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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 10:45

UE

L’abstention est la donnée majeure du scrutin du 7 juin dernier.
En France, 60% des
électeurs ont boudé les urnes et si l’on ajoute à ce nombre celui des bulletins blancs ou et nuls, on constate que 2 citoyens sur 3 ont refusé de voter aux élections européennes.

Encore « NON »

à l’Union Européenne

 
 

Une abstention politique

            Un phénomène d’une telle ampleur ne tient pas au goût des Français pour la pêche à la ligne. Il relève d’une attitude éminemment  politique et a une double signification. En s’abstenant massivement, les électeurs ont à la fois dit non à l’union européenne et non à la possibilité de rendre celle-ci plus sociale, plus démocratique, plus pacifique.
             Non à l’union européenne dont ils ont éprouvé la nocivité à mesure que s’amenuisait leur pouvoir d’achat, que s’amplifiaient les licenciements, que se dégradaient les services publics, qu’augmentaient les atteintes aux libertés. Non à ceux qui prétendent que l’action parlementaire peut transformer de l’intérieur cette machine à exploiter en un engin au service des peuples.


Une Europe sociale ?  Mission impossible !

En premier lieu parce que le vote des Français n’est pas respecté. En 2005, les électeurs ont voté «  Non » au traité constitutionnel. Qu’importe ! Sarkozy signe avec les autres chefs d’états européens un nouveau traité qui réaffirme «  le respect du principe d’une économie de marché où la concurrence est libre. » La majorité des députés et sénateurs, parti socialiste compris pour la plupart, le ratifie. En second lieu, parce que le parlement européen n’a aucun pouvoir législatif. Seule la commission européenne, formée de technocrates nommés par les gouvernements, propose des «  lois » et dirige l’UE. Le conseil européen ( formé par les chefs de gouvernements) définit les orientations de politique générale de l’Europe. Toutes les directives européennes ont donc été voulues par les chefs d’états français qui se sont succédés depuis des dizaines d’années.


Rejet majoritaire de l’UE dans les quartiers populaires

Voilà les raisons qui ont conduit les électeurs français à déserter massivement les urnes. Leur abstention n’est autre que le prolongement amplifié de leur Non déjà prononcé contre les accords de Maastricht et poursuivi majoritairement contre le projet de constitution européenne. Au regard de cet enseignement majeur, les résultats électoraux ne signifient pas grand chose. Si l’on considère que le nombre des abstentions est plus important là où résident en masse les travailleurs et les foyers aux revenus modestes, on ne s’étonne pas de ce que le verdict électoral soit favorable à la droite. Cette dernière n’a pourtant pas de quoi pavoiser puisque toutes tendances réunies, elle ne représente que 10% de l’électorat. Par ailleurs, bien loin d’être synonyme de passivité, l’ampleur de l’abstention ne compromet en rien le nécessaire développement des luttes futures pas plus qu’elle ne préfigure les résultats des consultations électorales à venir.


Pas de quoi pavoiser pour Sarkozy : 10% des inscrits

Cependant Sarkozy ne manque pas de crier victoire et de prétendre que les électeurs ont majoritairement soutenu sa politique. Ceci d’autant plus aisément que le Modem, le PS et les partis de gauche ont mené campagne contre la politique gouvernementale, accusant les partisans de l’abstention de faire le jeu de Sarkozy et espérant ainsi mobiliser un électorat qu’ils savaient réfractaire à l’Union Européenne.


Toujours sourds

Cela dit, tout porte à croire que dans leur ensemble, les partis politiques demeureront sourds à cette énorme condamnation de l’Europe qu’est l’abstention. Soucieux de compter leurs élus, de se redonner une virginité électorale en changeant d’étiquette ou d’alliance, d’imaginer des tactiques politiciennes afin d’améliorer leur score lors des futures élections, ils privilégient leurs intérêts partisans au détriment de la cause du peuple. Servir cette cause, c’est œuvrer au développement des luttes pour le progrès social et démocratique dans une France débarrassée du carcan  de l’Europe et donc libre de développer avec toutes les nations du monde sans restriction des coopérations économiques, politiques et culturelles réciproquement avantageuses. C’est à quoi les militants d’Action Communiste-Rouges-vifs s’emploient. Rejoignez-les !


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