Texte diffusé par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
Le 18 juin 2014.
Après le refus de vote massif du peuple à l’élection européenne, poursuivons et amplifions le mouvement de résistance populaire à l’Union européenne et à l’euro !
Les Français ont de la mémoire : ils n’ont pas oublié que leur NON de 2005 a été trahi. Et bien que les puissants veuillent les bâillonner, ils se rebellent à nouveau.
En boycottant l’élection européenne par une abstention massive, le peuple français a parlé. Il a exprimé son rejet du carcan de l’Union européenne. Déjà fortement discrédité, le système supranational européen n’est pas parvenu à masquer la nature de l’élection de son « parlement » : sa mascarade électorale ne lui a même pas permis de sauver les apparences ! Le premier parti de France est donc sans nul doute celui des abstentionnistes, c’est-à-dire la majorité du peuple qui refuse de remettre à l’U.E. son pouvoir souverain. A contrario des discours martelés par les éditorialistes et par les partis pro-européens, cette abstention majoritaire n’est en aucune manière une preuve de désintérêt ou de passivité des citoyens. Elle est au contraire un acte hautement politique de désaveu du système de Bruxelles et des forces politiques françaises qui se sont prêtées à ce simulacre électoral.
Le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE), qui rassemble des personnalités politiques, syndicales, ou sans appartenance, et les comités départementaux qui ont été créés ont joué un rôle actif dans ce succès par la campagne de boycott citoyen qu’ils ont menée. Le boycott, en effet, était la seule attitude légitime et républicaine pour ces élections européennes.
Désormais, le temps est venu de redonner espoir à cette majorité de Français qui a exprimé son rejet du système et sa souffrance sociale, en rassemblant les classes populaires et les classes moyennes dans un projet de libération nationale et d’émancipation sociale pour résoudre la crise et sortir de l’Union européenne et de l’euro. Le temps est venu de construire un large mouvement de Résistance populaire, patriote et progressiste sur tous les terrains des luttes sociales et civiques et dans les urnes.
Aux malmenés, aux laissés pour compte, aux jeunes, aux chômeurs, aux précaires, aux travailleurs pressurés, aux retraités paupérisés, aux habitants des quartiers et des zones urbaines ou rurales abandonnées, nous disons : il est temps de rompre l’isolement dans lequel le néolibéralisme veut nous enfermer. Ensemble, agissons pour résister, et construire de nouveaux Jours heureux.