Procès des communistes Ukrainiens
Hier a eu lieu la deuxième audience dans le procès contre le parti communiste d’Ukraine.
Au cours de la première audience, le 24 juin, il a été exposé que les autorités ukrainiennes avaient engagé une procédure pénale contre plus de 300 militants et cadres du parti, y compris les cadres supérieurs, y compris le Secrétaire Petro Simonenko.
Ont été par ailleurs exposés le harcèlement continu et la persécution des communistes : attaque des sièges, diffamation par voie de presse, meurtres (Vjacheslav Koshun, dirigeant local tué dans le Donbass), saisies (Sergei Filindash, Secrétaire de l’UCP à Volnovaha).
Dans le même temps, exposé des activités du groupe tant dans le Donbass que dans d’autres régions du pays : mobilisations contre la guerre, collecte et envoi de l’aide aux zones de conflit, assistance juridique aux victimes de la répression.
L’infatigable activité du Secrétaire Petro Simonenko, constamment en contact avec les partis frères et avec l’Europe parlementaire communiste et de gauche.
La journée d’hier s’est terminée par un report à une date ultérieure, compte tenu des éléments présentés par l’accusation et la défense.
Ont participé à l’audition des avocats européens: Madalena Santos et Antonio Gernao, qui disent avoir été déconcertés par les procédures mises en place par les autorités ukrainiennes.
Madalena Santos a mis en évidence le fait que l’enquête vise à frapper le PCU à travers les opinions et les activités politiques des élus communistes dans l’exercice légitime de leurs fonctions, alors que Gernao fait observer qu’au moins l’action couplée du ministère de la Justice et du Service de sécurité au cours de la procédure, constitue une situation qui crée un déséquilibre évident dans la procédure.