16 octobre 2020
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" Evo Morales était donc élu. Il n’a pas été poussé à la démission en raison de « fraudes » ayant entaché sa victoire ; alors qu’explosait une vague de violence destinée à terroriser ses ministres et législateurs, ses proches, ses militants et électeurs, il a été victime d’un Coup d’Etat "
Le 18 octobre auront lieu en Bolivie des élections générales afin d’élire le président, le vice-président et de renouveler les 130 députés et 36 sénateurs du Parlement. Peut-on parler d’une « grande fête démocratique », selon l’expression consacrée ?
Pour mémoire : suite aux élections d’octobre 2019, le pays a connu une rupture constitutionnelle débouchant sur une prise de pouvoir (le 12 novembre) de la sénatrice d’opposition Jeanine Añez, dont le parti conservateur Unité démocratique (UD) venait d’obtenir un spectaculaire… 4,24 % des voix. Elle devint néanmoins miraculeusement « présidente » grâce à l’appui des Forces armées, de la police, des partis de droite et des factions d’extrême droite, de transfuges de la société dite « civile » – les Eglises catholique et évangéliques apportant leur bénédiction. En quelques heures, les Etats-Unis (de Donald Trump), le Brésil (de Jair Bolsonaro) et l’Union européenne (par la voix de son représentant León de la Torre) adoubèrent l’enfant adultérin de cette union et le baptisèrent « gouvernement de transition ». [...]
La suite sur le site Mémoire des luttes :
2 septembre 2020
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Ce texte a été prononcé par le professeur Ramón Grosfoguel lors du cycle international « Notre Amérique dans les plans de l’impérialisme », lors de la réunion « Regards depuis l’Amérique du Nord » le 25 août 2020. Sociologue formé à l’Université de Puerto Rico et à la Temple University de Pennsylvanie (avec un Post-Doctorat, à la Maison des Sciences de l‘Homme, Centre Fernand Braudel, Paris) Ramon Grosfoguel est internationalement reconnu pour son travail sur la décolonisation du savoir et du pouvoir ainsi que pour son travail sur les migrations internationales et la politico-économie du système mondial. Il a été chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme à Paris pendant de nombreuses années et enseigne actuellement à l’Université de Berkeley, où il travaille au sein de l’équipe de chercheurs « Modernité/colonialité ». Site : https://ethnicstudies.berkeley.edu/people/ramon-grosfoguel-1/
31 juillet 2020
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Published by CGT Korian
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dans
Les transnationales
amérique
7 juillet 2020
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Attendu ce mardi 7 juillet au soir au port de commerce de la Pallice, à La Rochelle, le navire n’était pas encore amarré qu’il provoquait déjà des réactions. En témoigne le communiqué du comité rochelais et de coordination du Mouvement de la Paix en Charente Maritime "Non à la guerre, non à l’Otan".
"Dans une période de graves inquiétudes sanitaires, économiques et sociales, les États-Unis et leurs alliés préparent la guerre, la vraie celle-là", indique le comité, qui reproche aussi à l’État français son arsenal militaire et dénonce plus généralement "le gaspillage faramineux que constituent les dépenses militaires ainsi que le coût écologique et environnemental de l’ensemble des activités du complexe militaro-industriel". [...]
23 juin 2020
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Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.
5 juin 2020
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Des esclaves en fuite à bord du «USS Vermont», en 1862. Photo The Granger Collection. Rue des Archives
Plus de deux siècles de mensonges sont maintenant révélés. Des histoires bizarres au sujet de la liberté et de la démocratie s’effondrent comme des châteaux de cartes. La mort d’un homme déclenche une avalanche de rage chez ceux qui, pendant des années, décennies et siècles, ont été humiliés, ruinés et exterminés. Cela se produit toujours de cette même façon tout au cours de l’histoire de l’humanité – une simple mort, une simple “dernière goutte”, un incident qui déclenche toute une chaîne d’événements et, soudain, rien n’est plus le même. Plus rien ne peut être le même. Ce qui encore hier semblait inimaginable devient “la nouvelle norme” en une nuit, littéralement.
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La suite ci-dessous :
26 mai 2020
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« Je ne vois pas pourquoi nous devrions rester tranquilles quand un pays devient communiste à cause de l’irresponsabilité de son propre peuple. » Déclaration d'Henry Kissinger, secrétaire d'état, chargé des affaires étrangères, du gouvernement de Richard Nixon, le 27 juin 1970, lors d’une réunion du Conseil national de sécurité de l'ONU ...
« Toutes les options sont sur la table » … Phrase mille fois répétée à Washington. Et sur tous les tons. Au micro, devant les caméras : Donald Trump (président), Mike Pence (vice-président), John Bolton (ex-conseiller à la Sécurité nationale), Mike Pompeo (secrétaire d’Etat), Elliott Abrams (envoyé spécial au [sur le] Venezuela). Plus, bien sûr, leur domestique de luxe, Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etat américains (OEA) [1]. Un mantra repris depuis septembre 2018, dès qu’est évoqué le nom du président vénézuélien Nicolás Maduro.
Levons d’emblée une équivoque : du temps de Richard Nixon (1969-1974), le secrétaire d’Etat Henry Kissinger ne s’exprimait pas autrement. Le 27 juin 1970, lors d’une réunion du Conseil national de sécurité, avec une arrogance qui tient presque du rite, c’est lui qui déjà déclarait : « Je ne vois pas pourquoi nous devrions rester tranquilles quand un pays devient communiste à cause de l’irresponsabilité de son propre peuple. » Au Chili, le socialiste Salvador Allende venait d’être élu.
On remplacera ici « communiste » par « populiste » et, en un quart de seconde, on aura traversé cinquante années.
A partir du 3 mai au petit matin, plusieurs incursions maritimes de groupes lourdement armés – l’opération « Gedeón » – ont été neutralisées au Venezuela. Provenance des infiltrés : le département côtier de la Guajira, sur la Caraïbe, en Colombie.
Première tentative de débarquement à Macuto (Etat de La Guaira), proche (une quarantaine de kilomètres) de Caracas : deux prisonniers et huit morts chez les assaillants, dont l’un de leurs chefs, l’ex-capitaine de la Garde nationale vénézuélienne Robert Colina Ibarra, alias « Pantera ». Autres neutralisations et arrestations effectuées sur la côte de Chuao (Aragua, dans le nord du pays) et dans l’Etat de Vargas. En tout, plus de quatre-vingt-dix individus appréhendés, sous réserve de futures captures : intercepté le 11 mai dans l’Aragua, Jairo Betamy a révélé que cinquante-quatre hommes se trouvaient à bord de la vedette rapide qui l’a transporté de la côte proche de Maicao (Colombie), avec pour objectif le palais présidentiel de Miraflores.
[...] lire la suite sur le site "Mémoire des luttes"
11 mai 2020
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Des Américains font la queue à l'entrée d'une banque alimentaire, le 28 avril 2020, à New-York. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Au total, près de 33,5 millions d'Américains ont demandé une allocation chômage depuis le début de l'épidémie. L'économie américaine n'avait jamais détruit autant d'emplois en si peu de temps.
La crise provoquée par la pandémie de coronavirus a détruit 20,5 millions d'emplois au mois d'avril aux Etats-Unis, du jamais-vu en si peu de temps dans le pays. Le taux de chômage a bondi à 14,7%, son plus haut niveau depuis juin 1940, selon les données du département du Travail publiées vendredi 8 mai. Le taux de chômage de mars était de 4,4% aux Etats-Unis, mais la pandémie a mis l'économie américaine à l'arrêt et fait bondir ce chiffre. Au cœur de la crise financière de 2009, le taux de chômage avait été, au plus haut, de 10,1%.
"L'emploi a fortement chuté [en avril] dans tous les principaux secteurs, avec des pertes d'emplois particulièrement importantes dans les loisirs et l'hôtellerie", précise le département du Travail dans un communiqué. Au total, près de 33,5 millions d'Américains ont demandé une allocation chômage depuis le début de l'épidémie. Par ailleurs, le nombre de personnes qui occupent un emploi à temps partiel pour des raisons économiques a presque doublé, et atteint 10,9 millions.
Source : France-Info
30 mars 2020
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Les étudiants en médecine communautaire intégrale, de la promotion « Helenira Resende », de l’Ecole de Médecine Latino-Américaine (Elam), au Venezuela, ont effectué une autre cycle de visites de dépistage du Covid-19 dans la commune socialiste d’Altos de Lidice, auprès de la population d’une des zones les plus nécessiteuses de Caracas. La promotion formée par les jeunes issus des unités productives rurales du Mouvement des Sans Terre ont recueilli les données sur le Covid-19 et répondu aux habitant(e)s qui restent confiné(e)s chez eux en cette période de quarantaine nationale. Traduction: Bernard Tornare
Quelques heures après son lancement, plus de 800 Vénézuéliens aux États-Unis se sont inscrits pour un vol d’urgence de Miami à Caracas par le biais d’un site web géré par le gouvernement vénézuélien. Ce vol, offert gratuitement, a été proposé par le président Nicolás Maduro lorsqu’il a appris que 200 Vénézuéliens étaient bloqués aux États-Unis suite à la décision de son gouvernement d’arrêter les vols commerciaux à titre de mesure préventive contre les coronavirus. La promesse d’un vol s’est étendue à deux vols ou plus, car il est apparu clairement que de nombreux Vénézuéliens aux États-Unis voulaient retourner au Venezuela, mais la situation n’est toujours pas résolue en raison de l’interdiction américaine sur les vols à destination et en provenance du pays.
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Published by Action communiste
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