Alors que l’actualité témoigne de la nocivité de l’intervention des Etats-Unis dans un pays comme l’Afghanistan, jusqu’à quand la France et tous les pays qui votent la fin du blocus vont-ils accepter de se soumettre au terrorisme que les Etats-Unis imposent sur toute la planète et en particulier à Cuba ? C’est la description de la nature ubuesque de ce pouvoir que Comaguer nous décrit, celui que de Trump à Biden les “saigneurs” de la planète infligent à tous. Je voudrais face à l’urgence, en appeler à la solidarité française… Nous sommes différents, certainement pas d’accord sur tout avec Comaguer, Viktor Dedaj et tous ceux qui à Marseille se sont rassemblés pour aider Cuba, et nous n’avons qu’une idée : aider Cuba face à cette ignominie méconnue du Blocus. (note de Danielle Bleitrach)
Le gouvernement cubain a lancé en 2013 une zone spéciale de développement dans le port de Mariel. Cette zone est destinée à accueillir des investissements étrangers dans des conditions fiscales et douanières privilégiées et à positionner Cuba dans le trafic maritime international très actif dans cette zone voisine du canal de Panama. En 2016 faisant suite au dégel diplomatique consécutif à la visite de François Hollande à Cuba la compagnie français CMA CGM, 3° transporteur mondial de conteneurs, a créé un terminal portuaire à Mariel. Son activité s’y poursuit en compagnie de sa filiale logistique CEVA. Depuis cette date des navires opérés par cette compagnie française font régulièrement escale dans ce port cubain.
Mais la CMA CGM vient d’être poursuivie par un tribunal étasunien en application de la loi Helms Burton. On peut trouver une excellente description des dispositions de cette loi et de son caractère illégal au regard du droit international dans le Journal officiel de la République française (voir ci-après).