’immigration et, tout récemment, les candidats à la Cour Suprême. Ces enjeux revêtent tous une énorme importance.

Exception faite des crises immédiates et dramatiques, la politique étrangère n’est pourtant pas ce qui suscite le plus d’attention ou de débats. En fait, certains analystes sont d’avis qu’en général, nous avons la politique étrangère d’un seul parti, dans laquelle les différents points de notre approche sont rarement débattus ou contestés.

Les dépenses militaires se montent à 700 milliards de dollars par an, plus que le total des 10 nations suivantes. Nous sommes en guerre en Afghanistan depuis 17 ans, en Irak depuis 15 ans, et engagés militairement au Yémen — qui connaît actuellement une crise humanitaire. [...]

La suite ci-dessous :

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 18:04

Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF

Dans une déclaration, le Comité contre la guerre de Tucson en Arizona condamne la décision du président américain Trump d'autoriser les troupes de sécurité à tirer contre la caravane des migrants d'Amérique centrale. Le Comité anti-guerre exige le retrait des troupes américaines de la frontière et l'octroi de l'asile à tous les réfugiés :

"Le 29 octobre, le président Trump a ordonné l'envoi de 5 200 soldats américains à la frontière mexicaine dans le cadre d'une tentative de démonstration de force avec une caravane de réfugiés quittant le Honduras pour le Mexique. Trump a depuis menacé de faire intervenir des milliers de soldats supplémentaires. Le total des troupes pourrait finir par être plus élevé que celui des troupes américaines qui poursuivent la guerre en Afghanistan.

La caravane, composée en grande partie de Honduriens fuyant la violence des gangs et la répression politique violente, a regroupé jusqu'à 7 000 personnes. Ce chiffre est tombé à près de 3 500 du fait que quelques 1 700 personnes auraient fait leur demande de papiers au Mexique. Quelles que soient les causes et la nature poussant ces milliers de réfugiés à demander l'asile, du travail et la sécurité, Trump a mobilisé sa base raciste blanche enragée en déployant les militaires américains à la frontière. Les 5 200 soldats américains s'ajouteraient aux 16 500 agents de la police des frontières actuels et aux 3 500 gardes nationaux supplémentaires que Trump a mobilisés plus tôt cette année.[...]

La suite ci-dessous :

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 18:00
Déclaration de la Fédération Syndicale Mondiale sur l'autorisation par le gouvernement américain de tirer sur une caravane de migrants aux frontières

Traduction NK pour Solidarité Internationale PCF

La Fédération Syndicale Mondiale, qui est la voix militante de 95 millions de travailleurs dans 130 pays du monde entier, exprime sa ferme réprobation devant la décision du Président américain, D. Trump, d'autoriser ce jeudi les troupes de sécurité frontalière à tirer contre la caravane des migrants d'Amérique Centrale.

Dans le même temps, le gouvernement nord-américain a annoncé la création d'un mécanisme juridique afin d'éviter l'octroi de l'asile aux voyageurs du Honduras et du Salvador, et va également promouvoir la création de camps répartis sur différents lieux le long de sa frontière avec le Mexique.

Ces décisions xénophobes et réactionnaires du gouvernement bourgeois américain cultivent le racisme et la haine, en dissimulant les véritables raisons de la migration, en d'autres termes, ils ne parlent pas du pillage des monopoles nord-américains et des multinationales pour l'expropriation des ressources de l'Amérique latine ; ils ne parlent pas des guerres et des dictatures militaires que les États-Unis ont financées et soutenues en Amérique ; ils ne parlent pas des guerres impérialistes que l'OTAN et ses alliés ont déclenchées aux quatre coins de la planète, créant des vagues de réfugiés et de migrants.[...]

La suite ici : http://solidarite-internationale-pcf.fr/2018/11/declaration-de-la-fsm-sur-l-autorisation-par-le-gouvernement-americain-de-tirer-sur-une-caravane-de-migrants-aux-frontieres.html

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 23:56
 Jari Bolsonaro pose avec les cadets lors d’une cérémonie, le 19 avril à Brasilia.

Jari Bolsonaro pose avec les cadets lors d’une cérémonie, le 19 avril à Brasilia.

FIGAROVOX/ENTRETIEN – Élu ce dimanche président du Brésil, Jair Bolsonaro n’est pas un populiste comme les autres. Selon Christophe Ventura, ce candidat a fait se rencontrer un ras-le-bol populaire généralisé, et de puissants intérêts économiques qui se sont ralliés à sa vision ultralibérale.

FIGAROVOX. – Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche à plus de 55 % des voix. Comment expliquer cette victoire ?

Christophe VENTURA. – Les ressorts de cette élection ne sont pas neufs, car en réalité l’accession de Bolsonaro à la présidence du Brésil est la matérialisation et l’approfondissement d’une crise multiforme engagée depuis plusieurs années et dont il exprime une des réponses possibles.
Cette crise est d’abord économique et sociale. Depuis cinq ans, le Brésil vit une forte dégradation économique (dont deux années de récession en 2015 et 2016) qui est devenue sociale (chômage, précarisation généralisée, augmentation du coût de la vie, réduction des protections sociales, des services publics, des revenus par habitant, augmentation des inégalités, etc.). Les classes populaires et une partie importante des classes moyennes n’ont cessé, dans ce contexte, de voir leur condition d’existence, leur mobilité sociale, pour elles et leurs enfants, se détériorer. Cette dynamique déstabilisatrice et porteuse de la montée de tous les ressentiments intervient dans un pays où, selon l’ONG Oxfam, les 6 personnes les plus riches possèdent autant que les 100 millions les plus pauvres (pour une population d’environ 210 millions de personnes) !

[...]

La suite sur Mémoire des luttes : http://www.medelu.org/Bolsonaro-un-produit-de-la-crise

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