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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 23:19

 

Jean MOUZAT, président du Modef. © C.Faimali/GFA

Le Modef a « pris acte » des mesures annoncées mercredi par le gouvernement pour faire face à la crise agricole, mais il les trouve « insuffisantes et pas de nature à régler le fond du problème ».

« En décidant de baisser de 7 points les cotisations sociales à tous les agriculteurs, le gouvernement fait un cadeau aux grosses exploitations qui ne sont pas touchées par la crise. Cette mesure généraliste va dans le sens d’une politique de moins-disant social qui accompagne et ne remet pas en cause la course aux bas prix. Cette mesure vient conforter la politique du taux de profits maximum menée par l’agroalimentaire et la grande distribution », explique le Modef.

L’année blanche sociale réservée aux faibles revenus est « une mesure plus juste qui peut donner un peu d’air aux éleveurs ».

Prix plancher garantis et rémunérateurs

« Enfin, le gouvernement déclare vouloir s’attaquer à la LME et aux relations fournisseurs distributeurs producteurs. Cette réforme, cela fait des années que le Modef la réclame. Il y a un vrai besoin de rééquilibrage des relations en faveur des exploitants agricoles aujourd’hui, rackettés par la grande distribution et l’agroalimentaire », déclare le syndicat.

Mais la sortie de crise ne passera « que par la mise en place au niveau national et européen d’un système de fixation de prix plancher garantis et rémunérateurs et d’un encadrement des marges des distributeurs ».

Crise de l’élevage : Une réponse pas encore à la hauteur

Sur le site de la Confédération paysanne



17.02.2016 Le Premier ministre vient d'annoncer de nouvelles mesures pour venir en aide aux éleveurs touchés par la crise. Encore une fois, à la sortie d'un rendez-vous avec Xavier Beulin, Manuel Valls s'est plié à ses demandes. Au lieu de faire le choix de baisses de cotisations en direction des éleveurs victimes de la crise, il offre une ristourne à tous les paysans, y compris ceux qui n'en ont pas besoin. Seule l'année blanche à destination des éleveurs les plus en difficulté pourra avoir un sens. Face à la détresse des paysans cela ne suffira pas.

Les cotisations sociales, trop souvent appelées « charges », sont un élément essentiel de la solidarité nationale et contribuent au quotidien des paysans (maladie, retraite, etc.). Cette mesure ne doit pas être l'occasion d'enfoncer un coin dans ce principe essentiel de notre société. Par ailleurs, il est temps d'admettre que la crise est structurelle et que c'est toute l'organisation de la production qui est à revoir.
Les démarches de Stéphane Le Foll, qui relaie enfin les revendications de la Conf' en demandant une régulation des productions à l'échelle européenne, vont dans le bon sens. Elles doivent s'accompagner de la mise en place d'un mécanisme qui permettrait d'assurer aux éleveurs un prix juste pour leur travail. Au-delà, pour qu'une telle crise ne puisse plus se reproduire, il faudra permettre aux paysans d'aller vers des systèmes plus autonomes, qui leur permette d'exercer leur métier, d'en tirer un revenu décent et la reconnaissance qu'ils méritent.

Commentaire

Le 25 janvier, le président du MODEF déclarait
« L’agriculture est porteuse de valeurs et de missions qui ne sont pas compatibles avec une économie de marché mondialisée où la concurrence est libre et non-faussée.
 
Le MODEF demande que l’Agriculture soit exemptée des règles de la libre concurrence, telle qu’imposée par l’article 101 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (Traité de Lisbonne).
Le MODEF demande que des prix agricoles minimum garantis et rémunérateurs soient fixés au niveau national ou Européen. Le MODEF demande que nos produits agricoles et alimentaires soient protégés des importations abusives à bas prix….
Le MODEF demande un étiquetage obligatoire de l’origine des produits agricoles qui rentre dans la composition des produits alimentaires destinés aux hommes et aux animaux.
Le MODEF demande une réforme en profondeur des relations, producteurs, transformateurs, distributeurs.
Le XXIème siècle doit être celui d’une alimentation diversifiée, saine et de qualité pour tous qui ne peut être produite que par une agriculture solidaire, durable, responsable, respectueuse de notre planète et pacifiste. »


Ces propositions du MODEF sont une réponse aux besoins des petites exploitations familiales et des consommateurs-salariés.  Mais elles sont incompatibles avec la logique capitaliste  européenne.  L’UE se montre capable de faire des concessions au très libéral D. Cameron et à la City, mais elle n’a jamais voulu accepter une seule demande du peuple grec.   Elle a refusé les propositions très minimalistes du ministre français pour l’agriculture.  Elle n'écoute que les banques et les multinationales.  L’UE ne satisfera aucune revendication des peuples, aucune revendication des petits agriculteurs, aucune revendication des salariés.  La seule solution pour ces derniers, est de sortir de l’Union européenne pour reconquérir leur souveraineté et décider en France, en Grèce … souverainement.

 

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 15:08

Les agriculteurs broyés par le capitalisme

Une nouvelle baisse des prix agricoles a remis les éleveurs français dans la rue. Tout l’été 2015 a été ponctué de manifestations qui criaient leur détresse face à des cours qui ne couvraient pas leurs frais de production. Deux tables rondes -Ministère, FNSEA et CNJA, industriels de la transformation et de la grande distribution -avaient abouti à des engagements de revalorisation du prix dulait (à340 €la tonne) et du porc (à 1,40 € le kilo) en juillet et octobre. Aujourdhui ces prix se situent respectivement à 300 € et 1,07 €, voire moins.

La FNSEA avait appelé à rentrer à la ferme après la grande manifestation du 3 Septembre, 1700 tracteurs à Paris, forte couverture médiatique, " déclaration d'amour " de Valls aux paysans etc. Le président du syndicat, Xavier Beulin, par ailleurs magnat de l’agro-business avec son groupe Avril-Profitéol avait bien été hué mais tout était rentré dans l ordre.

Il ne restait plus qu’à remplir les demandes d’aides diverses. Les augmentations de prix ont eu la vie brève. Celle du porc, sitôt signée était contestée par les deux mastodontes du secteur: Bigard (le " Parrain" de la viande) et Cooperl, qui règnent en maîtres sur le secteur, refusaient une augmentation. Celle du lait n’a pas résisté à la fin des quotas en Europe ni à la stratégie chinoise de reconquête de son autosuffisance alimentaire.

Au delà de ces causes assez conjoncturelles, c’est le choix des capitalistes qui est en oeuvre pour atteindre ses objectifs réels : concentration accélérée des exploitations pour une compétitivité accrue générant des profits records aux investisseurs. Les produits agricoles sont devenus des actifs financiers à part entière, des placements parmi d’autres. Que des dizaines de milliers d'exploitations soient vouées à la disparition à très court terme, avec toutes les conséquences en termes de destinées humaines, de territoires ruraux dévastés, de disparition énorme d'emplois induits est bien le dernier souci de ces vautours. La comparaison avec la disparition programmée de la sidérurgie n’est pas dépourvue de sens.

Quand le Ministre Le Foll constate : "les agriculteurs ont fait d'immenses progrès, générant davantage de gains mais ils ont dû distribuer énormément de plus-values alors qu’elles devraient être conservées dans les exploitations ", c’est pour dire qu’il attend des acteurs de la filière " une répartition plus équitable de la valeur entre les maillons ". On imagine bien l’impact sur les actionnaires des industries du machinisme agricole, des produits phytosanitaires, des géants de l’agro-alimentaire ( abattoirs, laiteries, 2ème et 3ème transformation), des banques - pas seulement le Crédit agricole, de la grande distribution, et leur sensibilité à de tels arguments.

La situation est dramatique. Les exploitants trompés, trahis par leurs dirigeants tout puissants, sont aux dernières extrémités. N'ayant même pas touché le premier euro des aides promises l’été dernier, ilsd ne voient plus d’issue . C’est vrai que dans le système capitaliste, dans l’Union Européenne, il n’y en a pas. Pendant quelques semaines, Salon de l’Agriculture oblige, on va pérorer sur le " verdissement" de l’agriculture, l‘agro-écologie, les circuits courts etc.

Le thème du Salon 2016 n'est-il pas " Agriculture et alimentation citoyenne" ? Ce qui serait vraiment " citoyen, ce serait de jeter bas le capitalisme, se réapproprier collectivement les moyens de production et d’échange pour installer en France une agriculture de qualité débarrassée de tous les parasites du capitalisme qui la rongent.

Les luttes doivent continuer mais il est indispensable qu’elles soient orientées contre les vrais responsables.

Communistes s’y emploie.

Lu sur "Communistes"

 

Les agriculteurs broyés par le capitalisme
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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 06:42

"Barrages routiers, manifestations. Depuis quelques jours, les éleveurs producteurs de lait laissent éclater leur colère et leur désarroi. Rien n’a changé depuis la première crise de la filière, en 2009. Pour Elsa Casalegno et Karl Laske, une large part de la responsabilité incombe aux industries laitières, qui orchestrent la restructuration de l’élevage. Elsa Casalegno, ingénieure agronome de formation, est journaliste à La France agricole et Karl Laske est journaliste d’investigation à Mediapart. Ils publient en février Les Cartels du lait, aux éditions Don Quichotte."

Source : REPORTERRE

Lu sur Lescrises.fr

Producteurs de lait : Rien n'a changé depuis 2009
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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 23:01

Des agriculteurs de Normandie ont mené une opération "péage gratuit" à Dozulé (Calvados), sur l'A13, dès le milieu de la nuit, samedi 6 février 2016, et une partie de la journée.

Mise à jour : 06/02/2016 à 19:24 par La Rédaction.  Sur Normandie-actu

 

Ils refont monter la pression, dans leur bras de fer avec le gouvernement. Des agriculteurs de Normandie ont entamé, pendant la nuit du vendredi au samedi 6 février 2016, une opération péage gratuit, à Dozulé (Calvados), sur l’A13. Ils sont restés sur place jusqu’en milieu d’après-midi. D’autres actions sont déjà envisagées pour le début de semaine prochaine.
En début de soirée, vendredi 5 février, du fumier et des pneus avaient été “déposés” devant les locaux du PS, au Havre, et à Dieppe (Seine-Maritime)…

Des supermarchés de Seine-Maritime visés

Des supermarchés du pays de Bray (Gournay-en-Bray et Ferrières-en-Bray, en Seine-Maritime) ont également été « visités », samedi 6 février 2016. Les enseignes Leclerc, Aldi, et Lidl ont notamment été visées. « On veut se faire entendre. Nos revendications, ce sont le prix du lait, et l’origine et les prix de la viande », a expliqué un agriculteur à nos confrères de L’Éclaireur. « Le lait est vendu 27 centimes, et on constate que les prix les plus bas dans les grandes surfaces, sont, au minimum, de 78 centimes. En plus, ce lait vient de Belgique ». Du fumier et des pneus ont été déversés.

Des supermarchés ont été "visités" en Seine-Maritime, samedi 6 février 2016. (Photo : La Dépêche/L'Eclaireur)

Des supermarchés ont été "visités" en Seine-Maritime, samedi 6 février 2016. (Photo : La Dépêche/L'Éclaireur)

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 05:08
Lundi, 25 Janvier, 2016
Humanite.fr
afp

Le monde agricole est au bord de l’explosion, il ne supporte plus cette pression continue sur la baisse des prix exercée tant par les distributeurs que par les industriels de l’agroalimentaire, alors que les prix sont pour la plupart des productions, déjà inférieurs aux coûts de production.

Cette situation est la conséquence logique d’une PAC qui s’est débarrassée de ses outils de régulation des marchés à l’intérieur de l’UE et à l’extérieur, avec la multiplication des accords de libres échanges. A chacune de ses rencontres avec le président de la République, le ministre, les élus de la République, le MODEF n’a eu de cesse de dénoncer cette politique et d’avertir des conséquences dramatiques qu’elle allait avoir sur le terrain.
La guerre de la concurrence met à genoux les exploitants familiaux et ce n’est pas en transférant les charges sociales et fiscales des grosses exploitations vers les citoyens contribuables qu’on sortira l’Agriculture de l’ornière. Le moins disant social et fiscal nous enferme dans un cercle vicieux qui aspire les travailleurs de la terre dans les abîmes de la précarité et de la misère.
Ce n’est pas en mutualisant la misère comme le prône certains aujourd’hui, que nous maintiendrons la tête hors de l’eau. Ce n’est pas en prônant la reconversion sociale des agriculteurs au moment où le nombre de sans-emploi atteint son paroxysme qu’on sortira l’agriculture de la situation dramatique dans laquelle on l’a plongée.
Les ministres, le président de la République, les élus doivent avoir le courage de reconnaître que la guerre économique portée par le libéralisme depuis 30 ans est en train de tuer notre agriculture et ces centaines de milliers d’exploitants familiaux.
 
L’agriculture est porteuse de valeurs et de missions qui ne sont pas compatibles avec une économie de marché mondialisée où la concurrence est libre et non-faussée.
 
Le MODEF demande que l’Agriculture soit exemptée des règles de la libre concurrence, telle qu’imposée par l’article 101 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (Traité de Lisbonne).
Le MODEF demande que des prix agricoles minimum garantis et rémunérateurs soient fixés au niveau national ou Européen. Le MODEF demande que nos produits agricoles et alimentaires soient protégés des importations abusives à bas prix….
Le MODEF demande un étiquetage obligatoire de l’origine des produits agricoles qui rentre dans la composition des produits alimentaires destinés aux hommes et aux animaux.
Le MODEF demande une réforme en profondeur des relations, producteurs, transformateurs, distributeurs.
Le XXIème siècle doit être celui d’une alimentation diversifiée, saine et de qualité pour tous qui ne peut être produite que par une agriculture solidaire, durable, responsable, respectueuse de notre planète et pacifiste.
 
Angoulême, le 25 janvier 2016
Jean Mouzat, Président du MODEF National.
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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 22:53
[Flash] Les agriculteurs en colère devant la permanence de la députée

Du fumier, des pneus, de la paille... Les agriculteurs manifestent leur mécontentement devant la permanence dieppoise de Marie Le Vern, la députée PS.

05/02/2016 à 21:57 par Aurélien Bénard sur Les Informations dieppoises

 

Les agriculteurs manifestent devant la permanence de Marie Le Vern à Dieppe.

Les agriculteurs manifestent devant la permanence de Marie Le Vern à Dieppe.

Depuis ce début de soirée, ce vendredi 5 février 2016, des agriculteurs expriment leur colère sur le boulevard du Général-de-Gaulle à Dieppe.

Beaucoup de paille, de foin, des dizaines de pneus et un peu de fumier ont été déversés devant la permanence parlementaire de Marie Le Vern, la députée socialiste. Les manifestants réclament une meilleure valorisation de leur production.

Cet immeuble où l’action coup de poing est organisée est également le siège de la section locale du Parti socialiste qui renaît ce vendredi de ses cendres.

La circulation est difficile sur cet axe.

L’action se déroule pour le moment sans heurt. La nuit dernière, c’est le cadavre d’une vache morte qui a été accroché directement à la porte d’un député de Basse-Normandie.

Plus d’nformations à venir.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 10:14
Ce contre quoi nous devrions nous mobiliser tous, agriculteurs, consommateurs et salariés, contre les multinationales de l'agroalimentaire et la rentabilité à tout du capitalisme mondialisé, contre Tafta ( Traité atlantique ) qui ouvrira les frontières européennes et françaises aux règles venues des Etats-Unis, contre l'UE qui organise et signe ces traités ...
Mais difficile pour les agriculteurs de se mobiliser contre ce qui va les faire périr quand ils ont choisi majoritairement comme syndicat la FNSEA, dirigée par un industriel de l'agroalimentaire.  AC

par

 

Un taureau capable de produire plus d’un million de descendants, cinq races d’animaux qui dominent l’élevage mondial de vaches, cochons, poules, chèvres et moutons… Les industriels ont pris le contrôle de la sélection génétique des animaux de ferme. Basta ! s’est plongé dans ce secteur, où se joue une guerre industrielle similaire à celle que connaît le marché de la semence végétale. La recherche de rentabilité immédiate aboutit aujourd’hui à une érosion terrifiante de la biodiversité animale. Alors que les problèmes sanitaires se multiplient, des éleveurs, des associations et des chercheurs s’organisent pour préserver la diversité des animaux d’élevage et préserver des espèces qui ne soient pas standardisées.

Une race d’animal d’élevage sur cinq est menacée d’extinction. L’alerte a été lancée dès 2008 par la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [1]. Sur les 6 300 races d’animaux domestiques, 1 350 sont menacées d’extinction ou ont déjà disparu. Leur remplacement se fait au profit d’un nombre restreint de races d’élevage sélectionnées, la plupart du temps, pour leur productivité. Une douzaine d’espèces animales fourniraient à elles seules 90 % des protéines d’origine animales consommées dans le monde [2]. En creux se profile une course au contrôle de la génétique animale par une poignée d’acteurs économiques, sur fond d’agriculture industrielle.

Les critères de cette sélection génétique ? Grandir et grossir vite, produire beaucoup de lait, de viande ou d’œufs. « Les entreprises d’élevage se sont concentrées sur la maximisation de la production et les aspects commerciaux utiles, comme la croissance rapide, l’efficacité de la conversion alimentaire et des rendements élevés, souligne l’Atlas de la viande publié en 2014 par la fondation Heinrich-Böll-Stiftung Berlin, les Amis de la Terre Europe et Arc 2020. Il en résulte des races génétiquement uniformes à haut rendement qui, pour survivre, nécessitent des aliments riches en protéines, des produits pharmaceutiques coûteux et des bâtiments à température contrôlée. » Bien loin du profil des races d’animaux autochtones, présentes depuis des siècles en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou en Europe et plus aptes à résister aux conditions et à la géographie locales.

[...]  La suite sur le site de Basta Mag

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 23:35
Nous comprenons cette colère.  Mais quelles sont les revendications avancées par les agriculteurs normands pour faire respecter la revendication "manger français "?  Car, prise au pied de la lettre, cette dernière semble faire reposer la solution uniquement sur les consommateurs qui sont eux victimes du chômage, des petits boulots précaires, des bas salaires et de l'austérité.  L'intérêt commun des agriculteurs et des salariés réside donc dans l'abandon de la politique d'austérité et dans l'instauration de contrôles aux frontières sur les produits agricoles assortis d'une politique de coopération et d'échanges équitables, mutuellement avantageux, avec les autres pays producteurs. Pour cela il faut remettre en cause les politiques européennes, l'Union Européenne et la "concurrence libre et non faussée".  AC

Les jeunes Agriculteurs du canton de Neufchâtel sont actuellement au rond-point des Hayons. Ils arrêtent les camions pour contrôler l'origine de la marchandise.

27/01/2016 à 18:26 par cynthialhérondel sur le Réveil de Neufchatel

 

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Les Jeunes Agriculteurs du canton de Neufchâtel sont actuellement au niveau du relais routier des Hayons, près de Neufchâtel. Treize tracteurs et plus du double de jeunes agriculteurs sont sur place. Certains ont déchargé pneus et fumier près du rond-point.

“Nous arrêtons les camions afin de vérifier la provenance des marchandises.  Nous ne vidons pas les remorques, nous prélevons un échantillon”, souligne une jeune agricultrice.

“Mangeons français !”, clament les manifestants qui n’empêchent pas les automobilistes de circuler.

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 22:51

Les agriculteurs normands se mobilisent  contre la chute des prix.   Réussiront-ils à obtenir ce qu’ils veulent de l’Union européenne, de la grande distribution, des abattoirs et de l'industrie agroalimentaire ?  Le tout dans le cadre de la mondialisation capitaliste et de la « concurrence libre et non faussée » que leur syndicat majoritaire - la FNSEA - et beaucoup d'entre eux, ne remettent pas en cause? AC

 
 
Blocages filtrants des agriculteurs en Seine-Maritime cet après-midi
 

Depuis ce mercredi 27 janvier, les agriculteurs normands sont sortis de leurs exploitations pour exprimer leur colère face à la chute continue des prix. La FNSEA 27 associée à la FNSEA 76 et aux JA de Haute-Normandie (Jeunes Agriculteurs) sont entrés en action dès 5 heures ce matin, avec des mouvements symboliques devant les sous-préfectures de Bernay et des Andelys.

En seine Mariritime, cinq blocages filtrants sont organisés à partir de 14h aujourd’hui, jusque vers 17h :

- au rond-point de Campeaux (sortie A150) à proximité de Barentin

- au rond-point de la clinique Mégival à Dieppe”

- au rond-point du Moulin d’Ecalles près d’Yvetot

- au rond-point de Saint-Jacques-sur-Darnétal sur la RN 31

- au rond-point de Manéglise sur la D 925 sur la route du Havre à Goderville

Le mouvement se prolongera demain jeudi :

- 9 h à 11 h : manifestation devant la cité administrative rue Saint-Sever à Rouen

- 11 h à 12 h : déplacement en convoi entre la Cité administrative et la Préfecture

A noter que les agriculteurs envisagent « de se coucher » symboliquement sur le pont Guillaume le Conquérant pour marquer leur mécontentement.

- 12 h à 14 h : pique-nique devant la Préfecture de Rouen suivi d’une rencontre avec la Préfète de la Région Normandie, Nicole Klein.

Vendredi après-mdi, à Caen au siège de la FDSEA (Colombelles), les agriculteurs ont prévu de réunir les parlementaires normands pour évoquer leurs problèmes et les soutiens qu’ils attendent.

« L’État n’est pas à la hauteur face à la crise agricole, résument les agriculteurs. L’agriculture française est confrontée depuis de long mois à une crise profonde : cours en baisse, charges toujours élevées et contraintes administratives et environnementales qui s’accumulent. Conséquences : les trésoreries dans de nombreuses exploitations sont exsangues, les agriculteurs se découragent et certains arrêtent l’élevage, voire le métier. Dans cette crise profonde, l’État porte une lourde part de responsabilité. Certes, il ne peut tout seul décréter l’augmentation des cours mais le ministre de l’Agriculture a-t-il fait tout ce qu’il fallait lors des tables rondes de cet été pour une meilleure répartition de la valeur ajoutée au sein des filières ? De même, a-t-il été suffisamment persuasif pour obtenir de ses collègues européens la mise en place de dispositifs permettant de soulager les différents marchés (lait, porcs, bovins viande) et ainsi permettre l’augmentation des cours ? Le Premier ministre, Manuel Valls, n’a pas également tenu les engagements pris lors de l’annonce du plan de soutien le 3 septembre dernier tant au niveau des mesures sociales que sur la pause environnementale. »

 

 

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 14:37

Publié sur le blog d'Action Communiste le 11 Janvier 2016

Les éleveurs français soupçonnés de pratiques anti-concurrentielles par Bruxelles

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La Commission européenne a demandé aux participants à ces réunions - exploitants, transformateurs et distributeurs - de lui apporter d'ici la mi-février tous les éléments disponibles concernant ces rencontres.

La Commission européenne a demandé aux participants à ces réunions - exploitants, transformateurs et distributeurs - de lui apporter d'ici la mi-février tous les éléments disponibles concernant ces rencontres. (Crédits : Reuters)

Bruxelles soupçonne nombre d'acteurs des filières porcine, bovine et laitière françaises de s'être entendus sur les prix, et a ouvert une enquête pour pratiques anti-concurrentielles, révèle le journal "Les Echos" ce vendredi.

Les filières porcine, bovine, laitière sont dans le viseur de Bruxelles. La Commission européenne a ouvert une enquête sur "des comportements anti-concurrentiels allégués" des acteurs des filières porcine, bovine et laitière françaises, rapporte Les Echos dans son édition du vendredi 8 janvier.

"La Commission a reçu des plaintes concernant les marchés du lait et de la viande en France et mène actuellement une enquête", a déclaré vendredi un porte-parole de la Commission.

Entente sur les prix en pleine crise

Bruxelles pense que les entreprises du secteur et les organisations professionnelles se sont entendues, en pleine crise de la filière, sur les prix au cours des multiples tables rondes organisées au ministère de l'Agriculture en 2015.

"Selon les informations dont elle dispose, les comportements des organisations professionnelles telles que la FNSEA, JA ou Coop de France, ainsi que toutes les autres entreprises du secteur pourraient constituer des infractions à l'article 101 du TFUE [Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, Ndlr], du fait de la conclusion d'un ou de plusieurs accords sur les prix et restrictions sur les importations", indique la Commission dans sa notification.

Pour rappel, l'article 101 du TFUE interdit "tous accords entre entreprises (...) qui sont susceptibles d'affecter le commerce entre Etats membres". Cet article proscrit notamment de "fixer de façon directe ou indirecte les prix d'achat ou de vente ou d'autres conditions de transaction", ou encore "limiter ou contrôler la production, les débouchés, le développement technique ou les investissements".

Sanctions très lourdes, si l'entente est avérée

Les entreprises et syndicats doivent répondre à la Commission d'ici mi-février et fournir "les agendas des rencontres, le nom des participants aux discussions, les documents soumis lors des réunions, les notes prises, les comptes rendus", détaille Les Echos.

Si l'enquête - qui pourrait durer deux ans- conclut qu'un accord a bien été passé entre les protagonistes du secteur, les sanctions pourraient être très lourdes. Elles sont calculées en fonction du chiffre d'affaires. Pour la FNSEA, c'est donc l'addition des chiffres d'affaires des agriculteurs adhérents à la Fédération qui sert de base pour le calcul.

La FNSEA se dit "prête à coopérer", mais se défend -par la voix de son président Xavier Beulin- d'avoir jamais "annoncé un prix sur lequel les entreprises ou la distribution se seraient engagées".

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