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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 09:54

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Des manifestants tiennent une longue liste de ceux tués, lors d'une marche à Bogota, le 26 juillet 2019. REUTERS/Luisa Gonzalez

"La violence contre les leaders sociaux en Colombie est accentuée par la découverte du corps de Luis Eduardo Caldera, candidat au conseil municipal de San Jacinto del Cauca (nord).

Caldera a été porté disparu le 15 août. Par la suite, son corps sans vie a été retrouvé flottant et ses mains liées sur la rive du fleuve Cauca, selon des informations publiées par les médias locaux, selon Prensa Latina (PL)." ( source :  http://www.avn.info.ve/node/481128 )

" Quelque 627 civils et 137 anciens guérilleros ont été assassinés depuis la signature de l’accord de paix avec les FARC en novembre 2016. " (Le Monde - 27 juillet 2019)

" De milliers de Colombiens sont descendus dans les rues du pays vendredi 26 juillet pour protester contre la vague d’assassinats ciblant les activistes et les anciens guérilleros démobilisés depuis l’accord de paix de 2016. Plus de 700 personnes ont été tuées dans les régions rurales. " (RFI - 26 juillet 2019)

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 16:51

Les doutes s’accumulent quant à l’intégrité de WikiLeaks depuis la neutralisation de Julian Assange. Le site Defend WikiLeaks arbore une défense édulcorée et peu structurée. WikiLeaks s’appuie sur l’organe LeighBureau, où officie un certain BHL. Sans parler de la ligne de défense des avocats…

En consultant le site Defend WikiLeaks, le citoyen mobilisé pour la défense de Julian Assange est frappé par l’absence de synthèse, de défense par thème, de clarté, et tout simplement l’absence de défense de l’homme Assange.

L’affaire du “viol“, les textes de lois et de Droits de l’Homme qui ont été violés par les instances d’États européens, le Russia Gate… Aucun de ces thèmes ne sont accessibles simplement, aucun rappel concis des éléments importants n’est exposé de manière claire.

 Des indices inquiétants

Sur WikiLeaks.org, l’onglet “partners“ mène vers les logos de médias qui ont publié les pires contre-vérités à l’encontre de Julian Assange : The Guardian, Le Monde, Mediapart… WikiLeaks continue ainsi de créditer des organes de presse qui attaquent de front la personne de Julian Assange, sans aucun égard pour la déontologie journalistique ; des journaux qui ont empli leurs articles, suite à l’arrestation de Julian Assange, des termes de « viol », « accusations de viol », « violences sexuelles ». WikiLeaks.org ne publie aucun argumentaire sérieux visant à démonter l’affaire suédoise. Au cœur de cette affaire, la très sulfureuse plaignante Anna Ardin, dont certaines activités pourraient être liées à la CIA, n’est même pas nommée sur defend.wikileaks.org.

En février 2018, Defend WikiLeaks a laissé passer l’occasion de rouvrir le dossier suédois en faveur de Julian Assange. L’énorme travail réalisé par la journaliste Stefania Maurizi avec son journal La Republicca venait d’aboutir : s’appuyant sur le FOIA britannique, le “Freedom Of Information Act“ qui permet de réclamer l’accès à des informations étatiques réputées confidentielles, elle avait récupéré des courriels d’échanges entre la justice suédoise et le “Crown Prosecution Service“ anglais ou CPS, l’équivalent du Parquet français. Defend WikiLeaks ne relève pas l’extrème cynisme de certains magistrats ou magistrates du CPS lors de discussions sur les conditions de vie d’Assange à l’ambassade, et publie les révélations cruciales non dans un article dédié, mais dans le “Live“, une page internet dont le contenu équivaut à cent ou deux cent pages A4 denses. Pour tomber dessus aujourd’hui, il faut être un spécialiste de la question. Defend WikiLeaks y relaie tout de même la pression du CPS faite sur les suédois pour ne pas organiser une audience de Julian Assange à Londres, et ainsi laisser mijoter l’enquête préliminaire suédoise sur les ébats sexuels du témoin assisté Assange avec notamment la plaignante Anna Ardin. Mais plutôt que de mettre en lien l’excellent article de La Republicca publié en langue anglaise, Defend WikiLeaks se réfère au très insipide article de The Guardian, qui minimise autant que possible l’impact des révélations obtenues par la sueur de Stefania Maurizi.[...]

La suite sur Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/edition/liberez-assange-ethiques-et-medias/article/090819/sans-assange-wikileaks-reste-t-il-digne-de-confiance

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 06:50

par

La main dans le sac ! Lorsque la presse chinoise a publié la photo de quatre dirigeants du mouvement de protestation hongkongais en compagnie du chef du département politique du consulat des États-Unis, on a senti comme un trou d’air dans la rhétorique anti-Pékin. Difficile, tout-à-coup, de nier l’intervention d’une puissance étrangère – à 15 000 km de ses frontières – dans une crise qui ne la concerne pas. Tenter d’occulter ce qui saute aux yeux est toujours un exercice de haute voltige, et l’on sait la propagande occidentale coutumière de ces acrobaties ! Depuis le début des récents événements de Hong Kong au mois de juin 2019, la narration de ces événements par les officines du monde libre offre un concentré de mauvaise foi et d’inversion des signes qui passionnera certainement les politologues du futur. Multipliant les distorsions de langage, en effet, elle fait passer une affaire intérieure chinoise pour un conflit , une décolonisation pour une colonisation et l’ingérence étrangère pour une entreprise humanitaire.

Comme celle de Taïwan – mais pour des raisons différentes – , la question de Hong Kong est le legs historique d’une époque révolue. Héritée du colonialisme bienfaiteur de sa Gracieuse Majesté, la particularité de Hong Kong lui vaut aujourd’hui un « régime d’administration spéciale » que la République populaire de a bien voulu instaurer lors de la signature de l’accord sino-britannique de 1984. Quitte à enfoncer des portes ouvertes, rappelons toutefois que Hong Kong c’est la , au même titre que Pékin ou Shanghaï. Car l’oubli volontaire de cette évidence est la cause de confusions en tous genres et de manipulations sans limite. La conquête coloniale du « port parfumé », au XIXème siècle, s’est déroulée en trois étapes. Les Britanniques ont annexé l’île de Hong Kong en 1842 à la suite d’une « guerre de l’opium » qui a précipité la ruine de l’empire des Qing et livré la à la voracité des prédateurs coloniaux. La presqu’île de Kowloon a ensuite été arrachée en 1860 lors de l’intervention militaire franco-britannique qui a dévasté le palais d’été à Pékin. Enfin, les « nouveaux territoires » ont été cédés à Londres en 1898 pour une durée de 99 ans dans la foulée des nouvelles humiliations infligées à la par les envahisseurs étrangers à l’orée du nouveau siècle.

C’est cet ensemble territorial – aujourd’hui dénommé région d’administration spéciale de Hong Kong – qui a été solennellement restitué à la République populaire de Chine en 1997 selon des modalités définies par l’accord de 1984. Bien sûr, Margaret Thatcher aurait souhaité le conserver, mais Hong Kong n’est pas l’archipel des Malouines, et la Chine n’est pas l’Argentine. Compromis entre une puissance coloniale déclinante qui déclare forfait et une grande puissance émergente qui privilégie la négociation, l’accord sino-britannique de 1984 instaure à Hong Kong un régime de semi-autonomie et prévoit l’application du principe : « un pays, deux systèmes » jusqu’en 2047. Pour Pékin, ce compromis présente un double avantage. Le premier est d’ordre politique. Adeptes du temps long, les dirigeants chinois ont opté pour une transition en douceur. La dépendance croissante du territoire à l’égard du continent favorisera son assimilation progressive, sans préjuger de son futur statut au-delà de 2047. Le second avantage est d’ordre économique. Dotée d’une rente de situation géographique, adossée à la puissance de la City, la place de Hong Kong s’est transformée en plaque tournante de la finance asiatique. En y maintenant un régime spécifique, Pékin pourra l’utiliser afin d’attirer en Chine les capitaux de la diaspora chinoise et ceux des investisseurs étrangers.

Sas d’entrée pour les flux financiers captés par les réformes économiques, ce minuscule territoire de 1 106 km² et 7,5 millions d’habitants continue donc à jouir depuis 1997 d’un statut particulier dont il n’existe aucun équivalent (hormis Macao) en Chine populaire. Le territoire a sa propre législation, sa propre monnaie, ses propres équipes sportives. Mêlant élection et cooptation des dirigeants, son système administratif est plus « démocratique » que celui qu’ont légué les Britanniques. Les manifestants réclament la démocratie en brandissant des drapeaux britanniques, mais les premières élections au suffrage universel ont eu lieu en 1991, c’est-à-dire après les accords de 1984, afin de conformer le système administratif aux objectifs fixés pour le transfert de souveraineté prévu en 1997. Si la crise actuelle devait dégénérer, les principaux perdants seraient donc les habitants de Hong Kong eux-mêmes. Assise sur la finance internationale, la prospérité du territoire serait vite ruinée et la place de Hong Kong détrônée par les mégapoles méridionales, Canton et Shenzen, beaucoup plus peuplées et plus puissantes que la cité portuaire.

Avec un PIB par habitant dix fois supérieur à celui de la Chine continentale, les contestataires hongkongais feraient mieux de méditer sur les conséquences d’un embrasement de leur îlot de prospérité. Au lieu de brandir des drapeaux américains et britanniques, ils devraient aussi réfléchir à ce que signifie la démocratie importée d’Occident, sans parler du destin de ceux que Washington a abandonnés du jour au lendemain après les avoir poussés à l’affrontement. Le statut particulier de Hong Kong, comme son insolente richesse, n’ont rien d’éternel. Son régime spécial est transitoire, même si l’échéance de son éventuelle disparition est lointaine (2047). Aucune règle de droit international ne contraignait la Chine à l’adopter, et elle l’a fait parce qu’elle le jugeait conforme à ses intérêts nationaux. Arraché il y a 187 ans par le colonisateur étranger, Hong Kong revenait de droit à l’État chinois. La restitution a eu lieu de façon négociée, et c’est tant mieux. Mais après cette restitution, la suite des opérations ne concerne en rien le reste du monde. C’est pourquoi la seule réponse rationnelle aux admonestations occidentales est celle qu’on peut lire dans le Quotidien du Peuple depuis le début de la crise : « Mêlez-vous de vos affaires ! ».

Mais chassez le naturel, il revient au galop ! La plupart des dirigeants occidentaux et de leurs porte-voix médiatiques – c’est plus fort qu’eux – prennent leurs désirs pour des réalités. Ils voient dans le statut particulier de Hong Kong une sorte de régime international – qui n’existe nulle part – , alors qu’il s’agit d’un aménagement interne qui relève exclusivement de la souveraineté chinoise. Ce tour de passe-passe donne une apparence de légitimité à l’ingérence étrangère. De façon mensongère, il transforme une question intérieure en conflit international, semblant justifier auprès d’une opinion manipulée le ton péremptoire des dirigeants occidentaux. On entend alors ces derniers, dont on sait d’expérience le profond respect pour le droit international, donner des leçons à Pékin comme si Hong Kong était un territoire occupé par la Chine ! Ils reprennent même la rhétorique puérile des agitateurs hongkongais pour qui Pékin pratiquerait « l’ingérence dans les affaires intérieures du territoire », en oubliant que ce territoire fait partie de la République populaire de Chine. Heureusement pour eux, le ridicule ne tue pas. Dépassés par la Chine sur le plan économique et incapables de la vaincre militairement – pour des raisons évidentes – les États-Unis font feu de tout bois pour déstabiliser leur rival systémique. Le droit-de-l’hommisme à la petite semaine est la seule arme qui leur reste. Ils l’utilisent à Hong Kong comme à Caracas ou à Téhéran, et personne n’est dupe.

À quand une protestation chinoise sur la façon dont le gouvernement des États-Unis gère les crises à répétition qui sévissent sur leur territoire ou sur l’oppression séculaire subie par les Afro-Américains ? Ceux qui dénoncent la répression insoutenable qui régnerait à Hong Kong sont-ils les mêmes que ceux qui organisent des embargos meurtriers contre l’Iran, la Syrie, Cuba ou encore le Venezuela dont un économiste libéral, Jeffrey Sachs, a calculé que les sanctions prises contre ce pays depuis 2017 avaient provoqué la mort de 40 000 personnes dont des milliers d’enfants privés de médicaments ? Les chœurs de pleureuses parisiennes qui réclament notre solidarité avec les manifestants hongkongais soumis à une « violence inouïe » sont-ils les mêmes que ceux qui approuvèrent la délicatesse avec laquelle le gouvernement français a traité le mouvement social des Gilets Jaunes, avec ses 10 000 arrestations, 1800 condamnations et 200 blessés graves dont 25 mutilés ? Ou les mêmes, encore, que ceux qui ne trouvent rien à redire à la participation française à une guerre d’extermination au Yémen, avec ses 50 000 morts, son million de victimes du choléra et ses 8 millions de civils menacés par la famine ? Mais il est vrai que balayer devant sa porte n’est pas l’attitude la plus répandue à Washington ou à Paris. Et dans ces capitales du monde civilisé, on est toujours prompt à s’immiscer dans les affaires des autres en invoquant des principes humanitaires sur lesquels on s’assied tous les jours.

Lu sur le site "Initiative Communiste" : https://www.initiative-communiste.fr/

 

 

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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 16:19

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Mauricio Macri, l'actuel président très libéral de l'Argentine et perdant de ces primaires a menacé : « Ce n’est qu’un échantillon de ce qui va arriver (si Alberto Fernandez s’impose en octobre). A cause du passé récent, il y a beaucoup de gens qui ne laissent pas leur argent dans ce pays, qui s’en vont. C’est terrible ce qui peut arriver »

Mauricio Macri était soutenu, entre autres, par le FMI, E. Macron, et les "marchés" ...

Le FMI avait salué la libéralisation du marché des changes, la réduction des coûts du travail et l'allègement des restrictions commerciales. https://www.capital.fr/economie-politique/argentine-christine-lagarde-soutient-les-reformes-du-president-macri-1277974"

En novembre 2018, E. Macron avait loué en ces termes la politique de M Macri : « Le président Macri a décidé de ne pas céder à la facilité, et veut transformer en profondeur l’économie argentine ». https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/30/macron-loue-les-reformes-impopulaires-de-macri-en-argentine_5390825_3210.html

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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 14:04

2 Août, sur le blog "Histoire et société"

Comme quoi tous les troskistes ne sont pas un « boulet » comme chez nous, cette obédience troskiste se caractérise en effet pas une attitude anti-impérialiste dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne le Venezuela. Ce qui change de ceux qui ont investi depuis des années la direction du PCF et interdisent toute solidarité, suivent les consignes de l’UE dans tous les domaines. (note de Danielle Bleitrach)

Résultat de recherche d'images pour "assange"

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 15:22
Des membres de la marine chilienne travaillent pour contenir un déversement de pétrole sur le quai de l'île de Guarello, à environ 250 km de la ville de Puerto Natales, dans la région de Magallanes. | HANDOUT / REUTERS

Des membres de la marine chilienne travaillent pour contenir un déversement de pétrole sur le quai de l'île de Guarello, à environ 250 km de la ville de Puerto Natales, dans la région de Magallanes. | HANDOUT / REUTERS

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 17:06
"Le Ceta voté par l'Assemblée, record d'abstention chez LREM
L'Assemblée a approuvé le Ceta ce mardi 23 juillet. Le traité, qui supprime notamment les droits de douane sur 98% des produits échangés entre l'Union européenne et le Canada, a été adopté par 266 voix contre 213, avec 52 abstentions et 9 votes contre au sein de La République en marche." Source : Marianne

Commentaire : Un tel vote contredit les efforts sur la transition énergétique, donne des pouvoirs étendus aux multinationales.  Il aurait dû être beaucoup plus largement débattu.  Le pouvoir a tenté de le faire passer fort discrètement, en plein été, alors que depuis des semaines il aurait été de son devoir d'inviter les Français à y réfléchir, à débattre.  Il a tout fait pour dépolitiser le débat, cacher les enjeux climatiques, économiques, politiques.

Le CETA passe à une faible majorité.  Or aujourd'hui, nos députés ne représentent pas réellement le peuple français.  On connait l'écart entre le score réellement obtenu et le nombre de députés de chaque groupe. Les députés LREM, qui ont permis pour la plus grande partie d'entre eux, la ratification du CETA, sont surreprésentés par rapport au nombre de voix obtenues.

Ce vote n'est pas légitime.

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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 22:26

Un camarade a pu participer à un voyage en Corée du Nord avec  une association belge d'amitié avec la Corée.  Il a écrit ses impressions, quelques aperçus sur ce pays que nous connaissons si mal.  Ce pays qui fut détruit, bombardé, arrosé de napalm, disloqué par les Américains au nom de la lutte anti-communiste qu'ils appellent lutte pour la liberté. 

Avant de lire ce billet, regardez ces photos et voyez ce qu'ont fait à la Corée et à la Corée du Nord ceux qui se sont toujours voulu les maîtres du monde, militairement, économiquement et culturellement.

“bombardement au napalm d’un village près de Hanchon, Corée du Nord, le 10 mai 1951. L’utilisation du napalm sur des villages est devenue plus tard tristement célèbre au Viêt-Nam, mais beaucoup plus a été largué  sur la Corée du Nord. (Photo : AP)”

Une vieille femme et son petit-enfant errent parmi les décombres de leur maison détruite au lendemain des bombardements aériens des avions américains sur Pyongyang, la capitale communiste de la Corée du Nord. (Photo Keystone/Getty Images).

Nous avons donc reçu le texte qui suit accompagné d'un petit mot conclu par "Paix et fraternité".  On comprend que la formule n'est pas toute faite. C'est un appel à se mobiliser pour la paix.  YG

Corée du Nord : un voyage au pays du grand-père, du père et du fils afin de ne pas avoir à faire avec le saint Esprit !

 

Au préalable quelques interrogations introductives. Est-il plus socialisant de voir un gamin snobant ses semblables avec sur son vêtement une virgule horizontale ou un gamin en pantalon bleu, chemise blanche et foulard rouge bénéficiant d’applaudissements des autres élèves parce qu’à l’enseignant il a bien répondu ? Est-il plus aliénant de s’agenouiller devant un acrobate métallique accroché à une croix que de s’incliner devant une fresque en mosaïque d’un des leaders suprêmes visitant une usine ? Est-il plus rationnel de tourner à plusieurs milliers, sous le soleil, autour d’un vaste cube noir dans le désert que de visiter la maison de naissance du grand-père Kim? Est-il plus digne de créer une émeute pour du faux chocolat en réclame dans un supermarché plutôt que de réaliser collectivement un spectacle vivant devant le leader suprême ? Est-il plus valorisant d’avoir un dirigeant qui se qualifie de Jupiter plutôt qu’un leader suprême ? Qu’est ce qui est plus louable communiquer pour vous vendre une voiture neuve, un truc inutile et jetable ou écouter la propagande du leader suprême à propos des sanctions économiques. Si on n’observe pas les faits de manière un peu dialectique on peut affirmer que les routes qui montent sont aussi des routes qui descendent et cela en vertu de notre position sur ladite route. Pour monter une route qui descend, il suffit de monter à reculons et cela nos grands prêtres du prêt à porter des idées savent très bien faire

Dans les lignes suivantes trois questions sont brièvement abordées. Pourquoi aller en Corée du Nord ? qu’est-ce qu’on peut y apercevoir ? Que retenir ?

 

Pourquoi y aller ?

-Premièrement, parce qu’une opportunité s’est présentée, proposée avec un voyage et un séjour organisés par l’association d’amitié belge avec la Corée. Il existe en Europe comme en France des associations actives d’amitié avec la Corée du Nord. Il convient de rappeler que la France se singularise en étant avec l’Estonie les seuls pays européens à ne pas avoir d’ambassade à Pyongyang. Cette pratique se calque d’ailleurs sur celles de grands spécialistes historiques de l’autonomie des peuples que sont Israël, le Japon et les Etats Unis. Il parait que le socle de la diplomatie française consiste à reconnaitre les états mais pas les gouvernements c’est d’ailleurs ce que fit la France avec le Chili du général pinochet.

-Deuxièmement, y aller car selon l’adage il vaut mieux (si on le peut, bien sûr) voir une fois qu’entendre cent fois. Avec la Corée du Nord le discours est multiple mais unique et sans nuance, lorsque des voies solitaires s’expriment, elles peuvent vite être taxées publiquement « d’illuminés, de derniers staliniens, de frustrés planétaires… » Des amis, des voisins peuvent même se montrer abasourdis par votre courage et votre ingéniosité supposés puisque vous êtes parvenu à entrer dans un pays qu’il est impossible de visiter.

-Troisièmement, un pays qui résiste depuis si longtemps à l’impérialisme américain ne peut que susciter la curiosité intellectuelle. Comment construire et structurer une société ostracisée à ce point et cela depuis 70 ans ?

-Quatrièmement, la confession est sans vergogne, c’est un reste d’orthodoxie antiimpérialiste, qu’une nation, un état s’obstine dans un modèle de développement socialiste est, à priori sympathique. Alors la curiosité et l’opportunité aidant, la visite a lieu au mois de mai 2019 mais il y avait longtemps que taraudait le souhait de comprendre « comment on peut être coréen du Nord ? » pour paraphraser Montesquieu et Charvin.

 

Qu’est-ce qu’on y aperçoit ?

-il est écrit aperçu car évidemment un séjour de 7 jours est bien court pour approcher un début d’exhaustivité. De surcroît ce séjour, comme tous les voyages organisés concentrent les volontés de l’organisateur. Il n’en demeure pas moins que ce voyage a permis de traverser en de multiples déplacements la capitale et de la quitter pour un déplacement à la campagne. Les visites organisées ont décliné des approches industrielles, éducatives, agricoles et les soins médicaux.

-Alors au titre des visites, il y eut des usines de textiles, de cosmétiques, de chaussures et de nourriture pour enfants. Bien sur ces visites sont choisies et montrées pour leur aspect modèle industriel et pour leurs équipements pédagogiques. L’aspect et la qualité des produits soutiennent sans soucis la comparaison avec leurs homologues européens. De ce qui est visible, il est évident que les procédés de fabrication et l’organisation de la production sont au niveau de l’occident capitaliste avec une dimension supplémentaire néanmoins. Le travail humain ne s’apparente pas à de l’exploitation physique et mentale, le travailleur est respecté et son environnement professionnel est très soigné.

-Les écoles visitées à Pyongyang sont sûrement ce que le pays peut offrir de mieux en terme éducatif, tant en ce qui relève des moyens matériels que des démarches pédagogiques. Et là encore, c’est impressionnant ! Des contenus de qualité, une recherche de rigueur, une culture scientifique sans cesse revendiquée et sollicitée et cela avec les outils les plus performants qui existent y compris donc ceux dits de la réalité virtuelle. La discipline, le respect et la volonté de savoir, mis en œuvre en Corée, requalifieraient définitivement en France le métier d’enseignant. Du jardin d’enfants à l’école normale tout semble relever du désir de comprendre et de faire. L’enfant est sollicité dans toute ses dimensions : sens, muscle et esprit. Du chant, de la musique, de la danse, du volley, des échecs au pilotage de robot, la personnalité est conçue et vécue comme multiple.

-La campagne se fut rapide, une nuit dans un gîte d’accueil thermal un peu rustique mais si pratique et sans mercantilisme, puis une demi-journée dans une ferme collective. Des rizières à perte de vue et un accueil chaleureux et politique par les responsables de la coopérative ont été au menu. Le contraste avec la capitale est conséquent, les villages traversés sont plutôt austères, voire pauvres et la population croisée est tout occupée au labeur manuel. Comme Cuba, embargo oblige notamment ou en particulier, les engrais sont absents pour le meilleur mais aussi pour le moins pratique. Entre deux demies journées de travail, les hommes sur un terrain aménagé s’adonnent avec sérieux et plaisir à d’interminables parties de volley-ball. Le pays est essentiellement montagneux et s’il se dit que le sous-sol est potentiellement riche en minerais, il semble que les sols, eux soient à classer en terme pédologique parmi les sols pauvres.

-A travers la déambulation urbaine encadrée par un chauffeur et deux guides, on aperçoit pas mal de pratiques quotidiennes « bavardes » sur le pays. D’abord la ville de Pyongyang est splendide ! De toute évidence une vitrine. Mais quelle vitrine ! La conception actuelle de la ville ; bâtiments et espaces publics relèvent de la cohérence, de la fonctionnalité et de l’harmonie. Les nouveaux immeubles sont tout en couleurs accordées et gaies, leurs formes arrondies peuvent être lisibles sans nécessairement de modes d’emploi architecturaux élitaires, ici une fleur, là la représentation planétaire de l’atome. Sens du collectif et rappel de l’histoire se déclinent en de vastes espaces et en monumentalité où parfois des cheminements interminables et strictement organisés conduisent en la demeure de Kim il Sung enfant, ou vers un arc de triomphe le disputant en taille au notre… La circulation automobile est modeste, les transports en communs pratiques, la marche facilitée à l’extrême par la conception de l’espace public. Même le carrefour le plus fréquenté de la capitale peut se traverser sans voisiner avec une auto, des passerelles bleues et blanches survolent la circulation. Le métro, une copie plus modeste de celui de Moscou, est tout à la fois esthétique, moderne et fonctionnel. Les dernières rames proposent en continu des dessins animées. Le domaine public est tout à la fois impeccable, propre, entretenu et attrayant. Pas de réclame, pas de graffiti, pas de papier au sol… Par contre il n’est guère possible d’échapper au poids de l’histoire de la famille Kim : fresques et statuts sont partout présentes pour rappeler leurs influences et la population, les riverains organisés entretiennent leurs abords. Souvent il est loisible de voir quatre, cinq ou plus de personnes du quartier, penchées sur deux mètres carrés de gazon, affairées à repiquer plan par plan quelques graminées. Un coup d’œil par la fenêtre de l’hôtel conduit à constater que la centrale thermique délivre un gros panache de fumée noire polluante mais les sanctions « internationales »ne laissent guère que le charbon comme source d’énergie conséquente. L’usage du téléphone portable est totalement courant, il est fabriqué par les intelligences et les moyens du pays et ne permet de communiquer que dans le pays. Dans la rue les policiers sont rares, les militaires beaucoup plus présents mais tous, à part devant les ministères, sont sans armes ni bidules, Vigipirate et autres inventions sécuritaires n’ont pas d’existence !

-A la rubrique loisir, Pyongyang c’est aussi, un delphinarium, un cirque aux numéros les plus prisés au monde, un magnifique centre aquatique très fréquenté par des habitants aussi enjoués que mauvais nageurs. Plusieurs fois dans la semaine, des flots de jeunes femmes dans des tailleurs seyants (sans doute surannés pour nos modistes), instrument de musique à l’épaule se retrouvent avant le travail sur une place, à répéter le spectacle collectif vivant, qu’à l’occasion d’une fête, elles proposeront. Coincé entre plusieurs immeubles, il est loisible de pratiquer en toute tranquillité et sécurité, dans des parcs de toutes tailles, le volley-ball, les échecs, les cartes à jouer, le bavardage et de confier les enfants à des jeux d’explorations physiques.

-La santé et les soins à l’œil. C’est le tarif, c’est gratuit moderne et équipé ! Entre le centre pour enfants handicapés et l’hôpital ophtalmique ultramoderne il est difficile de concevoir que ce pays est depuis tant d’années sous embargo strict. Une consultation en ophtalmologie c’est sans délais, en France cela peut attendre deux années.

-Les arts dans une fabrique. Surprenant ce complexe quasi-industriel par sa taille et ses productions. Sur une surface de plusieurs hectares, des sculptures, des tableaux, des poteries, des dessins animés… sont conçus, produits et vendus. Les artistes y travaillent comme salariés à la commande, sous inspiration avec une esthétique un peu codifiée mais efficace et émouvante.

 

Que retenir?

La certitude renouvelée par le concret, le terrain que le sens de la vie humaine se conjugue dans l’épanouissement collectif et la raison scientifique.

-L’épanouissement collectif, opposé ici à l’individualisme toujours renforcé de nos modes de penser et d’être, est la seule option face à « l’exterminisme » qui nous menace.

Le socialisme comme unique réponse à la barbarie du capitalisme. Dans les classes coréennes les élèves qui répondent aux sollicitations des enseignants bénéficient systématiquement des encouragements de leurs camarades. Le faux nez du capitalisme : « la permissivité libérale libertaire », chère à Clouscard, n’existe pas en RPDC, les fantasmes ne s’exposent ni ne se vendent et la discipline collective est la clef du vivre ensemble.

-La science et la tradition plutôt que le non futur ! Les sciences et le travail ont permis à l’homme de sortir de la préhistoire, en République Populaire et Démocratique on en reste à cette affirmation. Les campagnes anti science, anti vaccination, antiogm, antinucléaire, ..., n’ont pas d’écho. La RPDC valorise, développe les sciences, récemment un vaste équipement pédagogique dédié aux sciences et une avenue du même nom, en sont l’affirmation concrète.

-Survivance de l’idolâtrie, culte de la personnalité ou … Certains sont choqués d’autres seulement perturbés par cet aspect de la vie publique d’une société réellement moderne.

Pour l’expliquer, en dehors de ceux qui disent que la tartine tombe toujours du côté beurré mais qui, au préalable, ont bien pris le soin de la beurrer sur les deux faces et sur la tranche (sait-on jamais), il y a la persistance de mode de production antérieur, le confucianisme, l’état de guerre latent et les sanctions économiques. Il y a bien sûr la crainte des dirigeants nord-coréens de la formidable capacité de séduction du capitalisme et son corollaire l’aliénation. L’Etat a beau assumé la quasi-totalité des services publics : éducation, santé, logement, la déstabilisation, le sabotage, peut miner l’édifice socialiste, l’impérialisme n’en serait pas à son coup d’essais.

-Après plus de trente ans d’occupation japonaise, une dizaine d’années de guerre avec l’impérialisme US et treize années de rudes sanctions économiques, le pays existe toujours !, Et pourtant l’importation de produits pétroliers, chimiques au sens large, de métaux, de produits manufacturés, de denrées alimentaires sont extrêmement limités. La République populaire mesure les dégâts induits par les appétits des grandes puissances. Il s’agit pour elle et dans le contexte actuel de construire en toute indépendance sa voie vers le socialisme cela en comptant d’abord sur ses propres forces.

La quête d’indépendance en Corée du Nord est économique, politique et militaire, il suffirait sans doute que le pays baisse la garde pour être comme la Yougoslavie, l’Iraq, la Syrie, la Lybie en proies au dépeçage et au retour médiéval.

Kim Jong Un conjugue dans une même approche le développement de l’économie et celui du nucléaire, se protéger pour exister et se développer. Un espoir demeure, l’enjeu étant d’abord coréen, le Parti du Travail professe la réunification de la nation coréenne du Nord au Sud dans un État fédéral avec une nation et deux états, ce n’est sûrement pas qu’un vœu pieux, c’est aussi une stratégie politique. L’enjeu n’est pas que coréen, ce n’est pas simple, quels sont les grands états de ce monde réellement prêts à soutenir ce désir ? Les 2 Corées réunifiées une belle perspective pour les coréens mais pour beaucoup une crainte.

-Avec ce voyage il était question de capter un mouvement, de tenter de saisir à travers un autre développement, un espoir concret de fonctionnement où nous serions plus dans l’avoir exclusif mais dans l’être pour faire un autre clin d’œil à Clouscard. Cette société, si l’impérialisme lui laisse le temps et si les Coréens lui résistent, peut devenir grosse d’harmonie et d’épanouissement.

Mirae, ou l’avenue des scientifiques – Pyongyang

 

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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 16:41

 

Demain 17 juillet 2019, la demande de ratification du CETA passe en première lecture à l’Assemblée nationale. Depuis que ce traité est en discussion la Parti de la démondialisation dénonce les dangers de ce traité de libre-échange dangereux pour l’emploi, particulièrement dans les secteurs agricole et agro-alimentaire, pour l’environnement et pour la démocratie et la souveraineté des Etats face aux entreprises multinationales.
Dernièrement nous avons envoyé une lettre ouverte aux parlementaires. A ce jour six parlementaires nous ont répondu. Jean-Michel Clément, député PS de la Vienne, Bénédicte Taurine, députée LFI de l’Ariège, Michèle Gréaume, sénatrice PC du Nord, Fabien Di Filippo, député LR de Moselle, Lise Magnier, députée UDI de la Marne, Véronique Riotton, députée LREM de Haute-Savoie et François Patriat, sénateur LREM (président du groupe) de Côte-d’Or.
Si les premiers nous disent leur accord avec notre position et leur volonté de voter contre la ratification, joignant pour certains les amendements qu’ils ont déposés, ou s’interroge, les parlementaires LREM défendent, sans surprise, la ratification demandée par M. Macron et l’Union européenne. Ils nous ont d’ailleurs envoyé le même texte que vous vous trouverez ci-après.
(...)

Pour lire la suite cliquez ci-dessous :
http://pardem.org/le-parti/campagnes/ceta/970-ceta-parlementaires-ne-ratifiez-pas

Commentaire :

Dans ce traité il y a tout ce qui contredit la lutte pour la transition énergétique, sociale et solidaire.  La démission de F. de Rugy n'est qu'une anecdote par rapport au vote sur le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada.  Médiapart a fort mal calculé son intervention car les médias, les politiques et surtout les journalistes ne se préoccupent que de cela et non du CETA qui risque de bouleverser la vie des Français, notamment des agriculteurs et de l'agriculture familiale.

Ce vote essentiel aurait mérité un débat approfondi et un référendum tant il est vrai que l'économie des multinationales dictent sa loi aux peuples et aux nations.  Un mode  de scrutin injuste a envoyé à l'Assemblée nationale une majorité favorable à ce capitalisme mondialisé et au libre-échange, même si E. Macron clame - quand il intervient à une réunion de l'OIT- que "le capitalisme est devenu fou" et qu'il faut le contrôler ... 

Seule une Assemblée nationale élue à la proportionnelle intégrale peut prétendre représenter réellement les Français.  Sur les sujets qui bouleversent notre économie, nos lois, notre modèle social, le seul souverain ne peut être que le peuple.

Sans proportionnelle, sans référendum, toute décision est illégitime et viole les droits du peuple.

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 23:08

Ils sont jeunes, ils sont mignons, ils luttent pour le climat ...

Ils s'attaquent à l'hyperconsommation en s'attaquant aux MacDO ... Toutefois ils ne disent pas un mot du capitalisme mondialisé.

Ils disent s'attaquer à une société qui favorise le profit face au climat mais culpabilisent les clients modestes du fast-food et dénoncent les repas trop carnés servis dans ces restaurants à bas prix ...

Ils ont le plumage et le ramage du rebelle mais parlent la langue de nos maîtres : l'anglais, ou plutôt, l'américain.

Ils manifestent contre la restauration rapide, contre l'élevage industriel  mais ne réclament pas que les députés votent contre le CETA mercredi prochain.

YG
 

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