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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 11:43

 

 

Beurre-argent--du-beurre-MedefLe président du Medef, Pierre Gattaz, a proposé jeudi 30 octobre que la France sorte de la convention 158 de l'Organisation internationale du travail (OIT), sous prétexte de « lever » la crainte de l'embauche chez les chefs d'entreprise. Or cette convention est très importante pour les travailleurs; elle énumère les droits qui sont développés dans le Code du Travail français. Sur le fond, elle reprend et explicite des principes qui sont inscrit dans la déclaration des droits de l'homme, ainsi que dans le préambule de la constitution française. 

Que dit  la convention 158 de l'Organisation internationale du travail (OIT) ?

Dans son article 4, cette convention dit qu’ « Un travailleur ne devra pas être licencié sans qu'il existe un motif valable de licenciement lié à l'aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l'entreprise, de l'établissement ou du service. » 

Dans son article 5 elle dit que « ne constituent pas des motifs valables de licenciement, notamment: 
  • (a) l'affiliation syndicale ou la participation à des activités syndicales en dehors des heures de travail ou, avec le consentement de l'employeur, durant les heures de travail;
  • (b) le fait de solliciter, d'exercer ou d'avoir exercé un mandat de représentation des travailleurs;
  • (c) le fait d'avoir déposé une plainte ou participé à des procédures engagées contre un employeur en raison de violations alléguées de la législation, ou présenté un recours devant les autorités administratives compétentes;
  • (d) la race, la couleur, le sexe, l'état matrimonial, les responsabilités familiales, la grossesse, la religion, l'opinion politique, l'ascendance nationale ou l'origine sociale;
  • (e) l'absence du travail pendant le congé de maternité. 
Dans son article 6 elle précise aussi :

« L'absence temporaire du travail en raison d'une maladie ou d'un accident ne devra pas constituer une raison valable de licenciement. » (...) 

Dans son article 8 (PROCÉDURE DE RECOURS CONTRE LE LICENCIEMENT) il est dit :

« Un travailleur qui estime avoir fait l'objet d'une mesure de licenciement injustifiée aura le droit de recourir contre cette mesure devant un organisme impartial tel qu'un tribunal, un tribunal du travail, une commission d'arbitrage ou un arbitre. » 

Enfin dans son article 11 (PRÉAVIS), la convention dit : 

« Un travailleur qui va faire l'objet d'une mesure de licenciement aura droit à un préavis d'une durée raisonnable ou à une indemnité en tenant lieu, à moins qu'il ne se soit rendu coupable d'une faute grave, c'est-à-dire une faute de nature telle que l'on ne peut raisonnablement exiger de l'employeur qu'il continue à occuper ce travailleur pendant la période du préavis. » 

On voit bien que se sont tous les conquis sociaux de deux siècles de luttes, qui sont dans le collimateur du patron des patrons, sous prétexte de « lever » la crainte de l'embauche chez les chefs d'entreprise. Ce sont toutes protections des travailleurs qui sont visées par le président du Medef, sous prétexte de permettre d’embaucher.
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