Ce record illustre combien les marchés financiers approuvent cette préférence pour la rémunération des actionnaires et la suppression des emplois, et pourquoi les pouvoirs publics devraient conditionner les aides publiques que ces grands groupes ont touché et vont continuer à toucher avec les plans de relance et plan France2030. Alors que l’Insee confirme qu’il y a 9,3 millions de personnes en situation de pauvreté en France, les actionnaires et les dirigeants d’entreprise continuent à s’enrichir par temps de pandémie.
Voici quelques données issues de nos publications.
Le "quoi qu’il en coûte" a permis :
- 100% du CAC40 a bénéficié d’aides publiques durant la pandémie, de la part de l’Etat français et des banques centrales.
- 80% des groupes ayant recours au chômage partiel ont versé un dividende.
- 85% ont versé un dividende en 2020 et 2021.
- 93 milliards d’euros ont été distribués par le CAC40 aux actionnaires en 2020 et 2021 sous forme de dividendes et rachats d’actions (dont 51 milliards en 2021), alors que les profits se sont effondrés de 55% en 2020. Autrement dit, le CAC40 pioche dans sa trésorerie pour verser près de l’équivalent de 140% des profits.
- 60 000 suppressions d’emplois annoncées par le CAC40 en 2020, dont la moitié en France.
- Pas de transformation de l’appareil productif.
- 100% du CAC40 s’est opposé aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat [...]
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