Le KPD – Parti Communiste d'Allemagne – avait développé la RFB, Roter Frontkämpferbund, l'Union des Combattants du Front Rouge, troupes de choc du Parti devant au fur et à mesure se transformer en Armée rouge. Mais le KPD ne devait pas qu'affronter les nazis, il devait également affronter le SPD – parti socialiste – qui était violemment anti-communiste, participait aux institutions et soutenait la répression à l'encontre du KPD.
La ligne du KPD était ainsi bien sûr de gagner la base socialiste et de rejeter totalement la direction du SPD, considéré comme « social-fasciste. » La social-démocratie était vue comme l'obstacle à l'unité des masses pour la révolution. Le problème étant, avec la progression des SA, que le SPD ne faisait pas que s'opposer à la révolution, ce qui théoriquement ne faisait que perdre du temps par rapport à l'inévitable révolution.
Ce qu'il faisait également, c'est s'opposer à la lutte antifasciste, de plus en plus vitale. Ainsi, suite à la manifestation de force nazie de Braunschweig en octobre 1931, la social-démocratie unifia ses forces dans le Eiserne Front, le front de fer. Cette organisation reprit comme symbole les « trois flèches », symbole républicain anti-nazi et anti-communiste ; la social-démocratie refusait toute alliance avec les communistes.
La suite ci-dessous :
Le 10 juillet 1932, le Parti Communiste d'Allemagne (KPD) lance "l'action-antifasciste"
C'est face à la montée des forces nazis en Allemagne que le KPD lança un appel à l'action antifasciste et des comités furent créés dans tout le pays en 1932 Le KPD - Parti Communiste d'Allem...
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