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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 09:42

 

Pyotr-Simonenko-copie-1

            Les médias français qui manifestaient un profond mépris, une indifférence royale pour les communistes ukrainiens, le troisième parti du pays, ayant rassemblé 3 millions d'électeurs en 2012 (14 % des voix) sont prêts à se réveiller pour souligner leur éviction du Parlement.


            Rien évidemment sur la chasse aux communistes menée depuis six mois, la dissolution du groupe parlementaire du troisième parti du pays, le procès visant à l'interdiction du Parti communiste, l'absence du Parti communiste parfois jusque dans les sondages ou listes officielles (!).


            Si, avec une fraude massive, une telle répression, la puissance dans la rue des milices fascisantes, l'impossibilité de fait pour les bastions du mouvement communiste (Crimée, Donbass) de s'exprimer électoralement, si avec tous ces éléments, les communistes parviennent à conserver des dizaines de milliers de voix et quelques pour-cents, ce sera une victoire.


            Nous ne pouvons en tout cas que souscrire à l'analyse du secrétaire-général du PC Ukrainien (KPU), Petro Simonenko :

 

Traduction MA pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

« Quel que soit le résultat du vote, le Parti communiste ne reconnaît pas ces élections comme démocratiques et légitimes », a déclaré le responsable du Parti communiste ukrainien Petro Simonenko, lors d'une réunion avec une délégation de députés européens, hier à Kiev.

 

S'adressant aux députés, répondant à leurs interrogations, Petro Simonenko a fait remarquer qu'au vu du déroulement de la campagne électorale, des conditions dans lesquelles elle s'est opérée, le futur parlement sera illégitime et ne reflètera pas la véritable diversité des opinions et des attentes de nos concitoyens.

« La politique criminelle du nouveau gouvernement ukrainien, qui a conduit à la perte de la Crimée, et à la guerre dans le Donbass, a complètement déformé la représentation électorale. En outre, une partie importante des résidents de l'Ukraine, de Crimée ont été privés de toute possibilité de prendre part au scrutin et d'exprimer leur volonté, ce qui fait que des millions d'électeurs sont contraints de voter par les armes, et ce n'est pas une métaphore », a déclaré le chef du Parti communiste.

 

Petro Simonenko a également rappelé aux députés que pendant la campagne électorale, le pouvoir s'est appuyé sur des groupes armés d'extrême-droite, néo-nazis, qu'il a brutalement persécuté ceux qui exprimaient un point de vue différent que celui officiel sur l'avenir du pays.

 « Tout était permis : chantage, menaces de violences physiques, enlèvements, torture. Les autorités nationalistes, liées à des oligarques cyniques, ont particulièrement harcelé les militants du Parti communiste. Nos candidats, responsables, militants ont été attaqués à plusieurs reprises, y compris avec la participation d'agences policières censées garantir l'ordre et transformées de plus en plus en une sorte de police politique, plus si loin des méthodes de la Gestapo », a ajouté Petro Simonenko.


Le secrétaire du Parti communiste d'Ukraine affirme également que, dès le départ, l'objectif de ce gouvernement est de détruire le Parti communiste.

« C'est compréhensible, seul le Parti communiste est dans l'opposition idéologique et politique au régime en place. Ce n'est pas un hasard si, à la demande des dirigeants de Maidan, nos bureaux ont été pris d'assaut et incendiés. Ce n'est pas un hasard si une loi anti-constitutionnelle a été votée qui dissout notre groupe parlementaire et prive ainsi les trois millions de citoyens qui ont voté pour nous en 2012 de leur représentation au Parlement. Ce n'est pas un hasard si sur la base d'accusations fallacieuses, a commencé un procès politique visant à interdire le Parti comuuniste. Certains avocats européens évoquent un 'tribunal de l'Inquisition' pour qualifier l'autorité chargée du procès », souligne le leader communiste ukrainien.


Par ailleurs, il existe des preuves assez sérieuses que le régime, peu sûr de sa victoire, prépare une fraude massive. A cette fin, plus de 10 millions de bulletins supplémentaires ont été imprimés, une façon éhontée et manifeste de manipuler, d'instrumentaliser le nombre réel d'électeurs, une fraude électorale aux  « âmes mortes » [NdT : selon une nouvelle de Gogol, pour les Ukrainiens, c'est une référence au fait de "faire voter les morts" comme on dirait en France]. Dans tout le pays, s'est formé un « réseau parallèle », avec un serveur de transfert de données ajustant les résultats du vote en faveur de la junte.


« Ainsi - a conclu Petro Simonenko face aux députés - il temps d'enlever les lunettes qui font voir à certains la réalité en rose, et reconnaître que ces élections anticipées en Ukraine qui ont lieu ce 26 octobre 2014 ne peuvent pas être reconnues comme démocratiques, ni légitimes : ce furent les élections les plus sales et corrompues de l'histoire de l'Ukraine  ». 

 
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 09:09

Lu sur El Diablo.  Cliquez sur le titre ci-dessous pour accéder au blog.

ALLOCATIONS FAMILIALES: Règle de trois et cheval du même nom

monnaie2.jpg

Marisol Touraine en est convaincue, la modulation des allocations familiales est une « réforme majeure », assurant qu'elle « maintient l'universalité des prestations » même si les familles « les plus aisées en recevront moins ». Dans cette affaire, on est, hélas, encore une fois dans une stratégie d’opposition des catégories entre elles. Un mode de gouvernance bien connu qui permet moyennant une règle de trois d’aligner tout le monde par le bas.


La cible de cette « réforme » qui est d’abord un vrai coup de rabot de 700 millions d’euros n’est autre que les familles dont les deux parents travaillent et gagnent 3000 euros chacun. En clair, les ménages de salariés qualifiés et en responsabilités ou avec une ancienneté qui leur fait atteindre ce niveau de salaire. Il y a quelque chose de honteux à vouloir les faire passer pour des nantis.


La CGT, par la voix de son secrétaire général a réagi qualifiant cette mesure de «  remise en cause sans précédent de ce qu'on appelle l'universalité. […] Il est indécent d'opposer à nouveau les Français les Françaises entre eux », a affirmé le secrétaire général de la CGT. « Et tout ça pourquoi ? Parce qu'on n'a pas le courage dans ce pays de faire une réforme fiscale et donc on joue sur les prestations sociales ».


Ne nous y trompons pas, en s’attaquant à ce principe d’universalité le gouvernement fait entrer un Cheval de Troie qui lui permettra demain de faire la même chose pour les remboursements maladie ou toute autre prestation de la protection sociale.

 

Dans cette affaire, le combat de la CGT n’a rien à voir avec celui de la droite réactionnaire qui défilait encore dans la Manif pour tous il y a peu faisant feu de tout bois, y compris en exploitant ce sujet pour dénoncer la guerre faite aux familles par le gouvernement.


L’universalité, Marine Le Pen n’en a cure, elle qui demande  « qu'on arrête de verser des allocations familiales aux étrangers plutôt que de les baisser aux Français ».


La défense des grands principes de la protection sociale n’a rien de dépassé ou désuet quand il s’agit du filet de sécurité qui a permis malgré tout d’amortir les redoutables effets de la crise. Non seulement nous défendons l’universalité des prestations, mais nous sommes aussi vigoureusement attachés à un financement de la protection sociale à l’entreprise, mais aussi à un financement profondément réformé pour tenir compte de la richesse créée et pour favoriser les entreprises créatrices d’emploi.


D’ailleurs, c’est bien parce que le patronat a été  largement dispensé de financer la branche famille que celle-ci est en déséquilibre. Résultat, à coups de règle de trois, le gouvernement impose l’austérité aux familles tout en poursuivant allègrement un véritable « assistanat » au bénéfice des entreprises.

 

source: ugict-cgt

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 18:22
Lu sur Rouge Midi
ALLOCATIONS FAMILIALES : NON A LA MODULATION !!!

Un article de Richard Palao.


Mesure phare du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), dont la discussion a commencée hier à l’assemblée nationale, la modulation des allocations familiales promet d’être fortement débattue. Le gouvernement prévoit qu’à partir de juillet 2015, les allocations familiales des ménages dont les revenus dépassent 6 000 euros mensuels pour deux enfants seront divisés par deux, et par quatre pour ceux gagnant plus de 8 000 euros.

 

Le gouvernement sans attendre le débat à l’assemblée nationale , a annoncer la modulation des allocations familiales en fonction des revenus des familles , dans les faits , il ne s’agit pas d’une modulation , mais d’une baisse de la part réservée aux allocations familiales dans le budget de la sécurité sociale : à courte vue , cette mesure peut apparaitre "juste" comme le clame VALLS et les députés PS à l’initiative de cette loi , sauf qu’il ne s’agit pas de baisser les AF des familles les plus riches pour augmenter celles des moins riches , mais de faire baisser " le déficit" pour que la FRANCE respecte les critères de BRUXELLES .

Notons que cette mesure est prise alors que le pacte de responsabilité prévoit une baisse de 2% de la cotisation AF des entreprises , le gouvernement fait donc payer ce cadeau aux patrons , par les familles .

PLUS GRAVE : cette mesure est une remise en cause rampante d’ un principe fondamental de notre sécurité sociale crée par le CNR : le " chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins " devient :" chacun paie le maximum et reçoit le minimum".


Or les AF n’ont pas été crées pour être versées selon LES MOYENS des parents , mais selon les BESOINS des enfants qui sont identiques quelque soit leur origine sociale.

Les familles plus aisées cotisent plus et doivent donc recevoir les mêmes AF , c'est cela la solidarité et l’universalité des AF. Le versement d’ AF d ’un montant identique pour tous , c est la reconnaissance par la société que l’enfant est un futur travailleur productif et qu’à ce titre elle doit prendre en charge une partie de son éducation de sa santé , de son bien-être.

Laisser passer cette loi , c’est ouvrir la porte au démantèlement de notre sécurité sociale solidaire et de notre régime par répartition , ou les bien portants cotisent pour les malades , les actifs pour les retraités , les familles plus riches pour les moins riches ... :
fixer des plafonds pour accorder des prestations c’est donner au pouvoir la possibilité de baisser ces plafonds quand il le désire pour verser toujours moins , c’est également ouvrir la porte pour que toutes les prestations ; indemnités maladies , retraite , soient versées en fonction de plafonds de ressources et non plus en fonction de ses besoins sociaux , de son activité , des cotisations versées ...

En clair c’est mettre en place une couverture sociale minimum pour tous sur la base de cotisations identiques ou seuls les plus riches pourraient s’offrir une couverture complémentaire.

Il y plusieurs années que l’on craint la privatisation de la sécurité sociale, NOUS Y SOMMES !!!

Le gouvernement socialiste applique avec zèle les directives européennes qui exigent toujours plus d’austérité , notamment dans le domaine des dépenses publiques et sociales , il va également au devant du traité transatlantique , du TAFTA , qui préconisent la privatisation des systèmes de sécurité sociale .

IL EST ENCORE TEMPS DE REAGIR , le 16 OCTOBRE a été une première étape de la lutte , il faut poursuivre le combat , convaincre qu’il y va de la survie de notre SECU , nous sommes tous concernés , actifs , retraités , famille , salariés du privé , de la fonction publique , alors a quand le TOUS ENSEMBLE ?

Richard Palao

Transmis par Chantal et la péniche.

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 16:39

cgt-mines-energie

 

Communiqué du 23 octobre 2014

La presse fait état d’une retraite complémentaire de l’ex-groupe SUEZ au bénéfice de Gérard MESTRALLET pour un montant de 833 641 euros.

 

Pour cela, le Groupe aurait provisionné quelques 103 millions d’euros pour les retraites chapeaux des 20 membres du comité de Direction de GDF SUEZ.

 

Pour la seule retraite complémentaire de Gérard  MESTRALLET, la provision s’élèverait à plus de 21 millions d’euros.

 

La CGT demande à la Direction Générale des éclaircissements sur le montant des retraites chapeaux et des provisions correspondantes.

 

Alors que des milliers de salariés du Groupe subissent une détérioration de leurs conditions de travail, alors que beaucoup vivent avec des salaires du niveau du SMIC, alors que le Groupe a mis en place un plan de rigueur énorme de l’ordre de 4,5 milliards d’euros, ils voient leur patron s’octroyer des modalités de retraite hors de l’entendement !

 

Après les guerres de pouvoir, les retraites dorées !

 

source : CGT mines énergie

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 17:33

Lu sur le blog "çanempêchepasnicolas".

 

 A L'ASSEMBLEE NATIONALE

 

SEULE UNE MINORITE DE DEPUTES
VOTE LE BUDGET 2015

 par Jean LEVY 

266 VOTENT POUR (SUR 577 )

245 VOTENT CONTRE

  39 DEPUTES SOCIALISTES, S'ABSTENANT,

SAUVENT LE GOUVERNEMENT VALLS

(à noter qu'en Seine-Maritime on ne compte qu'une seule frondeuse : Dominique Chauvel ).

 

L'impopularité croissante, dans l'opinion, du pouvoir Hollande-Valls commence à trouver écho à l'Assemblée nationale.


En quête d'une nouvelle virginité

Un dirigeant socialiste, encore ministre de l'Education nationale, il y a peu de temps encore, Hamon, en vient à déclarer :

L'ancien ministre et actuel député (PS Benoît Hamon , qui s'est abstenu mardi sur les recettes du budget 2015, a affirmé mercredi que la politique de l'exécutif "menace la République" et mène vers un "immense désastre démocratique" en 2017.

Cette politique, " parce qu'elle réduit les capacités d'intervention de la puissance publique", "menace la République", a déclaré sur RFI Benoît Hamon, qui a quitté le gouvernement le 25 août. "Et la menace de la République, c'est la préparation tout droit, comme on s'y prépare pour 2017, d'un immense désastre démocratique", soit "non seulement l'arrivée au second tour de la présidentielle de Marine Le Pen sans coup férir, mais en plus la menace que, demain, elle dirige le pays".

Certes, lorsqu'il mettait en place, il y a quelques semaines encore, la politique gouvernementale en matière d'éducation, il n'évoquait pas " la menace " visant "la République" et "l'immense désastre démocratique" que représentait l'orientation du gouvernement dont il faisait partie. Sa déclaration d'aujourd'hui traduit l'angoisse personnelle quant à son propre parcours politique futur. Il prépare ses arrières en enfilant ses habits d'opposant. Mais le calcul de l'ancien ministre vise également l'avenir d'une force dite "socialiste" qui pourrait se substituer au PS discrédité...


Une opération "Rose Martine" pour modifier l'emballage ?

N'est-ce pas aussi l'objectif de Martine Aubry, qui vise à prendre du champ, en se singularisant à la marge de la politique actuelle de François Hollande et de Manuel Valls, pour le cas où celle-ci sombrerait trop vite dans un naufrage brutal ?

Car l'échec est en vue. Et il est nécessaire à la social-démocratie de maintenir, sous une étiquette nouvelle, avec des acteurs relookés, une force au service du capital rebadigeonnée à la hâte, en "rose vif" pour s'opposer à toute force populaire susceptible de s'opposer efficacement à la dictature du capital.


La vraie et seule question pour une véritable opposition

Et il est à noter que derrière les critiques les plus véhémentes des opposants de dernière heure, jamais un mot n'est prononcé contre l'engagement européen du front UMPS, alors que celui-ci est à la base de la politique antinationale et antisocialemenée en alternance par la droite comme par la "gôche" depuis Maastricht.

La question essentielle qui nous est posée, c'est de réaliser l'union du peuple de France pour promouvoir une politique d'indépendance nationale, de souveraineté populaire dans une république sociale et démocratique, où l'oligarchie financière et industrielle aura été hors d'état de nuire...

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 17:26

GEG-Grenoble-syndicats-2014.jpg

Lundi 20 octobre 2014, les salariés de Gaz et Electricité de Grenoble  (GEG) ont coupé l'électricité à l'Hôtel de Ville et contraint la mairie à reporter le Conseil municipal et la délibération concernant un contrat de 8 ans portant sur l'éclairage public. Après seulement 7 mois le grand modèle de l'opposition de gauche EELV-Parti de Gauche se brise.

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Près de 150 salariés du gestionnaire historique de l'électricité à Grenoble ont manifesté lundi soir pour dénoncer l'attribution dès 2015 du marché de l'éclairage public de la ville à un consortium privé réunissant Vinci et Bouygues. 


Les organisations syndicales de GEG, dont la ville est actionnaire majoritaire, reprochent à la municipalité de ne pas avoir laissé la possibilité à l'entreprise de formuler au cours de la procédure d'appel d'offre une proposition compétitive, qui lui aurait permis de garder le marché. "Nous faisions partie des deux dernières entreprises retenues et nos propositions étaient très proches. Le dialogue compétitif, période au cours de laquelle les deux derniers candidats sont à nouveau auditionnés et peuvent affiner leurs offres, n'a pas eu lieu et nous ignorons pourquoi", a déploré Alain Trémier, secrétaire du syndicat CGT. 

 

Vinci plutôt que la GEG 

L'intersyndicale CFE-CGC, CGT et FO a dénoncé "un choix politique" et sommé la municipalité de "faire preuve de transparence" sur ses "véritables intentions". "Ils ont prôné le service public pendant toute la campagne municipale et à la moindre occasion, ils penchent du côté d'un groupe privé du Cac 40. Ce discours comporte beaucoup de paradoxes. Nous ne souhaitions pas être privilégiés, simplement être jugés à notre juste valeur", ajoute Alain Trémier. 

 

Vingt-cinq emplois sont menacés d'après les syndicats, qui évoquent également 1,5 million de pertes de chiffre d'affaires pour l'entreprise. 


La GEG est une entreprise à capitaux mixtes (SEM) dont la ville de Grenoble est actionnaire majoritaire, on retrouve aussi parmi les actionnaires Suez Energie Services, EDEV (filiale d'EDF), COGAC (filiale de Gaz de France), Personnel de GEG, Caisse des dépôts et consignations, Schneider Electric, Caisse d'épargne Rhône Alpes, Banque Rhône-Alpes.

 

source : editoweb

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 03:58

Otan, de l’Ukraine à la Turquie

L'art de la guerre
turquie-ukraine

Il est allé en Pologne rencontrer le président Komorowski, il a reçu à Bruxelles le ministre ukrainien des Affaires étrangères Klimkin, il est ensuite allé en Turquie pour des entretiens avec le président Erdogan : le nouveau secrétaire général de l’Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, ne pouvait pas mieux commencer. Ancien leader du Parti du travail et chef de gouvernement, soutenu par la coalition « rouge-vert », il a emporté la prestigieuse charge -lit-on dans la biographie officielle- parce que, quand il était premier ministre en 2005-2013, il a fait de la Norvège un des pays Otan ayant la plus grosse dépense militaire par habitant.

Un secrétaire dynamique pour une Alliance toujours plus dynamique dans le domaine militaire. En Pologne, où s’est déroulée la manoeuvre Otan Anaconda 2014 avec la participation de forces  étasuniennes, Stoltenberg a assuré que « l’Otan est ici pour vous protéger », rappelant que, depuis le début de la crise en Ukraine, les Alliés maintiennent en Europe orientale « une présence et une activité militaire aérienne, terrestre et maritime continue». L’objectif est d’ « envoyer un signal fort à la Russie », définie par le secrétaire lituanien à la défense Vejonis comme « un agresseur qui représente une menace potentielle pour tous les pays européens ».

A la conférence de presse à Varsovie, le président Komorowski a demandé au secrétaire général de l’Otan d’accélérer la construction du « bouclier de missiles » en Europe, en rappelant que la Pologne s’est engagée à le renforcer par son propre « bouclier », lui aussi réalisé avec des technologies étasuniennes, pour un coût prévu de 33,6 milliards d’euros. Il a pour cela reçu les félicitations de Stoltenberg. Au même moment s’est déroulé en Pologne le Symposium sur la politique nucléaire de l’Otan, avec la participation de tous les pays de l’Alliance, y compris ceux comme l’Italie qui ont adhéré au Traité de non-prolifération formellement comme non-nucléaires. Dans la déclaration du récent Sommet au Pays de Galles, l’Otan spécifie : « la défense de missiles intègre le rôle des armes nucléaires, elle ne les remplace pas » et « tant que les armes nucléaires existeront, l’Otan restera une alliance nucléaire », parce que les forces nucléaires stratégiques des Etats-Unis (que l’administration Obama est en train de potentialiser), intégrées par les forces britanniques et françaises, constituent « la garantie suprême de la sécurité des Alliés ». Comme garantie ultérieure, le Prix Nobel de la paix Lech Walesa propose : « la Pologne doit prendre des armes nucléaires en prêt ou en leasing pour montrer à Poutine que si un seul soldat russe met le pied sur notre terre, nous attaquerons ».

À la manoeuvre Anaconda 2014 en Pologne a aussi participé le Landcom, le commandement des forces terrestres des 28 pays de l’Alliance, activé à Smyrne en Turquie. Où l’Otan a plus de vingt bases aériennes, navales et d’espionnage électronique, renforcées en 2013 par des batteries de missiles Patriot en mesure d’abattre des vélivoles dans l’espace aérien syrien ; où elle a constitué des centres de formation militaire pour des combattants à infiltrer en Syrie, en favorisant le développement des forces de l’Emirat islamique. Où Stoltenberg est allé pour exprimer à Ankara « la solidarité de l’Alliance » face à la « grave menace de l’EI ».

Stoltenberg s’est ensuite félicité du récent vote du parlement qui « autorise un rôle encore plus actif de la Turquie dans la crise », et a déclaré que « l’Otan est prête à appuyer tous les Alliés dans la défense de leur propre sécurité » : donnant ainsi le feu vert au plan, officiellement proposé par le président turc, qui prévoit la création d’une « zone tampon » en territoire syrien, renforcée par une « no-fly zone » (de fait déjà existante aujourd’hui). Le « plan Erdogan », même si la Turquie a ses propres objectifs nationaux (comme celui d’empêcher la création d’un Etat kurde), entre dans la stratégie USA/Otan.

La déclaration du Sommet prétend même que « le régime d’Assad a contribué à l’émergence de l’EI en Syrie et à son expansion au-delà de ce pays ». En d’autres termes, il dit que le président Assad, en proie à une manie suicidaire, aurait favorisé la formation du mouvement islamiste qui veut le renverser.

Manlio Dinucci

 

Edition de mardi 14 octobre 2014 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/dalla-polonia-alla-turchia-e-ritorno/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 22:03
Lu sur Rouge Midi.  Nous aurions aimé l'écrire.
La décence oblige à dire qu’en réalité cela fait 1277 +1
mercredi 22 octobre 2014
par  Charles Hoareau


Les statistiques 2013 de l’assurance maladie- risques professionnels viennent de tomber. Elles nous apprennent que si on peut observer une très légère baisse en 2013 par rapport à 2012 (3% en moyenne) des décès par accidents du travail (avec tout de même un chiffre plus élevé que dans les années précédentes de 2008 à 2011), par contre les décès lors d’accidents de trajet sont eux en augmentation de 3,6%.

Elles nous apprennent surtout la froide réalité des chiffres : 541 morts par accident de travail (avec un indice de fréquence identique depuis 2008), 430 décès dus à des maladies professionnelles et 306 dus à des accidents de trajet, soit un total de 1277 morts.

En 2013 le travail, les conditions dans lesquelles il s’exerce ont donc tué au moins 1277 personnes.

Au moins car ce chiffre ne prend pas en compte les maladies professionnelles ou les accidents non reconnus, les suicides de chômeurs désespérés de ne plus retrouver d’emplois, les morts prématurés attribuées à la malchance alors qu’elles sont dues aux conditions que tant d’hommes et de femmes subissent à cause de leur emploi ou leur non emploi.

- Comment se fait-il qu’un chiffre aussi énorme ne fasse pas la une des journaux ni l’objet d’une campagne nationale pour que toutes ces morts soient évitées.
- Comment se fait-il qu’un chiffre aussi énorme n’amène pas la presse, qui sait parfois le faire, à lancer une campagne nationale d’information sur le thème par exemple : on travaille pour vivre et non pour mourir !

Les accidents de travail c’est au mieux quelques lignes dans les journaux dans la page des chiens écrasés.

Mais soyons justes. Il y a des exceptions.
Enfin au moins une.
Depuis hier un accident de trajet fait la une des journaux, mobilise les éditorialistes et suscite des émissions spéciales.

Peut-être parce que ce n’est pas tous les jours que l’on voit un salarié se tuer à bord d’un jet privé…


En médaillon : En 5 ans chez TOTAL
2 morts (20 ans et 28 ans) sur la plate forme de Carling (en Moselle)
1 mort (33 ans ) à Gonfreville (Seine maritime)

1 mort à Fort Mardyck
1 mort à La Mède


et lundi dernier, 1 mort à Moscou

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 09:37

TUC-Britain-needs-a-pay-rise-march.jpg

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Moins d'une semaine après la grève inédite des travailleurs de la santé, c'est l'ensemble des travailleurs du secteur public et au-delà qui se sont mobilisés ce samedi. Une revendication : augmenter les salaires, après 5 ans de coupes salariales.

 

Ils étaient près de 100 000 à Londres d'après la secrétaire-générale du Trade Union Congress (TUC) Frances O'Grady, accompagnés par plusieurs milliers de manifestants à Glasgow et Belfast.

 

 

Augmenter les salaires après avoir perdu 250 € par mois depuis 2008 !

 

Dans les cortèges, une forte représentation de ceux qui ont le plus subi les coupes salariales depuis 2008 : les travailleurs du secteur public, dont une forte délégation d'enseignants, d'infirmiers, de postiers, cheminots mais aussi de pompiers et de sages-femmes.

A l'appel des syndicats du public Unite, Unison, du National union of teachers (NUT) ou encore du Royal college of Nurse, la revendication était claire : « Britain needs a pay rise », augmenter les salaires maintenant, après 6 ans de gel salarial, de baisse réelle des salaires.

Le Trade Union Congress (TUC) a ainsi démontré que depuis 2008, chaque travailleur britannique a perdu en moyenne 250 € par mois de salaire. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre confirme, évoquant une baisse de 10 % en termes réels.

On en est à la septième année d'affilée de baisse des revenus moyens des travailleurs : une première depuis les années 1850, pour la confédération syndicale britannique.

 

 

« Tous dans le même bateau » ? Baisse des salaires, hausse des profits !

 

Pendant que les salaires réels ont baissé de 10 % depuis 2008, le taux de profit a lui augmenté de 21 % depuis 2009.

Symbole significatif, la Royal Bank of Scotland, renflouée en 2008 à hauteur de 55 milliards d'euros, enregistre des profits records en 2014 : 3 milliards d'euros pour les six premiers mois, après 1,7 milliards en 2013. Nationalisée en 2008, elle devrait être privatisée d'ici l'an prochain.

Autre symbole frappant, le « Big six », les six grands monopoles de l'énergie (dont EDF) qui se partagent le gâteau du gaz et de l'énergie depuis leur privatisation ont multiplié par 5 leurs profits depuis 2009 pendant que les factures explosent : de 300 millions à 1,5 milliard d'euros.

David Cameron prétendait, lors de ses premiers budgets d'austérité que « tout le monde était dans le même bateau » (« We are all in this together »). Une fable, visible aux yeux de tous désormais.

Pour les travailleurs, la TVA est passée de 17 à 20 % (un coût de 600 € par famille, par an), 700 000 emplois publics ont été supprimés, le budgets des administrations publiques ont été coupées de 25 %, les salaires ont été gelés donc baissés en réel, enfin diverses allocations ont été réduites.

Pour les entreprises, la fête continue puisque l'Impôt sur les sociétés a été diminué de 28 à 24 % en 2010, de nouveau abaissé à 21 % en avril 2014. Il devrait passer à 20 % en 2015. Cela en fait le pays du G-8 le pays plus attractif pour les investisseurs.

Et la privatisation annoncée de la Royal Mail (la poste anglaise), la libéralisation accélérée du Service national de santé (NHS) ainsi que la poursuite du bradage du système de chemins de fer privatisé depuis 20 ans sont une source de profits faciles pour le big business britannique.

 

 

« Ils veulent démanteler tous les acquis gagnés depuis 1945 par les travailleurs »

 

Les leaders trade-unionistes présents à Hyde Park ont renvoyé ce message d'un pays où la lutte de classes n'est pas un discours idéologique mais bien une réalité vécue par tous, et une lutte gagnée par la classe capitaliste.

Ainsi, Dave Prentis, secrétaire-général d'Unison, réveille l'histoire des « deux nations », l'une ouvrière miséreuse, l'autre bourgeoise financière opulente, sorti tout droit du XIX ème siècle, des écrits d'Engels ou Dickens :

« C'est l'histoire de deux nations – l'une où le champagne coule à flots pour les banquiers et où les payes des PDG explosent, l'autre, celle d'un monde où les nôtres luttent pour un gagne-pain de misère ».

Len McCluskey, secrétaire-général d'Unite, ne dit pas autre chose. Pour le leader syndical, les conservateurs veulent « démanteler, détruire tous les acquis gagnés depuis 1945 par les travailleurs », en premier lieu la santé publique livrée aux grandes entreprises privées du secteur.

Même la souvent très modérée Frances O'Grady, leader de la Confédération syndicale TUC (Trade Union Congress), a dû radicaliser son discours face à la foule réunie à Hyde Park :

« Après la plus longue, la plus grande période de baisse de salaires de notre histoire, il est temps de mettre fin à ce blocage des salaires, qui empêche la grande majorité d'avoir sa part de la reprise ».

« Une économie qui trouve de l'argent pour financer des baisses d'impôts pour les riches et la cupidité des managers, tandis que le reste subit des baisses de salaire, et des coupes importantes dans les services publics : elle n'est plus supportable pour la majorité », a-t-elle déclaré.

 

Ce que les travailleurs britanniques subissent depuis au moins 2010, c'est ce qui attend les travailleurs français à partir de cette année.

La visite d'allégeance de Valls à Londres, avec son « My governement is pro-business » adressé au gouvernement Cameron et à la City qu'il représente n'est pas qu'un symbole, c'est le signal du début du combat en France, les yeux rivés vers l'exemple anglais.

 

 

En six ans de mesures contraires au monde du travail, les salaires réels ont baissé de 10 % en Grande-Bretagne. La riposte est là, même tardive, pas assez forte. A nous d'apprendre du cas britannique pour ne pas laisser faire ce vaste transfert de richesse du travail vers le capital, organiser la riposte maintenant contre le « gouvernement pro-business » de Valls.

 
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 09:22

Lu sur El Diablo.  Un éclairage sur les positions d'un dirigeant d'une grande multinationale à base française et sur les contradictions à l'intérieur du camp capitaliste.  Des positions qui n'ont pas été trop mises en lumière par les médias et les politiques, ni hier, ni aujourd'hui. 

François Hollande, le « monsieur embargo », salue le « talent » de Christophe de Margerie, grand défenseur des relations FRANCO-RUSSES

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Le PDG de Total Christophe de Margerie, décédé dans le crash de son jet privé à Moscou dans la soirée du lundi 20 octobre 2014 , était un personnage haut en couleurs, habitué des petites phrases chocs. Le Courrier de Russie a rassemblé les meilleures déclarations d’un des plus grands défenseurs des relations franco-russes.

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Ce que disait Christophe de Margerie sur la Russie


Sur le rattachement de la Crimée à la Russie

« C’est l’Alsace-Lorraine. »

Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.

Sur les sanctions

« Les sanctions ? Elles ne servent à rien et ne feront que pousser les Russes et les Chinois à mieux coopérer, sur le dos de l’Europe. La vérité, c’est que l’Ukraine va très mal économiquement et que l’Europe n’a rien fait pour l’aider. »

Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.


« Je ne plaide pas pour la Russie mais pour plus de compréhension. Les sanctions sont une voie sans issue, l’interdépendance économique, en revanche, exige un dialogue constructif. »

Entretien du 4 septembre au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.


« Les Russes sont nos amis, nos partenaires, je ne comprends pas vraiment à quoi on joue en prenant la direction d’un embargo au lieu de parler de conciliation. »

Rencontre du 3 septembre, à Paris, avec le représentant de la Douma Sergueï Narychkine.


« Nous sommes contre les sanctions parce que nous pensons que l’entreprise est une force positive, un canal de dialogue et un chemin vers la compréhension mutuelle. L’entreprise a besoin d’être protégée et encouragée, surtout dans les moments difficiles. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit : l’entreprise est prise en otage par les politiciens. Par conséquent, nous devons agir. »

Dernière allocution avant son décès, lundi 20 octobre à Moscou, à l’occasion d’une réunion avec le Premier ministre russe Dmitri Medvedev sur les investissements étrangers en Russie, durement touchés par les sanctions occidentales depuis plusieurs mois.

Sur la sortie de la Russie du G8

« Exclure la Russie du G8, c’est offrir 20 % de voix en plus à Poutine. »

Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.

Sur la livraison des Mistrals

« Bloquer la livraison des navires de guerre Mistral ? Le patron du Kremlin s’en contrefiche, c’est la France qui sera dans la mouise. »

Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.

Sur la volonté de l’UE de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie

« Allons-nous construire un nouveau mur de Berlin ? (…) La Russie est un partenaire et nous ne devrions pas perdre notre temps à nous protéger d’un voisin. Notre but est de ne pas être trop dépendant d’un pays – peu importe lequel. Sauf de la Russie, qui nous a sauvés à plusieurs reprises. »

Interview du 8 juillet 2014 avec l’agence Reuters.

Sur les liens entre économie et politique

« Total n’est ni un outil politique, ni une ONG. La mission de Total n’est pas de restaurer la démocratie dans le monde. Ce n’est pas notre métier. »

Interview du 11 septembre 2009 avec le quotidien Le Parisien, à propos du soutien financier apporté par Total à la junte birmane.


Cinq ans plus tard, le PDG de Total tenait le même discours, concernant l’intention de son entreprise de rester en Russie malgré la crise ukrainienne :

« Total ne fait pas de politique. Et tant que ce n’est pas interdit, c’est permis. (…) Si on ne fait pas de politique, je suis convaincu qu’au-delà des considérations économiques, une entreprise comme Total peut avoir un rôle à jouer : en faisant partager aux politiques français son expérience en Russie et en montrant aux Russes que la poursuite d’une relation est possible. (…) Nous ne sommes pas une diplomatie parallèle, mais j’estime important de ne pas couper les ponts et d’expliquer, pour que chacun s’efforce de comprendre l’autre. Il faut croire que les choses peuvent changer, s’améliorer. »

Interview du 16 mai 2014 avec le quotidien français La Tribune.

Sur l’image de la Russie à l’étranger

« Nous ne devons pas nous laisser persuader que la Russie est un ennemi, d’autant que notre approvisionnement en énergie dépend en grande partie de ce voisin. (…) On ne doit pas tomber dans la caricature des gentils Ukrainiens pro-occidentaux et des méchants pro-Russes. »

Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

Sur les projets de Total en Russie

« La Russie est un pays important dans la stratégie de Total, qui ambitionne d’en faire sa principale zone de production d’hydrocarbures à l’horizon 2020. (…) Certes, nous ne voulons pas accroître notre exposition aux risques en Russie tant que la situation n’est pas normalisée, mais je ne serai toutefois pas un bon dirigeant si je revenais maintenant sur tout ce que nous avons édifié dans ce pays. »

Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

 

source : le courrier de la russie


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