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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 23:46

par Pierre Rimbert  

Source : Le Monde diplomatique

Un spectre hante Jean-Jacques Bourdin : « J’ai vu l’émergence en Allemagne — ça m’interroge, d’ailleurs — de cette extrême gauche anti-immigrés ! », s’exclame le journaliste le 4 septembre 2018 sur RMC. Ce jour-là, à Berlin, Mme Sahra Wagenknecht, députée de Die Linke (La Gauche), accompagnée de personnalités issues des Verts et du Parti social-démocrate, présente à la presse Aufstehen (Debout). Inspiré de La France insoumise, ce mouvement espère mobiliser les déçus de la politique et réunir une coalition majoritaire « pour le désarmement et la paix, pour de meilleurs salaires, de meilleures retraites, une fiscalité plus juste et plus de sécurité ; pour plus d’investissements publics dans la formation et les infrastructures », selon l’appel fondateur (1).

Mais, comme Bourdin, la presse française raconte une tout autre histoire : « Allemagne : un mouvement de gauche s’empare du créneau antimigrants » (Agence France-Presse, 4 septembre) ; « Allemagne, une gauche antimigrants émerge » (Le Monde, 4 septembre) ; « Debout, le nouveau parti allemand, se veut de gauche et antimigrants » (RT, 4 septembre) ; « création d’une force de gauche antimigrants en Allemagne » (France Inter, 5 septembre) ; « Allemagne : naissance d’un nouveau mouvement de gauche anti-immigration » (Les Échos, 5 septembre) ; « Vers une nouvelle gauche antimigrants en Europe ? » (La Vie, 6 septembre) ; « Aufstehen, un mouvement de gauche hostile à l’immigration » (Le Figaro, 8-9 septembre) ; « une dirigeante d’extrême gauche crée un parti antimigrants » ; (L’Obs, 13 septembre) ; « un mouvement antimigrants » (Politis, 13 septembre), etc.

Problème : le texte fondateur d’Aufstehen ne contient pas la moindre considération hostile aux migrants. Si les auteurs tiennent pour « irresponsable la manière dont le gouvernement de Mme Merkel traite les défis de l’immigration », ils appellent à « garantir le droit d’asile pour les réfugiés ». Et, surtout, ils parlent d’autre chose. De « renationalisations », de « démocratie directe », d’écologie. La question migratoire ? « Ce n’est pas notre sujet central », a insisté Mme Wagenknecht lors de la conférence de presse du 4 septembre. « Notre approche commune consiste à remettre les questions sociales à l’ordre du jour. »

 [...]

La suite ici :https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/RIMBERT/59118.

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 23:36

Jacques Sapir

Emmanuel Macron a prononcé un discours le 25 septembre 2018 qui se voulait important et programmatique à la tribune de l’Assemblé générale des Nations-Unies (1). Il a martelé, au propre comme au figuré, qu’il ne se « résolvait pas » à la déconstruction du Droit international.

Macron à l'ONU

On ne pourrait être que d'accord avec lui s'il ne procédait avec une myopie confondante à la lecture de cette déconstruction et si la France elle-même n'y avait participé. Que dire, en effet, de la fourniture d'armes et de munitions à la coalition dirigée par l'Arabie Saoudite qui mène une guerre parfaitement illégale et terriblement meurtrière au Yémen? Pour tout dire, il y a une immense hypocrisie dans les propos tenus par Emmanuel Macron.

L'exemple du Kosovo

Il faut rappeler ici que le droit international fut mis à mal par la décision unilatérale des pays de l'OTAN de reconnaître l'indépendance du Kosovo, une indépendance obtenue avec l'aide militaire de ces pays engagée sous des prétextes fallacieux. L'intervention extérieure, faites en violation du principe de souveraineté au nom du « principe humanitaire », a abouti à valider une démarche ethno-nationaliste. Par ailleurs, l'indépendance du Kosovo réalisée avant que la réconciliation intercommunautaire ait eu lieu, détruit les fondements du « principe humanitaire », celui-là même qui fut invoqué pour l'intervention de l'OTAN en 1999. Elle valide son propre contraire, la primauté de la force sur le droit, de l'ethnicisme et des politiques de ségrégation sur la construction de véritables communautés nationales.

On le voit, la déconstruction du droit international a des antécédents anciens. Et, cette pratique de non-respect du droit international fut inaugurée par une administration démocrate, celle du Président Clinton. Elle fut naturellement poursuivie par l'administration républicaine de George W. Bush qui lui succéda. [...]

La suite ici :https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201809291038287408-discours-macron-nations-unies/

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 17:20

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 16:42

| 29 Août 2018

Qu’ils louent les choix économiques d’Emmanuel Macron ou qu’ils les jugent insuffisants, Leonidas Kalogeropoulos, Agnès Verdier-Molinié et Mathieu Laine ont en commun d’être tous trois des libéraux convaincus, pour qui la libre concurrence et la non-intervention de l’État sont les garants de l’efficacité du marché.

Invités réguliers des plateaux de télévision, des matinales radio ou des colonnes de la presse nationale, Leonidas Kalogeropoulos, Agnès Verdier-Molinié et Mathieu Laine y défendent l’idéologie libérale à grands renforts d’arguments chiffrés et entendent dépasser le clivage gauche/droite. Malgré leurs prétentions scientifiques et la manière dont les médias les présentent (« directrice de Fondation de recherche », « avocat et essayiste »), les trois exercent ou ont exercé comme lobbyistes et sont ainsi inscrits au sein du registre des représentants d’intérêts que tient la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Solidement implantés au sein de la droite libérale et de ses réseaux de pouvoir, ils œuvrent à la réussite économique des grandes entreprises et illustrent la définition proposée par le philosophe québecois Alain Deneault, selon lequel l’expert « transforme de l’idéologie en science et présente un discours d’intérêts en un discours de savants »[1]. « Représentant de pouvoirs qui l’embauchent portant les habits du scientifique désintéressé »[2], l’expert contribue, selon Deneault, à légitimer les thèses dominantes et « fournit les données pratiques ou théoriques dont ont besoin ceux qui le rétribuent pour se légitimer. Pour le pouvoir, il est l’être moyen par lequel imposer son ordre »[3]. Tour d’horizon de ces hérauts du libéralisme économique. [...]

Intégralité de l'article sur le site de Médiapresse ci-dessous :

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 16:31

Source : https://comptoir.org/2018/09/11/thomas-guenole-la-ligne-antisociale-gouverne-le-pays/

Extraits

"L’iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) est régulièrement invité(e) sur les plateaux de télévision pour faire la promotion des réformes antisociales ...

L’iFRAP aussi est un lobby, enregistré comme tel auprès de l’Assemblée nationale. Il est financé par des donateurs privés anonymes et il a été fondé par Bernard Zimmern, cofondateur de l’association Contribuables associés, d’orientation minarchiste – c’est-à-dire pour un État réduit au minimum minimorum. C’est pourquoi sa directrice, Agnès Verdier-Molinié, conclut invariablement sur l’inévitabilité de réduire les prélèvements obligatoires, le nombre des fonctionnaires, la voilure des services publics, et de faire reculer le rôle de l’État dans l’économie. "

Thomas Guénolé

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 16:26

Politologue (titulaire d’un doctorat du Centre de recherches politiques de Sciences Po) et enseignant à l’université de Bretagne occidentale (UBO), Thomas Guénolé fait partie de cette nouvelle génération d’intellectuels de gauche qui accepte de mener la bataille des idées directement dans les médias dominants pour faire contrepoids au discours néolibéral. En 2017, il a rejoint la France insoumise dont il codirige l’école de formation. Dans son dernier livre, « Antisocial : La guerre sociale est déclarée » (Plon, 2018), il déconstruit les “fake news” de la propagande antisociale pour combattre les fausses évidences, lutter contre la résignation et amener chacun à se mobiliser.

Le Comptoir : Les différentes mesures de démantèlement de l’État social sont régulièrement présentées sous l’angle de la modernisation de l’économie et de l’adaptation du modèle français au monde globalisé d’aujourd’hui. Vous rappelez pourtant dans votre livre que la retraite à 65 ans correspond à la situation qui prévalait en 1910 et que l’uberisation renvoie aux ouvriers de la fin du XIXe siècle payés à la tâche. Comment expliquer ce paradoxe ?

Thomas Guénolé : C’est la technique de la diabolisation. On n’argumente pas sur le fond : on se contente d’accoler à la cible des épithètes négatives, on s’accole à soi les épithètes positives antonymes, et l’on répète le tout en boucle. En l’occurrence, cela consiste à répéter que les protections sociales, les droits sociaux, les services publics, sont “archaïques”, “rigides”, ou encore qu’ils “nuisent à la compétitivité” ; tandis que les mesures qui cassent ces protections, ces droits et ces services publics, elles, symétriquement, sont réputées “modernes”, “flexibles” et “compétitives”. Cela permet de pratiquer en permanence le stratagème rhétorique du choix caricatural : soit vous êtes pour le projet politique de l’Antisocial ; soit vous êtes contre la modernité et la flexibilité, ce qui fait de vous un archaïque rigide. Sur le fond, cette argumentation est un tissu de mensonges. Par exemple, parler de “modernisation” de la SNCF alors que la réforme consiste à revenir au marché ferroviaire d’avant 1936, cela ne tient pas. Mais si l’argumentaire des partisans de l’Antisocial est faux, pourquoi est-ce devenu le discours dominant ? Pour cette raison simple et glaçante que la propagande, ça marche.

 

En 1968, le psychologue Robert Zajonc a conduit l’expérience suivante : il a exposé des cobayes à des mots ne signifiant rien dans aucune langue, en variant l’intensité de l’exposition. Le résultat était que plus les mots leur étaient matraqués, plus les cobayes développaient une opinion positive à leur endroit bien qu’ils n’aient aucun sens. Par ailleurs, la neurologie nous apprend que quand le cerveau humain se fait asséner en boucle qu’il doit penser ceci ou qu’il doit avoir envie de cela, notre libre-arbitre est protégé par le cortex préfrontal : mais cela signifie réciproquement que quand nous sommes peu concentrés, inattentifs ou fatigués, comme c’est le cas de millions de Français lorsqu’ils subissent le bruit de fond de la télévision ou de la radio, la propagande rentre facilement dans notre cerveau. C’est suivant ce mécanisme que, sous l’effet du matraquage propagandiste des mass medias ayant presque tous cette ligne politique, le catéchisme de l’Antisocial a pris valeur d’évidence pour le grand public. Ses partisans ne prennent donc même plus la peine d’argumenter sur le fond : ils se contentent de traiter leurs contradicteurs d’hérétiques via divers qualificatifs d’excommunication :  “populiste”, “nationaliste”, “extrême”, par exemple. [...]

La suite ici :https://comptoir.org/2018/09/11/thomas-guenole-la-ligne-antisociale-gouverne-le-pays/

 

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 09:27
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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 09:10

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 09:08

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 09:06

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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