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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 04:33

Pourquoi la FNSEA est-elle accro au glyphosate ?

par

La Commission européenne vient de décider de reporter le vote sur le renouvellement de la licence du glyphosate, une molécule présente dans de nombreux herbicides, et considérée comme cancérogène probable. Alors que de plus en plus d’agriculteurs français dénoncent une « hécatombe » provoquée par les cancers liés aux pesticides, le principal syndicat agricole, la FNSEA, met tout en œuvre pour défendre l’usage du glyphosate, le plus longtemps possible, quitte à s’allier avec l’industrie des pesticides. Basta ! s’est penché sur les raisons d’une telle détermination, entre business et conflits d’intérêts.

« Il faut arrêter d’emmerder le monde agricole ! » Le 22 septembre dernier, 250 agriculteurs, emmenés par la FNSEA, le principal syndicat agricole, bloquent les Champs-Élysées en étalant de la paille. Ils dénoncent la position du gouvernement français sur le glyphosate – l’herbicide le plus utilisé au monde, ingrédient actif du Roundup, produit phare de la firme Monsanto, et classé cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la santé. Le gouvernement français envisage alors de ne pas voter la proposition de la Commission européenne d’autoriser à nouveau le glyphosate pour les dix prochaines années [1]. A Bruxelles, la FNSEA fait front commun avec le lobby des pesticides pour montrer qu’une interdiction du glyphosate provoquerait, selon eux, une baisse de la production de céréales. Comment expliquer l’attachement du syndicat agricole majoritaire à ce désherbant jugé cancérogène par plusieurs études indépendantes ?

Pour le comprendre, prenons la direction de Landerneau, en Bretagne. C’est ici que siège Triskalia, la plus grande coopérative agricole de la région. Elle emploie 4800 salariés et fédère 16 000 agriculteurs adhérents, pour 280 sites en Bretagne. Son conseil d’administration est géré par des agriculteurs membres de la FNSEA [2]. En 2016, Triskalia a réalisé un chiffre d’affaires impressionnant, à hauteur de 1,9 milliards d’euros. « Ils vendent des aliments pour le bétail, du lait... mais quand on regarde les bilans annuels, l’activité la plus rentable est la vente de produits phytosanitaires » observe Serge Le Quéau, de l’union régionale Solidaires. La vente de pesticides constitue, avec l’alimentation destinée aux animaux d’élevage, le principal levier de profits de Triskalia, sans commune mesure avec ce que lui rapporte la commercialisation de véritables produits agricoles (lait, céréales, œufs...).

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 16:19

La production de lait en France a chuté de 3%, soit 700 000 tonnes de lait en moins entre 2015 et 2016. Cette baisse de production est enregistrée partout en Europe et en Nouvelle-Zélande premier pays exportateur au monde. Or, aujourd’hui nos paysans sont pénalisés quand ils produisent trop de matière grasse. Les beurres français qu’on trouve dans nos étals sont des beurres véritables et non de la matière grasse produite en Allemagne ou dans d’autres pays européens.

Pour mieux faire passer la pénurie, les médias argumentent faussement le retour en grâce de la consommation de beurre aux USA et la découverte des viennoiseries françaises en Chine. Argument léger et plus qu’insuffisant. Entre l’instauration des quotas laitiers en avril 1984 et leur suppression en avril 2015, le nombre d’exploitations laitières a chuté de 427 000 environ à 67 885 (- 84 %). Lors de cette dernière campagne sous le régime des quotas laitiers, le nombre d’exploitations détentrices d’un quota (livraison et / ou vente directe) a diminué de 3,8 % par rapport à 2013- 2014.

La forte demande en beurre et la baisse de production contribuent à faire grimper les prix à la consommation. En avril 2015 la tonne de beurre était négociée à 2 500 euros et en octobre 2017 à plus de 7 000 euros.

Mais là encore, cette loi de King n’explique pas tout et surtout pas une telle explosion des prix. La finance et ses actionnaires sont une fois de plus à la manœuvre et à la manipulation des marchés.

La pénurie est organisée et bien entretenue par les industriels secondés par les traders en produits laitiers mettant à profit les quelques mois restants avant les prochaines négociations annuelles sur les prix, afin de réaliser un maximum de profits.

Les industriels stockent et ainsi, provoquent la pénurie et en tirent profit avec l’envolée des prix, au détriment des producteurs et des consommateurs.

Notre indépendance alimentaire doit être protégée par ceux qui ont la responsabilité des affaires de notre pays, garantir à nos paysans un prix rémunérateur à 475€/1000 l. On pourrait éviter cette pseudo-pénurie et cette augmentation du prix du beurre aux consommateurs.

Le MODEF y veillera et affirmera l’urgence d’un combat en y associant les consommateurs.

 

Président du MODEF National,

Jean MOUZAT

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 09:15

Nous reprenons ci-dessous un extrait du livre de Pascal Acot, paru en mai 2017 aux éditions "Le Temps des Cerises".  Prémonitoire ou plutôt analyse pertinente du rôle de la Commission européenne et de l'UE : imposer aux peuples le point de vue des multinationales.

 

"Voici ce qui constitue l'essence même de l'UE : ne pas tenir compte de la souveraineté populaire dans les Etats membres"

"L'Europe favorable à Monsanto

Le Roundup est un herbicide aujourd'hui controversé. Il a été commercialisé en 1975 par la firme américaine Monsanto. Son principe actif est le glyphosate, substance efficace mais ayant mauvaise réputation car elle serait toxique, irritante, dangereuse pour l'environnement1 et cancérogène. Il est considéré depuis mars 2015 comme cancérogène « probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence intergouvernementale créée en 1965 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sous l'égide des Nations-Unies. Il convient donc de prendre les avis de cette institution très au sérieux.

Or ce n'est pas ce que fait la Commission Européenne. Elle fait même tout le contraire. Le 24 avril 2015, L'UE a autorisé la commercialisation de 19 OGMs dont 11 de Monsanto. Les autres sont des produits de l'américain Dupont et des Allemands Bayer et BASF.2 Cette autorisation valait pour 10 ans. Très adroitement, tout comme dans l'affaire des OGMs, l'UE a accepté que chaque Etat membre ait le droit de bannir individuellement ces produits, dont ceux qui contiennent du glyphosate, désormais tenu pour « probablement » cancérogène. Ce n'était pas courir un grand risque : la puissante association écologiste Greenpeace avait accusé le président de la Commission Européenne d'alors, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker « d'agir en faveur des Etats-Unis et de Monsanto », et cette accusation avait fait son chemin. Dans le contexte d’une Europe supranationale gravement fragilisée, la concession de l’UE aux Etats membres peut-être considérée comme une décision, disons, raisonnable...

Mieux : la Commission européenne a annoncé le 1er juin 2016 qu'elle proposera une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, pour une durée de dix-huit mois. A rapprocher de sa décision datée du 15 juin 2016 sur les perturbateurs endocriniens. On sait que ceux-ci sont soupçonnés : « (…) de contribuer à l'augmentation de nombreuses maladies : infertilité, certains cancers, développement du cerveau, etc. (…) plusieurs études ont tenté de chiffrer le coût, pour la société, des maladies liées à une exposition aux perturbateurs endocriniens. Les estimations oscillent entre 157 et 288 milliards d'euros par an en Europe. »3

Voici ce qui constitue l'essence même de l'UE : ne pas tenir compte de la souveraineté populaire dans les Etats membres, c'est-à-dire de l'opinion des peuples, rejetée comme inessentielle et « populiste ». Mais l’UE sait lâcher du lest si c’est absolument nécessaire. Une seule explication : le délitement des institutions européennes est jugé largement préférable à une éventuelle implosion du système, qui entraînerait la disparition de la caste des parasites sociaux de la rue de la Loi.

1C'est un herbicide dit « de pré-levée » : il est pulvérisé à la surface du sol avant la levée de la culture à protéger.

2 Bayer vient de racheter Monsanto pour 66 milliards de dollars (septembre 2016). Ce qui a fait dire à de vilains esprits que nous assistons au rapprochement du pesticide zyklon B (utilisé dans les camps d’extermination nazis pour gazer des êtres humains) et de l’agent orange (utilisé par les Etats-Unis contre le peuple du Vietnam).

3Stéphane Horel, Le Monde, 16.06.2016 à 17h52."

Ci-dessous la présentation du livre de Pascal Acot

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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 11:17

Il ne s’agit pas d’évaluer l’inclination naturelle ou spontanée du socialisme pour l’écologie, mais de mesurer, en matérialiste, en quoi tout pousse ce mode de production, quand même il ne le voudrait pas en première instance, sur cette voie. Ainsi c’est bien l’embargo imposé à Cuba en raison de son modèle social et économique qui l’a privé d’alternatives immédiates à l’importation d’engrais et pesticides lorsque le bloc socialiste s’est effondré en 1990-1991, dont la cause est bien l’hostilité de la chaîne impérialiste contre le socialisme.

Celui-ci se fonde d’ailleurs depuis ses origines, avec la jeune Russie révolutionnaire, sur une souveraineté nationale solide… ce que d’aucuns appelaient alors le « socialisme dans un seul pays ».

Une telle nécessité ponctuelle de « survivre » a déclenché la réalisation du modèle agroécologique cubain tel que nous le connaissons aujourd’hui. L’argument selon lequel ce serait à « l’obligation de changer » hors du giron soviétique et non le modèle cubain lui-même que Cuba devrait son succès actuel dans ce domaine, ne tient pas de ce point de vue.

La réussite de sa politique agricole doit tout à la révolution cubaine, mais la renforce également en retour, à tel point que l’île poursuit aujourd’hui cette voie en rejetant la possibilité d’un retour aux vieilles pratiques par l’importation d’engrais chinois par exemple.

Pour autant il faut noter que même à l’heure de son alignement sur le modèle agricole khrouchtchévien (lui-même aligné sur le modèle américain à l’époque), Cuba avait préparé, inconsciemment peut être, le terrain de cette deuxième révolution sur l’île.[...]

Lire la suite :

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 17:25

Destiné à anéantir l’Agriculture européenne et satisfaire un marché dicté par les politiques néolibérales, le CETA soulève des inquiétudes dans le monde socio-économique, intellectuel et agricole.

 

Le MODEF procède à l’analyse de l’impact sur l’Agriculture et prend en compte, le contexte climatique et environnemental, deux points totalement occultés par le CETA alors qu’un changement de modèle de développement agricole s’impose. Le gouvernement doit donc choisir entre CETA ou préservation de l’environnement. Le constat est alarmant, comme l’ont souligné de nombreux signataires députés européens.

L’adoption du CETA, c’est la mise en place de la concurrence totalement déloyale, dont la mise en pratique a déjà fait la preuve de sa nocivité pour notre Agriculture et l’emploi. Il en découlerait des répercutions sur notre sécurité et notre indépendance alimentaires. Or, la solution consiste à des coopérations mutuelles entre pays, en respectant les calendriers de production, les besoins nationaux et une stabilité des revenus.

Le MODEF s’oppose fermement à ce traité car nous relevons de grandes incertitudes :

-          Autour des règles commerciales, sanitaires, environnementales, sur l’avenir des règles encadrant l’usage d’antibiotiques, le principe de précaution, l’étiquetage des produits alimentaires, la circulation des OGM... Le CETA ne protègerait plus que 28 AOP sur les 50 que compte la production laitière. Le Canada pourrait exporter sans droit de douane 45 840 tonnes de bœuf vers l’Europe soit 11 fois plus qu’aujourd’hui et plus de 75 000 tonnes de viande porcine.

De nombreuses dispositions portent atteinte à la Constitution Française :  

Révision du mode des règlements de différents entre investisseurs et États, atteinte à la coopération en matières règlementaires, rien pour garantir le principe de précaution : environnement, alimentation, santé, le mot « précaution » n’est jamais utilisé, atteinte aux droits à l’exercice de la souveraineté (chapitre 21 du Traité).

Le CETA prévoit la création d’un comité mixte qui réunit des représentants du Canada et de l’UE mais pas de représentants des États membres et un grand nombre d’obligations qui portent atteinte aux conditions essentielles de la souveraineté nationale.

Le MODEF dénonce la nocivité du CETA que le Canada et l’U.E. veulent imposer aux 27 pays de l’UE. L’accord équivaut à moins de croissance, pertes d’emplois, salaires toujours plus bas et moins de rentrées fiscales (droits de douane, évasion fiscale organisée...etc.).

Cet accord est un traité inconstitutionnel. Le MODEF demande sa suspension et se prononce pour un référendum populaire  respecté.

Président du MODEF National,

            Jean MOUZAT

 

 

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22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 17:13

CETA : la conf’ dénonce un traité destructeur pour l’agriculture



20.09.2017 A la veille de l'entrée en vigueur du traité de libre-échange avec le Canada (CETA), la Confédération paysanne a participé à l'action qui s'est déroulée en début d'après-midi devant l'Assemblée Nationale pour dénoncer ce traité dangereux pour l'agriculture française ! En effet, le président Macron a pris la décision de valider l'entrée en vigueur anticipée de ce traité, et ce malgré les profondes inquiétudes qui subsistent pour l'agriculture française, et en particulier pour les éleveurs, inquiétudes soulignées dans un récent rapport commandé par le gouvernement.
 

Dans ce rapport, la commission chargée d'évaluer les conséquences sanitaires et environnementales du CETA avait noté que ce traité ne fournit pas des conditions favorables aux objectifs de la transition agricole. Plus grave, il indiquait des risques pour les élevages bovins allaitants, déjà en difficultés depuis plusieurs années.

Le président Macron n'a manifestement pas tenu compte de ces éléments alarmants, et a donc pris la décision de fragiliser encore un peu plus la situation des éleveuses et des éleveurs qui risquent d'être durement atteint-es par la concurrence avec la production canadienne, loin d'être soumise aux mêmes règles puisqu'autorisant l'utilisation d'antibiotiques comme hormones de croissance et de farines animales, pratiques interdites en France.

Il est temps d'oser en finir avec ce modèle économique de libre-échange qui nuit aux paysannes et paysans, comme aux citoyennes et citoyens, et dont les conséquences environnementales sont désastreuses. Les Etats Généraux de l'Alimentation montrent tous les jours que l'on a impérativement besoin de construire un nouveau modèle basé sur la recherche de la qualité et sur la relocalisation de productions créatrices d'emploi. L'entrée en vigueur du CETA va exactement dans le sens opposé, et la Confédération paysanne continuera de dénoncer ce traité destructeur, et de proposer et défendre un autre modèle pour les paysan-nes et les citoyen-nes.

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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 10:12

Les Suisses ont accepté par 78,7% de compléter la Constitution par un article sur la sécurité alimentaire. Les Romands ont été les plus enthousiastes.

Les Suisses sont très attachés à la sécurité alimentaire. Dimanche, 78,7% d’entre-eux ont dit «oui». Aucun canton n’a refusé.

Environ 1’943’000 citoyens ont déposé un «oui» dans l’urne, contre un peu moins de 525’000 «non». Les cantons les moins convaincus ont été Schwyz (69,1%), Glaris (69,1%) et Appenzell Rhodes-extérieures (70,4%).

 

Les Latins ont eu le moins de doutes. Le nouvel article a été plébiscité par les Vaudois sur le score quasi soviétique de 92%. Ils sont suivis des Jurassiens (89,8%), des Genevois (88,3%) et des Neuchâtelois (88,1%). Le Tessin a accepté l’arrêté par 87,7%, Fribourg par 85,2%, le Valais par 84,3% et Berne par 76%. [...]

Lire la suite ci-dessous :

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 09:08
Etats Généraux de l'alimentation - Capitalisme vert ou intérêt général ? - Image
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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 09:05

 

ALIMENTATION

États généraux de l’alimentation : nous, on sait où on veut aller !

19.07.2017 Les États généraux de l'alimentation vont être lancés ce 20 juillet 2017, sans assurance sur les suites qui seront données à ces travaux. Vont-ils donner lieu à une mise en cohérence des politiques publiques ? Peut-on espérer une traduction législative concrète pour améliorer le quotidien des paysans et l'alimentation de tous les citoyens ?
 

Si le flou est encore grand du côté du gouvernement, de notre côté, nous porterons haut et fort la nécessité d'une meilleure reconnaissance du métier de paysan à travers enfin un droit au revenu des agriculteurs. C'est la condition nécessaire pour réussir un projet de transition agricole et alimentaire qui intègre pleinement les attentes sociétales. Nous revendiquerons haut et fort que la question du partage de la valeur ajoutée doit être prise à bras le corps, à commencer par une révision de la réglementation des relations commerciales et du droit de la concurrence. Nous ne nous satisferons pas de simples recommandations pour les négociations commerciales à venir.

Le chemin à construire est ainsi celui de la rencontre de la réponse sociale et économique aux préoccupations des paysans avec les attentes sociétales. Les solutions seront globales, territoriales et politiques, et non segmentées et marchandes, perpétuant la logique de niches et les inégalités sociales et territoriales. Les deux chantiers annoncés sont complémentaires et indissociables dans la réflexion à mener. La revalorisation du travail des paysans, de leur statut social et de leur revenu, sera le socle d'une politique agricole et alimentaire au service de l'intérêt général.

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 08:55

Des prix, moins de marges pour la distribution, une protection contre les importations à bas prix et une maîtrise de la production. Ce sont les quatre piliers sur lesquels s’appuie le Modef pour encourager la souveraineté alimentaire.

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