La spécialité de Moussa, c'est les planchers. C'est généralement ce dont il s'occupe sur les chantiers où il travaille. C'est donc à la construction d'un plancher qu'il était affairé, le 25 mars dernier, lorsque des membres de l'inspection du travail sont arrivés sur le site du village olympique, à Saint-Denis, pour un contrôle.
En temps normal, Moussa aurait quitté les lieux au plus vite. Mais pas ce jour-là. "Je suis allé voir la personne de l'inspection et je lui ai dit que j'étais sans-papiers", raconte-t-il, quelques semaines plus tard, dans les locaux de la Confédération générale du travail (CGT), à Bobigny. Après des années de travail "au noir", dont 10 mois sur le chantier des Jeux olympiques (JO) de 2024, sans respect de ses droits et de sa sécurité, Moussa a voulu mettre fin à cette situation. [...]
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