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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 14:32

strike-011.jpg 

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/



La grève du lundi 13 octobre a mobilisé 500 000 infirmiers, brancardiers, conducteurs d'ambulances, sages-femmes, personnels médicaux de Grande-Bretagne pour lutter contre les baisses des salaires réels, et plus largement contre les coupes budgétaires.



La plus grande grève dans le secteur, tout simplement la première grève nationale depuis 32 ans : c'est ainsi que les syndicats ont présenté cette mobilisation des travailleurs de la santé, portant fondamentalement sur la baisse des salaires réels depuis 2010.

La grève a fait l'unanimité : les syndicats Unite, Ucatt (Syndicat des techniciens et PCS (Syndicat des services publics), Unison mais aussi l'Association des spécialistes et consultants des hôpitaux, l'Association britannique des thérapeutes du monde du travail ou encore celle des cadres.

 

Ce fut même la première action de grève de l'histoire du RCM, le Collège royal des sages-femmes.

 

Elle a fait l'unanimité aussi parmi la population britannique puisque les 3/5 ème des Britanniques pensent – selon un sondage commandité par le syndicat UNISON – que la grève des salariés de la santé est justifiée.

La colère gronde dans le NHS (Système national de santé) qui fut longtemps un des fleurons européens en terme de qualité de soins sous l'égide d'un système public intégré.

 

Aujourd'hui, les personnels de santé ont vu leur salaire réel baisser depuis 2010. Lors des dernières négociations, le Ministre de la Santé conservateur Jeremy Hunt a refusé même une hausse de 1 % des salaires. Un camouflet.

Dans le même temps, les hôpitaux souffrent de coupes massives, de 20 milliards de £ jusqu'en 2015,ce qui signifie la fermeture d'une trentaine de services d'urgence, de soins pour enfants, les projets de fusion des hôpitaux menacés de faillite, la suppression de 20% du personnel de santé.

 

Tous les hôpitaux du pays ont fonctionné au ralenti, toutes les opérations non-urgentes ont été annulées, tandis que les grévistes ont monté des piquets de grève devant les hôpitaux, les stations d'ambulance à partir de 7 h du matin.

Les syndicats ont bien accepté de répondre aux urgences. Toutefois, les forces de police ainsi que l'armée ont symboliquement pris le relais pour conduire certaines ambulances dans la grève. Une « provocation non-nécessaire » pour le syndicat UNISON.



Au-delà de la bataille fondamentale sur les salaires – il faut savoir que les travailleurs britanniques ont perdu en moyenne 6 % de salaires sur les 5 dernières années – c'est aussi la bataille pour sauver le système de santé public, le NHS, qui est en jeu.

La loi passée en 2013 par David Cameron sur la santé (Health and social care act) parachève un processus de privatisation entamée sous Thatcher, poursuivi avec Blair en permettant d'ouvir l' « offre de soins » faite aux unités cliniques locales (Clinical commissioning groups) à n'importe quel fournisseur de soins compétitif, privé y compris.

Au-delà de la privatisation déjà actée des services de restauration, de nettoyage mais aussi d'opérations bénignes comme celles de la hanche, la privatisation s'est accélérée ces dernières années sur les services médicaux.

400 services hors milieu hospitalier ont été confiés en octobre 2012 à des opérateurs privés, tandis qu'en novembre 2011, une firme privée (Circle health) gérait pour la première fois entièrement un hôpital.

 

 

Cette logique de privatisation des hôpitaux tue. Le scandale humanitaire est venu de l'hôpital autonome, donc ouvert au privé, de Stafford où 1 200 patients sont morts entre 2005 et 2008 faute de soins adéquats.

Dans toute la Grande-Bretagne, les « hopitaux autonomes » (foundation trust) ont vu la mort de 20 000 patients dans la dernière décennie, qui auraient pu être évités si une autre logique avait été adopté que celle du profit.

 

Salariés de la santé, patients, personnel médical se sont rassemblés depuis 2005 dans l'association « Keep the NHS public » (Défendons la santé publique) pour informer la population et lutter sur le terrain contre le processus de privatisation.



La lutte des travailleurs de la santé britanniques attire naturellement notre sympathie. Elle répond clairement aux problèmes vécus de l'autre côté de la Manche dans la santé avec des salaires gelés, des conditions de travail excécrables à cause des coupes budgétaires.

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 14:22

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Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Nouvelle grève ce mercredi sur le réseau ferroviaire allemand, nouvelle mobilisation massive à l'appel du syndicat des conducteurs de train qui a paralysé le réseau. La direction de la Deutsche Bahn (DB) veut passer à une autre étape et marginaliser au maximum le syndicat.

 

Après les grèves massives du 1er septembre et du 7 octobre, cette grève de 14 h du 15 octobre n'a pas montré de signe de faiblissement. Pire, il semble que la direction de la Deutsche Bhn (SNCF allemande) ait cherché le pourrisssement, en participant à la désorganisation du trafic ferroviaire.


 

Un trafic paralysé sur le rail, avant la grève des pilotes de ligne demain

 

C'est en tout cas l'impression que cela donne, l'analyse que font nos camarades du syndicat des conducteurs de train GDL. Ce qui est sûr, c'est que le trafic était paralysé dans sa quasi-intégralité ce mercredi en Allemagne.

Deux trains sur trois de longue distance ont été à l'arrêt, avec un mouvement également très suivi au niveau des trains régionaux. Le succès des autobus interurbains – dont les réservations ont augmenté de 20 % – est aussi une preuve indirecte du succès de la grève.

Cette grève se déroule en parallèle à celle des pilotes de ligne de la filiale low-cost de la Lufthansa, GermanWings. La grève de jeudi devrait conduire à l'annulation d'au moins 1 avion sur 5, soit un centaine d'engins partant des aéroports allemands.


 

La direction de la DB prête à tout pour éliminer le syndicat

 

Toutefois, l'attitude de la Deutsche Bahn (DB) a redoublé d'agressivité contre les grévistes. Le directeur du personnel, Ulrich Weber, a ainsi déclaré publiquement à la chaîne ZDF « qu'il sympathisait avec les clients », et dénonçait « le toupet, le culot » des cheminots de la GDL.

Elle a aussi participé à la désorganisation du réseau en n'informant pas correctement les usagers des annulations de train, des retards, pourtant prévisibles.

La DB désire par le pourrissement du conflit se débarrasser du gênant syndicat des conducteurs de train (GDL) et pouvoir compter sur le syndicat de collaboration, l'EVG, le Syndicat des chemins de fer affilié à la Confédération générale allemande, la DGB.

En pleine négociation des conventions collectives, la direction de la DB prétexte des mouvements de grève pour justifier la marginalisation de la GDL, et faire de l'EVG le seul partenaire légitime.

Les revendications de la GDL sont considérées comme inacceptables par la direction : limiter la semaine de travail de 39 à 37 h et une augmentation de 5 % des salaires, non seulement pour les 20 000 conducteurs mais aussi pour les 17 000 personnels à bord.

C'est ce qui a transformé le syndicat corporatiste des conducteurs en un syndicat de lutte, désormais fortement implanté dans le personnel roulant. La GDL défend l'idée qu'elle est désormais le syndicat majoritaire dans l'ensemble des salairés de la DB aec ses 34 000 syndiqués.

En 2010, la DB avait préféré signer deux conventions collectives – une plus favorable pour les conducteurs signée avec la GDL, l'autre défavorable pour les autres personnels avec l'EVG – désormais elle préférait une seule convention collective, défavorable, sans la GDL.


 

Le bras de fer pour défendre le droit de grève continue


Il faut comprendre que la lutte dépasse le seul secteur des chemins de fer. Ce bras de fer est celui pour la défense du droit de grève, de la défense des syndicats de base, les seuls à briser le consensus de la co-gestion, collaboration entre patronats et syndicats, au profit du capital allemand.

Le syndicat des conducteurs de train (GDL), comme celui des pilotes de ligne (VC) sont des épines dans le pied du capital allemand.

Une enquête de l'Institut d'études pro-patronal IW, menée par Hagen Lesch, sur 123 conflits du travail avait montré que les syndicats dits catégoriels (aussi de « lutte », de « base » dans le contexte allemand) allaient plus souvent au conflit que les autres.

 

C'est pourquoi le gouvernement, poussé par le patronat mais aussi par la confédération syndicale DGB, avance un projet de restriction du droit de grève, au nom de la représentativité syndicale, ou « tariffeinheit » (unicité de négociation syndicale).

Avec le « tariffeinheit », un seul syndicat représentatif pourrait mener les négociations dans une entreprise, une branche. Un seul syndicat dans les négociations, un seul donc légitime à les rompre et à entrer en grève. Les autres syndicats seraient réduits à l'impuissance, donc à la disparition.

Le tariffeinheit avait été instauré en 1950 dans la RFA capitaliste (où le Parti communiste était interdit, comme les grèves dans le secteur public, ce qui est toujours le cas!) pour façonner un panorama syndical docile, de co-gestion, derrière la DGB réformiste.

Le but est bien entendu toujours de faire triompher les syndicats de co-gestion liés à la DGB sur les syndicats de métier mais aussi de lutte comme la GDL, ou VC.

 

Cette offensive patronale menée depuis 2010 trouve une suite dans le projet de loi de la ministre du travail social-démocrate (SPD), Andrea Nahles, qui prévoit d'ancrer ce principe de l' « unicité de négociation »limitant la capacité d'action, de négociation et de mobilisation des syndicats de base.

Qu'attend la CES (Confédération européenne des syndicats) prompte à monter au front pour défendre le syndicat de Hong-Kong ? Qu'attend-elle pour défendre le droit de grève en Europe, créer la convergence des luttes entre cheminots allemands, belges, français ou suédois ? Le hic, c'est que la CES défend le syndicat jaune EVG, et non celui de lutte GDL. Fâcheux.

 

La lutte de nos camarades allemands ne peut que susciter notre solidarité qui passe par l'organisation de la mobilisation ici en France contre les suites de la « réforme ferroviaire », d'abord les conditions de sa mise en application.

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 14:08

Lu sur le blog Voie militante, un blog basé dans l'Eure. Paru le 19 juillet 2014.

Ukraine – Pourquoi fallait-il l’intégrer aussi rapidement ?

Par       19 juil, 2014  

 C’est entendu les ukrainiens ont décidé de partager “les valeurs européennes”. C’est pourquoi il faut les intégrer le plus rapidement possible.

Ci-dessous les vraies valeurs européennes :

Les belles valeurs européennes

 

Clean Clothes Campaign vient de publier un rapport, où nous avons appris que le salaire minimum est aux alentours de 80 euros par mois en Ukraine. « Dans la pratique, le salaire minimum légal est souvent le plafond et non la base pour les salaires », selon Clean Clothes Campaign.

Avoir des gens moins payés que les Chinois à nos frontières, cela n’a pas de prix ! Voilà nos vraies valeurs ! Vive l’ouverture des frontières ! Marine en a rêvée et l’Europe lui sert sur un plateau.

L’Europe et le FMI lui imposent les mêmes “valeurs européennes” qu’à la Grèce :

En autres augmentation du prix de gaz de 50 %, gel des salaires et des retraites des fonctionnaires, la baisse rapide de 10% du personnel des ministères, suppression de subventions aux mines et bien sur la vente de terrains et propriétés de l’état aux compagnies privées….etc

Babouchka dira-t-elle merci à l'Europe pour avoir baissé sa retraite ?

Le premier créditeur de l’Ukraine étant la Russie … c’est cette dernière qui bénéficiera de l’aide du FMI à l’Ukraine !

 

Sources: http://www.paulcraigroberts.org/, http://www.euractiv.fr/sections/, http://www.lefigaro.fr/international/,

Crédit photos: http://www.les-crises.fr/images/, http://www.paulcraigroberts.org/wp-content/uploads/2014/03/ukrainian-woman.png

 

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 09:45

Suite à notre article de soutien à la majorité municipale de Vénissieux, nous publions cette déclaration de la section de Vénissieux du PCF, lue sur le blog de la section de Vénissieux du PCF.

 

DECLARATION DE LA SECTION DE VENISSIEUX DU PCF

avec tous les habitants, attachés à une ville solidaire, gardant le cap à gauche.
Mardi 30 septembre 2014 , popularité : 2%

 

La décision du tribunal administratif d’annuler les élections municipales sur Vénissieux, suite au recours déposé par la droite et son représentant M. Girard, est une mauvaise nouvelle pour les vénissians.

Il a rendu un jugement qui se situe à la limite du droit et de la politique en permettant que des élections puissent avoir de nouveau lieu, alors que rien n’est reproché à la liste menée par Michèle Picard, arrivée largement en tête du scrutin, alors qu’il pouvait en droit se contenter d’annuler l’élection des fascistes Benedetti et Gascon.
Dans cette période de forte abstention , les tribunaux prennent le risque de nourrir l’idée que le vote ne sert à rien puisqu’il peut-être si facilement remis en cause.
Cette décision d’annulation peut ouvrir une période d’incertitude pour la population à un moment ou la crise économique, sociale, les réponses apportées par le gouvernement en place ne font que renforcer les difficultés qu’elle rencontre.

M.Girard (candidat UMP ; UDI) voudrait retourner aux urnes, en s’appuyant sur des manœuvres de la liste menée par M. Benedetti (candidat identitaire, d’extrême droite) et tenter de remettre en cause la victoire légitime de la liste de rassemblement menée par Michèle Picard en mars 2014, après une campagne exemplaire, tant dans le contenu, les propositions, que dans la forme.

Il voudrait remettre en cause la victoire des vénissians attachés à une municipalités de gauche, progressiste, au service de la population.

Il espère dans le cadre de nouvelles élections attirer à lui les voix qui s’étaient portées sur cette liste d’extrême droite. Il compte pour cela sur son passage au MPF (Mouvement Pour la France créé par De Villiers) sur un discours populiste, anti communiste et sans proposition concrète sur l’avenir de la ville.

Cette démarche participe du pourrissement de la vie politique, que M. Girard, comme d’autres, voudrait faire vivre sur la ville.

D’ailleurs Mr Boudot, responsable départemental du Front National, annonce travailler à une liste pour « faire tomber la maire communiste ».

Les habitants méritent mieux que cette activisme populiste, qui voudrait les détourner de leur propres intérêts, et mettre le débat politique à un niveau ou la droite, comme d’autres, n’auraient pas à répondre de leurs actes, n’auraient pas à parler de leurs projets de régressions économique et sociale.

Face à cette situation nous entendons poursuivre notre engagement avec toutes les forces progressistes, avec tous les habitants, attachés à une ville solidaire, gardant le cap à gauche.

Nous appelons les habitants à rejeter les manœuvres de Girard pour s’emparer de la ville et à affirmer la légitimité de Michèle Picard et son équipe.

PCF Section de Vénissieux le 9 octobre 2014

 

Michèle Picard, maire de Vénissieux a reçu le soutien du Parti de gauche.  Ci-dessous la lettre de soutien.

Soutien à Michèle Picard et à la majorité vénissiane

Retrouvez la déclaration du Parti de Gauche du Rhône après l’annulation des élections municipales à Vénissieux.

« Madame le Maire,

Le Parti de gauche du Rhône vous témoigne son soutien plein et entier suite à la surprenante décision du Tribunal administratif de Lyon.

Alors même qu’aucune partie en présence ne vous fait grief d’une quelconque anomalie lors de ce scrutin, ce sont toutes les listes, y compris la nôtre qui seraient à rejeter.

Nous espérons, à condition que vous choisissiez le recours devant le Conseil d’Etat, que ce dernier aura assez de recul et l’analyse suffisamment rationnelle lorsqu’il aura à apprécier la situation de droit.

Quoi qu’il en soit, sachez, Madame le Maire, que le parti de gauche du Rhône et ses cinq élus qui composent votre majorité, seront présents pour poursuivre le combat, avec détermination et à chaque épreuve.

Nous vous prions d’agréer, Madame le Maire, l’expression de notre très haute considération,

Pour le PG69,

Eleni FERLET, Co-secrétaire départementale »

 

Nous publions également la déclaration de soutien de la majorité municipale

Déclaration des forces politiques et personnalités de la majorité municipale

Les forces politiques et personnalités qui ont construit la victoire de la liste conduite par Michèle Picard le 30 mars 2014 expriment ensemble leur incompréhension devant la décision d’annulation des élections municipales de Vénissieux. Elles partagent le sentiment d’injustice qu’expriment de très nombreux habitants.

Les Vénissians ont choisi clairement la liste "Rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche" qui a mené une campagne démocratique respectueuse des règles électorales, malgré le climat malsain entretenu par d’autres candidats.

Neuf électeurs sur dix ne sont pas concernés par la liste irrégulière « Vénissieux fait Front » qui a conduit à cette annulation. Mais c’est leur vote clair qui est pourtant mis en cause. Comme le souligne Michèle Picard "la majorité municipale est sanctionnée alors qu’aucun grief contre notre liste n’a été retenu, ni même évoqué par le tribunal administratif".

Et cette décision répond à la demande de M. Girard, le représentant local de l’UMP et de Mr Sarkozy, que les Vénissians avaient très massivement rejetés il y a peu. Pire, il dénonce cette liste extrémiste pour en réclamer les voix !

Les forces progressistes et républicaines qui se sont retrouvés autour de Michèle Picard appellent tous les Vénissians à s’exprimer, chacun à sa manière, individuellement ou collectivement, pour répondre à ces manœuvres populistes, à se mobiliser pour faire réussir leur ville belle et rebelle.

Michèle Picard est légitime, avec son équipe, pour faire vivre les projets de Vénissieux .

Oui, Vénissieux continue et continuera, comme un pole de résistance pour tenir le cap à gauche avec les Vénissians !

Vénissieux, le 10 Octobre 2014

 Parti Communiste Français,
 Parti de Gauche,
 Europe Ecologie Les Verts,
 Mouvement Républicain et Citoyen,
 Personnalités socialistes et républicaines

 

Pour plus d'informations voici les liens suivants :
http://gec.venissieux.org/Les-Venissians-ont-fait-un-choix
http://levenissian.fr/La-verite-sur-les-faits-Michele
http://levenissian.fr/avec-tous-les-habitants-attaches-a


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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 22:15

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17 octobre 1961 - 17 octobre 2014 - 53ème anniversaire - 
Vérité et Justice

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Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.


53 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. E 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant "Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes." Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie, Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à "honorer" les criminels de l’OAS.


Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :


=> Redéfinition de la "Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie ", créée en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) vantant les "aspects positifs de la colonisation". Cette Fondation est sous la coupe d’associations nostalgiques de l’Algérie Française qui voudraient exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de "certains" témoins. 

=> Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.


=> La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter.


Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.


On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :


=>Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état 

=> que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie soit redéfinie sur des bases totalement différentes. 

=> que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps. 

=> que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962. 

=> que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens. 

=> que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l’occasion de ce 53 ème anniversaire, 

nous exigeons Vérité et Justice.


Rassemblement le vendredi 17 Octobre 2014 à 18h 

au Pont Saint Michel à PARIS



source: atmf

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 21:08

Communiqué de l'Association France Palestine Solidarité

Reconnaissance de l’Etat de Palestine : le temps presse

http://www.france-palestine.org/Reconnaissance-de-l-Etat-de,24954

 

Communiqué de l’AFPS, mardi 14 octobre 2014

Le Par­lement du Royaume Uni a adopté le 13 octobre, par 274 voix contre 12, une motion appelant le gou­ver­nement bri­tan­nique à recon­naître un Etat pales­tinien à côté de l’Etat d’Israël. Dix jours aupa­ravant, la Suède avait fait savoir qu’elle allait recon­naître l’Etat de Palestine à l’instar des 134 pays l’ayant à ce jour reconnu. Cela avait pro­voqué les pro­tes­ta­tions indi­gnées des diri­geants israé­liens qui n’ont pas suffi à empêcher le vote au par­lement de West­minster. Les par­le­men­taires bri­tan­niques auront été plus sen­sibles à l’appel des 363 per­son­na­lités israé­liennes qui appe­laient cette recon­nais­sance de leurs vœux.

La France ne peut continuer à rester para­lysée alors le gou­ver­nement israélien s’emploie au grand jour à empêcher la réa­li­sation d’un Etat pales­tinien confis­quant de nou­velles terres pour la colo­ni­sation, détruisant des infra­struc­tures financées par des gou­ver­ne­ments euro­péens, cher­chant par tous les moyens à main­tenir le blocus de Gaza après les mas­sacres et des­truc­tions de cet été.

Se borner à répéter que la France recon­naîtra la Palestine le moment venu est se payer de mots. Le moment est aujourd’hui venu pour qui regarde la réalité en face : c’est ce que diront les mani­fes­tants de la CONVER­GENCE PALESTINE ce samedi place de la Répu­blique à Paris. Pour que ne s’effondre pas pour long­temps une solution poli­tique fondée sur le droit, c’est aujourd’hui qu’il faut mettre en œuvre des sanc­tions contre Israël et recon­naître l’Etat de Palestine.

Le Bureau national

 

Convergence Palestine

samedi 18 octobre 2014

à Paris, 14h, place de la République

CONCERTS : KERY JAMES, VOLO, HAROLD, ONDA ROAD

Prises de paroles : res­pon­sables poli­tiques, syn­dicaux et asso­ciatifs et jeunes militants

 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 14:44

 

François Hollande et " les pauvres"


louis-xvi-distribuant-des-aumc3b4nes.jpg
Louis XVI distribuant des aumônes pendant l’hiver 1788 alors que les impôts pèsent uniquement sur le Tiers Etat pendant que clergé et noblesse en sont exemptés.  Un peu plus d’un an plus tard, c’est la révolution française, l’abolition des privilèges et la monarchie absolue s’effondre.


Le 14 octobre 2014,  François Hollande s’est rendu à Clichy-la-Garenne, aux portes de Paris, pour défendre son plan de lutte contre la pauvreté.
En 2011, selon la dernière enquête en date de l’Insee sur ce sujet, 8,7 millions de personnes, soit 14,3% de la population, vivaient en dessous du seuil de pauvreté (977 euros mensuels).
Malgré ces chiffres alarmants, l’ancien leader de la CFDT, François Chérèque, chargé du suivi du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, a estimé que ses principaux objectifs étaient atteints. Selon lui les seuls points noirs  seraient l’hébergement d’urgence et le logement avec des «retards dans la construction de logements sociaux et très sociaux».  «Il nous reste encore beaucoup à faire», a cependant reconnu la secrétaire d’Etat à la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville. Un euphémisme.
Après une visite des locaux de l’Agence du don en nature qui collecte les invendus des industriels pour les redistribuer aux organisation caritatives -une «start-up sociale», dixit le président à qui le « franglais » ne fait pas peur-  F Hollande a débattu avec une dizaine de présidents d’organisations caritatives.
Il  a dû alors affronter la colère des associations qui ont dénoncé les «paroles, y compris au plus haut niveau de l’Etat, sur la stigmatisation des chômeurs » et le «renoncement» du président à l’une de ses promesses de campagne, la garantie universelle des loyers ».
En réponse, François Hollande a dévidé des généralités.  «La solidarité n’est pas un supplément d’âme» mais «un principe républicain qui ne passe pas par l’Etat mais par l’ensemble de la société française».
L’Etat ne représente donc pas les citoyens français?  La pauvreté n’est donc pas une question de société ? une question de système ?  Comme pour l’écologie voilà qu’on culpabilise, qu’on individualise la question de la pauvreté.  Ce n’est plus le système capitaliste, ce ne sont plus les politiques austéritaires européennes et françaises qui sont responsables des catastrophes économiques et sociales dans notre pays, c’est chacun d’entre nous.  Selon notre président , ce sont donc les salariés, les retraités …  qui doivent chacun prendre en charge cette question.  Sans doute en donnant encore plus, en plus de leurs impôts déjà très augmentés, au  Secours Populaire, à Emmaüs, aux restos du coeur …
Hollande, à Clichy, incite donc les salariés et les retraités à faire l’aumône.  Mais à l’Elysée et à Bruxelles,  il travaille de concert avec Gattaz à les appauvrir davantage et à attaquer toutes les institutions de solidarité réelle, comme la sécurité sociale, la retraite pour les remplacer par des assurances privées qui n’ont plus rien de solidaire - leurs bénéfices ont augmenté de 39% en 2013 - et qui vident les poches des salariés pour gonfler les dividendes des actionnaires.


inspecteurs du travail
François Hollande rend visite à une association caritative le 14 Octobre 2014.  Il s’apitoie alors sur les « pauvres » alors que les entreprises – et notamment les plus grandes - bénéficient de 220 milliards d’euros d’exonérations sociales et fiscales et qu’on estime à 25 milliards d’euros la fraude patronale aux cotisations sociales. 

Et tous, patronat,  droite et PS, responsables européens répètent, de plateaux télé en stations de radios, aux  journalistes qui ressassent après eux: il n’y a pas d’argent, il n’y a plus d’argent pour financer les logements sociaux ( auxquels de moins en moins de salariés peuvent prétendre), l’éducation, la santé,  l’école, les services publics, les transports : de telles dépenses, prétendent-ils, nous enfonceraient dans la crise.


C’est justement cette politique là qui nous noie dans la crise économique, sociale, politique, morale et qui développe la très grande pauvreté.

Yvette Genestal

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 09:18

 

 

Il suffit de lire sa "UNE" datée des 12 et 13 octobre 2014 pour se convaincre du contraire.  Les sous titres du quotidien du soir confirment notre état de dépendaénce vis-à-vis de Bruxelles :

 

"Le président de l'Eurogroupe, M.Dijsselbloem, a assuré que " le projet de budjet de la France est assez loin de l'objectif".
"Certains pays du nord et de l'est de l'Europe considèrent que la France n'a pas fait les réformes nécessaires".

Le Monde résume :

"la pression sur la France a montée d'un cran vendredi, à quelques jours de la transmission du budget à la Commission".

 

En clair, ce ne sont plus les députés, élus par le peuple français, qui décident de la politique de notre pays. Ce sont les puissances étrangères - l'Union européenne - qui imposent ce que sera la vie de nos compatriotes les prochaines années.

Le gouvernement le reconnaît, mais tente de minorer cette énormité :

"Le contrôle de notre budget par Bruxelles est prévu dans les textes européens..."

Certes, mais qui a donné son aval à cet abandon de souveraineté ?

Les élus de "gôche" comme de droite, refusant au peuple français d'user de son droit de référendum.

L'excuse vaut son pesant d'euro : le peuple aurait répondu NON !

C'est ça la démocratie dans notre pays !

La réponse est dans "Le Monde", daté du 14 octobre :

 

 

 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 08:57

abc-communistes.jpg

L’auteur du texte ci-dessous est Etienne Fajon qui fut membre du bureau politique du Parti Communiste Français et directeur de "l’Humanité". Ce texte est extrait de son livre "l’ABC des communistes".

Il est très représentatif de ce qu'était la position du PCF avant sa "mutation". 

Tout n'est peut être pas à garder tel quel, mais il y a là des choses pour éclairer le débat. 

Comme presque tous les textes communistes de cette époque, ça peut paraître un peu rigide, manquant de souplesse dialectique (sur la Révolution française, en particulier, et sur les origines du sentiment national en France donc). Mais ça n'en est pas moins utile. 

 

 

"On m’a appris que la nation est une communauté humaine stable qui est née et s’est constituée historiquement sur la base de quatre caractères fondamentaux : la communauté de langage, la communauté de territoire, la communauté de la vie économique, la communauté de conformation psychique manifestée par la communauté des propriétés de la culture nationale. La nation française à une histoire et des caractéristiques spécifiques, différentes de celles de l’Angleterre, de la Russie, des Etats-Unis, de la Chine ou de tout autre pays. Sa vie économique implique, certes, des relations croissantes avec le reste du monde, mais elle est fondée sur les bases industrielles et nationales. Les luttes sociales et politiques y sont marquées par des traits particuliers. La culture française est une culture originale, même sis elle fait partie du trésor de la culture universelle

 

Le sentiment national s’est développé avec la grande révolution de 1789-1794. Cette révolution a brisé les structures féodales qui faisaient obstacle au développement de la jeune bourgeoisie capitaliste, classe progressiste à l’époque, les barrières douanières à l’intérieur du pays, les différences dans la législation ou les poids et mesures entre les provinces, les privilèges locaux. "Vive la Nation" ! Dans les années qui suivent ce mot d’ordre devient le cri de ralliement des masses populaires en lutte contre les ennemis extérieurs du pays et leurs complices de l’intérieur (les partisans de l’ancien régime). Les défenseurs de la révolution prennent le titre de "patriotes" Comme on le voit par la simple évocation de son origine, le sentiment national est tout le contraire d’une idée réactionnaire. Il se constitue conjointement avec la naissance et l’essor de la démocratie. Mais cela pose naturellement la question. Le sentiment national n’est-il pas incompatible avec l’esprit de classe ? N’y a-t-il pas, autrement dit, une contradiction entre la lutte des classes et la lutte pour l’indépendance nationale ? La réponse est non. Plus précisément il n’y a pas de contradiction pour la classe ouvrière.

 

En effet, l’histoire du peuple de France montre qu’à chaque époque les intérêts de la classe sociale ascendante, des forces révolutionnaires et d’avenir, s’identifient à l’intérêt national. Cependant que les intérêts des classes sociales qui ont fait leur temps, des forces rétrogrades, sont contraire à l’intérêt national qu’elles sacrifient à la défense de leurs privilèges. Le rôle national prépondérant de la classe ouvrière apparaît dès qu’elle s’affirme en tant que classe sociale indépendante - à partir du milieu du 19ème siècle pour ce qui concerne la France. La Commune de Paris qui n’a vécu que quelques semaines en 1871 mais qui reste la première expérience au monde d’un gouvernement des travailleurs, est un exemple à cet égard. Incarnation de l’internationalisme - elle comptait en son sein plusieurs socialistes ou démocrates révolutionnaires immigrés- elle fut l’organisatrice héroïque de la défense nationale contre l’envahisseur prussien, à l’inverse du gouvernement bourgeois de Versailles qui pactisait avec lui.

 

C’est en vain que certains, pour tenter de justifier leur nihilisme national, font référence à une phrase du manifeste communiste de 1848 : "Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur prendre ce qu’il n’ont pas. " Cette phrase de Marx et Engels décrit simplement une réalité concrète dans laquelle les travailleurs sont dépossédés de tout par la bourgeoisie qui se considère comme propriétaire de tout, y compris de la nation elle-même. Mais les falsificateurs du marxisme se gardent bien de citer la suite :" Comme le prolétariat doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, se constituer lui-même en nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens où l’entend la bourgeoisie (Marx et Engels, Manifeste du parti communiste). La responsabilité de la classe ouvrière dans la lutte pour l’indépendance et l’avenir de la nation n’est pas un complément à son combat pour la révolution socialiste ; elle est partie intégrante de ce combat.

 

L’histoire du parti communiste français est marquée par une conscience de plus en plus nette de cette responsabilité, jusqu’à sa prise en compte pleine et entière. "Nous prolétaires, nous aimons notre pays". Cette déclaration de Maurice Thorez à la tribune de la chambre des députés, le 3 avril 1933, deviendra une idée maîtresse du rapport qu’il présente au 8ème congrès du parti à Villeurbanne, en janvier 1936. "Nous sommes les héritiers du grand passé dont l’histoire est faire des efforts séculaires du peuple pour se libérer. C’est seulement dans les classes privilégiées condamnées par l’histoire que l’on a constamment renié la patrie française". 

 

Oui nous sommes fiers de la grandeur passée de notre pays, fiers de nos grands ancêtres de 1793, fiers des combattants de février et de juin 1848, fiers des héros de la Commune. Oui, nous associons dans un même tribut de reconnaissance émue la masse anonyme des paysans, des artisans, des prolétaires moderne et la remarquable élite d’hommes d’Etat qui ont fait la richesse, la puissance et la gloire de notre pays." C’est dans cette période que le Parti communiste français s’est préparé, a préparé les travailleurs aux tâches nationales lourdes de sacrifices qui leur incombèrent pendant les années terribles de la guerre et de l’occupation allemande, au terme desquelles le grand écrivain catholique François Mauriac devait souligner "seule la classe ouvrière dans sa masse aura été fidèle au drapeau de la patrie profanée." En septembre 1945, première réunion du comité central depuis 1939. Jacques Duclos présente le rapport en conclusion duquel il déclare : " aucun parti, aucune formation politique n’a fait ce que nous avons fait ; aucun n’a consenti autant de sacrifices à la cause de la patrie. On nous appelle le parti des fusillés. C’est notre fierté ! Rien ne pourra faire oublier ce que nous avons fait pour la France."

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 15:09

 

Nous publions ci-dessous des extraits d'un article du Monde.fr à propos de l'invalidation de l'élection municipale à Vénissieux.

 

Notre commentaire : Les communistes de Vénissieux ont été élus au terme d'une quadrangulaire.  Ils étaient nettement en tête ( plus de 900 voix d'avance).  L'élection a été invalidée parce qu'une liste d'extrême-droite qui comptait nombre de candidats "malgré eux" a été invalidée après coup. 

Nos camarades sont donc victimes des manoeuvres frauduleuses de la liste menée par des militants d'extrême-droite qui ont manipulé des électeurs de la même façon que le FN en Seine-Maritime, à Elbeuf, Grand-Quevilly, Harfleur, Lillebonne.  Etonnant que la liste n'est pas été invalidée avant l'élection municipale ... Etonnant que le préfet ait laissé se présenter un candidat qui faisait circuler une photo ( Internet) sur laquelle il posait devant le drapeau nazi. 

 A Grand-Quevilly la liste du FN fut invalidée avant l'élection.  Mais il est vrai que c'est une ville dirigée par un maire socialiste depuis 1947 et que Laurent Fabius en fut maire et fut élu député de la circonscription en 2012.  Selon que vous serez communiste ou UMP-PS, les décisions préfectorales ne sont pas les mêmes ... A Vénissieux, le préfet du Rhône et le candidat de droite ont profité du délit commis par l'extrême-droite pour faire annuler l'élection. 

Tout est fait par l'UMP et le PS coalisés pour que Vénissieux cesse d'être dirigé par de vrais communistes. Nous apportons tout notre soutien à nos camarades de Vénissieux.  Nous espérons que le PCF et l'Humanité sauront les soutenir comme il se doit dans cette nouvelle bataille.

 

"Vénissieux : les élections municipales invalidées"

"Vénissieux devra revoter. Le tribunal administratif de Lyon a décidé l'annulation des élections municipales de " Vénissieux, "selon un jugement communiqué aux parties mardi 7 octobre."

Cette invalidation suit l'avis rendu par le rapporteur public, le 23 septembre, qui faisait valoir « l'enregistrement d'une liste reconnue comme irrégulière ».[...]

Dans son jugement, le tribunal a également déclaré inéligibles pour un an Yvan Benedetti et Estelle Gagon, les deux conseillers d'extrême droite élus sur la liste « Vénissieux fait front », qui avait rassemblé 10,27 % des voix.


RÉSULTAT FAUSSÉ

Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, avait déposé en avril un référé demandant d'annuler l'élection d'Yvan Benedetti et d'Estelle Gagon. Dans sa requête, il rappelait que 19 personnes – sur les 49 de la liste – n'étaient pas informées qu'elles y figureraient et avaient donc été « trompées ». Selon lui, l'élection des deux conseillers d'extrême droite était donc « entachée d'irrégularité ».[...]

Un deuxième recours avait été déposé par Christophe Girard, candidat DVD-UMP malheureux (30,40 % au second tour). Il demandait l'annulation des deux tours du scrutin, rappelant « l'enregistrement d'une liste reconnue comme irrégulière » [...]

 

Réélue avec 37,64 % des suffrages à l'issue d'une quadrangulaire au second tour, la maire communiste Michèle Picard a fait part d'un sentiment de « profonde injustice » et de sa « totale incompréhension ».

« La majorité municipale est sanctionnée alors qu'aucun grief contre notre liste n'a été retenu, ni même évoqué par le tribunal administratif. »


 EXCLUS DU FN

La liste d'extrême droite était conduite par M. Benedetti, qui avait été élu en 2008 à Vénissieux sous l'étiquette du FN, dont il avait été exclu en 2011 – pour s'être qualifié lui-même sur Internet d'antisioniste, antisémite et antijuif – avant deprendre la tête de l'Œuvre française, groupuscule antisémite et pétainiste dissous à l'été 2013.

Sur la liste figurait également Alexandre Gabriac, ancien cadre de l'Œuvre française et leader des Jeunesses nationalistes, autre mouvement dissous. Il s'était fait exclure du FN pour avoir posé sur une photo, diffusée sur Internet, devant un drapeau à croix gammée en faisant le salut nazi."

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