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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 14:08

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 13:19

Preuve que l'égalité n'existe pas entre l'employeur et son salarié.  Ils ne discutent pas à armes égales la teneur du contrat et   il y a bien un lien de subordination du salarié avec son patron.  Ni les dispositions de la loi Travail, ni la rupture conventionnelle, ni les accords d'entreprises ne tiennent compte de cela...  Des études récentes montrent que les situations de stress au travail, de danger de burn-out  explosent.  " Selon une étude du ministère du travail ( article dans Les Echos.fr, (23 Mai 2005) 9% des salariés sont "surexposés" aux risques psychosociaux et 13% n'en sont pas loin".

 

Reste que ces méthodes de management qui utilisent  la pression psychologique, la polyvalence et la mobilité rapide d'un poste à l'autre au nom et sous la menace de la compétitivité et de la concurrence mondiale sont très utilisées en France.  Qui semble dans ce domaine aspirer au titre de "meilleure élève du capitalisme mondialisé".  Y compris dans les services publics et notamment dans les hôpitaux.

Lire aussi ci-dessous

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 23:10

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 22:46

APRÈS LE BREXIT LA LUTTE CONTINUE

 

Communiqué du Collectif communiste Polex
mis à jour le : 6 Juillet, 2016

Depuis sa naissance, l'Union européenne est une machine de guerre du capitalisme transnational contre les Nations d'Europe et la démocratie. Son rôle est d'imposer des politiques d'austérité, la destruction accélérée des conquêtes sociales et politiques des travailleurs (le projet de loi El Khomry n'en est qu'un exemple français), les privatisations, les délocalisations d'entreprises, etc., au seul profit des actionnaires par-delà les frontières et les volontés des peuples : c'est pourquoi notre première réaction est de nous réjouir de la giflé infligée par les travailleurs d'Angleterre aux partisans de l'Union européenne, banquiers, affairistes, politiciens de droite et de « gauche », journalistes à leur dévotion, etc. Ce chœur des pleureuses du capital ne mérite que notre mépris.

Oui, toutes les Nations, de part et d'autre de la Manche, comme dans les autres continents, ont le droit imprescriptible de décider sans ingérence extérieure de leurs lois, de leur politique économique, monétaire et sociale, de leur politique d'emploi et migratoire, etc. : cela se nomme la souveraineté nationale et la souveraineté populaire, que le Capitalisme actuel ne supporte plus, et qui ont toujours fait partie de l'idéal communiste.

C'est justement quand on oublie ces objectifs justifiés contre l'Union européenne, dans un discours opportuniste et irréaliste sur « une autre Europe possible de Gauche » que l'on laisse les partis d'extrême droite s'en emparer par démagogie, se prétendre défenseurs de la démocratie alors qu'ils rêvent de camps de concentration au service du Capital, et détourner en xénophobie et racisme le mécontentement des salariés.

Les mouvements sociaux du printemps français 2016 le prouvent, comme les luttes sociales et politiques qui se poursuivent en Angleterre, Espagne, Italie, Grèce, et ailleurs, sous des formes diverses : on peut imposer des défaites au Capitalisme et aux dirigeants des pays d'Europe à son service, à condition de mener ces luttes avec lucidité, sans les laisser détourner vers la xénophobie, meilleur allié du Capital.

Collectif communiste polex le 27 juin 2016

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 21:54
Publié: sur le site d'Oxfam

11 avril 2016

En 2015, sur les 68 entreprises qui ont emprunté à la filiale de la Banque mondiale spécialisée dans les prêts au secteur privé, afin de financer des investissements en Afrique subsaharienne, 51 ont recours aux paradis fiscaux.

C’est ce que révèle une analyse des investissements de la Société financière internationale (IFC, International Finance Corporation) en Afrique subsaharienne, publiée aujourd’hui par Oxfam. Cette analyse montre que ces 51 entreprises, dont l’utilisation de paradis fiscaux n’a pas de lien apparent avec leur cœur de métier, ont reçu au total 84 % des investissements réalisés par l’IFC dans la région, en 2015. Il en ressort également que les investissements de l’IFC dans des entreprises ayant recours à des paradis fiscaux ont plus que doublé en cinq ans, passant de 1,20 milliard de dollars en 2010 à 2,87 milliards en 2015.[...]

Lire l'intégralité de l'article ci-dessous.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 21:35
 
Bruxelles agenouillé devant Washington

La vision économique de long terme de l’union européenne rend dérisoire l’espoir de renégocier les traités européens affiché par « vingt intellectuels eurocritiques ».

Car ce processus a démontré ses objectifs non pas « depuis au moins trois décennies, sur la base de traités marqués au coin du néolibéralisme alors triomphant (Acte unique, traité de Maastricht, traité de Lisbonne), ou de l’ordo-libéralisme allemand (traité de cohérence budgétaire dit « TSCG » de 2012) », mais depuis les origines. Il s’est agi, en effet d’assurer la tutelle maximale sur cette partie du monde de l’impérialisme le plus puissant, états-unien, escorté du second, l’impérialisme allemand, que les rivalités inter-impérialistes opposent cependant, à l’occasion des crises systémiques, jusqu’à la guerre générale. Le phénomène a débouché, entre autres, sur ce que Georges Gastaud qualifie « de protectionnisme » rigoureux au bénéfice exclusif de l’Allemagne et des États-Unis. Il est sans rapport aucun avec l’idéologie, la Guerre froide, le rêve de « démocratie », etc., et ne laisse aucune chance à la « réforme » à laquelle semblent croire les « vingt intellectuels eurosceptiques » qui ont signé ce manifeste.

La critique est portée ici du strict point de vue historique qui relève de ma compétence.

1° Je suis stupéfaite que certains de ces signataires, que je croyais très bien informés de l’histoire vraie de l’union européenne, érigent en modèle la renégociation de « la conférence de Messine » de 1955 qui, après l’échec de la Communauté européenne de défense (CED), a[urait] permis de remettre la construction européenne sur les rails ».

Ladite conférence se tint sous la stricte injonction de Washington, avec l’active contribution, selon la tradition, de ses purs et simples instruments, parmi lesquels Jean Monnet et Paul-Henri Spaak. Elle ouvrit sur une nouvelle étape majeure de la constitution de l’Europe germano-américaine, le marché commun, qui faisait suite à la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) dont le « père de l’Europe » Robert Schuman s’était fait l’initiateur officiel. La réalité est différente, comme je le démontre notamment dans Aux origines du carcan européen, 1900-1960, dont l’édition augmentée vient de paraître.

Ce marché commun chemina, sans la « dérive » ici alléguée, vers l’union-carcan dont les hauts fonctionnaires français avaient révélé, avec une précision redoutable dès 1950-1953 (cette dernière date étant celle de la mise en œuvre de la Communauté européenne du charbon et de l’acier), tous les aspects, parmi lesquels l’impitoyable « dumping social ». Ladite « Europe » avait déjà, à l’époque du retour de De Gaulle aux affaires (1958), un aspect sinistre, marqué par la surproduction et les crises récurrentes (dont témoignait la fermeture des mines de charbon entamée par celles de France et de Belgique), décrit dans le même ouvrage.[...]

Intégralité ci-dessous

Ci-dessous un lien pour lire le texte de l'appel pour un nouveau traité européen

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 17:13

A part ça tout va bien ... C'est ce que semble dire le titre du Nouvel Obs. 

Mais en lisant l'article, on s'aperçoit qu'on nous parle de création d'emplois, mais fort peu  des disparitions d'emplois.

Le taux de chômage reste très élevé et en progression dans l'industrie.  En cause la destruction de l'industrie en France, lié principalement à la politique de délocalisation du capitalisme européen et mondialisé et reste préoccupant pour les jeunes.  C'est la responsabilité du gouvernement qui laisse partir sans rien faire des pans entiers de notre industrie.  En Seine-Maritime, c'est Vallourec, Sidel, Petroplus, Chapelle Darblay ...  Et bien d'autres encore.  C'est la politique de la concurrence libre et non faussée, du "laisser faire, laisser passer" qui conduit à la destruction de notre potentiel industriel.  Il est grand temps que grandisse l'exigence d'un contrôle des marchandises qui rentrent en France et qui proviennent de pays ne respectant pas des normes de travail et de salaires décents.  Il est grand temps que s'élaborent des politiques d'échanges équitables et de coopérations internationales.   Mais cela ne peut se faire dans l'Union européenne dirigée par les fous de la mondialisation capitaliste.

Quant à la chute des emplois dans la constructions, elle est liée au nombre grandissant de chômeurs et au travail précaire. Car les créations d'emplois sont dûes essentiellement au bond des emplois intérimaires.  Or les banques ne prêtent pas aux jeunes qui ne bénéficient pas d'un emploi en CDI ( souvent même elles exigent que les deux emprunteurs du couple acheteur soient en CDI ou titulaire de la Fonction publique ...).

De plus l'enquête de l'INSEE souligne la baisse globale des salaires.  Pas étonnant.  le dumping social se fait avec la pression des pays à bas salaires, de l'emploi de travailleurs détachés et du nombre grandissant de salariés au chômage et mis en concurrence pour un emploi.

A part ça, tout va très bien. 

Et ce n'est sûrement pas la loi travail qui va améliorer le salaire moyen des travailleurs en France.  Car la loi travail est faite, non pas pour les salariées et salariés, mais pour améliorer la compétitivité des entreprises et leurs profits.  Les ministres M. El Khomri et M. Valls n'ont cessé d'invoquer cette concurrence mondiale et cette mondialisation pour justifier leur loi honteuse, la loi du dumping social..

Y.G.

 

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 17:11

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 16:34

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 22:01

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le

La fermeture du site Continental de Clairoix a suscité la révolte des salariés victimes du plan social. La Cour de cassation tranchera mercredi 6 juillet sur la responsabilité de la maison-mère.

La fermeture du site Continental de Clairoix a suscité la révolte des salariés victimes du plan social. La Cour de cassation tranchera mercredi 6 juillet sur la responsabilité de la maison-mère.

REUTERS/Vincent Kessler

La Cour de casssation doit se prononcer ce 6 juillet sur la responsabilité de la maison-mère du groupe Continental dans le plan social organisé dans la filiale de Clairoix en 2010. L'arrêt constituera un message fort à l'attention des multinationales.

C'est une décision très attendue, qui pourrait modifier la jurisprudence sur la responsabilité des grandes multinationales dans l'organisation de plans sociaux. 

Mercredi 6 juillet, les "ex-Conti", verront se jouer un nouveau combat, cette fois-ci devant la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire. La société, maison-mère du groupe, est-elle bien responsable de la fermeture de l'usine de Clairoix en 2010? 

"L'enjeu est celui du co-emploi qui permet aujourd'hui dans le droit français de faire porter la responsabilité sociale de la fermeture d'une filiale et d'un licenciement collectif, à la société-mère qui en a pris la décision", résume maître Fiodor Rilov, avocat des anciens salariés. 

Une particularité française

L'arrêt dépassera le cas de Continental, car il adressera un message aux multinationales qui pratiquent "l'optimisation sociale" en ouvrant et fermant des usines sans vouloir en assumer la responsabilité, estime l'avocat. 

"Le droit social est un peu une particularité française et Continental voudrait nous voir abandonner cette extravagance nationale qui oblige un employeur à justifier d'un licenciement économique, une situation de plus en plus rare dans le monde", a-t-il ajouté. 

LIRE AUSSI >> Loi Travail et licenciement économique, ce qui va changer 

La Cour de cassation a été saisie en novembre 2014 par Continental qui souhaite faire voler en éclats cette notion de "co-emploi", une particularité du droit français. 

Le fabricant de pneumatiques venait de subir un échec devant la cour d'appel d'Amiens à propos du licenciement de 683 salariés de cette usine de pneus située dans l'Oise, au terme d'un dur conflit social

Pour la justice, ces licenciements annoncés au printemps 2009 n'avaient "pas de justification économique". La cour, retenant la notion de co-emploi, avait condamné solidairement la maison-mère et sa filiale. Continental avait dû s'acquitter du versement de 29 millions d'euros d'indemnités. 

Le "co-emploi", notion délicate

Devant la Cour de cassation, le 18 mai dernier, l'avocate de l'équipementier allemand s'est employée à démontrer que la filiale française était bien une entité distincte et à critiquer le "co-emploi", en indiquant que "la France est l'un des rares, si ce n'est le seul pays au monde, à avoir cette notion". 

Pour elle, la maison mère allemande ne s'est pas impliquée de manière "pathologique" dans les affaires de Continental France et ne mérite donc pas d'être traitée comme une "mère abusive". 

L'avocat général, qui représente le ministère public, a lui aussi remis en question cette notion de "co-emploi", "des plus délicates" surtout "dans le cadre d'une concurrence mondialisée" entre multinationales. Mieux vaut selon lui s'en remettre au droit de la responsabilité civile pour faire face à des sociétés-mères "prédatrices"

A l'opposé, maître Antoine Lyon-Caen a fait valoir que la filiale française de Continental était "une société captive" à laquelle sa maison-mère allemande imposait des prix de vente et des cadences de production. 

"Les "Conti" qui ont observé la lente agonie de cette filiale seraient très étonnés que la société-mère sorte indemne de ce long épisode judiciaire", avait dit l'avocat. 

LIRE AUSSI >> Plan social : ceux qui restent... 

Quelle jurisprudence à l'avenir?

"Jusqu'ici, la jurisprudence de la Cour de cassation a toujours confirmé la notion juridique de co-emploi qui remonte en France à 1974 avec les premières manifestations de la concentration des pouvoirs dans des multinationales", détaille maître Fiodor Rilov. 

En 2000, un arrêt de la haute juridiction a fondé le co-emploi sur une triple confusion, "d'intérêts, d'activités et de direction". Un arrêt suivant a précisé: "se manifestant par une immixtion de l'une des sociétés dans la gestion économique et sociale de l'autre". 

La cour a maintenant trois possibilités: confirmer et même amplifier sa jurisprudence en estimant que la maison-mère de Continental s'est bien immiscée dans la gestion économique de sa filiale; considérer que le cas Continental n'entre pas dans ce cadre de sa jurisprudence et réduire ainsi considérablement son application ou enfin abandonner la notion de co-emploi, ce qui serait un revirement de jurisprudence.

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