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Inscrites dans l’action commune depuis le 18 janvier, 18 organisations politiques et syndicales appelaient à manifester à Marseille lors de cette belle journée du 12 avril teintée de ciel bleu mais surtout de drapeaux rouges dans les rues marseillaises.
Bien plus qu’une simple initiative de plus. Un élément supplémentaire de la dynamique convergente et unitaire dans les Bouches-du-Rhône. Se saisir de toutes les occasions, de toutes les dates, c’est ce que nous avons fait, nous, Rouges Vifs et les dix sept autres [1], nous nous sommes inscrits dans la continuité.
Depuis le début de l’année, c’est encore trop de coup de massues contre le monde des travailleurs qui sont donnés : le traité atlantique - europe, la renégociation calamiteuse de l’assurance chômage, la reprise des expulsions,.... Les bruits de couloirs sur la suppression des cotisations patronales, qui n’est rien d’autre qu’une diminution de notre richesse socialisée et donc finalement de nos salaires, n’augurent rien de mieux !
C’était donc une manif de lutte, de celles et ceux qui refusent de se laisser marcher sur les pieds par les patrons et le pouvoir politique chaque jour plus sourds aux chants de la rue et aux slogans des banderoles dans les usines occupées.
Une manif de lutte rassembleuse un outil à disposition des travailleurs.
Une manif de lutte de contre la misère et l’oppression.
Une manif de lutte, parce que nous pensons -oui, nous avons arrêté de nous bercer d’illusions ou de nous résigner- que la société peut, et surtout doit, être changée.
Pour Rouge Vifs c’était occasion de ressortir la banderole sur, ou plutôt contre, l’Union Européenne, cette entente impérialiste qui écrase chaque jour un peu plus les peuples des 28 pays qui la composent et se pose en gendarme du monde tantôt en accord, tantôt en concurrence avec les USA. Nous avons également diffusé notre appel du 25 mars aux militants du cortège que vous pouvez maintenant signer en ligne. A lire, a signer et à partager bien évidement.
Une nouvelle fois le collectif d’organisations des Bouches-du-Rhône a rappelé ses revendications : le maintien et le développement de l’emploi dans la région et la relance par les salaires. Et bien évidement, on a réaffirmé au passage que nous étions unis, ici dans les Bouches-du-Rhône, ce que l’on a montré en descendant dans la rue. Unité visible dans le cortège où l’on pouvait remarquer un mélange total des manifestants nombre d’entre eux s’occupant assez peu de la banderole derrière laquelle ils manifestaient : l’important c’était d’être là.
De ce point de vue pari doublement réussi puisque nous étions plus nombreux que le 18 janvier (journée comparable puisque un samedi aussi) ce que toute la presse régionale [2] a constaté avec nous...
Nous n’avions pas d’envoyé spécial à Rome, mais les gens sont également descendus dans la rue avec les même slogans, et on peut dire que le nouveau gouvernement de Mateo Renzi à été compréhensif : Carabineri et Lacrymo. En sachant qu’en Espagne il est arrivé la même chose il y a un mois...Ce qui prouve que les gouvernants sont nuls en histoire - jamais la répression n’a arrêté durablement un peuple en marche - et en chansons - El pueblo unido jama sera vincido !
Crédit photo : Vincent et Laure : merci à eux !
[1] CGT 13, FSU 13, Solidaires 13, PCF 13, PG 13, Ensemble 13, JC 13, ATTAC 13, NPA 13 , Collectif du 1er juin, La FMF, Mouvement de la Paix 13, Collectif 13 Droits des Femmes
[2] La Provence qui a compté 4000 manifestants (elle en comptait 1500 au soir du 18 janvier alors que nous en annoncions 7000) et La Marseillaise qui ne donne pas de chiffres