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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 23:16

Merci à Jean Lévy pour cet article sur son blog "çanempêchepasnicolas".

 

18 août :

Il n’y a plus de journaux. Plus de radio. Les agents des PTT sont en grève. Les policiers également. Les Américains semblent vouloir contourner la capitale au nord par Mantes-la-Jolie, et au sud, par Fontainebleau.

Hier en fin d’après-midi une foule de curieux a entouré des sentinelles allemandes boulevard Saint-Germain. Ces dernières ont pris peur et ouvert le feu. Marie Prunier, 57 ans, et quatre autres personnes ont été tuées. 

Dans la nuit un groupe de FFI s’est emparé du poste Radio-Paris sur les Champs-Elysées : 5 morts, 3 blessés et 3 disparus qui seront retrouvés dans un charnier de la caserne de la République.

Le couvre-feu est fixé à 21h00. La rumeur dit que les portes de Paris seront fermées. A 10h30 environ 400 personnes se rassemblent devant l’Hôtel de Ville pour chanter la Marseillaise mais surtout pour réclamer du pain. Dans la soirée trois chars allemands menaçants prennent position devant l’édifice pendant 20 minutes. 

 

 

Le 17 août, avenue d’Italie, l’état-major des Francs-tireurs partisans français (FTPF) lance son appel à la lutte. En fait les FTPF de Roger Ginsburger, dit Pierre Villon, leur chef national par ailleurs président du COMAC, ont été intégrés aux Forces françaises de l’intérieur et combattent sous les ordres du colonel Rol-Tanguy, donc sous la bannière FFI.


L’état-major des FFI a préparé un PC annexe dans un magasin de la Défense passive rue de Meaux. Le colonel Rol-Tanguy pourra s’en servir en cas d’attaque de son poste de la place Denfert-Rochereau.


 

Le colonel Pierre Georges dit Fabien, chef des FTP du Sud de Paris, a installé son PC rue Gandon. De là il peut diriger des actions de guérilla urbaine pour contraindre les Allemands à se retrancher à l'Ecole Militaire, au Palais Bourbon, à la caserne de la République ou encore à l'hôtel Majestic. Le 25 août il participera avec ses troupes épaulées par la 2ème Division blindée à la prise de la garnison du Sénat.


 

Le colonel Rol-Tanguy installe son PC rue de Meaux dans le 19ème et fait afficher l’ordre de mobilisation générale. Le chef de son 3ème bureau, le commandant Truitié de Varreux, part à bord d’une camionnette pour tenter une liaison avec les Américains dans le sud de Paris. Le véhicule sera mitraillé par un avion allié à Morigny-Champigny et tous les occupants tués. 



 

Les P.C de l’insurrection

Dès le lendemain de la Libération de Paris des plaques commémoratives sont apposées sur les murs de la capitale. Elles remplacent souvent une première inscription éphémère, une croix ou un bouquet de fleurs. La démarche est spontanée. Les Parisiens rendent hommage à leurs combattants. Vient ensuite le temps des plaques demandées par les autorités civiles, les associations ou les organisations professionnelles. Les victimes de la Préfecture de police et les soldats de la 2ème Division blindée sont particulièrement bien représentées. Enfin les organisations de Résistance tiennent à marquer le lieu d'où elles ont lancé les appels au soulèvement et leurs différents postes de commandement.

Voici quelques immeubles d’où partirent les ordres pendant l’insurrection de Paris :

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Le colonel Henri Rol-Tanguy, commandant des FFI d’Île-de-France, a installé son PC dans les sous-sols d’un pavillon des Services techniques des Eaux et de l’Assainissement de Paris à proximité des Catacombes. Les nombreuses galeries offrent des issues multiples et le lieu possède un réseau téléphonique indépendant.

 

Aujourd’hui les hôpitaux parisiens enregistrent 12 décès par balles au cours de mitraillades dans les rues de la capitale.

Le général Alfred Malleret, dit Joinville, chef de l’état-major national des FFI, le commandant Raymond Massiet, dit Dufresne, chef de l’état-major des FFI de la Seine et le commandant Jean de Vogüé, dit Vaillant, chef du Comité d’action militaire pour la zone Nord (COMAC), dirigent l’insurrection depuis cet immeuble de l’avenue de la Bourdonnais.


 

Le Général Leclerc et sa division foncent sur Paris, en partie libéré, pour coopérérer avec l'Etat-Major FFI du Colonel Rol

Les premiers éléments blindés arrivent le soir du 24 août à l'Hôtel de Ville..

   

 

L'Etat-Major allemand se rend ...

 

 

Paris en liesse accueille le Général de Gaulle le 26 août dans Paris libéré

 

 

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