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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 08:14

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 08:13

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 23:31

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 14:00
Face à l’Union Européenne : aveuglement, surdité, mutisme des syndicats

par Pierre Lévy

paru dans Marianne le 16 avril
 

 

Il y a tout juste une semaine, les syndicats battaient le pavé "contre l’austérité". Pour Pierre Lévy [1], rédacteur en chef du mensuel "Bastille-République-Nations", il y avait pourtant un responsable de cette austérité qui était malheureusement absent dans "l’appel commun des centrales syndicales initiatrices" de la manifestation : l’Union européenne. "S’il y avait un “Livre Guinness des records” de cécité, de surdité et de mutisme, écrit-il, les chefs syndicalistes y auraient une place de choix".

Qui n’a en tête le symbole des trois singes que nous a légué, dit-on, la sagesse asiatique ? Le premier se cache les yeux ; le deuxième se bouche les oreilles ; le troisième se ferme la bouche. Transposée en ce printemps 2015, l’image évoque immanquablement l’Union européenne, ou plutôt le rôle de celle-ci dans la réalité politique française — et sa quasi-absence du débat public.

On pensait à cela, jeudi 9 avril, en prenant part à la manifestation nationale qui, quatre heures durant, a battu le pavé parisien. Non que les syndicalistes présents, déterminés et combattifs, ignorent tout de la mainmise de Bruxelles, loin de là. Mais c’est plutôt en relisant l’appel commun des centrales syndicales initiatrices que l’image vient forcément à l’esprit.

Résumons  :

le mot d’ordre de la mobilisation était la lutte contre l’austérité.

L’austérité, c’est-à-dire les coupes dans les dépenses de l’État, des collectivités et des hôpitaux, et donc notamment dans l’emploi public et les salaires publics. L’austérité, c’est-à-dire les mises en cause successives des conquêtes et droits sociaux. L’austérité, c’est-à-dire la flexibilité et la précarité organisées.

Il ne peut raisonnablement échapper à personne que dans chacun de ces domaines, les règles, règlements, normes, procédures et injonctions de l’UE déterminent les décisions prises par les gouvernements nationaux, par le gouvernement français en particulier.

Affirmer cela ne revient en aucune manière à dédouaner ces derniers. Après tout, ce sont eux qui ont coécrit les traités. Et ce sont eux, qui, Conseil européen après Conseil européen, confortent et confirment les dispositions des carcans. Il reste que l’intégration européenne constitue l’arme majeure que ceux-ci utilisent pour imposer leurs choix à leur propre peuple.

Ce n’est certes pas nouveau. Depuis l’Acte unique (1986) puis Maastricht (1992), l’implication des instances communautaires se fait de plus en plus pesante. En réalité, c’est dès le traité de Rome que les « pères fondateurs » avaient en tête ce double objectif de long terme : faire reculer toujours et encore les conquêtes et droits sociaux ; soustraire à chacun des peuples la liberté de choisir son avenir – au nom d’une « communauté de destin ».

Autrement dit, effacer progressivement la démocratie.

Mais depuis le traité de Lisbonne (2008), avatar honteux de la Constitution européenne rejetée, puis la mise en place, à la faveur de la crise, de la « gouvernance économique », le poids de la tutelle européenne est patent, jusque dans les détails.

Pour son plus grand malheur, le peuple grec a constitué jusqu’à la caricature – et continue à constituer – un cobaye pour l’exemple. L’image des « hommes en noir » (de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI) débarquant dans les différents ministères et prenant sans complexe les manettes de la politique hellénique est dans toutes les mémoires.

Mais faut-il aller jusqu’à Athènes ? En ce moment même, Bercy met une dernière main au « Programme national de réformes » qu’attend Bruxelles de pied ferme d’ici la fin du mois, dans le cadre dudit « semestre européen ».

Comme le rappelle benoîtement la direction du Trésor : « Les programmes nationaux de réforme s’inscrivent dans le cadre de la stratégie “Europe 2020” pour une croissance économique “intelligente, durable et inclusive” que l’Union européenne a adoptée. (…) Ils constituent l’instrument de suivi et d’évaluation du volet national de la stratégie “Europe 2020” ».

On se souvient également de la négociation presque euro par euro que Michel Sapin a menée avec son prédécesseur Pierre Moscovici, devenu Commissaire européen à l’Économie, pour échapper à la menace de sanctions. Et de l’engagement quant aux « réformes structurelles » pris par François Hollande, en échange de l’« indulgence » de Bruxelles.

Les dispositions essentielles de ladite loi Macron ne sont qu’un copié-collé des « suggestions » européennes. « C’est bien, s’est réjoui en substance Jean-Claude Juncker, mais j’attends la suite ». Et l’on parle déjà d’une loi Macron II…

C’est dans ce contexte que l’appel commun à la journée du 9 avril, publié par les directions confédérales de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires, a réussi un exploit : pas une phrase, pas un mot ne fait la moindre allusion à l’Europe. S’il y avait un Livre Guinness des records de cécité, de surdité et de mutisme, nul doute que les chefs syndicalistes y eussent gagné une place de choix.

Ici ou là, certains confient : l’idée européenne est déjà bien écornée, il ne faut pas l’abîmer encore plus. Eh bien si, il faut. Tant que la supposée sagesse simiesque (ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire) sera utilisée par certains comme grille d’analyse quant au rôle de l’Europe, les peuples – le nôtre comme tous nos amis et voisins – resteront condamnés à l’impuissance.

Pierre Lévy pour MARIANNE

http://www.marianne.net/agora-face-europe-aveuglement-surdite-mutisme-syndicats-100232781.html

 

[1] Ancien syndicaliste CGT dans la métallurgie, puis journaliste à "L’Humanité", Pierre Lévy est le rédacteur en chef du mensuel "Bastille-République-Nations" qui, fin mai, deviendra "Ruptures". Il est également l’auteur du pamphlet d’anticipation politique "L’Insurrection" (Ed. AEBRN, 2012).

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 21:14

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 17:40

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 22:55

Non aux criminelles politiques de l'UE sur l'immigration

Déclaration commune du Partis communiste de Grèce, du Parti communiste d'Italie, du Parti communiste de Malte, du Parti communiste des Peuples d'Espagne

 

A l'initiative du Parti communiste de Grèce (KKE), les Partis communistes de quatre pays européens de la Méditerranée, qui ont reçu de larges vagues de réfugiés et d'immigrés, dénoncent l'orientation politique de l'UE et soulignent les causes du problème, tout aussi bien la direction de la lutte des communistes sur cette question. La déclaration commune est la suivante: 

 

Les  KKE, PCI, PC de Malte, PCPE désirent souligner ce qui suit au sujet de la tragédie indescriptible qui se poursuit dans nos pays maritimes en liaison aux réfugiés et aux immigrés:

 

La tragédie en cours a un "nom": c'est la ligne  politique de l'UE et des autres pays, comme les USA, qui est responsable des guerres à l'Est de la Méditerranée, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cette tragédie a pour racine le système capitaliste lui même, sur ce terrain nous avons la manifestation de la  pauvreté, l'exploitation de classe et l'oppression de la classe ouvrière et des peuples par des régimes réactionnaires, l'aiguisement des contradictions entre impérialistes, qui causent les guerres impérialistes et les interventions. Les interventions et les guerres impérialistes développées en Syrie, Libye, Irak, Mali et en d'autres pays du Moyen-Orient et en Afrique ont un impact profond parmi les peuples de ces pays qui sont contraints de mettre en péril leurs vies en se déplaçant eux-mêmes vers d'autres espaces. 

 

Le problème des vagues de l'immigration ne peut être solutionné sans régler les causes qui les ont créées. Les "barrières", Frontex, et les autres mesures répressives augmentent seulement le nombre de morts et les prix des marchands d'esclaves. 

 

Les gouvernements du soi-disant "Sud" Européen, de "droite" et de "gauche" portent d'énormes responsabilités parce qu'ils participent à ce crime, ils participent aux plans impérialistes de l'OTAN et de l'UE. 

 

Nous luttons pour des mesures de secours, de sorte que les gouvernements assurent immédiatement des centres temporaires d'une réception humaine pour les réfugiés ainsi que la remise de documents de voyage afin que ces personnes puissent atteindre les pays qui sont leurs destinations réelles. Nous devons défier la réglementation  de Dublin et le Traité de Schengen.

 

De plus, nous insistons que cette question ne peut être traitée en la séparant de ses causes. La lutte de nos peuples  contre les interventions impérialistes de l'UE et de l'OTAN, contre les racines du système capitaliste lui-même doit être renforcée. 

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 15:15

Publié par Michel El Diablo

Appel solennel de l’équipe de Ruptures/BRN
Le 17 avril 2015
 
Le projet de lancement du mensuel Ruptures – un événement dans le monde de la presse – aborde sa dernière ligne droite. Le 29 mai, date symbolique, celui-ci devrait prendre la suite de Bastille-République-Nations (BRN).

Le projet n’est pas passé inaperçu. Dès l’annonce de celui-ci, les marques d’intérêt, voire d’enthousiasme, ont afflué. Mais pour l’heure, il reste un bémol, et de taille : la collecte des contributions, via le site de financement participatif, est loin d’avoir atteint la barre fixée à 38 000 euros.

Au 16 avril, plus de 13 500 euros ont été rassemblés. Ce n’est pas rien, loin de là ! Que tous ceux qui y ont contribué soient ici chaleureusement remerciés. Cependant, il ne reste que jusqu’au 30 avril pour franchir la ligne d’arrivée, faute de quoi les versements retourneraient à leurs expéditeurs, et le projet ne pourrait être réalisé.

Le montant déjà collecté constitue un socle solide qui doit permettre d’être au rendez-vous à l’heure dite. Car c’est toujours dans la dernière ligne droite que les versements s’accélèrent.

Mais l’objectif ne sera atteint qu’avec des efforts importants et multiples. Et pour démultiplier ceux-ci, nous avons impérativement besoin de vous !

Si vous n’avez pas encore apporté votre contribution, c’est maintenant le moment où jamais. Car l’expérience le prouve : chaque versement – par une sorte d’effet boule de neige – en entraîne d’autres.

Si vous avez déjà versé, vous pouvez continuer à soutenir le projet en le faisant connaître :
- en diffusant le lien de www.ruptures-presse.fr. Le site du projet décrit et précise le contenu et l’ambition de celui-ci. Il propose en outre une actualité quotidienne commentée
- en faisant circuler la vidéo exclusive réalisée par l’équipe de Ruptures/BRN sur le thème : la CGT et l’Europe
- en faisant connaître le plus largement possible la page de financement participatif. C’est cela qui sera décisif !

Si vous êtes déjà abonné à BRN, vous avez pu apprécier l’apport original de ce mensuel dans le paysage médiatique, avec sa ligne éditoriale « progressiste radicalement eurocritique », et une priorité : l’information.

Si ce n’est pas le cas, un versement en faveur du lancement du projet vous permettra de recevoir Ruptures (pendant une période qui dépend de la hauteur de votre contribution). C’est en quelque sorte un pré-abonnement.

En tout état de cause, ne manquez pas l’occasion d’être partie prenante de cette naissance. L’équipe du projet compte donc sur vous – maintenant !

Un grand merci d’avance !
 
SOURCE: 
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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 15:05
Commentaires : 
Les fraudeurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit.  Ainsi la fraude des employeurs serait près de dix fois plus importante que celle des assurés sociaux, selon un rapport de la Cour des comptes paru en septembre 2014 et son niveau s'est établi à un niveau record en 2012 avec un montant estimé entre 20,1 et 24,9 milliards d'euros.
De quoi largement combler le « trou de la sécu ».
A peine 5,9 à 7,3 % des montants détournés – essentiellement du travail dissimulé, souvent lié au travail détaché si cher à l'UE - font l'objet d'un redressement par les Urssaf.
Mais la sécurité sociale est également victime de fraude aux prestations réalisées.
Et à l'Assurance-maladie, la lutte contre la fraude n'est pas non plus à la hauteur, estime la Cour des comptes dans son rapport de certification des comptes 2013 de la Sécurité sociale. Et contrairement aux idées répandues par les pourfendeurs des plus pauvres - tels Nicolas Sarkozy ou F. Rebsamen, ce n'est pas des assurés sociaux que vient la plus grosse partie des fraudes mais des professionnels de santé. Il s'agit essentiellement de surfacturations volontaires ou de facturations multiples d'actes médicaux qui rémunèrent indûment les hôpitaux et les cliniques conventionnées. Mais le personnel manque pour effectuer les contrôles nécessaires. En 2012, seul 1,5 million de factures d'établissements comme de professionnels libéraux ont été contrôlées sur 1,1 milliard. 
Les prestataires de services tels qu'ambulanciers, chauffeurs de taxi assurant le transport de malades et autres fournisseurs d'appareils médicaux constitue aussi une part importante des fraudes. En tout, la CPAM de Rouen-Ebleuf-Dieppe serait confrontée à une douzaine d'affaires concernant de fausses prestations facturées dans le domaine des transports.  Deux affaires à ce propos, dans l’Eure et dans la Seine-Maritime,
ont été évoquées dans la presse en 2014.
C'est la privatisation de la santé qui entraîne ce genre de dérives.  En effet en plaçant la rentabilité au coeur des processus de décisions de la politique de la santé les différentes contre-réformes abandonnent sans contrôle des pans entiers du secteur de la santé au privé et aboutissent à une politique de réduction des personnels et des investissements dans les hôpitaux publics. Cela coûte cher aux assurés sociaux.  Et il n'est pas sûr qu'une usine comme la clinique Mathilde correspondent à ce dont ont besoin les habitants de l'agglomération rouennaise alors que les spécialistes se font rares dans les villes de la banlieue.
La santé ne devrait pas être soumise à la logique de profits.   Elle n'a pas à être "rentable" ou "concurrentielle".  AC.
 
Rouen Clinique Mathilde, à Rouen. Une affaire de surfacturations au Conseil d'État

La question de la sanction financière décidée en 2011 par l'Agence régionale de santé (ARS), d'un montant de 451 678 euros, a été portée devant Conseil d'État.

Mise à jour : 22/04/2015 à 15:36 par Fabien Massin

 

Le ministère de la Santé a porté un recours auprès du Conseil d'Etat. (photo d'illustration DR)

Le ministère de la Santé a porté un recours auprès du Conseil d'État. (Photo d'illustration DR)

451 678 euros sont toujours dans la balance, pour la clinique Mathilde, à Rouen (Seine-Maritime). L’affaire est désormais dans les mains du Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative de France a examiné ce dossier, vendredi 17 avril 2015, et doit rendre sa décision dans les prochaines semaines.

« Manquements aux règles de facturations »

Le 5 janvier 2011, l’ARS (Agence régionale de santé) de Haute-Normandie avait prononcé une sanction financière de 451 678 euros à l’encontre de la clinique Mathilde. En cause, des « manquements aux règles de facturations ». L’ARS reprochait alors à l’établissement d’avoir surfacturé certaines prestations.

Une sanction insuffisamment motivée

La clinique s’est pliée à la décision, tout en la contestant devant la justice. Le 4 septembre 2012, le tribunal administratif de Rouen rejette la demande d’annulation de la sanction. Mais en 2013, la Cour administrative d’appel de Douai (Nord) annule la décision de l’ARS, pour des questions de procédures. Les motifs de la sanction n’auraient pas été assez détaillés. La cour administrative de Douai rapportait :

La sanction en litige se borne, s’agissant des séjours incriminés, à faire état des « griefs aux manquements aux règles de facturation fixées en application des dispositions de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale et de non-respect des règles de codage », sans préciser la nature des anomalies retenues pour chacun des dossiers en cause.

En conséquence, la clinique Mathilde devait être remboursée.

L’État s’empare de l’affaire

L’affaire a rebondi au plus niveau de l’État, au ministère des Affaires sociales et de la Santé, qui a décidé de ne pas en rester là, et de porter lui-même un recours auprès du Conseil d’État. Le ministère demande l’annulation de la dernière décision prise à Douai, et que le dossier lui soit renvoyé. Le Conseil d’État doit rendre sa décision d’ici quelques semaines. La clinique Mathilde, boulevard de l’Europe, c’est 35 000 séjours hospitaliers, 20 000 interventions, 3 000 accouchements et plus de 300 000 consultations chaque année. Toutes les spécialités médicales, chirurgicales et obstétricale, y sont exercées.

Fabien Massin
Journaliste à Côté Rouen - Twitter
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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 13:59

Michel El Diablo

Le gouvernement « socialiste » accélère la casse du système de SANTÉ publique

La loi  pour la « modernisation » du système de santé  de Marisol Touraine a été votée en première lecture le 14 avril avec une confortable majorité. Tous les députés socialistes (moins deux) ont voté pour le texte.

Cette loi, que la Ministre socialiste présente comme combattant les inégalités, s'inscrit dans la continuité de toutes les réformes (Plan MATTEI, Nouvelle Gouvernance, Hôpital 2007, T2A, Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire) mise en place par les gouvernements de droite et les gouvernements PS qui se succèdent. Tout cela n’a qu'un but : accélérer la casse du service public de santé.

Réduire cette loi au « Tiers Payant Généralisé », que le gouvernement PS de Hollande présente comme une mesure emblématique de « gauche », c'est une supercherie. Le « Tiers Payant Généralisé » ne supprime ni les franchises médicales, ni les dépassements d'honoraires qui empêchent les gens d'avoir accès aux soins médicaux indispensables. Le Tiers Payant Généralisé sera conditionné à l'autorisation directe de prélèvement des franchises sur le compte bancaire des patients. Ce qui va bien entendu inciter les malades les plus démunis à se soigner !

La loi santé accroît la place des organismes de complémentaire santé qui sont appelés à « contribuer de façon décisive à la politique de santé ». C'est donner aux complémentaires les moyens de se substituer progressivement à la prise en charge par la Sécurité sociale.

La loi impose une nouvelle organisation de l'offre de soins assurée par les hôpitaux publics. Elle rend obligatoire les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) auxquels les établissements privés seront associés. Des services désignés comme « doublon »s seront fermés et permettront au secteur privé commercial d’étendre ses prérogatives.

Ces GHT sont de véritables outils de destruction massive du service public hospitalier, leur finalité est de permettre d’accélérer les fermetures de services, de lits et de supprimer des milliers d’emplois publics. Ils n'ont qu'un objectif : la réduction des coûts de santé, la casse du statut des personnels hospitaliers. C’est une nouvelle dégradation sans précédent de l’offre et de la qualité publique de soins qui se met en place.

 Le gouvernement PS brade la santé et le système de protection sociale universelle et solidaire pour le livrer aux financiers. Le droit à la santé pour tous plus accessible, avec la création de la Sécurité Sociale en 1945 et un vaste réseau d’hôpitaux publics dans tout le pays recule à grands pas. La santé est livrée au privé.

« COMMUNISTES » affirme que les moyens existent pour assurer à tous le droit à un système public de soins répondant aux exigences du XXIème siècle. Il faut récupérer les richesses produites par les travailleurs et accaparées par le patronat capitaliste.

« Jamais, nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la Sécurité Sociale. Nous défendrons (...) avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès. » (Ambroise Croizat, Ministre communiste du Travail et de la Sécurité Sociale à la Libération).

SOURCE :

 

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