Lu sur le site de la ville de Saint-Etienne du Rouvray
Nouvelle mobilisation mardi 19 janvier, la lutte continue pour les salariés du site d'Enedis à Saint-Étienne-du-Rouvray contre le projet Hercule.
Le 17 décembre puis le 19 janvier, une trentaine de manifestants se rassemblaient devant le site d’Enedis au Madrillet pour protester contre le projet « Hercule ». Pour eux, l’enjeu est ni plus ni moins le démantèlement du service public.
L’histoire débute en 1996 lorsqu’une première directive européenne lance le processus de libéralisation du secteur de l’énergie. Pour permettre l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, EDF est alors scindée en plusieurs entités dont RTE (filiale depuis 2005) gère le réseau de transport (lignes à haute tension) et Enedis (anciennement ERDF) les réseaux de distribution.
À partir de 2007, le principe du libre choix du fournisseur par les particuliers est posé. Faute de moyens de production, les fournisseurs auront accès à un quota de 25 % de la production d’EDF (aujourd’hui 150 TWh) à prix coûtant selon le dispositif en principe transitoire de l’ARENH – accès régulé à l’électricité nucléaire historique – mis en place en 2011. Un dispositif avantageux pour les fournisseurs mais pénalisant pour EDF dont l’endettement dépasse déjà les 35 milliards d’euros. Ultime étape de ce plan européen, en discussion depuis des mois entre le gouvernement et Bruxelles, le projet de réorganisation, baptisé « Hercule » arrive donc dans ce contexte.
La suite sur le site de la ville de Saint-Etienne du Rouvray :
Chez EDF, on voit rouge - Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray - Site officiel
Le 17 décembre puis le 19 janvier, une trentaine de manifestants se rassemblaient devant le site d'Enedis au Madrillet pour protester contre le projet " Hercule ". Pour eux, l'enjeu est ni plus ni
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