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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 17:45

Lu dans La Tribune.fr/Opinions.

Cliquez sur le lien ci-dessus pour lire la totalité de l'article.  Nous publions cet article car il n'est pas courant de lire un journaliste de terrain qui analyse la situation du Donbass de manière aussi fouillée, sans auto-censure, sans crainte de sortir du moule des "enquêtes" et "jugements tout faits" présentés dans la presse dominante à propos de l'Ukraine : les "vilains" séparatistes pro-russes et les "gentils" révolutionnaires de Kiev et de la place Maïdan venus les combattre. 

 

 

 

A l'Est de l'Ukraine, un point de non retour?

 par Marc Meillassoux, à Kiev, Donetsk  |  25/09/2014, 13:04 

Un compromis est encore possible en Ukraine, qui éviterait la sortie du Donbass du territoire ukrainien.

Malgré une situation encore très fragile dans l'Est du pays, les « séparatistes » et derrière probablement la Russie sortent gagnants de la bataille du Donbass. Une grande partie des populations des zones occupées ne veulent plus entendre parler de l'Ukraine.
Quand on interroge les habitants du Donbass, où forces séparatistes et loyalistes s'affrontent encore en dépit d'un « cessez-le-feu » jamais respecté, ils citent généralement trois sentiments : la crainte, la colère et l'espoir. A Marioupol, la crainte : celle de voir le retour des combats après les événements tragiques du mois de mai, alors que les forces anti-gouvernementales sont toujours à quelques encablures de la ville.

A Donetsk, la colère : particulièrement dans les quartiers nord, pris en otage des combats entre forces loyalistes et gouvernementales et pilonnés par cette dernière - quartiers Kalininsky, Kirovsky et Kivski. A Slaviansk, l'espoir : celui d'un retour à la vie normale, après des semaines de blocus, de pénuries, d'exactions et de représailles des deux camps. La capitale régionale, Donetsk, est une ville fantôme : sur la grande avenue Artem, généralement connue pour ses embouteillages, quelques rares voitures, surtout de séparatistes déferlant à tombeau ouvert, feux clignotants allumés.

La moitié des habitants de Donetsk déplacés

 On estime généralement à 500 000, soit la moitié des habitants de Donetsk, le nombre de déplacés. Les locaux - pas toujours très mesurés sur la question - évoquent davantage 70, voire 80%. L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés dénombre 400 000 réfugiés déclarés du Donbass. A l'ambassade de France à Kiev on parle carrément de six à sept millions de personnes sur les huit millions de la région. Dans le nord de la ville, de nombreuses usines, comme l'usine de pain de Zasiadka, sa mine de charbon et les infrastructures de gaz ont été bombardées. Les immeubles résidentiels montrent des trous béants. Début septembre, le petit marché de la rue recevait une salve, où huit civils périssaient dans les projections d'éclats de métaux. Les murs criblés de trous de diamètre allant de la taille d'une bille à celle d'une balle de hand conservent les traces.

Des morts, surtout civils 

On estime aujourd'hui à 2700 le nombre de morts dans le conflit. Principalement des civils, quasi-exclusivement du Donbass. Des chiffres proches de l'opération « Bordure protectrice » à Gaza, pour laquelle beaucoup se sont émus. Si comparaison n'est pas raison, on peut toutefois se demander pourquoi les Ukrainiens de l'Est ne mérite pas pareille empathie. Les formules laconiques des dirigeants occidentaux et les tournures alambiquées de nombreux commentateurs contrastent avec les indignations des évènements non moins tragiques du Maïdan, quand plus de 80 civils avaient perdu la vie en février. A part les rapports des quelques journalistes sur place, la plupart des commentaires ont grandement éludé la question des victimes de cette crise.
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