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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 18:58
Nous ne partageons pas les choix de Claude Mazauric sur le Front de gauche ou naguère pour la mutation du PCF.  Mais son analyse  à propos des choix du PCF parisien rejoint pour partie la nôtre.  

Tribune parue dans l'Humanité

 

Municipales quelle stratégie pour le Front de gauche ?

 

 

 

Claude Mazauric-3391f

 

 

 

 

Par Claude Mazauric

 


Je tiens à écrire mon désaccord profond avec le contenu de la réponse à Gérard Mordillat d’Henri Malberg (dont je soutiens par ailleurs activement les initiatives prises en faveur de notre journal), réponse parue dans l’Humanité du 8 novembre dernier.


Non que je ne mesure pas la qualité et l’importance de ses arguments l’un après l’autre, mais, pour le dire d’un mot, je n’approuve pas le sens général de son texte, en raison de la rupture stratégique que la position indiquée implique finalement et dynamiquement, sur le fond des questions évoquées et, quoi qu’il en dise, avec ce que nous nous évertuons à construire, nous étant le PCF, depuis 2008.


Au-delà des différences d’appréciation sur le détail de ce qu’écrit Henri à propos du PS, son texte paraît carrément ignorer la dénaturation plus ou moins récente de ce parti, incarnation de cette social-démocratie à la française dont chacun, peut-être abusivement, se plaisait à montrer naguère l’originalité. En tant que formation politique nationale installée au pouvoir, le PS n’est pas simplement « l’équipe de Hollande » (comment peut-on écrire cela ?), il est devenu, en tant que tel et avec le soutien de tout son appareil de direction et l’immense majorité de ses élus, l’un des premiers appendices français du néolibéralisme dominant en Europe. Il en accepte sans barguigner les moindres indications politiques institutionnelles, quasiment toutes les stipulations économiques et même les canons culturels, ce qui est nouveau.


Faut-il taire la vérité en attendant une éventuelle reconversion dans le bon sens ? Pendant combien de temps encore ? Faut-il passer, une fois de plus, sous les habituelles fourches caudines quand d’hypocrites diktats nous sont imposés, accompagnés du sourire de charmants visages, et qu’on nous offre simultanément des bouquets de roses, le plus souvent empoisonnées, comme avant 2002 et encore depuis 2005 ? À cela, qui est primordial, s’ajoute le fait dans le texte d’Henri Malberg de juger d’une décision prise par une courte majorité d’adhérents parisiens avec le soutien actif de la direction du PCF, d’une décision politique relative à Paris, capitale historique de ce pays, la France, qu’elle incarne symboliquement, comme s’il ne s’agissait que d’une simple décision à caractère « municipal (sic) » qui ne concernerait qu’une banale cité française du plat pays…


Je crains que la décision du PCF parisien et le discours qui l’accompagne n’aient finalement que des suites funestes, des suites dont on mesure encore mal les effets mais qui contribueront, je le crains sans le souhaiter et tout en le combattant, à ne plus nous différencier de ces pays d’Europe où ce que nous incarnons d’essentiel s’est en quelque sorte autodétruit, sous la pression de la conjoncture, certes, mais plus encore de l’opportunisme pragmatique.

 

Source : l'Humanité

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