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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 09:30

Communiqué de l'Association France Palestine Solidarité

 

10 ans après l’avis de la Cour inter­na­tionale de justice, amener Israël à rendre compte de ses crimes

AFPS, mardi 8 juillet 2014

 

Il y a dix ans, le 9 juillet 2004 la Cour inter­na­tionale de Justice (CIJ) de La Haye rendait son avis sur les consé­quences juri­diques de la construction du Mur en ter­ri­toire pales­tinien occupé. Eta­blissant de façon irré­fu­table son illé­galité, il faisait l’effet d’une véri­table bombe et réduisait en pièces les labo­rieuses ten­ta­tives israé­liennes de le pré­senter comme une mesure de sécurité pour pro­téger la popu­lation israélienne.


Dix ans après où en sommes-​​nous ?

La construction du Mur et de ses rami­fi­ca­tions se poursuit à l’intérieur même du ter­ri­toire pales­tinien occupé. Le Mur sépare les Pales­ti­niens des Pales­ti­niens, amène des dépla­ce­ments forcés de popu­lation, coupe les vil­la­geois de leurs terres, facilite la pour­suite et l’accélération de la colo­ni­sation, l’accaparement du sol et des richesses natu­relles et plus par­ti­cu­liè­rement des nappes phréa­tiques, éventre de façon mons­trueuse la terre de Palestine avec des dom­mages envi­ron­ne­mentaux de grande ampleur.

Pourtant, selon les termes mêmes de l’avis, que l’Assemblée générale de l’ONU avait entériné le 20 juillet 2004, il était non seulement fait obli­gation à Israël d’arrêter sa construction et de le déman­teler, mais aux Etats tiers de « ne pas prêter assis­tance au maintien de la situation créée par cette construction » et « de faire res­pecter par Israël le droit inter­na­tional huma­ni­taire » découlant de la 4ème Convention de Genève. Autrement dit, de ne favo­riser d’aucune façon ni la construction du Mur, ni l’implantation ou le déve­lop­pement des colonies et de contraindre Israël à mettre fin à cette poli­tique d’annexion à peine déguisée.

Il aura fallu attendre neuf ans pour que l’UE publie ses lignes direc­trices pré­cisant que les entités israé­liennes impli­quées dans les colonies ne pou­vaient pré­tendre béné­ficier de finan­ce­ments euro­péens et une année de plus pour que, ces tout der­niers jours, 17 pays de l’Union, et, nous dit-​​on, bientôt 20, publient des recom­man­da­tions ou des mises en garde en direction des entre­prises qui envi­sa­ge­raient d’investir dans les colonies. Depuis dix ans la colo­ni­sation s’est ren­forcée sous l’impulsion de gou­ver­ne­ments dont le but était de créer des faits accomplis sur le terrain sans que l’UE, jusqu’à la publi­cation des lignes direc­trices, et ses Etats membres ne fassent autre chose que pro­tester verbalement.


On voit aujourd’hui à quoi a abouti la tolé­rance envers cette entre­prise dont l’illégalité a été par­fai­tement démontrée, et qui a gan­gréné une large part du corps social israélien. La France doit en tirer toutes les consé­quences à la lumière de la situation gra­vissime de ces der­niers jours née de ces années de pas­sivité face à la vio­lation du droit.

L’actuel déchaî­nement de vio­lence de la part des colons et de leurs sou­tiens, la vio­lence de la répression militaro poli­cière, les bom­bar­de­ments sur Gaza, créent une situation extrê­mement dan­ge­reuse pour le peuple pales­tinien, mais aussi pour la popu­lation israé­lienne. Le peuple pales­tinien ne doit pas rester seul face à la machine de guerre israé­lienne et à la vio­lence raciste des bandes ultras. La France qui, avec ses mises en garde en direction des entre­prises, vient pour la pre­mière fois de réagir à la colo­ni­sation doit prendre la mesure de ce qui est en jeu aujourd’hui. Elle doit agir vite et sans ambi­guïté pour honorer ses enga­ge­ments, elle qui avait voté en 2004 pour l’adoption de l’avis de la CIJ par l’Assemblée générale de l’ONU.

Elle doit désormais s’opposer par des actes à tout ce qui ren­force le cancer de la colo­ni­sation qui bloque toute issue poli­tique fondée sur le droit et ne peut mener qu’au chaos.

Elle doit demander à ses res­sor­tis­sants de quitter les colonies et les mettre en garde contre leur par­ti­ci­pation à une grave vio­lation de la 4ème Convention de Genève. Elle doit déférer devant la justice ceux qui sont impliqués dans les vio­lences et crimes racistes, qu’ils dis­posent ou non d’un pas­seport israélien.

Elle doit saisir en urgence le Conseil de Sécurité pour contraindre Israël à cesser son agression contre le peuple palestinien.


Le Bureau national

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