Décret PEILLON "Rythmes scolaires":
Appel à la
GRÈVE NATIONALE dans l’UNITÉ
le jeudi 5 décembre.
Le 14 novembre, la grève a été massive.
Les enseignants et les agents des collectivités territoriales étaient en grève et ont manifesté massivement. Plus de 50% des personnels étaient en grève, 90% dans certains départements. Des manifestations très nombreuses se sont déroulées dans toutes les villes : 15 000 à Paris, 2 500 à Lyon, 3 500 à Marseille, 3 000 à Bordeaux, 2 000 à Toulon…
Dans notre département, de forts taux de participation avec plus de 200 écoles fermées aussi bien dans les grandes villes que dans les petits villages…
La grève et les manifestations étaient appelées par les fédérations FO de l’enseignement et des services publics et de santé, les fédérations CGT de l’enseignement et des services publics, les fédérations SUDSolidaire de l’enseignement et des services publics et la FAEN.
Dans plusieurs dizaines de départements, les sections du SNUIPP-FSU se sont associées à la grève et aux manifestations, d’autres avaient fait le choix de maintenir un appel à la grève le 13 novembre.
Le ministre reste sourd à l’exigence d’ouverture de négociations sur les revendications. Il annonce maintenir sa réforme en l’état, il n’envisage aucune discussion ni négociation. Il a ouvert son chantier d’adaptation des statuts de toutes les catégories de personnels à son programme de territorialisation de l’école publique.(communiqué "Chantier des métiers" en pj)
Déjà, Vincent Peillon prétend d’une part :
- annualiser les obligations de services des enseignants du primaire assurant des fonctions de remplacement ou exerçant sur des postes fractionnés
- et d’autre part élargir l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités extra scolaires.
Les personnels et les élèves devraient donc faire les frais de la réforme.
En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).
De nombreuses communes annoncent leur refus de la mettre en place en 2014.
C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui le soutiennent encore,
le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret.
A l’intersyndicale du 20 novembre, au siège du SNUipp-FSU, les organisations Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales
ont pris acte positivement de la proposition du SNUipp d’appeler les enseignants du 1er degré à la grève sur une plate-forme qui revendique notamment la suspension de la réforme des rythmes. L’appel du SNUipp à la grève le 5 décembre demande au ministre: « remise à plat partout où les écoles le demandent. Pas de généralisation en 2014 : suspension et ouverture immédiate de discussion pour écrire un nouveau décret des temps scolaires. » Le SNUipp a souhaité limiter l’appel à la grève le 5 décembre aux seuls enseignants du 1er degré sur un appel englobant la priorité au primaire, les rythmes et la transformation de l’école.
Le ministre ne peut se prévaloir d’aucun consensus,
il doit répondre aux personnels, répondre à la grève
en suspendant la réforme et abroger son décret.
Pour l’unité d’action de l’ensemble des personnels concernés, les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, réunies en interfédérale le 21 novembre 2013, appellent l'ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints techniques … à faire
grève le jeudi 5 décembre 2013,
pour obtenir
la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme
et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.
Nous appelons les personnels à se réunir pour assurer le succès de la grève.
Les organisations syndicales se réuniront à la suite du 5 décembre dans l’unité la plus large possible pour faire le point sur la poursuite du mouvement pour faire aboutir ces revendications.