Lu sur le blog de Michel Collon, "Investig'Action"
Bolivie : le défi historique d’un peuple
Le 12 octobre dernier, le peuple bolivien a été appelé à s’exprimer sur l’avenir du pays andin dans une tournée électorale historique. Pour la troisième fois consécutive, le candidat indigène du Mouvement au Socialisme (MAS), Juan Evo Morales Ayma, a remporté la victoire au premier tour, avec un score de 60%. Le peuple a choisi : la Bolivie continuera son laborieux chemin de changement social, économique, culturel et politique, initié par le gouvernement de Evo Morales en 2006. Il n’est pas question de retour en arrière, vers des années marquées par des injustices et des inégalités croissantes.
Les élections nationales boliviennes de 2005 et de 2009 proclament le triomphe du candidat indigène Evo Morales, ex-syndicaliste et acteur de premier ordre au sein des mouvements sociaux. C’est un tournant sans précédent pour le pauvre pays andin qui, pour la première fois, est gouverné par un président d’origine indigène et de tendance progressiste (socialiste). Le 12 d’octobre 2014, Evo est réélu président de la Bolivie avec 60% des voix, contre 25% à son adversaire principal, le riche industriel Samuel Doria Medina. Mais qu’est-ce qui explique, après près de dix ans de présidence et beaucoup de défis, cet appui constant à l’administration Morales ? Quelles sont les caractéristiques de ce pays ? Et finalement, comment la situation politique et socio-économique a-t-elle évolué depuis l’arrivée au pouvoir du MAS ? [...]
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