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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
13 avril 2022 3 13 /04 /avril /2022 21:13
Le total gauche progresse de 1965 à 1974 conduisant à la victoire de 1981, puis baisse lentement jusqu’en 2007, rebondit un peu avec Hollande en 2012, puis chute brutalement en 2017. Le léger progrès de 2022 doit être apprécié dans le contexte de la critique forte de Macron dans les milieux populaires. Par contre, de son coté, l’extrême-droite progresse depuis 1995, avec un trou d’air face à Sarkozy en 2017, mais de manière accélérée depuis...

Le total gauche progresse de 1965 à 1974 conduisant à la victoire de 1981, puis baisse lentement jusqu’en 2007, rebondit un peu avec Hollande en 2012, puis chute brutalement en 2017. Le léger progrès de 2022 doit être apprécié dans le contexte de la critique forte de Macron dans les milieux populaires. Par contre, de son coté, l’extrême-droite progresse depuis 1995, avec un trou d’air face à Sarkozy en 2017, mais de manière accélérée depuis...

Rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa force, ni sa faiblesse...
La logique de l’élection présidentielle est terrible...

Nous le savons depuis longtemps, c’est l’outil politique inventé par la bourgeoisie française pour reconstruire périodiquement sa domination. Depuis 20 ans au moins, elle se construit sur ce piège d’un 2eme tour qui oppose le pire contre ce qu’on ne veut pas. Cette élection hypermédiatisée affaiblit à chaque fois la démocratie elle-même, on ne vote plus pour des idées, des revendications, un projet de société, mais pour éviter le "roi" qu’on ne veut pas.

Mais la mobilisation électorale nous pousse inconsciemment à l’idéalisme. La belle campagne des jours heureux et la candidature dynamique de Fabien Roussel nous a fait espérer ce qui au fond relevait du miracle. Et le miracle n’a pas eu lieu. La logique dominante de la présidentielle est celle du deuxième tour, du vote utile et ce sont les médias avec les sondages qui décident qui peut être utile. C’est la première victoire de ce système présidentiel. Couper le vote populaire de ses racines sociales, militantes, le détacher des luttes et des repères personnels qu’on peut y construire, en faire un acte purement électoral, médiatique, un acte sans lendemain. Comme en 2017, une fois passé le vote du premier tour, ceux qui se sont mobilisés sur l’illusion électorale se retrouveront confrontés à la dure réalité des luttes de classes. Le patronat ne fait jamais de cadeau, et il est difficile d’unir, d’organiser, pour résister et se défendre, et il ne peut suffire d’un bulletin de vote tous les 5 ans...

Les milieux populaires se sont massivement mobilisés sur la seule question que les médias leur posait [1]. Qui peut affronter Le Pen ? Qui peut affronter Macron ? A ce jeu, une Le Pen normalisée par les outrances de Zemour a mobilisé des anti-macron, y compris dans les milieux populaires. Macron aussi a grimpé, mobilisant le refus de l’extrême-droite dans les couches moyennes qui étaient pourtant critiques de sa présidence. Et Mélenchon a grimpé, battant des records de gauche dans tous les quartiers populaires tentant de refuser à la fois Macron et Le Pen, 61% à Saint-Denis ou Gennevilliers.

Le résultat est comme toujours la victoire de la bourgeoisie qui reconstruit les conditions de sa domination. Macron peut dire qu’il entend les votes anti-Le Pen dont il bénéficiera, mais il en profitera quand même pour accélérer les réformes des retraites, des statuts, de la secu toujours dans le même sens en faveur des plus riches. Le Pen en profitera pour consolider sa victoire sur les droites et rendre dominantes ses idées réactionnaires et racistes dans la contestation du capitalisme.

Que va faire Mélenchon de cette presque victoire ?

Mélenchon a longtemps représenté la gauche du parti socialiste, multipliant les initiatives pour changer le PS après le choc de 2002 où la gauche représentait encore pourtant 45% des voix au premier tour de la présidentielle. Il a rompu avec ce parti en créant le parti de gauche en 2008. En 2012, la gauche avec sa candidature est encore à 44% au premier tour. Elle se réduit en 2017 à 28% face à l’opération Macron, mais devant l’extrême-droite à 26%. Cette année, malgré le rejet de Macron, la gauche plafonne à 32%, juste derrière l’extrême-droite !

Oui, le combat continue [2] comme toujours. l’histoire ne s’arrête jamais. Mais qui veut continuer ainsi ? Car si le vote Mélenchon a aspiré presque tout l’électorat de gauche au sens large, il n’a pas inversé la tendance à droite et à l’extrême-droite ! Certains militants insoumis continueront de reprocher aux autres leur candidature, mais sans voir la dureté du résultat. Le total gauche est passé pour la première fois en dessous du total extrême-droite ! [...]

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