ENTRETIEN. Dans l’ombre d’un gouvernement socialiste pourtant déjà enclin à déconstruire la France, Macron aurait orchestré personnellement l’implantation d’Uber en France alors qu’il venait d’arriver au poste de ministre de l’Économie. C’est ce que nous apprennent les « Uber Files ». Sans aucun complexe et comme d’habitude Macron revendique toutes ses actions mêmes lorsqu’elles constituent des infractions pénales !
Quelles suites juridiques et judiciaires peut-on en attendre ? J’ai répondu aux questions de Front Populaire.
Front Populaire : Quel regard portez-vous sur les « Uber Files » ?
Régis de Castelnau : Il y a une première observation que je souhaiterais faire. Pour avoir longuement pratiqué les lynchages politico-médiatico-financiers et finalement en avoir fait un livre, je pense être bien placé pour savoir que lorsqu’éclate un scandale médiatique, qu’il y a toujours un commanditaire.
On rappelle souvent le proverbe chinois selon lequel : « lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Le problème c’est que s’il faut bien sûr regarder la lune, et nous allons en dire un mot, il ne faut jamais oublier le doigt.
Ce qui arrive à Emmanuel Macron avec la sortie des fonds de tiroir de ses connivences avec la société Uber obéit évidemment à la règle. Cette fois-ci, vu la taille du gibier, ce ne sont pas les délateurs low cost genre Mediapart ou Canard enchaîné qui sont à la manœuvre de départ. C’est l’organe central de la bourgeoisie néolibérale atlantiste appartenant aux deux oligarques que sont Xavier Niel et Mathieu Pigasse. Comme en 2018 avec l’affaire Benalla. Imaginer que le missile du Monde obéisse à une pulsion de morale déontologique chez les journalistes du quotidien vespéral manquerait complètement de sérieux. Ou chez le lobbyiste en chef de la société Uber présenté aujourd’hui sans mollir comme un héros lanceur d’alerte. [...]
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" Uber Files " : le Code pénal appelle ça du " trafic d'influence ". - Vu du Droit
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