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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 10:11

Revue de presse de Contrelacour

La Commission européenne s’inquiète de l’opposition croissante au TTIP en Allemagne
Bruxelles ne sait pas comment dépassionner le débat sur le partenariat transatlantique sur le commerce et les investissements en cours de négociation

La Commission européenne s’inquiète de l’opposition croissante au TTIP en Allemagne

Manifestation anti-TTIP Reuters
 
Publié le - Mis à jour le

Par , Journaliste

 

Les faits - Alors que son opinion publique rechigne, Angela Merkel a assuré, la semaine dernière à Bruxelles, la Commission européenne du soutien de l’Allemagne dans les négociations engagées avec Washington sur un vaste accord de libre-échange. La chancelière pousse à une conclusion à la fin de l’année et réclame seulement une clarification du mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats.

Bruxelles est en train d’y perdre son allemand. En dépit de tous ses efforts d’explication, l’opposition à l’accord de partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TTIP) que négocient les Etats-Unis et l’Union européenne depuis l’été 2013 ne cesse de gagner du terrain dans les opinions publiques en Allemagne, en Autriche et dans une moindre mesure au Luxembourg.

 

Outre-Rhin, les Verts, les eurocritiques de l’AfD et la gauche radicale Die Linke se trouvent en pointe contre le TTIP, sur la traditionnelle ligne anti-mondialisation. «En fait, l’Union européenne et les Etats-Unis cherchent à créer un marché commun. L’idée n’est pas d’harmoniser mais de niveler par le bas en maintenant les disparités entre les pays», accuse ainsi Helmut Scholz, député européen de Die Linke.

Mais le doute a aussi gagné la moitié des sympathisants de la CDU/CSU, les partis frères de la droite chrétienne et conservatrice, du SPD (socialiste) et du FDP (libéral). Résultat, seuls 39% des Allemands soutiennent aujourd’hui le projet, contre 48% en octobre dernier. En Autriche, les opposants (56%) font aussi la course en tête dans les sondages.

«Avons-nous communiqué comme il fallait ? Qu’est ce qui a cloché ?», s’interroge-t-on dans les couloirs de la Commission européenne. «Jusque-là les esprits s’échauffaient sur des textes finis. Là, les négociations ne font que commencer», continue la même source. Les responsables de la direction commerce en charge du dossier assurent pourtant ne pas ménager leur peine pour expliquer les enjeux de ce qui sera le plus gros accord de libre-échange au monde. «Nous ne négocions plus l’élimination de barrières tarifaires mais les obstacles qui sont derrière. C’est-à-dire les régulations et standards. Ce qui ouvre la porte aux craintes des consommateurs», reconnaît l’un des responsables.

«D’un côté, cette contestation est positive car cela nous oblige à être plus transparents et à multiplier les contacts avec la société civile. Mais il faut que les débats portent sur des faits et non des malentendus», recadre Cecilia Malmström, la nouvelle commissaire au commerce, encore interloquée par certains de ses entretiens. «J’ai rencontré des opposants farouches à qui j’ai demandé s’ils accepteraient le TTIP si on arrivait à calmer toutes leurs inquiétudes: ils m’ont répondu non en expliquant être contre le libre-échange et contre les Etats-Unis !».

En Allemagne, tout s’est ligué contre le partenariat transatlantique. Les affaires se sont succédées pour nourrir les arguments de ses détracteurs. Il y a d’abord eu la décision du groupe énergétique suédois Vatenfall de poursuivre Berlin après sa décision d’abandonner le nucléaire, ce qui l’a contraint à fermer deux centrales. L’ironie veut que le plaignant ait décidé de recourir à un tribunal d’arbitrage international inclus dans le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats… mis en place il y a une cinquantaine d’années à l’initiative de l’Allemagne.

Les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes téléphoniques réalisées à grande échelle par l’agence de sécurité nationale (NSA) des Etats-Unis dont Angela Merkel a notamment été victime ont ensuite empiré les choses. «L’anti-américanisme est au plus haut», déplore-t-on à Bruxelles où l’on relève que les négociations commerciales menées avec le Japon et sur les mêmes sujets ne suscitent aucune réaction.

Bruxelles se trouve ainsi confrontée à des groupes de pression parfaitement organisés qui font le siège du Parlement européen. «Jusqu’à ces dernières années, siéger à la commission sur le commerce n’était pas très sexy mais aujourd’hui tout le monde veut y participer et nous sommes très sollicités», ironise Emma McClarkin, députée européenne britannique du parti conservateur. «On nous pousse à imposer des lignes rouges mais ce n’est pas une bonne idée car dans tout type de négociation, il faut de l’oxygène», relève son homologue néerlandaise Marietje Schaake, membre de l’alliance des démocrates et des libéraux.

La Commission soigne d’autant plus les parlementaires européens que les pouvoirs de ces derniers sont aujourd’hui plus importants. Tous les documents présentés aux Etats membres sur les négociations sont transmis aux parlementaires intéressés en suivant des procédures variant selon la sensibilité des sujets. Certaines fuites peuvent, en effet, s’avérer préjudiciables.

Engagées par ailleurs dans une vingtaine de négociations d’accord de libre-échange (Maroc, Vietnam, etc.), les équipes de la direction du commerce (620 personnes) se trouvent sous pression. «Nous ne pouvons participer à tous les débats sur le sujet ! Cécilia Malmström passe plus de temps à défendre le TTIP dans les Etats membres qu’à négocier avec les Américains!», déplore-t-on dans son entourage. En souhaitant que les gouvernements européens assument leurs responsabilités politiques et mouillent un peu plus leurs chemises pour défendre les négociations. Ce qu’ils se gardent bien de faire pour l’instant, à l'image de la France.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 10:30

LeFigaro.fr avec AFP

Décès suspect d'un allié de Ianoukovitch

Un ancien gouverneur a été retrouvé mort aujourd'hui dans le sud de l'Ukraine, a annoncé la police, troisième décès suspect en deux semaines d'un allié de l'ex-président pro-russe déchu, Viktor Ianoukovitch.

Le corps d'Olexandre Peklouchenko, né en 1954, ex-gouverneur de la région industrielle de Zaporijia (sud-est), a été retrouvé dans sa maison de campagne proche de la ville, avec une blessure mortelle au cou infligée à l'arme à feu, a annoncé la police.

"L'hypothèse préliminaire retenue par les enquêteurs est le suicide", a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué.

Olexandre Peklouchenko, un temps député et haut responsable parlementaire du Parti des régions d'Ianoukovitch, a été limogé du poste de gouverneur après la fuite de l'ex-président vers la Russie. Il faisait l'objet d'une enquête pour la répression de manifestations pro-européennes à Zaporijia.

Sa mort suit celle de Stanislav Melnik, un autre ex-député du Parti des régions, retrouvé mort dans la nuit de lundi à mardi par son épouse, dans la salle de bain de leur maison dans la région de Kiev. Il se serait suicidé avec un fusil de chasse.

Fin février c'est Mikhaïlo Tchetchetov, encore un ancien haut responsable parlementaire du Parti des régions qui s'est défenestré du 17e étage à Kiev.

 


 

Sur RTL.fr

Ukraine : mystérieuse épidemie de suicides chez des ex-prorusses

L'Ukraine s'interroge après une vague de suicides présumés d'ex-alliés du président prorusse déchu, Viktor Ianoukovitch.

Trois anciens alliés de l'ex-président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch se sont suicidés ces trois dernières semaines. (Archives)
Crédit : SERGEI SUPINSKY / AFP

Trois anciens alliés de l'ex-président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch se sont suicidés ces trois dernières semaines. (Archives)

par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP

Trois hauts responsables de l'ancien régime de Viktor Ianoukovitch renversé en février 2014 après trois mois de contestation proeuropéenne sur le Maïdan à Kiev, réprimée dans le sang, ont été retrouvés morts ces deux dernières semaines. Une vague de suicides qui poussent l'Ukraine à s'interroger.

Peur de poursuites judiciaires, dépression ou liquidation de témoins indésirables? Les enquêteurs disent privilégier l'hypothèse de suicides alors que les prorusses dénoncent une "persécution" de la part du pouvoir contre les opposants.

Un premier suicide après une nouvelle inculpation

Fin février c'est Mykhaïlo Tchetchetov, ancien haut responsable parlementaire du Parti des régions de Ianoukovitch, se serait défenestré du 17 étage après avoir laissé une note à son épouse disant qu'il "n'avait plus de force morale pour vivre". Soupçonné d'abus de pouvoir, Mikhaïlo Tchetchetov avait été arrêté une semaine avant sa mort, mais libéré peu après sous caution de 5 millions de hryvnias (environ 220.000 euros).

Quelques heures avant la mort de Tchetchetov, le procureur général d'Ukraine, Viktor Chokine, avait annoncé à la télévision qu'il s'apprêtait à présenter à l'ex-député de nouveaux chefs d'inculpation. Tchetchetov était l'un de ceux qui avait organisé en pleine contestation du Maïdan le vote au parlement du 16 janvier 2014 sur les lois jugées "dictatoriales" qui limitaient le droit de manifester et prévoyaient des peines de prison pour les contestataires. Ce vote avait contribué à radicaliser la contestation jusque-là pacifique qui se solda en février 2014 par un bain de sang dans le centre de Kiev et la fuite du président Viktor Ianoukovitch en Russie. Mikhaïlo Tchetchetov avait également présidé en 2003-2005 le Fonds des biens d'Etat ukrainien chargé des privatisations.

Sans avancer d'hypothèses sur la mort de Tchetchetov, Igor Loutsenko, responsable parlementaire chargé de la lutte contre la corruption avait aussitôt écrit sur son blog que "sa mort garantissait aux propriétaires d'entreprises vendues pour rien" que les résultats des privatisations opaques ne seraient pas revus. L'oligarque ukrainien et gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Igor Kolomoïski, a estimé que Tchetchetov qui "connaissait les secrets de la privatisation" avait été "poussé au suicide".

"Un meurtre masqué sous un suicide" ?

Stanislav Melnik, un autre ex-député du Parti des régions, a, lui, été retrouvé mort dans la nuit de lundi à mardi par son épouse, dans la salle de bains de leur maison dans la région de Kiev. Il se serait suicidé avec un fusil de chasse.

Vendredi l'ex-gouverneur de la région industrielle de Zaporijia (sud-est) Olexandre Peklouchenko a de son côté été retrouvé avec une blessure mortelle au cou infligée à l'arme à feu. Il faisait l'objet d'une enquête pour répression de manifestations pro-européennes à Zaporijia.

"Quand un ex-haut responsable risque de se retrouver en prison, cela peut provoquer des troubles psychologiques", estime Mikhaïlo Kornienko qui fut vice-ministre de l'Intérieur. "Mais on ne peut pas exclure que ces morts pourraient profiter à quelqu'un, on ne peut pas exclure qu'au moins un de ces décès est un meurtre masqué sous un suicide", ajoute-t-il.

Comme un air de déjà-vu

Les suicides suspects suivant la chute dramatique d'un régime ne sont pas nouveaux en Ukraine. En 2005, tout juste après la victoire de la Révolution orange et l'arrivée au pouvoir de prooccidentaux, le ministre de l'Intérieur du régime déchu, Iouri Kravtchenko, soupçonné d'implication dans le meurtre retentissant du journaliste Gueorgui Gongadzé, a été retrouvé mort après avoir été convoqué au Parquet.

La version officielle d'un suicide avec deux balles dans la tête a suscité le scepticisme, mais l'enquête a été close. "Les enquêteurs ont décidé qu'il s'agissait bien d'un suicide. Moi je continue de soupçonner que c'était un meurtre", a dit Valentyna Telytchenko, avocate de la famille Gongadzé qui a étudié le dossier Kravtchenko.

Elle estime toutefois qu'il ne faut pas comparer ce cas à la vague de suicides actuelle. "Après un changement de pouvoir, les représentants de l'ancien régime poursuivis savent qu'ils n'ont plus de protecteurs, ils risquent gros", souligne-t-elle. "Ils ne sont pas sûrs que les tribunaux vont agir de façon indépendante", poursuit l'avocate. Pour le procureur adjoint ukrainien, Oleksiï Baganets, il n'y qu'une seule explication à ces suicides : "les gens ont peur de faire face à leur responsabilité".

Pour des informations plus détaillées, allez consultez le site Les crises.fr

Actu’Ukraine semaine du 9 au 15 mars 2015 

Focus de la semaine : Vague de suicides de représentants de l’ancien gouvernement ukrainien et offensive anti-Kolomoysky

• Epidémie de suicides de représentants de l’ancien gouvernement en Ukraine. Nous vous avions parlé de 2 suicides douteux la semaine dernière. Il semble  qu’ils ne soient que la partie émergée de l’iceberg. Ce ne sont en fait  pas moins de 8 fonctionnaires et politiques de haut rang qui se sont suicidés dans des  circonstances douteuses entre le 27 janvier et 14 mars 2015 (rferl.org, courrier international, youtube).

 

 

 

 

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 10:00
Islande : « Non, Merci ! » à l’Union européenne

On pourra épiloguer longuement sur la décision de l’Islande de retirer sa demande d’adhésion à l’Union européenne. On expliquera bien sûr que les quotas de pêche en étaient le motif principal tout en évitant de se demander pourquoi cette question était hier sans importance. Les affiches « Non merci » partout apparentes sur le sol islandais prouvent la profondeur de ce choix.

On oubliera surtout que cette décision intervient après des années de profonde crise économique et politique marquée par deux référendums, des élections assez conflictuelles et surtout l’élection d’une Assemblée Constituante.

Il convient donc de rappeler que les islandais ont refusé de payer les dettes de banques privées. Le gouvernement britannique et le gouvernement néerlandais, soutenus par l’Union européenne, voulaient que le contribuable islandais rembourse les dettes de cette banque privée, au lieu de laisser le syndic de liquidation être responsable de ces dettes.

Le Président islandais Ólafur Ragnar Grímsson a décidé alors de faire appel à un référendum. Comme il le déclare lui-même (Voir http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article665), « une armée d’experts et d’autorités financières me disaient : si vous autorisez les gens à s’exprimer, vous isolerez financièrement l’Islande pour des décennies. Le scénario catastrophe serait sans fin... J’étais devant un choix fondamental entre les intérêts financiers d’un côté, et la volonté démocratique du peuple de l’autre. »

La décision des islandais de refuser de payer ces dettes privées a conduit au processus constituant. Certes, les adversaires de cette option diront qu’elle s’est brisée contre la volonté d’un Parlement farouchement favorable à l’adhésion à l’Union. En fait, même si la Constituante n’a pas eu ses effets de façon immédiate, les pensées ont entretemps évolué grâce à ce processus démocratique. C’est ainsi que le Président islandais a été réélu contre tous les pronostics. La décision prise de retirer la candidature de l’Islande à l’Union européenne découle de ce processus. Il convient d’en tirer aujourd’hui la signification.

L’Association pour une Constituante a suivi le processus islandais depuis l’origine. Déjà, en novembre 2010, alors que personne n’évoquait cette question, nous avions publié un article intitulé « 1000 articles pour un volcan, aucun pour une assemblée constituante » (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article349). Nous avions ensuite organisé le 22 janvier 2013 une réunion publique avec Madame l’ambassadeur d’Islande à l’école normale supérieure (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article647). En tant que Président de l’Association, j’avais, par ailleurs, rencontré le Président islandais le 25 février 2013 (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article665).

Quelles conséquences tirer de ces évènements ? Sans tomber dans la facilité critique vis-à-vis de l’Union européenne et la politique à adopter à son égard, remarquons que le discours sur l’isolement dramatique qui guette les pays qui ne veulent pas subir les diktats de Bruxelles est absurde. La décision islandaise en est la preuve évidente. Par ailleurs, la déclaration du Président Ólafur Ragnar Grímsson : « Le plus important, et je le dis à mes amis européens, ce ne sont pas les marchés financiers » permet de sortir des discours bien-pensants des experts économiques qui nous conduisent depuis des années à la catastrophe.

Cet évènement est considérable par sa valeur symbolique, non par son importance économique. Car, au travers de ses référendums, de son assemblée constituante et de ses choix, l’Islande a réaffirmé un principe qu’on cherche à nous faire oublier, mais qui est un des fondements de la vie publique : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Oui, merci !

Article également publié par l’Association pour une Constituante :
 

Lu sur Canard républicain

http://www.pouruneconstituante.fr/
et par Agoravox.


Logo de cet article : un drapeau européen barré d’une croix lors d’une manifestation contre la crise financière à Reykjavik, le 22 novembre 2008 (AFP Halldor Kolbeins).

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 06:24

RASSEMBLEMENTS en SEINE-MARITIME

Mardi 17 Mars 2015

Gel des pensions; hôpitaux, sécurité sociale, santé en péril; services publics délabrés : Inacceptable pour les retraités !
Gel des pensions; hôpitaux, sécurité sociale, santé en péril; services publics délabrés : Inacceptable pour les retraités !
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 05:45
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 23:36
Lu sur Investig'action

16 mars 2015

À la veille des élections législatives en Israël, nous avons interrogé Michel Warschawski sur les enjeux de ce scrutin. L'occasion pour ce militant pacifiste israélien de commenter la passe d'armes entre Obama et Netanyahou. Il nous explique également comment le fascisme s'est installé en Israël et pourquoi la Palestine est un symbole de la résistance globale.

Nous sommes à la veille d’élections législatives en Israël. Pensez-vous que ce scrutin peut amener des changements significatifs dans les relations entre Israël et la Palestine dans la mesure où l’on a pu assister à diverses actions progressistes ces derniers temps : manifestations contre l’austérité, prise de position de vétérans de l’armée contre la colonisation, etc.

Tout d’abord, il faut relativiser ces mouvements. Les Indignés en 2011 ont malheureusement été un feu de paille. Les autres restent assez marginaux même s’ils peuvent avoir une importance symbolique. Je pense notamment aux vétérans de l’unité 8200 spécialisée dans la collecte de renseignements. Ils ont dénoncé la politique d’espionnage généralisé visant les Palestiniens.

Quant aux élections, je n’en attends pas de grands changements. Même si le parti de Netanyahou perd des voix, les autres composantes de la droite resteront très fortes. Le centre-gauche pourrait devenir la première force du pays, ce dont je ne suis pas sûr. Mais il sera incapable de faire une coalition et sera donc obligé de faire un gouvernement d’union nationale. Le centre-gauche a d’ailleurs annoncé qu’il le fera. Or, un gouvernement d’union nationale, ça veut dire qu’on continuera à faire la même chose. Pour moi, ces élections sont un coup pour rien.

 

Vue d’Europe, la campagne aura notamment été marquée par l’appel de Netanyahou adressé aux juifs européens pour qu’ils émigrent en Israël. Peut-on y voir la stratégie électorale d’un Premier ministre aux abois ?

Je ne pense pas qu’il faille lier cet appel aux élections. C’est le discours sioniste récurent et habituel. Sauf qu’avec Netanyahou, c’est toujours plus grossier et plus vulgaire. Son appel reste scandaleux. Israël n’est pas un pays plus sûr pour les juifs européens. C’est un pays en guerre permanente. L’appel de Netanyahou est donc absurde. Je ne pense même pas qu’il croit vraiment ce qu’il dit.

Je voudrais souligner que contrairement à des institutions telles que le CRIF, les juifs du Danemark ont complètement rejeté l’appel de Netanyahou qui avait suivi l’attentat de Copenhague. Ils avaient dit : « Nous sommes des Danois ! C’est notre pays ici, et on ne part pas. »

 

Cet appel est-il lié à un problème démographique en Israël ?

Oui, ça a toujours été la volonté de tous les gouvernements israéliens : faire venir un maximum de juifs pour préserver une majorité juive confortable et maintenir Israël comme État juif. C’est ça l’objectif du sionisme. Si les juifs devaient partir dans un pays du Moyen-Orient où ils seraient en minorité, autant rester où ils sont.
 

Vous dîtes que les élections seront un coup pour rien et que la droite restera majoritaire. Comment expliquer cette domination politique ?

On a assisté ces dernières années à un glissement à droite de la politique israélienne. Ça n’a pas été le fruit d’un coup d’État. Ça s’est produit à travers des élections démocratiques. En fait, plus qu’un glissement à droite, on peut parler de fascisation de la société israélienne. Tant au parlement que dans les médias, un discours s’est complètement lâché. Aujourd’hui, le climat est pourri en Israël.

Si ce pays voulait vraiment être « la seule démocrate du Moyen-Orient », il défendrait les valeurs du monde démocratique. Or, dans son discours, le gouvernement israélien ne s’identifie plus à la démocratie, mais à la guerre contre le terrorisme.

 

Comment ce changement s’est-il produit ?

Il faut revenir en arrière. Après la chute de l’Union soviétique, un nouveau courant politique pro-israélien a émergé aux Etats-Unis, celui des néoconservateurs. Ça a été une véritable révolution ou plutôt une contre-révolution au niveau de la pensée politique. Parmi les fondateurs de ce mouvement, on retrouve un certain Netanyahou.

Pour les néoconservateurs, la chute de l’Union soviétique avait mis fin au bipolarisme d’après-guerre. Un nouvel ordre mondial était nécessaire et le 21e siècle devait être le New American Century. Les Etats-Unis et leur petit toutou israélien pensaient ainsi pouvoir revendiquer une hégémonie globale sur le monde. Mais pour cela, il fallait reconquérir ce qui avait été perdu après la Deuxième Guerre mondiale, ce qui avait été décolonisé dans le Tiers-monde et tout ce qui avait été acquis comme droits sociaux et droits humains.

La stratégie de recolonisation du monde est un concept inventé par Netanyahou. Il s’agit d’une guerre globale, préventive et permanente. Cette guerre est livrée partout sur la planète, mais le Moyen-Orient est la ligne de front. La construction du mur en Cisjordanie doit être ainsi vue comme un mur qui coupe le monde en deux. D’un côté, il y a la Palestine, la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, bref, les « barbares ». De l’autre, il y a Israël, l’Europe, les Etats-Unis, soit le « monde civilisé ». Ce mur est aussi devenu un laboratoire avec tous ses checkpoints et ses technologies sécuritaires qui s’exportent notamment aux Etats-Unis pour surveiller la frontière avec le Mexique. Même les barons de la drogue colombiens s’approvisionnent en Israël pour la technologie sécuritaire.

 

La ligne de front dont vous parlez explique-t-elle l’importance symbolique de la résistance palestinienne ?

Tout à fait. Le drapeau palestinien est devenu l’étendard de la résistance globale. On voit des drapeaux palestiniens dans des manifestations qui n’ont rien à voir. C’était pareil dans les années 60 avec le drapeau vietnamien. La Palestine est au cœur de l’info et de l’opinion publique depuis au moins vingt-cinq ans. Les dirigeants israéliens ne comprennent pas pourquoi. Ils se demandent : « Qu’est-ce qu’ils nous veulent ? Il y a plein de problèmes dans le monde, ils ne parlent que de nous. Ils doivent être antisémites ! »

Le problème du gouvernement israélien, c’est qu’il n’a pas changé alors que le monde a changé. La guerre globale s’est rapidement révélée être un échec. Il n’y a pas eu d’hégémonie US et les Etats-Unis doivent négocier avec d’autres puissances qui ont émergé. Mais le gouvernement israélien est resté bloqué à la stratégie de Bush et il attend que ça revienne.

 

Ça explique les contradictions entre Netanyahou et Obama ?

Pour Netanyahou, Obama est une erreur de casting, un accident. Il y a quelque chose qui n’a pas marché. Il pense qu’on a élu un nègre qui ne comprend pas bien les problèmes de notre région. En réalité, l’alliance USA-Israël va mal. On commence à réaliser aux Etats-Unis qu’Israël va devenir un boulet. Ils se mettent tous les États arabes et musulmans à dos, tout ça pour soutenir Israël. Et ce soutien coûte trois milliards de dollars par an auxquels il faut ajouter le bouclier diplomatique.

Même au sein de l’appareil sécuritaire israélien, on se pose des questions. Contrairement aux politiques, les militaires pensent. Ils sont le dernier cercle de réflexion de l’élite israélienne. Ceux qui sont en place se taisent, mais les vétérans sont plus bavards. Et ils disent qu’on va droit dans le mur avec cette politique. On ne pourra pas éternellement tourner le dos au Moyen-Orient.

Source : Investig’Action

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 22:44
Lu sur Rouge-midi : 
Elections départementales : que faire ?

Ces dernières années les élections ont été marquées par une forte abstention et les départementales des 22 et 29 mars semblent ne pas devoir échapper à la règle. Quand on y réfléchit cela n’est guère étonnant.

Quelle perspective de changement politique offrent à première vue ces élections, en particulier pour les populations les plus exploitées et discriminées ? Poser la question c’est y répondre…

A Rouges Vifs 13 nous n’accordons pas au système électoral la vertu de la baguette magique. Sans mouvement social, sans luttes il n’y aura pas de changement qui tienne. Pour autant peut-on s’en désintéresser ? Non

Non parce que les élections sont un de ces moments où se mesurent, même imparfaitement, les rapports de forces politiques et nous ne pouvons pas être absents…y compris pour dire nos critiques sur le système électoral actuel.

Non aussi parce que par notre présence nous voulons faire entendre la voix de celles et ceux qui souffrent le plus du capitalisme et de ses crises

Non enfin parce que c’est l’occasion de mettre en débat nos propositions et appeler à la lutte pour la mise en œuvre de celles-ci.

Balayons tout de suite un argument traditionnellement avancé dans le passé par la droite et que l’on retrouve bizarrement aujourd’hui chez des forces qui se classent à « gauche », mot qui ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui. Il n’y a pas d’élection strictement locale.
Toute élection est influencée par la situation nationale.
Une défaite électorale à des élections dites locales est forcément le signe d’un mécontentement de la population par rapport à la politique nationale même s’il peut exister des particularités à un endroit précis expliquant la sanction contre tel ou tel élu.

Les prochaines élections départementales n’échappent pas à la règle. Les abandons et les engagements non tenus depuis plus de 30 ans, la politique menée par l’actuel gouvernement et la crise qui s’approfondit, nourrissent l’abstention ou plus exactement le refus de vote. Nous l’avons déjà dit et nous n’y reviendrons donc pas.

Mais il y aussi un autre élément qui, sans être totalement nouveau s’aggrave, la perte de repères et les distances prises avec les opprimé-e-s, s’accompagnent d’une montée des individualismes et des calculs électoraux qui provoquent une implosion au PS mais aussi particulièrement chez celles et ceux qui disent être à sa gauche. Le rassemblement que devait être le Front de Gauche semble bien avoir vécu.

Cette implosion se mesure entre autres, dans la diversité des cas de figures d’alliances de toute évidence scellées, non sur la base d’un accord de programme, mais pour des raisons uniquement de calculs stratégiques….pendant que la droite et surtout son extrême avancent de façon unie.

Au plan national on observe des logiques d’union…qui paraissent illogiques au regard des déclarations politiques des uns et des autres et qui provoquent souvent [1] des fractures au sein même des organisations avec le spectacle pitoyable de candidatures opposées appartenant au même parti ou de candidats hier encore ensemble sous l’étiquette Front de Gauche. On va nous faire croire qu’il est possible de s’unir dès le 1er tour d’une élection départementale entre forces en principe divisées sur l’ANI, la loi Macron ou la casse des budgets sociaux que gèrent en particulier les conseils généraux ?

Les Bouches du Rhône : un sacré méli-mélo !

Dans ce département aussi on assiste à des jeux d’alliances à géométrie variable d’un canton à l’autre avec des visées électorales qui semblent bien être la seule boussole.

Ainsi on à la fois par endroits et alors qu’existe un accord départemental PS/Verts :

- Dans certains cantons une alliance PCF/Verts alors que ni les choix nationaux, ni les choix locaux ne la justifient et parfois sont même en contradiction totale sur la question de la défense de l’emploi dans le département.

- Dans d’autres une alliance PCF/PS jusque dans le choix des titulaires….et ce au lendemain du vote de la motion de censure !

- Et enfin même des cantons où le PCF ne se présente pas afin de laisser la place aux candidats Guérinistes nouveau nom de nombre d’élus PS !! Comment veut-on dans ces conditions que l’électorat communiste ou attaché à un vrai changement de société s’y retrouve ?

Dans ce contexte que peuvent faire les Rouges Vifs 13 ?

Ne surtout pas renoncer si nous voulons (re)construire !
Donc tout d’abord nous exprimer dans tout le département sur les enjeux de ces élections dans la lignée de ce que nous défendons depuis que Rouges Vifs 13 existe et des éléments rappelés ci-dessus. Nous le faisons à notre mesure et continuerons à le faire.

De plus dans notre département existe depuis janvier 2014 un processus de luttes pour un autre avenir pour les Bouches du Rhône et unissant 18 organisations et associations et dont nous avons déjà parlé.

En décembre dernier Rouges Vifs 13 a écrit aux organisations politiques engagées dans ce combat commun en posant cette question : « Rassemblés dans les luttes, allons-nous nous diviser dans les urnes ? » . A celles et ceux qui nous ont répondu nous avons proposé de nous rassembler à ces élections sur un programme de progrès social et sur un positionnement clair.

Sur cette base de lutte, l’accord a été possible dans quatre cantons (sur 29). Il est à noter que depuis que Rouges Vifs 13 existe, c’est la 1ère fois que nous pouvons faire l’unité pour une élection non seulement avec des associations locales mais aussi avec des sections du PCF. Tout simplement parce que nous avons eu un accord sur le programme et le positionnement politiques (en particulier l’annonce avant le 1er tour de la volonté de faire partie d’un groupe indépendant d’une majorité départementale emmenée par le PS ou un autre parti de droite)…ce que nous n’avions jamais pu avoir avant.

L’accord concerne 4 cantons parmi les plus pauvres de Marseille et couverts par 3 sections du PCF et « Marseille Résistances » une association marseillaise principalement présente dans les cités populaires des quartiers Nord.

Dans ces 4 cantons notre présence prend des formes diverses :
- Canton Marseille 6 (une grosse partie du 13ème arrondissement) : candidatures PCF/Rouges Vifs

- Canton Marseille 5 (haut du 14ème arrondissement) : candidatures PCF/Marseille résistances/Rouges Vifs

- Canton 2 (2/3ème arrondissement) : candidatures PCF/Marseille résistances soutenues par Rouges Vifs.

- Canton 4 (14/15ème arrondissement) : candidatures Marseille résistances soutenues par Rouges Vifs (c’est un des cantons où le PCF et le PS se sont effacés pour laisser la place à un candidat Guériniste).

L’enjeu de notre participation à ces élections, au-delà de ce qui précède, est donc aussi la visibilité d’un rassemblement de communistes et de progressistes des quartiers populaires à 1000 lieues de préoccupations politiciennes mais avec une volonté d’ouvrir une vraie perspective de changement de société pour toutes et tous.

Cela peut être un signe d’espoir même encore modeste, dans les Bouches du Rhône et au-delà, pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à la reconstruction d’une force révolutionnaire.

 

[1] de façon bien plus fréquente que d’ordinaire et qu’il serait intéressant de mesurer avec précision

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 15:36

 

En 1966, sous la présidence de De Gaulle, la France décidait de ne plus "mettre de forces à la disposition de l'OTAN"

En 1966 , Charles de Gaulle se prononçait pour le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN : «En raison de l'évolution intérieure et extérieure des pays de l'Est, le monde occidental n'est plus aujourd'hui menacé comme il l'était à l'époque où le protectorat américain fut organisé en Europe sous le couvert de l'OTAN […] Des conflits où l'Amérique s'engage dans d'autres parties du monde, comme avant-hier en Corée, hier à Cuba, aujourd'hui au Viêt Nam, risquent de prendre, en vertu de la fameuse escalade, une extension telle qu'il pourrait en sortir une conflagration générale. Dans ce cas, l'Europe, dont la stratégie est, dans l'OTAN, celle de l'Amérique, serait automatiquement impliquée dans la lutte lors même qu'elle ne l'aurait pas voulu».

Concrètement, la France, précise le général, « se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN ».

Le plus haut gradé américain en visite bientôt sur le Charles de Gaulle

- Publié le

Le général américain Martin Dempsey, le 3 mars 2015 à Washington

Le général américain Martin Dempsey, le 3 mars 2015 à Washington © AFP/Archives - Nicholas Kamm

Le plus haut gradé américain va se rendre dans les jours prochains sur le porte-avions français Charles de Gaulle qui croise dans les eaux du Golfe dans le cadre de sa participation à la coalition internationale contre les jihadistes, selon des responsables.

Le général Martin Dempsey doit en outre avoir des discussions au Bahreïn et en Irak, où la coalition conduite par Washington mène depuis six mois des frappes aériennes contre les positions du groupe Etat islamique (EI) qui y contrôle de nombreux territoires.

Le Charles de Gaulle, engagé le mois dernier dans les opérations de la coalition, se trouve dans les eaux du Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson.

"Je pense que c'est encourageant que les Français apportent dans ce combat une ressource (le porte-avions ndlr) aussi rare que précieuse pour eux", a déclaré le chef d'état-major inter-armées américain à des journalistes à bord d'un avion le conduisant dans le Golfe.

"Cela reflète à quel point c'est important pour eux", a-t-il ajouté.

Avec douze Rafale et neuf Super Étendard modernisés embarqués, le Charles de Gaulle a nettement renforcé le dispositif français dans la coalition, qui comptait jusqu'à présent neuf Rafale aux Emirats et six Mirage 2000D en Jordanie.

Véritable base aérienne flottante, il est accompagné d'un sous-marin nucléaire d'attaque, d'une frégate de défense anti-aérienne (Chevalier Paul) et d'une autre anti sous-marine (le bâtiment britannique Kent), ainsi que d'un pétrolier ravitailleur, soit quelque 2.700 marins embarqués, dont 2.000 pour le seul porte-avions.

Les marines française et américaine travaillent en "intégré", sous commandement opérationnel américain, avait expliqué à l'AFP début mars un officier à bord du Charles de Gaulle.

Le général Dempsey a indiqué qu'il souhaitait adresser ses remerciements à la France pour sa contribution aux efforts de guerre contre les jihadistes.

07/03/2015 15:35:21 - A bord d'un avion militaire américain (AFP) - © 2015 AFP


Vu sur "Le Temps d'Algérie"

Irak


Le porte-avion français Charles de Gaulle sous commandement US    

Le porte-avion nucléaire français Charles de Gaulle a été placé sous commandement américain dans le cadre de l'opération conjointe contre l'Etat islamique en Irak.

Selon le Washington Post, le navire français a été intégré à un groupe aéronaval avec le porte-avion nucléaire américain USS Carl Vinson.

Il s'agit de la première fois qu'un porte-avion français est placé sous commandement US pendant une opération militaire dans l'histoire.

A l'occasion de cet événement, le chef d'état-major des armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, s'est rendu dimanche à bord du Charles de Gaulle.

Les deux navires disposent d'un niveau élevé d'interaction : les chasseurs français Rafale se posent et décollent du Carl Vinson, tandis que le Charles de Gaulle accueille des F/A-18 Hornet américains.

La France est le premier pays à avoir rejoint en septembre 2014 la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Depuis août, ces derniers effectuent des frappes aériennes contre les positions de l'EI en Irak et depuis le 23 septembre, en Syrie.

Le Charles de Gaulle est actuellement le seul porte-avions en service dans la Marine nationale française. Mis en exploitation en 2001, il est le premier bâtiment de surface français à propulsion nucléaire.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 15:15

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 11:57
La grève des raffineries, plus grand mouvement social dans le secteur en 35 ans
Vu sur itélé.

La grève des raffineries, plus grand mouvement social dans le secteur en 35 ans

Le secteur du raffinage pétrolier américain est en grève depuis cinq semaines, ce qui en fait le plus important mouvement social de l'industrie pétrolière depuis 35 ans. L’échec des négociations entre le principal syndicat industriel américain et la compagnie Shell Oil a déclenché cette action de grande ampleur.

Près de 7.000 travailleurs en grève et 15 sites touchés

En pleine période de baisse des prix du pétrole, les Etats-Unis vivent une grève de grande ampleur qui touche une douzaine de raffineries à travers le pays. 

Le mouvement social a débuté le 1er février avec quelque 3.800 grévistes. Ils sont aujourd’hui près de 7.000 à avoir répondu à l’appel d’United Steelworkers (USW), le principal syndicat industriel nord-américain.

Travailleurs en grève devant la raffinerie Lyondell-Basell à Houston, Texas, le 1er février, premier jour du mouvement social. (© Reuters/Richard Carson)

La grève, qui concerne 15 sites dont 12 raffineries, est la plus importante du secteur depuis 1980. Selon les responsables syndicaux, 20% des capacités nationales de production étaient touchées fin février. 

La mobilisation a également été suivie sur les réseaux sociaux sous le hashtag #USWstrike.

Salaires, santé et sécurité

Le point de départ de ce conflit historique : l’arrêt des négociations concernant une nouvelle convention collective entre l’USW et la compagnie Shell Oil - filiale de Royal Dutch Sell. Selon le porte-parole de Shell, Ray Fisher, cité par Reuters

Les quatre principaux axes de négociations sont les salaires, les soins médicaux, le recours à des contractuels et la fatigue.

De son côté, USW reproche notamment au patronat de ne pas respecter la sécurité des employés, notamment en ayant recours à des travailleurs temporaires pour des opérations de maintenance. Selon les syndicalistes, l’absence d’une clause de "no-retrogression" (principe de non-régression) dans les contrats reste l’un des points critiques des pourparlers. 

Daniel Read, gréviste cité dans ijsberg magazine, explique les enjeux liés à cette clause : 

Sans cette clause n’importe quel programme de sécurité, nos primes, la surveillance des salariés et la responsabilité de l’employeur peuvent être outrepassés à n’importe quel moment, pour n’importe quelle raison, affirme Daniel Read. Cette clause est dans nos contrats depuis des décennies pour empêcher que ces droits nous soient retirés.

Les négociations entre le syndicat USW et Shell Oil devaient reprendre ce lundi à Houston au Texas, dans l'espoir d'aboutir à un accord. 

Photo de Une : © Wendy Bloom/Twitter

Rédaction web d'iTELE

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