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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 16:45
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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 18:26
Loi sur l’Agriculture et l’Alimentation - UN GOUT AMER POUR LES PAYSANS [MODEF]

Communiqué du MODEF

 

Le projet de loi sur l’Agriculture et l’alimentation a été présenté aujourd’hui en Conseil des ministres.

La loi portera sur les ventes à perte et l’encadrement des promotions abusives, sans mesure concrète pour le revenu des paysans.

La loi va inverser la construction du prix de vente pour qu’elle tienne compte du coût de production, mais cette obligation ne concerne que les filières soumises à une contractualisation, notamment la filière lait et fruits et légumes.

En 2010, suite à la loi de modernisation de l’agriculture, le MODEF avait appelé ses adhérents à ne signer aucun des contrats proposés par les laiteries. En effet, les industriels profitaient pleinement de l’opportunité qui leur était offerte à travers les contrats, tant sur les quantités que sur le prix, tout en refusant de prendre en compte les indices de référence par le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière). Pire encore, certains industriels refusent d’aller collecter des éleveurs dans des zones excentrées.

En conséquence, le MODEF demande à revoir les principes de la contractualisation, c’est-à-dire de garantir un prix rémunérateur en fonction de l’évolution des coûts de production et aussi de réguler la production par les quotas.

La loi laisse un goût amer car les producteurs pourront proposer leur prix aux distributeurs, mais ces derniers ne sont pas dans l’obligation de les accepter.

Pour rappel, la LME votée en 2008 avait donné plus de pouvoirs aux centrales d’achat, cette loi avait été rédigée par Monsieur MACRON. Est-ce que le Président de la République va faire le choix de tourner le dos aux préconisations qu’il avait faites il y a 10 ans ?

Le gouvernement a pris conscience de maintenir des exploitations familiales et de développer l’Agriculture Biologique sur notre territoire. Le 21 décembre dernier, le Premier Ministre a annoncé que la surface agricole du pays en bio devrait augmenter à 15% en 2022 sachant que l’État s’est désengagé des aides au maintien à l’Agriculture Biologique.

Le MODEF regrette encore une fois que cette loi soit soumise par ordonnances, ce qui enlève tous débats et amendements.

 

Angoulême, le 31 janvier 2018

Le Président du MODEF,

Jean MOUZAT  

Confédération nationale des Syndicats d'Exploitants familiaux

Source : le site du Modef

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 23:23

Contrairement à ce que laisse sous-entendre le titre et l'article ci-dessous, Lactalis n'est pas une multinationale exceptionnelle.  Toutes cherchent à faire un profit maximal.  Aux dépens des populations et des salariés, souvent de l'environnement. Aucune n'a de préoccupation écologique, sanitaire ou humaine.

La preuve : la pêche électrique promue par les lobbys bruxellois et contre laquelle vient de voter le parlement européen. Parce que des luttes se sont développées.

La preuve : les salariés victimes de l'amiante, déboutés au motif qu'on ne pourrait pas attribuer à la seule pollution par l'amiante les cancers dûs à l'amiante.

La preuve, les multiples infractions de l'industrie pharmaceutique ...

Le capitalisme n'est ni amendable, ni réformable.  

 

Lactalis, un modèle opaque à contre-courant de la transparence exigée par la société

Alors que des perquisitions ont eu lieu au siège de Lactalis à Laval et dans l'usine de Craon (Mayenne), le groupe connu pour son manque de transparence, tente de donner le change avec un mea culpa dans une interview inédite dans la presse. Mais cela ne suffira pas. Avec cette affaire, le leader mondial du lait risque de payer au prix fort son opacité et l'absence de politique de responsabilité sociale et sociétale. 

Des éleveurs laitiers bloquent une laiterie de Lactalis près de Laval le 23 mars 2016.
Jean-François Monier AFP

Il compte 75 000 salariés à travers 85 pays, 246 sites de production, pèse plus de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires et fabrique quelques-uns des produits préférés des Français (Camembert Président, roquefort Société, mozzarella Galbani, feta Salakis, crème fraîche Bridelice, beurre Bridelight, lait Lactel...).

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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 18:34

L’un des enjeux les plus importants de la Révolution Bolivarienne est la construction d’un modèle de production agricole qui garantisse la sécurité et la souveraineté alimentaires, aujourd’hui plus que jamais menacées, et qui offre une alternative au système capitaliste de l’agro-industrie, destructrice et prédatrice. Il s’agit d’un programme ambitieux, qui repose sur un grand nombre d’expériences déjà réalisées dans ce sens dans tout le pays. C’est maintenant au tour de l’Etat de jouer, en instaurant des politiques publiques qui permettront de multiplier ces expériences sur le long terme, de les renforcer et d’en étendre le champ d’application.

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 05:32

Aujourd'hui les consommateurs se rabattent sur le beurre artisanal, à la ferme ou sur les marchés. Mais plus cher.  C'est le beurre industriel, pas toujours fabriqué avec du beurre produit en France, qui manque.  Contrairement à ce qu'affirme la FNSEA il y a bien eu baisse de la production de lait. qui a chuté de 3%, soit 700 000 tonnes de lait en moins entre 2015 et 2016.  Mais c'est bien la spéculation et le stockage du beurre par les industriels qui est à l'origine de la crise.

Le problème est la libéralisation, la spéculation des industriels sur le marché du beurre et la guerre des prix que mène la grande distribution. 

Il faudrait encadrer la rémunération des prix du lait et empêcher les industriels de stocker et spéculer sur les produits agro-alimentaires.  

Mais là des cris d'horreur sont poussés par les partisans de l'UE et du libéralisme-capitalisme : C'est du populisme! C'est du protectionnisme !

AC

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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 18:19
Le 8 septembre 2015 / Michel Berhocoirigoin

Sur reporterre.net

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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 14:07

Il serait tout de même temps que les agriculteurs adhérents de la FNSEA prennent conscience que leurs problèmes sont liés à la mondialisation libéralo-capitaliste et aux règles européennes sur l'agriculture soutenues par leurs dirigeants.

Est-ce qu'ils se souviennent que ces derniers ont toujours soutenu la politique agricole européenne ? Et qu'à cause de cette politique, des exploitations familiales ont disparu par centaines de milliersSelon une récente déclaration du MODEF, "entre l’instauration des quotas laitiers en avril 1984 et leur suppression en avril 2015, le nombre d’exploitations laitières a chuté de 427 000 environ à 67 885 (- 84 %)"

YG.

Pour rappel, la position du MODEF sur la pénurie de beurre organisée par les lobbies en cliquant ci-dessous :

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 14:22

Alors que les éleveurs multiplient les actions pour pointer du doigt le rôle des distributeurs, ils dénoncent une crise liée à des "problèmes de négociations".

Une femme devant le rayon beurres d'un supermarché, le 20 octobre 2017 à Nantes
Une femme devant le rayon beurres d'un supermarché, le 20 octobre 2017 à Nantes Crédit : AFP / Loïc Venance
 

Les nombreux rayons vides dans la plupart des grandes et moyennes surfaces depuis plus de deux semaines sont le résultat, selon les éleveurs laitiers, des pratiques des distributeurs, qui ne paient pas le juste prix aux producteurs. "C'est un problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs", a indiqué à l'Agence France-Presse une porte-parole de la FNPL (producteurs de lait).
 
Dès jeudi, dans l'Ille-et-Vilaine et dans la Sarthe, les paysans ont distribué aux clients des supermarchés des tracts "Intox, la pénurie de beurre n'existe pas", dans lesquels est écrit, entre autres choses: "Si ce rayon est vide, c'est que ce magasin ne veut pas payer le beurre à son juste prix !". Une vingtaine de producteurs laitiers d'Ille-et-Vilaine ont aussi mené une action au supermarché Cora de Pacé, dans la banlieue de Rennes, dont le rayon beurre était quasiment vide. [...]

Lire la suite en cliquant ci-dessous :

 

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 04:33

Pourquoi la FNSEA est-elle accro au glyphosate ?

par

La Commission européenne vient de décider de reporter le vote sur le renouvellement de la licence du glyphosate, une molécule présente dans de nombreux herbicides, et considérée comme cancérogène probable. Alors que de plus en plus d’agriculteurs français dénoncent une « hécatombe » provoquée par les cancers liés aux pesticides, le principal syndicat agricole, la FNSEA, met tout en œuvre pour défendre l’usage du glyphosate, le plus longtemps possible, quitte à s’allier avec l’industrie des pesticides. Basta ! s’est penché sur les raisons d’une telle détermination, entre business et conflits d’intérêts.

« Il faut arrêter d’emmerder le monde agricole ! » Le 22 septembre dernier, 250 agriculteurs, emmenés par la FNSEA, le principal syndicat agricole, bloquent les Champs-Élysées en étalant de la paille. Ils dénoncent la position du gouvernement français sur le glyphosate – l’herbicide le plus utilisé au monde, ingrédient actif du Roundup, produit phare de la firme Monsanto, et classé cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la santé. Le gouvernement français envisage alors de ne pas voter la proposition de la Commission européenne d’autoriser à nouveau le glyphosate pour les dix prochaines années [1]. A Bruxelles, la FNSEA fait front commun avec le lobby des pesticides pour montrer qu’une interdiction du glyphosate provoquerait, selon eux, une baisse de la production de céréales. Comment expliquer l’attachement du syndicat agricole majoritaire à ce désherbant jugé cancérogène par plusieurs études indépendantes ?

Pour le comprendre, prenons la direction de Landerneau, en Bretagne. C’est ici que siège Triskalia, la plus grande coopérative agricole de la région. Elle emploie 4800 salariés et fédère 16 000 agriculteurs adhérents, pour 280 sites en Bretagne. Son conseil d’administration est géré par des agriculteurs membres de la FNSEA [2]. En 2016, Triskalia a réalisé un chiffre d’affaires impressionnant, à hauteur de 1,9 milliards d’euros. « Ils vendent des aliments pour le bétail, du lait... mais quand on regarde les bilans annuels, l’activité la plus rentable est la vente de produits phytosanitaires » observe Serge Le Quéau, de l’union régionale Solidaires. La vente de pesticides constitue, avec l’alimentation destinée aux animaux d’élevage, le principal levier de profits de Triskalia, sans commune mesure avec ce que lui rapporte la commercialisation de véritables produits agricoles (lait, céréales, œufs...).

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 16:19

La production de lait en France a chuté de 3%, soit 700 000 tonnes de lait en moins entre 2015 et 2016. Cette baisse de production est enregistrée partout en Europe et en Nouvelle-Zélande premier pays exportateur au monde. Or, aujourd’hui nos paysans sont pénalisés quand ils produisent trop de matière grasse. Les beurres français qu’on trouve dans nos étals sont des beurres véritables et non de la matière grasse produite en Allemagne ou dans d’autres pays européens.

Pour mieux faire passer la pénurie, les médias argumentent faussement le retour en grâce de la consommation de beurre aux USA et la découverte des viennoiseries françaises en Chine. Argument léger et plus qu’insuffisant. Entre l’instauration des quotas laitiers en avril 1984 et leur suppression en avril 2015, le nombre d’exploitations laitières a chuté de 427 000 environ à 67 885 (- 84 %). Lors de cette dernière campagne sous le régime des quotas laitiers, le nombre d’exploitations détentrices d’un quota (livraison et / ou vente directe) a diminué de 3,8 % par rapport à 2013- 2014.

La forte demande en beurre et la baisse de production contribuent à faire grimper les prix à la consommation. En avril 2015 la tonne de beurre était négociée à 2 500 euros et en octobre 2017 à plus de 7 000 euros.

Mais là encore, cette loi de King n’explique pas tout et surtout pas une telle explosion des prix. La finance et ses actionnaires sont une fois de plus à la manœuvre et à la manipulation des marchés.

La pénurie est organisée et bien entretenue par les industriels secondés par les traders en produits laitiers mettant à profit les quelques mois restants avant les prochaines négociations annuelles sur les prix, afin de réaliser un maximum de profits.

Les industriels stockent et ainsi, provoquent la pénurie et en tirent profit avec l’envolée des prix, au détriment des producteurs et des consommateurs.

Notre indépendance alimentaire doit être protégée par ceux qui ont la responsabilité des affaires de notre pays, garantir à nos paysans un prix rémunérateur à 475€/1000 l. On pourrait éviter cette pseudo-pénurie et cette augmentation du prix du beurre aux consommateurs.

Le MODEF y veillera et affirmera l’urgence d’un combat en y associant les consommateurs.

 

Président du MODEF National,

Jean MOUZAT

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