Eloge du populisme
Si être populiste c'est voir qu'il n'y a pas de peuple européen, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est rire à Bruxelles des costumes gris autour de l'auge, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est aimer la diversité des Nations en Europe, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est être internationaliste, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est défendre sa langue maternelle, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est détester la politique d'Israël, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est combattre toutes les ingérences bottées, je suis populiste.
Si être populiste c'est être anti-américain en politique, je suis populiste.
Si être populiste c'est se détourner de la presse qui caquète d'un seul bec, je suis populiste.
Si être populiste c'est penser le mot «comandante» avec des larmes dans la gorge, je suis populiste.
Si être populiste c'est savoir que les maffias financières font partie du système, je suis populiste.
Si être populiste c'est saisir que les crises sont l'aubaine des droites, je suis populiste.
Si être populiste c'est comprendre que les gauches molles se servent des crises, je suis populiste.
Si être populiste c'est dire merde aux politiciens bien-pensants, je suis populiste.
Si être populiste c'est penser lutte des classes, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est accepter de n'être pas du côté des plus forts, alors je suis populiste.
Si être populiste c'est se revendiquer marxiste jusqu'au bout et au-delà, je suis populiste.
Et si être populiste c'est penser révolution en serrant les poings, je suis populiste.
Pascal Acot