Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 juin 2024 3 05 /06 /juin /2024 15:06
Macron : une visite d’État pour Rhin ? [Ruptures]

Le président français a achevé, le 28 mai, une visite d’Etat de trois jours en Allemagne. Une telle initiative diplomatique, la plus élevée sur le plan protocolaire, est censée constituer un événement politique majeur. La précédente remonte à l’année 2000, lorsque Jacques Chirac était encore à l’Elysée.

Elle s’est déroulée dans un contexte marqué par une double caractéristique. D’une part, les relations franco-allemandes ont vu se multiplier les contradictions et les divergences ces dernières années, ces derniers mois en particulier. Et ce, alors même que, traditionnellement, les rapports entre Paris et Berlin sont vus comme un moteur nécessaire au fonctionnement et aux « progrès » de l’Union européenne.

Le second élément de contexte est l’affaiblissement tant d’Emmanuel Macron que du chancelier allemand dans leurs pays respectifs. Les revers macro-économiques de la France (dette, déficits…) sont pointés par Bruxelles qui devrait engager sous peu une procédure pour déficits excessifs. Quant au gouvernement d’Olaf Scholz, il doit se soumettre à des restrictions budgétaires d’autant plus drastiques que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a récemment rappelé quelques règles strictes en ce domaine. Dès lors la croissance, déjà à bout de souffle, ne risque pas de repartir.

Par ailleurs, le camp du président français ne dispose pas de majorité parlementaire solide, et doit naviguer à vue. De son côté, le chancelier s’appuie sur une coalition de trois partis qui ne cessent de s’écharper sur de nombreux dossiers. Enfin, les formations dont sont issus les deux hommes – Renaissance (libéral) pour le premier, le parti social-démocrate pour le second – semblent en perdition électorale. Les instituts de sondage ne leur attribuent pas plus de 15% des suffrages le 9 juin prochain.

Dans ce contexte, quel bilan tirer du déplacement du président français de l’autre côté du Rhin ? Trois éléments peuvent être notés : une immixtion délibérée dans les campagnes électorales en cours en vue du scrutin européen ; la remise à Emmanuel Macron d’un « prix international pour la paix » ; et la tenue d’un Conseil franco-allemand de défense qui a appelé à une accélération des perspectives d’armement euro-atlantique.

[...]

La suite sur le site de Ruptures.  Pour avoir l'article intégral abonnez-vous.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents