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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 22:50

Michel El Diablo

UKRAINE - 9 mai 2015 : « nous n’avons pas peur » les anciens combattants antifascistes de l’Armée Rouge vont défiler dans Kiev
UKRAINE - 9 mai 2015 : « nous n’avons pas peur » les anciens combattants antifascistes de l’Armée Rouge vont défiler dans Kiev

« Nous n’avons pas peur »: les anciens combattants vont marcher dans le centre de Kiev, le 9 mai 2015  (jour du 70e anniversaire de la défaite de l’Allemagne nazie et de la victoire contre le fascisme) ; l’interdiction probable de la célébration du Jour de la Victoire en Ukraine sera une insulte aux anciens combattants de la Grande Guerre patriotique.

Cependant, ils ont l’intention de marcher sur Khreschatyk, même s’il y a un risque que les extrémistes d’extrême-droite les attaquent. Selon le chef de l’organisation des anciens combattants de l’Ukraine Nikolai Martynov à  Kiev , la Verkhovna Rada (ndt parlement à Kiev) a adopté la loi n°2558 «sur la condamnation des régimes socialiste et nazis en Ukraine et l’interdiction de leurs symboles »  et empêche les  anciens combattants de célébrer le Jour de la Victoire.

» Le décret présidentiel supprime le concept de Grande Guerre Patriotic, il supprime le jour férié du 9 mai pour mettre en avant le 8 mai, nommé « jour du souvenir et de la réconciliation ». Quand Victor Iutschenko est arrivé au pouvoir, il nous a interrogé au sujet de la réconciliation. Nous luis avons répondu que la direction de notre organisation ne pouvait pas répondre seule à cette question et lui avons proposé de soumettre la question aux vétérans. Noues les avons interviewés, et ils nous ont alors dit à 99,9% que la réconciliation avec ceux qui n’ont pas été réhabilité était hors de question. Quelle réconciliation? L’Allemagne nazie s’est rendu » . Martynov a aussi dénoncé ce décret comme inconstitutionnel, car la décision a été prise sans referendum? Si elle est approuvé, la loi du président, selon la direction de l’association des vétérans d’Ukraine, en vertu de l’interdiction va supprimer le jour des défenseurs de la patrie. « Dans mon bureau se trouve une copie du drapeau de la victoire, du drapeau des vétérans. A l’inverse dans le centre de la ville il y a des containers poubelles. Et j’ai bien bien peur que si les activistes [d’extrème droite] de Parvy Sektor viennent, ils m’étranglent avec ce drapeau et me jettent dans une de ces poubelles. Les vétérans ressentent de nombreux actes d’intimidations. Et de nombreux ravages de la part du SBU et des forces de l’ordre ». Il craint également pour le 9 mai d’être attaqué par les extrémistes de « Secteur Droit ».

Ses déclarations sont confirmées par un vétéran, le colonel Dimitri Stadniuk :

« Nous n’accepterons jamais le fait d’être interdit de célébrer le 9 mai. Nous viendrons pour ouvrir le centre ville. Et laissons les essayer de tirer sur nous. Nous n’avons pas peur. Nous nous battrons, s’ils nous y obligent »

Le 2 mai 2014, à Odessa, au lendemain du 1er mai, des dizaines de militants antifascistes et de gauche étaient massacrés dans l’incendie de la maison des syndicats à Odessa.

Cette semaine, à Berlin où se déroulent des cérémonies du 70e de la victoire contre le nazisme, il est significatif de constater qu’une délégation représentant les peuples soviétiques – qui ont été les principaux artisans de cette victoire payé du prix de 27 millions de morts –  a été la seule délégation empéchée d’accéder à une cérémonie au Reichtag à Berlin malgré son invitation officielle, et prise à partie par des activistes nationalistes ukrainien sans réaction de la police allemande… Dans le même temps, le président français Hollande recevait l’oligarque-président de la junte de Kiev Poroschenko à Paris, annonçant la livraison d’équipement à l’armée de Kiev (hélicoptères, système d’armement).

Plus que jamais, solidarité antifasciste avec le peuple ukrainien. No Pasaran !

D’après : http://politikus.ru/events/48072-my-ne-poboimsya-veterany-namereny-marshirovat-v-centre-kieva-9-maya.html  

Traduction JBC pour www.initiative-communiste.fr

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:58
Le 29 mai prochain naîtra un mensuel hors du commun
 
Progrès social, économique, industriel, scientifique…
… souveraineté populaire, démocratie, égalité…
… indépendance nationale, anti-impérialisme, coopérations.

Dans la suite de Bastille-République-Nations (BRN), le nouveau mensuel indépendant qui donne la priorité à l’information et qui entend combattre toutes les idées dominantes. 

le  

Le gouvernement grec a soumis hier (1er avril) une énième version du plan de réformes exigé par l’ex-Troïka (rebaptisée « groupe de Bruxelles »). Le document – qui n’a rien d’un poisson d’avril – a été présenté au groupe de travail composé des directeurs du Trésor des pays membres de la zone euro (« euroworking group »). Cette instance « technique » est censée préparer le travail de l’eurogroupe, composé, lui, des ministres des finances.

Sa teneur a été dévoilée par le quotidien britannique Financial Times. Athènes propose désormais d’augmenter ses recettes d’un montant situé entre 4,6 et 6,1 milliards, à travers la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales ainsi que contre des trafics en tout genre (notamment sur les carburants), et la mise en place de taxes touchant les contribuables les plus aisés. Une augmentation de la TVA sur certains produits est également envisagée.

Parmi les autres mesures figurent la mise en place d’une « banque de défaisance », pour isoler les créances irrécouvrables et soulager quelque peu les banques grecques en difficultés, de même que la poursuite de privatisations à hauteur de 1,5 milliard, un niveau cependant inférieur à celui accepté par le précédent gouvernement (4 milliards). Moyennant cela, le gouvernement d’Alexis Tsipras table sur un « surplus primaire » (excédent budgétaire avant paiement des intérêts de la dette) de 1,2% cette année.

Si ces « efforts » vont dans le sens exigé par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI, tout indique que ces derniers les jugent encore « insuffisants ». Le 20 février dernier, Athènes avait accepté le principe de ne décider d’aucune mesure sans le consentement préalable de l’UE, et d’engager des réformes qui allègent le déficit public. Le gouvernement nouvellement élu pouvait cependant choisir entre les réformes possibles, pour peu que le but fixé par les dirigeants européens soit respecté. En échange, l’eurogroupe avait acté le principe du déblocage de la dernière tranche (7,2 milliards) des crédits accordés via le deuxième plan de renflouement du pays.

Depuis cette date, les « partenaires » européens d’Athènes ont jugé les plans grecs proposés insuffisants ou insuffisamment précis. Or la situation du Trésor grec est particulièrement tendue. Rien qu’en avril, celui-ci doit rembourser des échéances de dette pour plus de 800 millions, et renouveler près de 2,5 milliards d’obligations. Dans les quatre prochains mois, c’est 16 milliards d’euros qui seront à rembourser.

Le ministre de l’Intérieur a même affirmé que, faute de déblocage de la dernière tranche de prêt européen, le pays pourrait ne pas faire face à l’heure à toutes ses obligations. Les services du premier ministre ont immédiatement démenti.

Mais rien n’y fait : l’eurogroupe conditionne son feu vert à une liste de réformes plus drastiques (salaires, retraites, privatisations, code du travail…) sur lesquelles le parlement grec se serait engagé. Alors qu’une ultime décision devait être arrêtée le lundi 30 mars, les discussions techniques se prolongent. Les membres de l’eurogroupe n’ont prévu une prochaine réunion que le 24 avril.

Tant que le gouvernement grec proclame qu’il entend rester au sein de la zone euro, il reste sous la pression de ses pairs. Et les traités européens donnent à ces derniers un rapport de force qui leur est particulièrement favorable. Reste à savoir jusqu’à quel point ils sont décidés à asphyxier les finances grecques sans prendre le risque de déclencher une nouvelle crise de l’euro. Pour des raisons plus politiques qu’économiques, Bruxelles et Berlin sont évidemment décidés à empêcher coûte que coûte une sortie de l’euro de la Grèce.

Les prochaines semaines seront décisives.

 

D’ici la parution du premier numéro de Ruptures, le 29 mai, ce site vous propose chaque jour – gratuitement ! – une info commentée (souvent au second degré).
Mais pour assurer son lancement, Ruptures a besoin de votre participation financière, et vous propose en échange un préabonnement.
Ne remettez surtout pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui !

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:55

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:25

Lu sur PCF-Bassin et Histoire et Société

La traque contre le parti communiste d’Ukraine

 

Le Service de sécurité de l’Ukraine a convoqué pour demain Petro Simonenko, secrétaire Jusitice du parti communiste ukrainien, pour être interrogé sur sa présence au Présidium du Comité Central du parti communiste de la Fédération de Russie, où il était présent comme invité spécial siégeant sous la présidence de la réunion.

Les autorités de Kiev, y compris le ministère de la Justice, ont lancé l’enquête à la demande de l’adjoint d’extrême-droite Igor Mosijchuk (voyez sur les photos ci-dessous ce charmant personnage avec les insignes nazis sur le tee-shirt noir et le sigle du parti national socialiste Svoboda sur le tee-shirt blanc) qui a dénoncé l’élection de Simonenko au Comité central du parti communiste de la Fédération de Russie, c’est-à-dire « un pays agresseur », faussant complètement (par bêtise ou par mauvaise foi) les raisons de la présence de Simonenko à la réunion des communistes en Russie.

Dans le même temps, nous recevons des nouvelles sur la détention de 3 camarades  du PCU à Odessa, inculpés d’« actes de terrorisme » et « séparatisme ».
 
Photo de Con l'Ucraina antifascista.
 
Photo de Con l'Ucraina antifascista.

 

 
Commentaire : le sigle représenté sur le vêtement du charmant personnage ci-dessus est le sigle de la division "Das Reich".  C'est aussi l'emblème - inversé - du bataillon Azov, supplétif des forces armées ukrainiennes et formé de membres de "Secteur Droit", organisation néo-nazie.  Ce sont ceux-là que les 300 "formateurs" de l'armée américaine arrivés il y a quelques jours en Ukraine vont encadrer et former ...
Mais ça, nos politiques et nos médias dominants semblent ne pas le voir ...
Ci-dessous quelques précisions :

 

2e Division SS Das Reich

La "rune du loup",  rune allemande appelée "crochet de loup", emblème de la division SS Das Reich.

La "rune du loup", rune allemande appelée "crochet de loup", emblème de la division SS Das Reich.

Et voici un extrait de Wikipédia à propos de cette division :

"La 2e division SS Das Reich est l'une des 38 divisions des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale composé de Waffen-SS volontaire et de Volksdeutsche, notamment des Alsaciens-Moselans malgré-nous.

La division, formée en 1939, prend part en 1941 à l'invasion des Balkans puis de l'URSS. En novembre 1942 elle contribue à l'assaut sur le port de Toulon. Renvoyée sur le front de l'est au début 1943, elle participe activement à la reprise de Kharkov, puis à la Bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, elle combat en Normandie notamment lors de la contre-attaque de Mortain et sort très éprouvée de la poche de Falaise et de la retraite qui suit. À la fin de l'année la division repart de nouveau à l'offensive au cours de la Bataille des Ardennes. Enfin, elle retrouve le front de l'est en 1945 où elle participe à une tentative de lever le siège de Budapest. Après divers combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en 1945.

Connue pour sa valeur combative, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses exactions et crimes de guerre en Europe de l'Est et en France. En France, son nom reste notamment associé au massacre de Tulle, au massacre de Combeauvert et au massacre d'Oradour-sur-Glane."

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:23

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 14:57
La campagne ANTI-SYRIZA de la presse française [Marianne.net]

"Finis les enfantillages ! Rangez vos jouets, vous vous êtes bien amusés, mais maintenant il s'agit de rentrer dans le rang ! De toute façon, ça ne marche pas et ça ne marchera jamais !" Ils sont comme ça nos éditorialistes. Avec les Tsipras et les Varoufakis, ils aiment jouer les pères Fouettard. Ou plutôt les mères Merkel...

 

Il faudrait écrire la folle histoire de la cabale anti Syriza menée par la presse française. On y retrouverait la morgue et la suffisance de ceux qui ont mené (et perdu) le combat pour le « oui » au Traité constitutionnel européen, en 2005. Ces grands esprits traitent les nouveaux dirigeants grecs avec la même délicatesse que les partisans du « non » voués au démon de l’inquisition idéologique. A les lire, rien n’est possible hors des traités coulés dans le marbre pour l’éternité. Quiconque en dévie mérite les feux de l’enfer.

Tel est l’antienne de Jean Quatremer, de Libération, de Dominique Seux, du journal Les Echos (et de France inter quand il n’y a pas de grève), et de Nicolas Barré, qui lui officie aussi aux Echos tout en portant la bonne parole à Europe 1, au nom du pluralisme à une voix. C’est également l’avis d’Axel de Tarlé, autre chroniqueur d’Europe 1, et qui agrémente Le Journal du dimanche de sa forte pensée.

Dans l’une de ses dernières chroniques, Axel de Tarlé décrivait un Alexis Tsipras « reparti piteusement de Bruxelles », tancé par un François Hollande lui disant en substance : « Allez ouste ! Fini de rire, au travail ! » Et Axel de Tarlé d’ajouter : « C’est la fin de l’illusion Syriza », dont le programme relevait « du coup de baguette magique ».

Bien informé, le chroniqueur sachant chroniquer notait : « D’ailleurs, les Grecs eux-mêmes ne semblaient pas y croire ». S’ils ont voté Syriza, en somme, c’est parce qu’ils sont masos. Axel de Tarlé pousse alors le cri de victoire qui rallie tous les orthodoxes : « Une fois de plus, on le voit, le plan B n’existe pas. C’est la victoire du “TINA” de Margaret Thatcher, there is no alternative (« Il n’y a pas d’alternative ») incarné aujourd’hui par Angela Merkel ». Merci pour ce moment de liesse générale.          

Le Monde, qui mène l’offensive anti Syriza depuis le début (n’est-ce pas Arnaud Parmentier ?) n’a pas voulu perdre la main. Le journal du soir a donc publié une double page dont le titre est tout un symbole :« Le rude apprentissage européen de la Grèce ».

A ce simple énoncé, on devine qu’on va découvrir comment un pays membre de l’UE depuis 1981 peut se voir administrer une leçon de rattrapage sur les us et coutumes et vigueur à Bruxelles. C’est normal vu que Le Monde répète par trois fois qu’Alexis Tsipras est un « jeune » Premier ministre, autrement dit un nouveau venu qu’il est important de bizuter. C’est pourquoi ce dernier « a pris des cours accélérés d’Europe », afin de « respecter les règles ». Comme le dit un ministre : « On te comprend, tu dois comprendre comment l’Europe marche ». Traduit en bon français, cela signifie : « On te laisse parler, mais tu dois nous laisser agir ».

Tsipras entend-il mettre un terme à la folie des privatisations en laissant 51% du capital sous contrôle public?  Réponse d’Angela Merkel : « Ça n’intéresse personne ». Ah bon. Yanis Varoufakis, ministre des Finances, veut-il détailler les dégâts de l’austérité ? Michel Sapin tranche : « Ce n’est pas comme ça que l’Europe fonctionne ». Bien, Michel. A tes ordres, Michel.

A-t-on au moins le droit de penser autrement qu’un eurocrate pur et dur et de le dire à haute voix ? Pas vraiment, si l’on en croit ce commentaire de Michel Sapin à propos d’Alexis Tsipras : « Il faut qu’il fasse atterrir ses troupes et que Syriza s’adapte et resdescende sur terre ». Autrement dit, il faut que Tsipras fasse du Samaras, son prédécesseur, tout comme François Hollande fait du Nicolas Sarkozy avec la réussite électorale que l’on sait. 

Pierre Moscovici, ex-ministre reconverti en commissaire européen, le dit d’ailleurs tout de go à ses interlocuteurs du Monde, ravis du propos : « La question est de savoir, maintenant, si le gouvernement grec est capable de présenter un programme de réformes sur lequel il n’a pas été élu ».

A Paris comme à Bruxelles, faire le contraire de ce que l’on dit et dire le contraire de ce que l’on fait, c’est le summum de la politique. Reste à savoir s’il en sera de même, ou pas, à Athènes.

Jack Dion

Directeur adjoint de la rédaction de "Marianne"

SOURCE:

 

La presse française mène la charge anti Syriza

http://www.marianne.net/presse-francaise-mene-charge-anti-

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 14:37

Lu sur Lescrises.fr

 

 

Junker à la presse espagnole…

 

A Bruxelles, la semaine dernière : Junker derrière son bureau, tenant une copie d’un entretien précédent donné à EL PAÍS. [NdT : quotidien espagnol] / DELMI ALVAREZ

A un moment, au cours des deux dernières années, après avoir perdu les élections au Luxembourg, Jean-Claude Junker (né à Redange en 1954), caressa l’idée d’abandonner la politique et d’écrire ses mémoires. Puis, il a réalisé que ce qui ne peut pas être dit doit être tu : “Il aurait fallu confesser des secrets inavouables.” Juncker a rangé le projet pour revenir à son milieu naturel : après avoir gagné les élections européennes, malgré les réticences de Berlin, il dirige la Commission européenne, qu’il appelle lui-même “de la dernière chance” à cause de la nécessité de sortir définitivement la tête de cette combinaison de crises multiples assaisonnées d’un formidable désenchantement quant à l’UE. Il continue de taire certaines choses après plusieurs décennies en première ligne européenne, même si, hors micro, il égrène des anecdotes juteuses parfaitement impubliables. Et, dans cette entrevue avec El PAIS, il offre une vision modérément optimiste de l’Europe, même s’il s’autorise le doute : il applaudit l’Espagne pour ses réformes, mais prévient que, pour être honnête, il faut ajouter que la crise perdurera tant que le chômage ne baissera pas ; il concède qu’Alexis Tsipras a assumé ses responsabilités, mais il affirme qu’il lui faudra encore expliquer aux Grecs que certaines de ses promesses sont intenables. Les partis comme Syriza ou Podemos, dit-il, établissent un bon diagnostic de la situation, mais leurs propositions mèneraient au “blocage total” du projet européen.

L’Europe continue d’être un lieu intéressant et contradictoire : un ex-vice-président de Goldman Sachs, Mario Draghi, défie l’orthodoxie allemande. Et le leader conservateur d’une sorte de paradis fiscal, Juncker, fait obstacle aux recettes de Berlin en ajoutant une dose de flexibilité dans ses règles fiscales. Il lance un plan d’investissements d’un contorsionnisme financier inusité, à la saveur pseudo keynésienne. Il promet d’en finir avec les magouilles fiscales des multinationales, alors qu’il est lui-même dans l’œil du cyclone à cause des abus de son pays. Entre le discours churchillien de sang, de sueur et de larmes incarné par Merkel et le “I have a dream” à la Martin Luther King de Tsipras, Juncker – qui vient aujourd’hui en Espagne – cherche un compromis plus pragmatique, moins proche du ton moralisateur de ces (très germaniques) derniers temps. Il alerte contre la tentation de l’échec en rappelant que certaines choses n’éveillent une loyauté passionnée qu’après avoir été perdues. Et il déplore que le pire de la crise “soit le retour de vieilles rancœurs.”[...]

Lire la suite ici

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 14:33

Publié par Michel El Diablo

Compte rendu commun de la rencontre entre le PRCF et le Parti de Gauche

A la demande du PCRF, une rencontre officielle a eu lieu le 10 janvier 2015 à Paris entre le PRCF et le PG. Elle s’est déroulé dans un climat cordial qui a permis de faire un vaste tour d’horizon de la situation, pointer fraternellement les convergences et les désaccords.

 

=>La délégation du  PG était conduite par Eric Coquerel.

=>La délégation du PRCF était composée d’ Antoine Manessis, Benoit Foucambert, Vincent Flament.

Ce compte-rendu n’est pas exhaustif, c’est une synthèse de nos échanges approuvée par les deux organisations.

 

Les deux délégations se sont notamment rejointes sur la République, la défense de principe de la souveraineté populaire (en constatant que le cadre premier de la démocratie est aujourd’hui la nation), la centralité de l’exploitation capitaliste et de l’antagonisme des classes, et sa pertinence, sur la nécessaire indépendance des forces progressistes à l’égard du parti socialiste.

 

Sur le plan international PG et PRCF se prononcent contre l’impérialisme, pour la sortie de l’OTAN. Ils dénoncent les manœuvres dangereuses de l’OTAN derrière les États-Unis notamment en Ukraine. C’est un danger pour la paix.

Les deux délégations enregistrent aussi leurs divergences sur l’analyse de l’euro, de l’UE.

 

=> Pour le PG, si la monnaie unique a été une erreur, il n’entend pas proposer la sortie de l’Euro considéré comme un  possible contrepoids au dollar au service d’une Europe refondée.  Mais ce serait dans le cadre d’une politique de désobéissance et de rapport de forces que mènerait un vrai gouvernement de gauche comportant notamment la rupture avec les traités actuels. On ne peut pas reconstruire l’Europe sans rupture avec l’UE actuelle.

=> Pour le PRCF la nature de classe de la construction européenne rend impossible une modification de son contenu et il propose la sortie unilatérale de la France de l’euro et de l’UE engageant ainsi un processus de changements démocratiques en France et en Europe dont le terme est la rupture avec le capitalisme et la perspective du socialisme pour la France.

Les deux délégations se retrouvent sur la priorité absolue à accorder la la décision du peuple français souverain, le PG n’excluant pas de se prononcer pour la rupture totale avec l’actuelle UE si les exigences du peuple français portées par un vrai gouvernement de gauche étaient méprisées.

 

Sur le syndicalisme si le PRCF condamne un syndicalisme de collaboration de classes, affilié à la CES, et lutte pour un syndicalisme de classe et de masse, affilié à la FSM, et sans lequel les travailleurs continueront de subir l’offensive patronale, le PG refuse de commenter la vie syndicale et constate que les syndicats ont constitué un pôle de résistance à l’ordre libéral depuis 30 ans.

 

Le PRCF estime que pour répondre à la fascisation de la société et à la menace fasciste, les forces progressistes doivent constituer un Front Antifasciste Patriotique et Populaire dont le cœur serait le monde du travail.

 

Le PG va débattre des questions stratégiques lors de son prochain congrès. Il défend la nécessité d’un programme gouvernemental d’urgence et défend la 6ème République par la constituante pour l’échéance de 2017.

 

Le PG souligne également l’importance de la dimension écologique du combat progressiste, ce que le PRCF approuve.

Les deux organisations conviennent de se parler régulièrement et de rester en contact.

 

SOURCE :

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 13:09
Réchauffement diplomatique ou pas, les terrains à Cuba ne sont pas à vendre

vendredi 24 avril 2015
par  RG

Un article de RADIO CANADA.

On ne reviendra pas à la situation avant 1959 !

Le réchauffement des relations diplomatiques entre La Havane et Washington ne signifie pas que le marché immobilier de Cuba sera soudainement ouvert aux investisseurs étrangers, prévient l’ambassadeur de ce pays.

Les présidents Raul Castro et Barack Obama ont causé la surprise, en décembre, lorsqu’ils ont annoncé une normalisation des relations entre les deux pays après 53 ans d’embargo américain.

Certains promoteurs internationaux y ont immédiatement vu des occasions en or pour le développement de la côte antillaise de l’île, à peu près vierge, sans compter la capitale, qui recèle des trésors immobiliers.

Mais l’ambassadeur de Cuba au Canada, Julio Garmendia Pena, a rappelé récemment que les terrains appartiennent au peuple cubain, même si l’île est ouverte à des investissements dans d’autres secteurs.

Un vieux contentieux à régler

Plusieurs obstacles se dressent encore sur la voie du rapprochement complet entre les États-Unis et Cuba, notamment l’établissement de liens diplomatiques et la levée de l’embargo économique, que La Havane appelle « le blocus ».

Mais, par-dessus tout, Cuba veut régler le contentieux historique sur la propriété foncière - un litige qui vaut des milliards de dollars.

Lors de la révolution communiste de Fidel Castro en 1959, le nouveau gouvernement a saisi et nationalisé les énormes actifs américains dans le pays - le téléphone, plusieurs services publics, des plantations de canne à sucre et autres propriétés privées, dont plusieurs hôtels Hilton.

La valeur de ces actifs atteindrait 7 milliards $ US, une somme réclamée à grands cris par la diaspora cubaine de Miami, très remontée contre le régime communiste, et très influente aux États-Unis.

L’ancien ambassadeur canadien à Cuba Mark Entwistle, qui a été en poste à La Havane de 1993 à 1997, estimait lundi que les deux pays devront d’abord s’entendre sur des compensations dans ce dossier avant que tout le reste n’aille de l’avant.

« On entend beaucoup ces temps-ci - surtout aux États-Unis - qu’une ruée vers l’or (immobilière) s’en vient à Cuba », explique M. Entwistle. « Cette perception est attribuable à un énorme manque d’informations sur Cuba, un manque de connaissance sur ce pays, sur ce que les Cubains ont traversé, sur ce qu’ils vivent présentement, et à quoi ils aspirent ».

Tirer les leçons du passé

Et malgré les liens plutôt amicaux qu’Ottawa a conservés avec La Havane, les investisseurs canadiens n’auront pas plus de chances que les autres de percer le marché immobilier cubain, estime l’ex-diplomate.

L’ambassadeur Pena a lui aussi rappelé que Cuba a retenu une ou deux leçons de l’époque où les Américains occupaient une grande part de l’île. « Lorsque (à la révolution) nous avons dressé la liste des propriétés, nous avons été secoués. Alors, cette fois-ci, nous avons décidé d’être plus prudents ».

L’ex-ambassadeur canadien abonde : « On ne verra plus jamais un seul pays contrôler les deux tiers de l’économie nationale, et tous les services publics, le téléphone, l’électricité, et plus de 80 % des plantations de canne à sucre et des terres agricoles », a-t-il estimé.

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 12:48

Lu sur "canempechepasnicolas"

Publié par Jean Lévy

Combien ça coûte ?

 

Ordres de grandeur

Rappelons que la fortune cumulée

par les 1000 Britanniques les plus riches

atteint  547 milliards de livres (763 milliards d'euros),

 

Millions, milliards, billions d'euro...

On a l'habitude de jongler avec de tels montants dans les secteurs capitalistiques comme l'aéronautique ou l'énergie.

Voici enfin les valeurs typiques classés par ordre croissant, histoire de mieux distinguer les dépenses quasi-banales et les projets pharaoniques. 

100 millions d'euro

  • Fusée Ariane 5 (sans satellite) prête à lancer : 100 millions d'euro
  • Dassault Rafale (coût moyen d'un exemplaire) : 110 millions d'euro
  • Intérêts de la dette publique française : 120 millions d'euro par jour
  • Le dernier James Bond (Quantum of Solace) : 180 millions d'euro
  • Super-méthanier : 200 millions d'euro
  • Centrale au gaz à cycle combiné (400 MW) : 300 millions d'euro
  • Airbus A380 : 300 millions de dollars prix catalogue (pour mémoire)
  • Ferme éolienne offshore (150 MW installés) : 200-800 millions de dollars 
  • Terminal méthanier : 500 millions d'euro
  • Plateforme pétrolière off-shore (production de 50 Mbbl/an) : 500 millions de dollars


1 milliard d'euro

  • Centrale au charbon moderne (850 MW) : 1 milliard d'euro
  • Russia Tower (gratte-ciel de 600 mètres de haut) : 1,5 milliard d'euro
  • Investissements 2007 de Google dans ses infrastructures informatiques : 1,5 milliards d'euro (2 milliards de dollars)
  • Rémunération individuelle 2007 de grands gérants de hedge funds : 2 milliards d'euro (3 à 4 milliards de dollars pour des stars de Wall Street comme Paulson, Soros ou Simons, selonLes Echos)
  • Réacteur nucléaire EPR "tête de série" (1600 MW) : 4,5 milliards d'euro (montant officiel du projet OL3, réacteur EPR clé-en-main construit par Areva en Finlande) - "prix catalogue" : 3 milliards d'euro
  • Surgénérateur Superphénix (1200 MW) : 5 milliards d'euro 2008 (10 milliards de francs 1980). Son démantèlement est estimée à 3 milliards d'euro.
  • Revenus journaliers consolidés des pays producteurs de pétrole (2007) : 5 milliards d'euro (estimation)


10 milliards d'euro

  • Budget total du projet ITER : 10 milliards d'euro... étalé sur 30 ans !
  • Usine de retraitement de combustible nucléaire type la Hague (capacité de retraitement 1500 t/an) : 10 milliards d'euro
  • Développement de l'Airbus A380 : 11 milliards d'euro (pour mémoire)
  • Burj Dubaï (la tour la plus haute du monde - 818 mètres de haut) : 15 milliards d'euro (20 milliards de dollars)
  • Tunnel sous la Manche : 16 milliards d'euro - l'un des plus grands projets d'infrastructures financé par le secteur privé
  • Barrage des Trois-Gorges : 25 milliards d'euro (montant prévu - et sans doute largement dépassé - des dépenses au démarrage du projet)
  • Bénéfice net d'ExxonMobil en 2008 : 30 milliards d'euro (45 milliards de dollars)
  • Investissements mondiaux 2006 dans les énergies renouvelables : 56 milliards d'euro. Source : PNUE. On parle souvent de 100 milliards de dollars, mais 30% correspondent à des opérations financières (fusions/acquisitions)
  • Réseau HVDC Afrique-Europe (Réseau hypothétique permettant le transport massif d'électricité produite en Afrique (solaire concentré) vers les centres de consommation européens.) : 60milliards d'euro
  • Chiffre d'affaires annuel d'IBM en 2008 : 70 milliards d'euro (100 milliards de dollars)


100 milliards d'euro

  • Programme Apollo : 100 milliards d'euro 2006. Selon wikipedia, 25 milliards de dollars 1969
  • Budget de l'Union Européenne : 116 milliards d'euro
  • Investissements en exploration-production pétrolière (2006) : 200 milliards d'euro (275 milliards de dollars 2006)
  • Capitalisation boursière d'ExxonMobil : environ 500 milliards de dollars. ExxonMobil est la plus importante capitalisation boursière mondiale... après PetroChina.
  • Dépenses militaires US (2007) : 400 milliards d'euro (550 milliards de dollars)
  • Investissements annuels à engager pour atténuer les effets du changement climatique : 500 milliards d'euro (1% du PIB mondial selon le rapport Stern)
  • Dépenses militaires mondiales (2005) : 900 milliards d'euro


1000 milliards d'euro (ou un billion d'euro, en bon français)

  • Montant total moyen des investissements annuels nécessaires en infrastructures pour répondre à la demande en énergie sur la période 2005-2030 : 1 000 milliards d'euro 2005 - Source : ''World Energy Outlook'', AIE
  • Capitaux gérés par les fonds d'arbitrage (hedge funds) en 2007 : 1 250 milliards d'euro (selon le Monde)
  • Dette publique française : 1500 milliards d'euro
  • PIB France : 2 000 milliards d'euro
  • Revenus annuels consolidés des pays producteurs de pétrole : 2 000 milliards d'euro
  • Budget fédéral US (2007) : 2000 milliards d'euro (2700 milliards de dollars)
  • Pertes dûes à la crise financière de 2007-2008 : 2 200 milliards d'euro (2800 milliards de dollars, estimation d'octobre 2008 émanant de la Banque d'Angleterre)
  • Création monétaire mondiale annuelle : 5 000 milliards d'euro
  • Stock d'or mondial (estimation 2011) : 5 000 milliards d'euro. Cette estimation coprend tous les types d'or, des lingots des banques centrales jusqu'aux dents en or des particuliers morts et enterrés.


10 000 milliards d'euro

  • Capitalisation boursière consolidée du New York Stock Exchange : environ 15 000 milliards d'euro
  • Dette privée mondiale : 20 000 milliards d'euro
  • PIB G8 : 20 000 milliards d'euro (30 milliards de dollars 2004 - source wikipédia)
  • PIB Monde : 45 000 milliards d'euro
  • Dette mondiale des Etats et entreprises cotées : 72 000 milliars d'euro (2014)

100 000 milliards d'euro

  •  
  • Richesse mondiale (2010) :
  •  
  • 140 000 milliards d'euro (195 000 milliards de dollars), selon une étude de Crédit Suisse.
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