SNCF évolution (communiqué n°2) suivi d'un avis de La Canaille
Publié le 12 Juin 2014
A l'issue
de la rencontre
du
11juin
au soir
Reprise par la Fédération des cheminots d'une pratique qui depuis 1995, puis les luttes de la première décénnie 2000, a fait ses preuves.
Des informations et avis à reprendre et faire rebondir pour participer à la diffusion.
Bonne lecture
Juste une information : le palefrenier de Ségolène a cru bon de dire que sa réforme était "la seule solution pour sauver le rail".
Le Sauver de quoi ?
Uniquement de la situation où il a été poussé par ses naufrageurs. Ceux ci comme ceux qui arment la flibuste sont connus.
Le but de sa loi, Libération le rappelle ce matin :
Destinée à stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d’euros) et à préparer son ouverture totale à la concurrence, la réforme contestée par les syndicats prévoit de regrouper la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau.
Depuis 1991 derrière la façade de la CEE, de la CE puis de L'UE, ce sont l'accumulation de mesures conconctés par les gouvernements successifs (tous) pour permettre au capital de s'approprier un outil efficace financé par l'argent public, pensé et réalisé par les cheminots qui a mis la SNCF en situation de précarite financière, poussé à éclater sa cohérence industrielle.
Ces choix politique lui font supporter les coûts de décisions prises par d'aucuns qui n'en assument pas le poids financier.
Alors que le système ferroviaire est poussé vers la faillite avec la complicité active d'un état major interne. Celui ci au travers de l'organisation de l'obligation d'emprunter aux banques pour financer les choix que cette grivèlerie publique impose offre à ces même banques (directement ou par les redevance versée à RFF) qui ainsi se gavent par des remboursements d' emprunts qui conduisent maintenant à ce qu'un cheminot sur trois travaille pour les banques.
Pendant ce temps, ces mêmes banques ont droit à des centaines de milliards d'€uros de soutien par les finances publiques (crise des sub'primes et autres créées par elles), sans même avoir à les rembourser.
La SNCF ne tire aucune dotation financière publique pour réaliser les chantiers que sa tutelle lui impose autre que le branchement des finances régionales pour la partie TER, pire celle-ci maintenant l'engage dans des financements PPP pour brancher directement la trésorerie de l'entreprise pour gonfler les profits des banques.
C'est cela l'ouverture à la concurence libre et non faussée portée par l'UE et défendue pour TOUS les groupes du parlement européen qui TOUS ont accepté les traités pour pouvoir se constituer et son en train de renouveler et confirmer leur choix.
La réforme "Hollande Valls Royal Cuviller" synthèse agravante des précédentes propose de donner directement aux banques la maitrise de la SNCF. C'est la méthode Thatcher reconditionnée en rose.
Ce ne sont pas seulement les cheminots, leur outil de travail, les conditions sociales de son fonctionement porté par le statut de la SNCF qui seraient spoliés par ces choix, mais le pays tout entier.
La SNCF appartient à la Nation, rétablissons lui son unité et développons le service public, tous NOS services publics.