Déjà, à Rouen, le 7 juillet 2021, Infirmières et aides soignantes se sont rassemblées devant l'entrée de l'hôpital ce mercredi après midi, à l'appel de la CGT. © Radio France - Christine Wurtz
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s’annonce suivie parce qu’elle s’appuie sur des zones de résistance, déjà mobilisées tout au long du mois de mai…et parfois victorieuses. Tour d’horizon.
« Nous sommes dans une situation inédite : il n’y a jamais eu autant de fermetures de services d’urgences. Il n’y a jamais eu autant de fermetures de lits, jamais eu un taux d’absentéisme aussi élevé partout », résume Cédric Volait animateur du groupe de travail national de la CGT sur les services d’urgence.
Syndicats et associations professionnelles s’accordent : environs 120 services d’urgences rencontrent actuellement des problèmes d’effectif au point de voir leur fonctionnement fortement perturbé. Certains d’entre eux sont fermés la nuit, d’autres ont mis en place un système de filtre consistant à demander à tout patient souhaitant se rendre aux urgence d’avoir préalablement contacté le 15 (voir notre article).
Une situation qui ne peut plus durer selon neuf syndicats et collectifs, qui appellent à la grève ce mardi 7 juin. Mis sous-pression, Emmanuel Macron a dores et déjà commandé une « mission flash » d’un mois pour faire un bilan de la situation dans les urgences. [...]
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La grève des urgences s'appuie sur " des zones de résistance "
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s'ann...
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